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Suisse Romande

Mesures urgentes à Neuchâtel pour garantir la couverture des soins

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Le ministre neuchâtelois de la santé Laurent Kurth a décrit un système de soins confronté à une saturation qui affecte l'hôpital, les EMS, les organisations d'aide et de soins à domicile ainsi que les médecins de famille (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le canton de Neuchâtel arrête des mesures urgentes pour garantir la couverture de son système de soins sous grande tension. Le Conseil d'Etat pourra faire appel aux ressources matérielles et humaines des acteurs de la branche avec, si nécessaire, des réquisitions.

"La situation reflète un retard d'adaptation du système de santé et un besoin de rattrapage qui s'exprime à la sortie de la crise pandémique", a indiqué vendredi à Neuchâtel le conseiller d'Etat Laurent Kurth, en charge du dossier. Comme ailleurs, le canton est confronté aux cas de Covid-19, de grippe et de bronchiolite.

Publié vendredi, l'arrêté urgent impliquera des moyens financiers additionnels, avec un crédit de 2 millions de francs, a précisé le ministre, également grand argentier cantonal. Les réquisitions peuvent porter sur du matériel, des locaux et du personnel, avec par exemple la suspension d'actes médicaux pour dégager des capacités.

Cri d'alarme au RHNe

"Nous travaillons avec d'autres états-majors de crise à la mise en place de lieux supplémentaires de prise en charge", a détaillé Laurent Kurth, sans en dire davantage. Les médecins de garde et les médecins indépendants devront le cas échéant faire preuve de disponibilité pendant les vacances de fêtes de fin d'année.

Les difficultés ont poussé Claire Charmet, directrice du site de La Chaux-de-Fonds du Réseau hospitalier neuchâtelois (RHNe), à lancer un "cri d'alarme", selon Laurent Kurth. Le RHNe affronte 50 à 70 entrées stationnaires par jour, contre 40 habituellement. Le tout dans un contexte de pénurie et d'épuisement du personnel soignant.

Pointe de l'iceberg

A l'autre bout de la chaîne, avec le bouchon dans les hôpitaux, les EMS traversent eux aussi une situation "critique". "On pédale comme des malades en faisant du sur-place", a averti Fabienne Wyss Kubler, secrétaire générale de l'Association neuchâteloise des établissements et maisons pour personnes âgées.

Des lits y ont été supprimés pour répondre aux efforts de maintien à domicile. Les difficultés du RHNe constituent la "pointe de l'iceberg", a décrit Vincent Huguenin-Dumittan, chef du Service cantonale de la santé publique. "Sans un dialogue permanent entre les acteurs du secteur, le contexte serait encore plus délicat".

Faire évoluer le système

Parmi les problèmes figurent le nombre élevé de patients en attente d'un passage du RHNe à un EMS, avec 60 lits C il y a dix jours, et la pénurie de médecins de famille, dont les conditions d'installation se sont compliquées récemment pour les étrangers. Laurent Kurth a écarté toute lenteur dans les réponses.

Il existe aussi un dialogue avec les acteurs privés, comme les cliniques privées. Quant aux transferts de patients vers d'autres cantons, ils apparaissent impossibles, ces derniers rencontrant un contexte similaire, a constaté Laurent Kurth, qui estime que l'arrêté urgent accélérera la prise de conscience du phénomène.

Au-delà, Neuchâtel doit travailler à une évolution de son système de soins, en intégrant la démographie stagnante et vieillissante du canton. La part des personnes âgées de plus de 80% y représente 5,7% de la population, contre 5,1% en moyenne suisse. Celle des ménages à une personne y atteint en outre 39,1%, contre 35,5%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Lausanne

Record de fréquentation pour l'édition 2025 de Bô Noël Lausanne

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Cette 11e édition de Bô Noël était la dernière sous cette forme. La Ville de Lausanne cherche en effet un nouveau concept pour l'avenir (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'édition 2025 de Bô Noël Lausanne s'achève sur un record de fréquentation. La manifestation a attiré plus de 450'000 visiteurs, contre 420'000 l'an dernier. Cette 11e édition était la dernière sous cette forme. Un nouveau concept verra en effet le jour dès 2026.

"Ce succès remarquable montre que Bô Noël a réussi à devenir l'un des rendez-vous incontournables des fêtes de fin d'année en Suisse, se hissant parmi les marchés de Noël les plus fréquentés du pays", ont indiqué mardi les responsables dans un communiqué. Cette édition a aussi confirmé son "rayonnement international", attirant un nombre croissant de touristes et d'influenceurs étrangers, souligne-t-on.

