Suisse Romande
L'endettement des jeunes inquiète les CSP
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Les CSP s'alarment du risque d'endettement des jeunes, qui se heurtent souvent à des conditions cadres défavorables. Ils réclament un sursaut des instances politiques pour éviter que les jeunes ne deviennent les adultes surendettés de demain.
Dans le cadre de leur campagne annuelle, les Centres sociaux protestants (CSP) de Genève, Vaud, Neuchâtel et Berne-Jura tirent la sonnette d'alarme. Ils ont dit mercredi leur "ras-le-bol" face à des conditions structurelles qui ne changent pas.
Depuis des années, les CSP sont confrontés à la précarité persistante des jeunes qu'ils suivent et aident. Or, malgré la prévention et les aides pour lutter contre le surendettement, les mécanismes administratifs et juridiques, souvent complexes, affectent les budgets des jeunes et de leurs familles. Il y a des changements à instaurer, estime Bastienne Joerchel, présidente du CSP Vaud.
"Beaucoup d'efforts sont déployés, mais en parallèle, le contexte n'évolue pas. Il y a très peu de régulation, énormément d'incitations à la consommation et peu de contrôles", explique en marge de la conférence de presse Caroline Regamey, responsable de politique sociale et recherche au CSP Vaud.
Sursaut réclamé
Les CSP réclament une réaction du pouvoir politique pour des changements en profondeur. Ils demandent en premier lieu une régulation de la publicité incitative, en particulier des offres alléchantes des établissements financiers. Le leasing permet à toute personne majeure de disposer rapidement d'une voiture, par exemple.
Les initiatives visant à interdire certaines publicités n'ont abouti qu'à limiter les publicités agressives. "Mais c'est quoi la définition d'agressive", demande la spécialiste. "Finalement, cela n'a pas changé grand-chose", regrette-t-elle.
Frais injustifiés
En 2013, une motion visant à prélever une part du chiffre d'affaires des établissements de crédit pour financer la prévention a été classée. Et il n'existe pas de chiffres sur le nombre de poursuites injustifiées ou sur le nombre de crédits accordés en violation de la loi sur le crédit à la consommation, relèvent les CSP.
"La loi prévoit qu'avant d'accorder un crédit, il faut s'assurer que l'intéressé est en mesure de rembourser. Mais ce n'est souvent pas pratiqué. De même, les maisons de recouvrement qui tentent de récupérer l'argent mettent souvent des frais injustifiés. Mes collègues contestent ces frais. Ils gagnent, mais cela continue", observe Mme Regamey.
Manque de coordination
Des mécanismes administratifs sont aussi en cause. "Nous intervenons auprès de personnes en difficulté qui auraient droit à des prestations sociales. Mais les dispositifs manquent de coordination. Le minimum vital, par exemple, n'est pas le même pour les bourses ou les aides sociales", illustre la spécialiste.
Beaucoup de désagréments résultent du retard dans certaines décisions. "Cela prend parfois des mois pour obtenir un subside pour une prime maladie. Comme l'argent n'arrive pas, soit ils ne paient pas, soit ils s'endettent", ajoute Mme Regamey.
Les CSP demandent aussi que lors de saisies, le minimum vital des poursuites admette toutes les charges dont la non-prise en compte va générer naturellement de l'endettement. Il s'agit notamment des primes maladie et des impôts courants.
La présidente du CSP Vaud émet quelques recommandations auprès des jeunes.
Lena Vulliamy avec Keystone ATS
Économie
PIB: perspectives assombries par la guerre commerciale
Le ciel se couvre sur les perspectives de l'économie vaudoise, son produit intérieur brut (PIB) et sa croissance, en raison des incertitudes liées à la guerre commerciale des tarifs douaniers. Si le rythme de croissance s'annonce faible, aucune récession ne semble en revanche pointer à l'horizon à ce jour.
La croissance devrait à nouveau s'inscrire cette année en dessous de la moyenne des quinze dernières années, vraisemblablement entre 1,2% et 1,7% pour 2025, ont indiqué mardi à Lausanne les partenaires de Conjoncture vaudoise, la Banque cantonale vaudoise (BCV), la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI) et l'Etat de Vaud représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI) et Statistique Vaud.
