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Suisse Romande

Le Valais dit « NON » aux JO de Sion 2026

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Les Valaisans ne veulent pas des Jeux olympiques d'hiver 2026. Ils ont refusé à une majorité de 53,98% le crédit de 100 millions de francs qui devait financer les infrastructures et la sécurité dans leur canton.

Le crédit a été rejeté dimanche par 71'579 votants, alors que 61'019 l'ont accepté. La participation a atteint 62,6%. A Sion, ville hôte, l'objet a même été refusé par 60,9% du corps électoral.

Déçus, les partisans de la candidature 2026 ont pris acte du refus clair des Valaisans d'organiser les JO d'hiver. Ils ont annoncé officiellement le retrait de la candidature.

"Les dés sont jetés. Nous avons pris note du refus de la population à 53,98% de se lancer dans la candidature des JO d'hiver", a indiqué devant la presse le conseiller d'Etat valaisan Frédéric Favre. "Pour le gouvernement, une page se tourne après une longue campagne. J'annonce officiellement le retrait du canton d Valais du projet Sion 2026", a-t-il précisé.

Divergences régionales

Le scrutin a montré des divergences entre la plaine et la montagne d'une part, entre le haut et le bas du canton d'autre part. La plupart des communes de plaine ont refusé la candidature. Toutes les villes ont rejeté l'objet à une majorité de plus de 55%, à l'exception de Viège qui refuse à 51%.

Le Haut-Valais a accepté la candidature à une courte majorité de 51%. Mais elle est refusée dans le Valais francophone. Dans le Valais central, entre Sierre et Martigny, le rejet est de près de 54%. Il est encore plus marqué dans le Bas-Valais, avec un taux de refus de 58%.

Globalement, les communes de montagne se sont montrées plus favorables. A Crans-Montana, 57% des électeurs ont glissé un oui dans l'urne. Ils ont été 62% dans le même cas à Goms, 70% à Fiesch, 65% à Evolène, 62% à Veysonnaz, 57% à Bagnes, 66% à Saas Fee, 67% à Anniviers, 53% à Champéry, 65% à Loèche-les-Bains.

Mais il y a quelques fausses notes dans ce concert. Zermatt a refusé à une majorité de 54%, Nendaz à 52%.

D'autres projets

"Nous en prenons acte. Le résultat de la ville est à l'image de celui des autres cités du canton", a déclaré Philippe Varone, président du chef-lieu valaisan. L'élu a annoncé le retrait du nom de sa ville du projet et assuré que la municipalité allait "continuer à assumer d'autres projets de développement".

"Nous acceptons bien sûr ce résultat démocratique", a déclaré Jürg Stahl. Le président de Swiss Olympic et de l'association pour une candidature olympique suisse constate que le projet, soutenu par le monde politique et économique, n'a pas réussi à convaincre l'électorat valaisan.

Puisque les conditions pour maintenir la candidature ne sont pas réunies, l'association pour une candidature olympique va rendre son mandat à Suisse olympique. "Nous analyserons les causes de l'échec, mais nous estimons que ce n'est pas un désaveu des manifestations sportives", a souligné Jürg Stahl.

Un canton divisé

Les Valaisans se sont prononcés sur un crédit d'un montant maximal de 100 millions de francs. Soixante millions pour les infrastructures et 40 millions pour la sécurité.

La campagne a été dure, avec des positions très tranchées et un canton divisé comme rarement. La question financière était la principale inquiétude des opposants.

Malgré tout, Frédéric Favre a lancé un appel à l'union. Il a invité "tous les partisans et tous les opposants à boire un verre et à discuter d'autre chose". "Je ne crois pas en un Valais divisé", a conclu le conseiller d'Etat PLR.

Soulagement des opposants

Les opposants avaient le sourire à l'issue du scrutin. Ils estiment que l'électorat a fait preuve de bon sens et demandent au gouvernement cantonal de s'engager désormais pour concrétiser une véritable politique touristique.

Le résultat n'a pas surpris autrement le président des Verts, opposants de la première heure, Jean-Pascal Fournier qui n'a jamais senti de réel enthousiasme populaire autour de la candidature. Selon lui, le Valais n'a pas besoin de JO pour exister. Le résultat du vote montre aussi qu'il n'est pas possible de ne miser que sur le tourisme d'hiver.