Les "Samedis en fête" ont été l'un des temps forts, attirant une foule nombreuse notamment grâce à la gratuité des transports publics mise en place par la Municipalité de Lausanne. Toujours selon les organisateurs, les magasins du centre-ville ont également bénéficié d'une "affluence accrue" durant la période de l'événement qui avait débuté le 20 novembre dernier.

La manifestation des Fêtes de fin d'année a "parfaitement rempli son rôle de trait d'union entre les commerçants du centre-ville et les artisans répartis au sein des 60 chalets du marché de Noël. Ce succès collectif a permis à tous les acteurs de l'événement d'en ressortir gagnants", estiment ses responsables.

Polémique consignes/sans-abri

Porté notamment par une collaboration avec Lausanne Tourisme et différents partenaires, le compte Instagram de Bô Noël a, lui aussi, battu tous ses records cette année, dépassant les deux millions de vues. Bô Noël se termine mercredi avec une "Silent Disco", qui proposera pour la première fois une scène tournante au coeur de la rue Centrale, au niveau de la place des Pionnières.

Cette édition 2025 a été marquée par une polémique peu avant Noël. Le système de consigne des verres a vu des sans-abri aborder des clients pour récupérer leurs gobelets et, de fait, un peu d'argent. Après que certains responsables de la manifestation se sont montrés très fâchés contre cette mendicité détournée, parfois avec des mots peu reluisants, les organisateurs ont officiellement présenté leurs excuses aux mendiants.

Ils ont dans le même temps condamné les propos "inacceptables" tenus à leur encontre. Au final, les consignes ont été remboursées à toute personne, sans aucune exception.

Appel à projet lancé

Cette 11e édition était la dernière sous cette forme. La Ville de Lausanne cherche, en effet, un nouveau concept afin de parvenir se hisser parmi les destinations touristiques d'importance durant la période des fêtes de fin d'année. La Municipalité a lancé fin septembre un appel à projet.

La future manifestation aura trois missions principales, selon la Municipalité de lausanne, à savoir offrir à la population lausannoise un rendez-vous emblématique, renforcer la dynamique touristique et l'attractivité de la Ville, et mobiliser les acteurs locaux afin de générer des retombées économiques.

Le mandat portera sur une période de quatre ans (2026-2029) et sera renouvelable une fois. Le nouveau concept doit se déployer lors des fêtes de fin d'année 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Plus de 250 rats de l'EPFL sont partis à l'adoption depuis 2022

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Plus de 250 rats de l'EPFL sont partis à l'adoption depuis 2022 (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

L'EPFL se montre satisfaite du programme d'adoption de rats de laboratoire par des particuliers qu'elle mène avec la Protection suisse des animaux (PSA). Pas moins de 254 rongeurs ont ainsi pu quitter ses murs pour trouver un foyer depuis le début du projet en avril 2022.

"Pour nous, le bilan est favorable. Les chercheurs sont contents de pouvoir donner ces animaux à l'adoption plutôt que de devoir les euthanasier", relève Alexandre Widmer, responsable du projet "rehoming" (ou réinsertion) de l'EPFL à Keystone-ATS. "On arrive à donner tous les rats éligibles. Bien que cela reste un petit nombre, c'est positif", a-t-il ajouté.

En 2024, 644 rats de laboratoire ont été utilisés par l'EPFL. Parmi ceux-ci, 45 ont pu être adoptés, tandis que 599 ont pris part à des expériences. Ces derniers seront tous euthanasiés à terme. "Il faut comprendre que l'euthanasie de l'animal pour prélever des tissus fait partie intégrante de l'expérience", explique Alexandre Widmer.

Limitations

Même sans ce paramètre, les rats ayant pris part à des expériences scientifiques ne pourraient pas être donnés à l'adoption. Les autorités cantonales imposent en effet que seuls les rats non génétiquement modifiés et n'ayant pas subi d'expérimentation puissent être placés dans un foyer.

Les rats concernés par l'adoption sont donc pour la majorité des femelles qui ont donné naissance à des petits, destinés à l'expérimentation. En effet, les rats auxquels l'EPFL a recours proviennent soit de ses propres élevages, soit d'élevages professionnels à l'étranger, pour la plupart en France, en Allemagne et en Italie.

Dans le cas de commande à l'étranger, l'institution reçoit généralement des femelles portantes, âgées de 5 à 10 mois. Quelque temps après avoir mis bas, elles pourront partir à l'adoption, pour autant que l'élevage d'où elles proviennent ait donné son accord.

