Suisse Romande
« Numerik Games » : épisode 2
Les "Numerik Games", deuxième édition. Le festival dédié au numérique dans tous ses états investit dès ce vendredi l’Y-Parc d’Yverdon-les-Bains.
Par Romain Felley
Les "Numerik Games" de retour à Yverdon-les-Bains. Sont à l’honneur jusqu’à dimanche à Y-Park : les jeux vidéos, la musique et les artistes de tout genre qui gravitent autour de cet univers. A découvrir notamment : un parc d’attractions 2.0. Mais aussi le graffiti digital et un mélange de danse et massage virtuels. Le festival n’est pas réservé aux « geeks », il est grand public comme le dit Marc Atallah, directeur des Numerik Games :
Le festival a lieu jusqu’à dimanche à l’Y-Park d’Yverdon-les-Bains. A noter qu’un festival gratuit se déroule aussi sur la place Pestalozzi.
Hockey
Dans un final des plus stressants, Lausanne l'emporte à Fribourg
Lausanne monte le niveau et bat Fribourg. Les Lions se sont imposés 0-1 en toute fin de l’Acte II de cette demi-finale de playoffs. Ils reviennent ainsi à 1-1 dans la série.
Le LHC se déplaçait à Fribourg avec un avantage de la glace à retrouver. Car en laissant l’Acte I leur filer entre les patins, les Lausannois ont perdu ce pourquoi ils ont travaillé dur durant toute la saison régulière. Et au coup d’envoi, cet avantage était donc dans la canne de Gottéron.
Pour tenter de débloquer un peu le jeu de son équipe, Geoff Ward a procédé à quelques changements dans l’alignement. Ahti Oksanen a rejoint les joueurs surnuméraires. Dominik Kahun a pris sa place sur la première ligne et Lauri Pajuniemi est venu remplacer l’Allemand.
Le match a pourtant été lancé sur le même rythme que l’Acte I samedi. C’est-à-dire, assez tranquille et discipliné. Ce sont surtout les gardiens qui se sont défiés. Kevin Pasche a réalisé son premier arrêt après 2 minutes de jeu. Antti Suomela a tenté sa chance quelques instants plus tard, mais son tir a directement atterri dans la mitaine de Reto Berra.
Lausanne a eu une grosse chance d’ouvrir le score à la 13e. Kahun, quasiment collé au gardien fribourgeois a essayé de profiter du trafic. Le puck a failli être dévié dans les filets par un Dragon au deuxième poteau. Gottéron de son côté aurait pu marquer par Nathan Marchon en début de match. L’attaquant est parti en échappée, mais il a été contré par Gavin Bayreuther.
Peu d’opportunités saillantes donc dans ce tiers. Mais les soucis lausannois persistent. C’est flagrant en powerplay. Les Lions ont laissé leurs adversaires partir en contre et ont eu de la peine à les stopper. Et lorsque les joueurs étaient en position pour poser leur jeu, ils n’ont pas trouvé les failles fribourgeoises. Le LHC qui a également dû composer sans Pajuniemi pour la fin du tiers (et du match). L’attaquant lausannois a en effet été touché au visage (visiblement par un puck) à la 9e minute.
5 dernières minutes de folie
Ce sont les Lions qui ont imposé un rythme plus soutenu dans le deuxième tiers, s’offrant ainsi plus de tirs cadrés. Mais toujours sans trouver le chemin des filets. Même son de cloche pour les Fribourgeois. C’est à 5 contre 4 qu’ils ont augmenté la pression mise sur les Lausannois. Le mur défensif s’est néanmoins dressé telle une forteresse devant eux.
À dix minutes de la fin du match, le Vidéotron affichait toujours 0-0. Alors à ce moment-là, on commençait à se dire que soit la soirée allait être encore passablement longue, soit l’une des deux équipes allait prendre un but un peu gag. Voire les deux. Et sur le banc, qu’est-ce qui passe par la tête des joueurs?
C’est en effet Ken Jäger qui a débloqué la situation en powerplay. La première unité a fait tourner le puck pendant quelques instants. Un jeu bien posé mais qui n’a vu la rondelle que passer devant Reto Berra. Et puis dans le slot, derrière Raffl, Jäger a trouvé un espace pour aller ouvrir le score (54e, assists : Bayreuther et Riat). Le n°17 reste toutefois modeste malgré l’importance de cette réussite. "En playoffs, ce qui compte, ce n’est pas qui marque le but. Mais c’est bien d’avoir pu aider l’équipe de cette manière aujourd’hui.
Gottéron a ensuite eu droit à une situation très très chaude devant Kevin Pasche. Sur la glace, les arbitres ont annoncé qu’il n’y avait pas de but. Décision confirmée après avoir revu les images vidéo.
