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Suisse Romande

Les feux d'artifice pourraient bien passer à la trappe en Valais

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Les Valaisans pourraient être privés de feux d'artifice pour la deuxième année consécutive. Pour l'avenir, certaines localités réfléchissent à des concepts plus en accord avec l'environnement (image d'illustration). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

En Valais, une interdiction générale de faire du feu en plein air a été prononcée le 19 juillet. Pour la deuxième année consécutive, les traditionnels feux du 1er Août risquent donc de passer à la trappe, sauf en cas de "pluie persistante d'au moins trois jours et de plus de 30mm/m2".

A Crans-Montana, quelle que soit la décision du canton, elle n'impactera pas les festivités: "Depuis le Covid, nous avons mené une réflexion, changé de logique et mis sur pied un nouveau concept plus novateur et plus respectueux de l'environnement", indique à Kestone-ATS Bruno Huggler, directeur de Crans-Montana Tourisme et Congrès (CMTC).

Cette année, les festivités de la station comprendront notamment une création artistique d'aurores boréales et de jardins illuminés et un spectacle de lasers, fontaines et lumières sur le lac Grenon. "Ces dernières années nous recevons des retours très positifs des habitants et de nos hôtes, même si quelques-uns regrettent les feux traditionnels", précise Bruno Huggler.

Plus respectueux de l'environnement

A Sion, les traditionnels feux d'artifice de la fête nationale sont prêts à illuminer le ciel si la situation le permet. "Pour le futur, des réflexions sont en cours, mais aucune décision n'est encore prise", précise la Ville.

Même tendance à Martigny où Léonard Gianadda a décidé de ne plus soutenir financièrement les feux d'artifice traditionnels, comme il le faisait depuis les années 1980. Si la situation le permet, la ville tirera les feux d'artifice qui étaient prévus l'an dernier, mais pour l'avenir, elle a déjà commencé à réfléchir à un autre modèle.

"Il sera plus léger, moins bruyant, plus respectueux de l'environnement et participera à l'effort global. Le nouveau concept devrait être validé d'ici la fin de l'année", indique Fabian Claivaz, directeur de Martigny Tourisme.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Pour une révision des tarifs des réseaux thermiques structurants

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Le Grand Conseil genevois veut que les Service industriels de Genève revoient les tarifs des réseaux thermiques structurants permettant le chauffage à distance (illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Grand Conseil genevois veut que les Service industriels de Genève (SIG) revoient les tarifs des réseaux thermiques structurants permettant le chauffage à distance. Les députés ont toutefois accepté jeudi soir d'examiner le sujet en commission.

Le débat sur une motion et un projet de loi ad hoc a eu lieu en urgence. La première demande au Conseil d'Etat de présenter un rapport détaillant les fondements des prix et à suivre les six recommandations de la surveillance des prix, tandis que le second propose de modifier la loi sur l'organisation des SIG en transférant l'approbation des tarifs du Conseil d’Etat au Grand Conseil.

En 2022, le souverain avait accepté d'instituer un monopole sur les réseaux thermiques structurants du canton afin de l'octroyer aux SIG. Ce projet innovant, qui couvrira la moitié de la demande de chaleur du canton avec une énergie entièrement renouvelable d'ici à 2050, est soutenu par l'ensemble des partis-

Mais les tarifs de cette énergie et les taxes de raccordements, annoncés en décembre par le Conseil d'Etat, ont choqué les partis de droite. Ceux-ci ont mis en garde le risque de voir les coûts de chauffage doubler et, s'appuyant sur les six recommandations de la surveillance des prix, refusées par le Conseil d'Etat, ils demandent une révision des tarifs.

"Risque industriel"

Le conseiller d'Etat Antonio Hodgers, en charge du Département du territoire, a critiqué l'attitude de la droite, qui désavoue le Conseil d'administration des SIG et la commission de consultation des tarifs. "La situation de monopole ne change pas le risque industriel pris par les SIG, au vu des aléas des chantiers", a-t-il poursuivi pour justifier ces prix.