L'accélération envisagée autour de 1,8% l'an dernier lors des dernières prévisions annuelles n'aura donc certainement pas lieu. Les nuages d'incertitudes ne devraient d'ailleurs pas se dissiper pour 2026, avec une fourchette encore assez prudente et large à la fois, entre 0,8% et 1,9% pour le canton de Vaud.
"Vents contraires très puissants"
"Cela fait deux ans que le rythme de croissance est faible, qu'il patine et manque d'élan", a commenté Jean-Pascal Baechler, conseiller économique à la BCV. "Nous faisons face à des vents contraires qui sont très puissants. Dans notre canton, on sait les affronter, mais cette fois-ci ce sera un peu plus dur de les affronter" ces deux prochaines années, a-t-il illustré.
Dans ces perspectives "assombries" par une "incertitude de plus en plus élevée" à la suite de la guerre commerciale mondiale et les annonces américaines sur les droits de douane, une récession n'est pas à l'ordre du jour, selon les partenaires de Conjoncture vaudoise. L'économie vaudoise peut en outre compter sur le soutien d'une demande intérieure solide, ont-ils expliqué.
Et difficile de dire si la fameuse robustesse de l'économie du canton risque d'atteindre ses limites avec cette nouvelle crise. La diversité et l'hétérogénéité des entreprises sur sol vaudois, dont le tissu économique s'est adapté, dynamisé et constamment régénéré depuis la crise des années 90 et celles des années 2000, restent malgré tout un atout.
"Les fondamentaux sont là. Les finances publiques sont structurellement bonnes, elles sont saines, tout comme les bases économiques du canton", a rappelé Patrick Zurn, responsable économique à la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie. Le taux de chômage demeure peu élevé (4,5%) et l'inflation est faible, a-t-il aussi souligné.
Pessimisme dans l'industrie
En raison du degré d'incertitude, les prévisions par branche sont à considérer avec prudence, selon les spécialistes. Toutefois, certaines tendances se dégagent, qui pourraient continuer de se vérifier cette année. La marche des affaires dans le secteur de l'industrie devrait être la plus touchée.
Dans les branches manufacturières, l'industrie des machines, la fabrication d'instruments de précision et l'horlogerie faisaient en effet déjà face à des vents contraires en raison du manque d'élan de la conjoncture mondiale. De nouveaux droits de douane américains sont susceptibles de renforcer ces difficultés. C'est dans ces domaines que les entrepreneurs sont les plus pessimistes, selon M. Baechler.
En revanche, le fait que les médicaments en soient, en tout cas provisoirement, exemptés pourrait permettre à la chimie-pharma de continuer à "croître fortement" cette année. Le "med-tech" est "bien positionné" aussi. La construction bénéficie, elle, d'une demande "relativement solide".
Dans les services, l’hôtellerie-restauration pourrait voir son activité se "tasser" après le rebond suivant la crise du Covid-19 et les transports être "freinés par l'incertitude".
Les autres activités relevant du tertiaire, soit les services aux entreprises et les activités immobilières, les services financiers, les services publics et parapublics ainsi que le commerce devraient, eux, bénéficier d'une demande domestique "robuste".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Arrestation d'un mineur soupçonné d'avoir volé une septuagénaire
Une collaboration entre la police genevoise et la police municipale du Grand-Saconnex (GE), ainsi que le flair d'un chien policier et l'intervention d'un passant, ont permis à une dame de 74 ans de retrouver son sac à main qui venait de lui être arraché. Un mineur a été interpellé.
Les faits se sont produits le 10 avril. La victime revenait chez elle après avoir retiré de l'argent à sa banque. Bousculée devant son allée par un jeune homme qui a surgi dans son dos, la dame est tombée à terre, a indiqué mardi la police genevoise. Profitant de la confusion, le voleur s'est emparé de son sac à main et a pris la fuite. Un voisin a immédiatement donné l'alerte.
Les forces de l'ordre sont arrivées rapidement et plusieurs patrouilles ont quadrillé le quartier du Pommier, au Grand-Saconnex. Le chien de police Togo a été mis à contribution. L'animal a immédiatement "pris une piste" qui a mené vers un trousseau de clés que le voleur a laissé tomber dans sa fuite.