"Avant, on n'aurait pas eu d'autre choix pour elles que l'euthanasie. Mais maintenant, on les garde quelque temps chez nous, jusqu'à ce qu'on en ait assez pour faire un don à la PSA", poursuit Alexandre Widmer. Lors du dernier don du 18 décembre, 12 rats ont été remis à la PSA.

Phase de réadaptation

Après avoir réceptionné les rongeurs dans des caisses de transport à l'EPFL, la PSA les transfère directement à l'une de ses sections. "Il s'agit généralement du club des amis des rats", précise la PSA à Keystone-ATS. "C'est ensuite à cette section qu'il revient d'habituer l'animal à la vie en dehors du laboratoire et de le placer chez des particuliers", ajoute-t-elle.

Les rats restent une trentaine de jours au refuge avant de pouvoir être adoptés. "Ils doivent s'adapter à vivre dans des cages plus grandes et à une nourriture moins standardisée, comportant notamment des légumes et des graines", relève Alexandre Widmer. L'EPFL prend en charge la moitié des coûts de réadaptation et la PSA l'autre moitié.

"En général nous avons des retours positifs des refuges, car ces rats sont souvent plus dociles et plus habitués à être manipulés que d'autres", se réjouit Alexandre Widmer. Ni l'EPFL, ni la PSA ne disposent de chiffres précis ou de données sur les profils des adoptants.

Rats, lapins et même cheval

Le projet de rehoming a démarré à la fin 2018, grâce au dialogue entre la PSA et l'Université de Zurich. A l'origine, il concernait exclusivement les rats, indique la PSA sur son site internet. L'EPFL a suivi en 2022, puis les universités de Bâle et Berne en 2023. Jusqu'en août 2025, "plus de 1000 animaux ont été accueillis et placés avec succès, dont plus de 750 rats, 260 souris, 22 lapins, 26 chiens et un cheval", peut-on y lire.

"Si tout se passe bien, l'Université de Genève devrait également participer au projet de rehoming en 2026", a encore précisé la PSA.

A noter que si un nombre croissant d'universités participent au projet, le nombre de rats utilisés dans des expériences a tendance à diminuer. A l'EPFL en tout cas, leur nombre est passé de 1306 en 2022, à 734 en 2023 et à 644 en 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Un nouveau procureur général à Fribourg dès le 1er janvier

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Le nouveau procureur général Raphaël Bourquin prendra ses fonctions à compter du 1er janvier (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'année 2026 marquera dans le canton de Fribourg l'entrée en fonction d'un nouveau procureur général du Ministère public. Elu en mai, Raphaël Bourquin, 54 ans, succédera dès ce jeudi à Fabien Gasser, 51 ans, titulaire du poste depuis quinze ans, la durée maximale.

Les députés avaient dû trancher à l'époque entre deux candidats internes au Ministère public fribourgeois affiliés au Centre. Raphaël Bourquin, procureur général-adjoint depuis 2016, l'avait emporté avec 65 voix, contre 42 voix à son concurrent Marc Bugnon, procureur, âgé pour sa part de 60 ans.

Arrivant au terme de trois mandats de cinq ans, Fabien Gasser ne pouvait plus se représenter. En quittant son poste, il a déploré dans une interview parue dans La Liberté le problème posé par la sous-dotation des effectifs du pouvoir judiciaire à Fribourg.

Fabien Gasser prendra sa nouvelle fonction de procureur général suppléant de la Confédération le 1er février. Le futur ancien procureur général "espère sincèrement" pouvoir y apporter quelque chose au niveau de la poursuite pénale en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Un spectacle de patinage artistique contemporain aux Bastions

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Rendez-vous mercredi 31 janvier à 14h00 à la patinoire des Bastions à Genève pour un spectacle gratuit de patinage artistique contemporain (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Un spectacle de patinage artistique contemporain est organisé mercredi après-midi 31 décembre à la patinoire en plein air des Bastions, à Genève. Cette performance gratuite proposée par la Ville de Genève, sera assurée par la compagnie québécoise "Le Patin Libre".

"Le Patin libre casse les codes du patinage artistique classique pour nous offrir un moment de beauté et d’évasion", indique le Département de la cohésion sociale et de la solidarité. Fondée en 2005, la compagnie est composée d'ex-patineurs de haut niveau qui ont quitté le carcan du show-business.

La représentation, qui aura lieu à 14h00 à 14h30, sera suivie d'animations participatives avec le public. Des patins peuvent être loués sur place.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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