Pour l'instant, les SIG perdent de l'argent. "Le taux de rendement actuel des réseaux thermiques structurants est de -3%", a révélé le magistrat, insistant que la régie publique autonome doit être "solide". Les SIG prévoient un milliard de francs pour les 230 kilomètres de réseaux déployés à fin 2030.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Projet de nouveau campus pour la HEP Valais à St-Maurice

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Face à son attractivité croissante, la Haute école pédagogique du Valais (HEP-VS) doit repenser ses infrastructures afin de garantir des conditions d’apprentissage et de travail optimales (Archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le projet de nouveau campus pour la Haute école pédagogique du Valais à St-Maurice a franchi une nouvelle étape. A l'unanimité, un jury a retenu le projet "Sustema" présenté au concours par BCRarchitectes Sàrl & Le Collectif SA, à Carouge (GE). La prochaine étape clé sera l’obtention du crédit d’engagement d’un montant d’environ 51 millions de francs qui sera soumis au Grand Conseil valaisan en automne 2026.

Face à l’attractivité croissante de la Haute école pédagogique du Valais (HEP-VS), l’institution doit repenser ses infrastructures afin de garantir des conditions d’apprentissage et de travail optimales. Après la présentation du projet de nouveau bâtiment à Brigue en octobre dernier, un second campus verra également le jour à Saint-Maurice, écrit l'HEP-VS jeudi dans un communiqué.

L'HEP-VS devant chaque année refuser des dossiers de candidatures faute de place, ce projet lui permettra, à terme, d’accueillir davantage d’étudiants et d'étudiantes des différentes filières de formation et de mieux répondre à la demande, note Fabio Di Giacomo, son directeur, cité dans le communiqué.

Conçu pour répondre aux évolutions des formations à l’enseignement, ce projet architectural vise à créer un espace de formation innovant, modulaire et durable, intégrant des salles flexibles, des espaces de recherche, de créativité, d’innovation et d’échange ainsi que des lieux de collaboration. Il est le fruit de plusieurs années de réflexion et d'un vaste partenariat entre l'HEP, le canton, la commune ainsi que plusieurs acteurs institutionnels tels que les CFF, Armasuisse et Poste Immobilier.

Intégration urbaine

Le projet repose sur une réorganisation du périmètre urbain, impliquant des échanges de terrains et de bâtiments qui ont été formalisés dans une lettre d’intention signée par l’ensemble des parties prenantes. Les négociations ont pris du temps et tout n’a pas été facile, mais au final, cela en valait la peine, déclare Xavier Lavanchy, président de Saint-Maurice, cité dans le communiqué.

"Sustema", le projet choisi au terme du concours d'architecture organisé par le Service Immobilier et Patrimoine (SIP) du Canton du Valais, a fait l'unanimité du jury par son intégration urbaine et la qualité de ses infrastructures qui répondent remarquablement bien aux exigences d’une Haute école.

Le bâtiment de la HEP-VS, clairement visible depuis la gare de Saint-Maurice ainsi que les liens naturels entre l’ancienne halle aux marchandises, nouvellement affectée en salle de mouvements, et le bâtiment "Cargo" contenant l’administration de la HEP-VS dessinent un plateau gare en un espace public attractif, estime Fabio Di Giacomo.

En plus de l'auteur du projet sélectionné, quatre autres bureaux d'architectes ont été récompensés jeudi à l'occasion d'un vernissage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La 39e édition du FIFF veut ouvrir une parenthèse "bienveillante"

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Thierry Jobin, le directeur artistique, a promis, lors de la cérémonie d'ouverture, le soutien de la gentillesse du FIFF dans un monde de brutes. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Festival international du film de Fribourg (FIFF) a ouvert sa 39e édition jeudi soir. Avancée d'un jour, la cérémonie d'ouverture a emprunté les codes du film d’enquête, mis à l’honneur cette année par la section Cinéma de genre: meurtres et mystères.

Les organisateurs, le directeur artistique Thierry Jobin en tête, ont planté le décor. Sur scène, un décor de film noir. La maîtresse de cérémonie Julia Roos a pris place et, avec l’appui d’une vidéo dévoilant le tableau d’enquête de l’édition 2025, a transmis les salutations officielles à la manière d’une inspectrice de police.

Le clin d’½il est apparu en "contraste parfait" avec une cérémonie résolument souriante. "Au moment où l’égoïsme, l’ignorance et le rejet ferment les portes, le FIFF ouvre grand ses écrans de cinéma sur la communauté humaine, la diversité des regards et la pure beauté", a dit le président de l’Association FIFF Mathieu Fleury.