Des agents municipaux ont ensuite aperçu un individu qui traversait le parc Sarasin et dont le signalement correspondait à celui de l'agresseur. Malgré les injonctions des agents, le jeune homme ne s'est pas arrêté. Il a franchi une barrière, puis a disparu. Un passant l'a toutefois vu se réfugier dans le jardin d'une maison.
Grâce à cette information, les forces de l'ordre ont pu interpeller le mineur, caché sous la table d'une terrasse. L'intégralité du butin a été retrouvée grâce au chien policier à proximité du lieu de l'interpellation, a relevé la police genevoise. Le sac à main, lui, a été découvert dissimulé dans un buisson.
La septuagénaire a pu récupérer la totalité de son argent et tous les effets personnels qui se trouvaient dans son sac. L'auteur des faits bénéficie de la présomption d'innocence, a précisé la police genevoise. Aucune information sur son âge ni son origine n'a été donnée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Morges: un excédent de charges limité en 2024
La Ville de Morges (VD) a enregistré un excédent de charges de 3,5 millions de francs dans ses comptes 2024. Comme lors de l’exercice précédent, la commune a perçu davantage de recettes fiscales par rapport au budget, mais doit s’acquitter de charges péréquatives plus élevées.
Ce résultat, bien que négatif, se révèle significativement meilleur que le budget 2024. Ce dernier prévoyait un excédent de charges de 11,1 millions de francs, écrit la Municipalité mardi dans un communiqué.
Comme en 2023, cet écart s’explique en grande partie par des revenus d’impôt bien supérieurs aux attentes. Les revenus fiscaux ont atteint 81,5 millions en 2024, alors que le budget tablait sur 71,5 millions. Une fois encore, c’est l’impôt sur le bénéfice des personnes morales qui explique en majeure partie ce bon résultat.
Par conséquent, en vertu de ses rentrées fiscales plus élevées, la Ville de Morges doit davantage participer à la péréquation intercommunale. Sa contribution atteint 25,9 millions, soit 7,2 millions de plus que ce qui avait été budgétisé, ce qui affecte significativement le résultat.
Pour leur part, les charges maîtrisables effectives affichent une grande stabilité. Elles se sont montées à 44,1 millions en 2024, contre 44 millions budgétisé.
Les dépenses d’investissement se montent à 21,2 millions, financés à plus d’un tiers par les fonds propres. Près de la moitié (10,4 millions) concerne la rénovation et reconstruction du collège de Chanel, précise la Ville.
Enfin la dette nette s’élève à 93,8 millions. Son poids reste faible grâce à la baisse des taux d’intérêt.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Une campagne pour sensibiliser les jeunes aux méfaits du tabagisme
Promotion santé Valais via le CIPRET (le Centre d'information et de prévention du tabagisme) lance une campagne intitulée Nicotine Gang pour sensibiliser les adolescents et les jeunes adultes aux risques associés à l'utilisation des puffs, du snus et d'autres produits nicotinés. La campagne se déploiera sur TikTok et Snapchat jusqu’au 28 avril,
"Cette initiative intervient dans un contexte où la législation valaisanne va interdire prochainement la publicité pour tous les produits nicotinés dans les lieux de vente, et interdire la vente des puffs", rappelle Promotion Santé Valais dans un communiqué diffusé, mardi.
Nicotine Gang s'inscrit dans une démarche proactive pour compléter ces mesures législatives en montrant la dangerosité à court terme de ces produits et en offrant aux jeunes les informations et le soutien nécessaires.
Cette première phase pilote sera évaluée. En fonction des résultats, la campagne sera ajustée pour coller au mieux à la réalité. Elle est amenée à être développée en fonction des nouveaux produits qui arrivent sur le marché. Des discussions sont en cours pour un déploiement dans d’autres cantons, dont Genève.
Fort attrait des puffs
Une enquête réalisée en août 2022 auprès des jeunes romands a révélé que près de 59 % d’entre eux avaient déjà expérimenté les puffs et que le 12 % en consommait régulièrement. "Ces cigarettes électroniques jetables suscitent un fort attrait auprès des jeunes en raison de leur diversité de saveurs (63 %), de l'absence d'odeur de tabac (40 %) et de leur simplicité d'utilisation (30%)", souligne le communiqué.
En Suisse, la part des 15-19 ans consommation du tabac est de 21,1%. Elle est formée à 9% par des fumeurs quotidiens et à 12,1% par des clients occasionnels).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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