Il aura fallu attendre ces dernières minutes de temps réglementaire pour voir la glace s’enflammer. Après une cage vide ratée des Lions, Fribourg est à nouveau passé à un poil de barbe d’égaliser alors que les Dragons évoluaient à 6 contre 4. Mais ce mardi, Kevin Pasche a été impérial. Et lorsqu’il s’est retrouvé en difficulté, c’est Sklenicka qui est venu sauver le puck sur la ligne. Une action qui fait du bien au moral des Lausannois.
Quel réflexe du défenseur lausannois. ©KEYSTONE/Anthony Anex
Lausanne revient à 1-1 dans la série et retrouve l’avantage de la glace. Dans un match à l’issue si stressante, quel a été le sentiment au moment où la sirène a retenti?
L’Acte III est agendé jeudi soir à la Vaudoise Aréna. Coup d’envoi à 20h.
Grand Conseil
Les députés vaudois enterrent la solidarité fiscale des ex-époux
Les ex-époux ne seront bientôt plus solidaires de leur dette fiscale commune dans le canton de Vaud. Suivant une proposition du Conseil d'Etat, le Grand Conseil a accepté, mardi en premier débat, de modifier la loi sur les impôts cantonaux afin d'abroger cette pratique jugée discriminatoire.
Actuellement, si l'un des deux ex-époux ne paie pas les dettes d'impôt nées durant la vie commune, son ancien conjoint peut être mis aux poursuites. Plus de 150 personnes seraient concernées chaque année, quasiment que des femmes. Le droit fédéral, ainsi que pratiquement tous les cantons, ont déjà supprimé cette pratique. Pour la députée socialiste Muriel Thalmann, la fin de la solidarité entre ex-époux sonne comme une grande victoire.
Discutée de longue date en terres vaudoises, la fin de la solidarité des ex-époux a été annoncée en juin dernier par le Conseil d'Etat. Celui-ci propose que chacun des conjoints séparés réponde uniquement de sa part personnelle au solde d'impôt issu de la vie commune et qui n'aurait pas encore été réglé.
Pas de rétroactivité
Ce changement de pratique n'a pas été contesté par les députés, qui avaient déjà largement accepté l'entrée en matière il y a deux semaines. En revanche, ils ont débattu mardi sur la question d'une éventuelle rétroactivité de la nouvelle loi, dont l'entrée en vigueur est prévue au 1er janvier prochain.
Soulignant que les inégalités avaient duré depuis trop longtemps, la gauche a milité pour une rétroactivité au 1er janvier 2025, et même au 1er janvier 2014, soit quand un avis de droit avait conclu au caractère discriminatoire de cette solidarité fiscale.
Plusieurs députés de droite, ainsi que le ministre des finances ad intérim Frédéric Borloz, se sont opposés à cette rétroactivité. Parmi ces députés, on retrouve le PLR Marc-Olivier Buffat.
Celle-ci créerait de nouvelles inégalités, serait très complexe à mettre en oeuvre et serait attaquable au niveau juridique. Au vote, les deux amendements (rétroactivité en 2025 et 2014) ont été écartés. Des refus que regrette Elodie Lopez, députée Ensemble à gauche et POP.
Les députés ont aussi discuté d'un amendement visant à appliquer le nouveau droit aux procédures encore pendantes au 1er janvier 2026. Il a, lui aussi, été refusé. Voyant toutefois l'intérêt de plusieurs élus, de gauche mais aussi de droite, M. Borloz a promis de réfléchir à une solution et "trouver un chemin" pour le deuxième débat sur cette question des dossiers pendants.
Sophie Vassutine et Keystone -ATS
Lausanne
Pêche: la régulation des cormorans sur les Trois-lacs acceptée
Les députés vaudois ont accepté mardi une motion consistant notamment à réguler les populations de cormorans dans la région des Trois-Lacs. Si tous les partis se sont dit en faveur d'un soutien aux pêcheurs professionnels, les arguments de la gauche, plaidant pour des mesures pacifiques, n'ont pas été entendus.
La motion, venue des rangs PLR et déposée par le député Loïc Bardet, s'émouvait de la baisse drastique des prises de poisson dans le lac de Neuchâtel. "Une forte diminution des captures de corégones a été enregistrée: de 300 tonnes en 2013, elles sont passées à 50 tonnes en 2023", a souligné le rapporteur de la majorité, le PLR Nicolas Suter.
Selon la motion, la situation s'explique par le développement "quasi exponentiel" de la population de cormorans. Elle indique qu'environ 3000 de ces oiseaux sont présents en moyenne annuelle sur le lac de Neuchâtel. "Avec une consommation de minimum 450 grammes [de poisson] par jour, cela fait plus de 492 tonnes prélevées, toutes classes d'âge et espèces confondues", indique-t-elle.