Soutien public

Cela pour affirmer la capacité du festival, qui promet générosité et bienveillance jusqu'au 30 mars, à ouvrir et aiguiser les regards. Thierry Steiert, syndic de la Ville de Fribourg, a ensuite pris la parole pour rappeler l’impact positif du FIFF, au-delà des salles de cinéma, citant engouement du public et impact positif pour la région.

Un enthousiasme confirmé par Carine Bachmann, la directrice de l’Office fédéral de la culture (OFC). Cette dernière a salué "un festival généreux, qui s’ouvre à toutes les cinématographies, à tous les propos, et qui s’adresse à toutes et tous, dans une vraie culture du dialogue et de la démocratie".

Carine Bachmann a conclu sur l’importance de soutenir publiquement le FIFF. L'occasion de répéter que l'OFC "est heureux d’être son fidèle soutien depuis des années. Enfin, selon le communiqué, Thierry Jobin a hésité à compléter ces "fervents" discours en adoptant la posture classique du "bad cop" face au "good cop".

Parenthèse FIFF

"Comme ça semble être la mode un peu partout de nos jours, j’ai d’abord pensé être brutal ce soir. Ce ne sont pas les sujets qui manquent pour s’énerver un bon coup", a ajouté le Jurassien, Fribourgeois d'adoption, à l'instar de Mathieu Fleury. L’assistance a frissonné avant qu’il poursuive: "Mais je ne vais pas y arriver".

"Même si beaucoup de films, cette année, décrivent une humanité qui vire à la bestialité, ce n’est justement pas cette attitude qu’on trouve au FIFF", a insisté Thierry Jobin. "La parenthèse FIFF, c’est une plateforme de rencontres qui changent la vie dans le bon sens, de souvenirs inoubliables et de réseautage unique dans l’année."

C'est aussi "de la nuance dans le torrent des fake news, de sourires et d’humour, et de découvertes impossibles à voir ailleurs", a constaté encore l'ancien critique cinéma. Et cette année, à toutes ces promesses, j’aimerais en ajouter une, peut-être encore plus forte que la bienveillance: une promesse de gentillesse".

Riche programme

Le FIFF propose dès vendredi une programmation "engagée" et en quête de liberté, avec 108 films de 52 pays, avec 17 premières mondiales, 3 internationales, 5 européennes et 42 suisses. Le film d'ouverture était le documentaire "Champions of the Golden Valley", en présence de Ben Sturgulewski et Katie Stjernholm, réalisateur et productrice.

Le protagoniste principal du film, Alishah Farhang, avait aussi fait le déplacement de Fribourg. Ce dernier, coach de ski formé sur les pistes suisses, y apparaît comme un personnage rassembleur et optimiste, organisateur de la première course de ski des montagnes afghanes. Un projet interrompu par l’arrivée des talibans...

La cérémonie d'ouverture du FIFF a été avancée d’un jour cette année pour éviter une concurrence avec la remise des Prix du cinéma suisse à Genève.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

GE: Les enseignants manifestent pour leurs conditions de travail

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A Genève, les enseignants sont descendus dans la rue pour protester contre une détérioration de leurs conditions de travail (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Plus d'un millier de personnes ont répondu jeudi en fin de journée à l'appel de la Fédération des enseignants genevois (FEG) pour dénoncer dans la rue une détérioration des conditions d'enseignement. Les manifestants craignent notamment une "hausse insidieuse" des charges du personnel enseignant.

Ils ont crié leur colère devant les fenêtres du Grand Conseil. "Le mépris, ça suffit", pouvait-on lire sur plusieurs banderoles. La modification d'un règlement par le département de l'instruction publique (DIP) a mis le feu aux poudres. Selon les syndicats, ce règlement donne un levier au DIP pour alourdir la charge de travail du personnel enseignant.

La FEG dénonce une politique des ressources humaines agressive du DIP et du Conseil d'Etat. Elle met en garde contre une atteinte aux conditions de travail qui pourrait se répercuter à la fin sur la qualité de l'école publique.

La refonte du cahier des charges des maîtres adjoints est aussi dans le viseur des syndicats. La FEG demande l'abandon de la directive et une véritable reconnaissance du temps et de la charge de travail des enseignants.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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