Le texte demande donc de maintenir la population des cormorans à un "niveau supportable pour permettre la survie de la pêche professionnelle". Il demande également des mesures pour la protection des espèces et des écosystèmes des zones lacustres, ainsi qu'une coordination avec les cantons voisins et "différentes mesures de soutien financier".
"Bouc émissaire"
Bien qu'en faveur d'un soutien aux pêcheurs, la gauche s'est opposée aux mesures de régulation des cormorans. "Prendre le cormoran comme bouc émissaire ne va pas résoudre les problèmes de la pêche. La baisse de certains poissons va perdurer, car elle est due à d'autres facteurs", notamment en lien avec le réchauffement climatique, a averti le Vert Alberto Mocchi. "Nous appelons à des mesures plus pacifiques", a ajouté la socialiste Aude Billard.
Selon le rapport de minorité, les mesures d'effarouchement actuelles et les tirs par la police de la faune portent déjà leurs fruits. Les députés signataires craignent que "des tirs trop nombreux" ne produisent un "effet dévastateur" sur la tranquillité de la faune et des oiseaux migrateurs, qui font notamment escale dans la zone de la Grande Cariçaie.
"Pas une question taboue"
Le Conseiller d'Etat Vassilis Venizelos, en charge de l'environnement, a pour sa part déclaré que la régulation des cormorans n'était "pas une question taboue". Elle n'est cependant "qu'une des mesures à disposition face aux problèmes rencontrés actuellement par les pêcheurs professionnels", a-t-il dit.
Au final, la motion a été acceptée par 84 oui, 28 non et 26 abstentions. Elle sera donc transmise au Conseil d'Etat.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Le TF entérine la piste cyclable entre Plainpalais et Cornavin
A Genève, la piste cyclable post-Covid entre Plainpalais et Cornavin ne sera pas supprimée. Le Tribunal fédéral (TF) a rejeté le recours du Touring club suisse (TCS) et d'un avocat contre l'autorisation de ces aménagements par la justice genevoise.
"La qualité pour recourir de l'avocat et du TCS peut rester indécise, puisque le recours est de toute façon mal fondé et doit donc être rejeté", écrit le TF dans un arrêt du 11 février, comme l'ont révélé mardi Le Courrier et la Tribune de Genève. Le TF conclut que la cour cantonale pouvait faire prévaloir les intérêts publics poursuivis par les mesures litigieuses sur ceux des automobilistes défendus par les recourants.
En 2022, le Tribunal administratif de première instance (TAPI) avait donné raison aux recourants. Il jugeait que la suppression, en 2020, d'une des voies dédiées au trafic motorisé en faveur d'une piste cyclable sur le pont de la Coulouvrenière puis le boulevard George-Favon était contraire au droit et disproportionnée.
Ce jugement avait été annulé par la Chambre administrative de la Cour de justice en 2023, sur recours de la Ville de Genève, du Département de la santé et des mobilités (DSM), de plusieurs associations et particuliers. Saisi d'un nouveau recours des opposants, le TF entérine cette piste cyclable.
"Pas disproportionnées"
Les juges de Mon-Repos indiquent que la loi pour une mobilité cohérente et équilibrée (LMCE) consacre le principe d'une priorisation de la mobilité douce et des transports publics dans le centre-ville, "plus particulièrement comme en l'espèce à la frontière avec l'hyper-centre." Si le temps de parcours est péjoré pour le transport individuel motorisé, ce n'est pas de manière excessive.
Le TF confirme que "les mesures contestées reposent sur l'intérêt public à l'amélioration de la sécurité non seulement des cyclistes mais également des piétons qui n'ont plus à partager le trottoir avec ceux-ci." Il reconnaît aussi que ces aménagements offrent davantage de confort et de continuité pour les cyclistes sur l'ensemble du tracé, alors que les recourants voulaient les faire passer ailleurs.
Dès lors, le TF estime ainsi que l'application de la LCME n'a pas été arbitraire et que le principe de la proportionnalité n'a été violé. "Contrairement à ce que pensent les recourants, le fait que le nombre de cycles soit inférieur à celui des véhicules individuels motorisés ne rend pas pour autant disproportionnées les mesures litigieuses", écrit-il.
Cette décision est saluée Actif-trafic qui déplore cinq ans de procédure "pour 800 mètres de peinture jaune" de la part du lobby automobile qui voulait "sacraliser des voies automobiles en plein centre-ville". L'association demande l'application de la loi sur la mobilité douce, votée en 2011. (arrêt 1C_544/2023 du 11 février 2025)
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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