Retombées ailleurs

La candidature rejetée dimanche ne concernait pas que le Valais. Le concept prévoyait des compétitions dans les cantons de Vaud, Fribourg, Berne, Obwald et dans les Grisons. Le Conseil fédéral proposait au Parlement de débloquer un milliard de francs environ pour la manifestation.

Le canton de Berne a annoncé interrompre ses travaux de préparation pour les Jeux d'hiver. Les tournois de hockey sur glace auraient dû se dérouler à Berne et à Bienne, le combiné nordique et le saut à ski à Kandersteg (BE), où les habitants avaient accepté pas plus tard que vendredi un crédit d'aménagement de 1,2 million de francs.

C'est la deuxième fois que les Valaisans rejettent les jeux en votation populaire. La première était en 1963 pour les JO prévus cinq ans plus tard. Dans l'intervalle, le canton a tenté de décrocher les Jeux de 1976, 2002 et 2006, en vain.

Le "non" valaisan intervient un peu plus d'une année après le deuxième refus des Grisons d'organiser les JO 2026. La Suisse a accueilli à deux reprises les Jeux Olympiques d'hiver, en 1928 et en 1948 à St-Moritz (GR). Depuis, onze tentatives pour décrocher les olympiades ont échoué.

(ATS / KEYSTONE - OLIVIER MAIRE)

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Économie

Burkhalter s'empare d'un bureau d'ingénieurs à Viège

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Le groupe zurichois Burkhalter n'en est pas à sa première acquisition en Haut-Valais (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA BELLA)

Burkhalter renforce son empreinte en Valais. L'équipementier zurichois du bâtiment a repris avec effet au 1er avril et pour un montant non dévoilé le bureau d'études et de conseils en énergie Mathieu Ingenieure, établi à Viège.

Fondée en 1994, Mathieu Ingenieure compte sept salariés. La société valaisanne a dégagé l'an dernier un chiffre d'affaires de près de 1,5 million de francs, précise mardi Burkhalter.

L'entreprise est spécialisée dans le domaine de l'énergie ainsi que dans la planification d'installations techniques du bâtiment pour le chauffage, la ventilation, la climatisation et les sanitaires. Elle continuera d'être gérée en tant que société autonome au sein du groupe par son actuel directeur, Maliqi Bafti. La raison sociale Mathieu Ingenieure, ainsi que tout le personnel, sont repris.

En juillet dernier, le groupe zurichois avait annoncé une autre acquisition en Haut-Valais, celle de la société Kippel Leo + Söhne. Basée à Susten, elle active dans les domaines de la technique sanitaire, solaire et de chauffage.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Hockey

Dans un final des plus stressants, Lausanne l'emporte à Fribourg

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Les Lausannois ont fait preuve d'un esprit d'équipe qui les a menés vers la victoire. ©KEYSTONE/Anthony Anex

Lausanne monte le niveau et bat Fribourg. Les Lions se sont imposés 0-1 en toute fin de l’Acte II de cette demi-finale de playoffs. Ils reviennent ainsi à 1-1 dans la série.

Le LHC se déplaçait à Fribourg avec un avantage de la glace à retrouver. Car en laissant l’Acte I leur filer entre les patins, les Lausannois ont perdu ce pourquoi ils ont travaillé dur durant toute la saison régulière. Et au coup d’envoi, cet avantage était donc dans la canne de Gottéron.

Pour tenter de débloquer un peu le jeu de son équipe, Geoff Ward a procédé à quelques changements dans l’alignement. Ahti Oksanen a rejoint les joueurs surnuméraires. Dominik Kahun a pris sa place sur la première ligne et Lauri Pajuniemi est venu remplacer l’Allemand.

Le match a pourtant été lancé sur le même rythme que l’Acte I samedi. C’est-à-dire, assez tranquille et discipliné. Ce sont surtout les gardiens qui se sont défiés. Kevin Pasche a réalisé son premier arrêt après 2 minutes de jeu. Antti Suomela a tenté sa chance quelques instants plus tard, mais son tir a directement atterri dans la mitaine de Reto Berra.

Lausanne a eu une grosse chance d’ouvrir le score à la 13e. Kahun, quasiment collé au gardien fribourgeois a essayé de profiter du trafic. Le puck a failli être dévié dans les filets par un Dragon au deuxième poteau. Gottéron de son côté aurait pu marquer par Nathan Marchon en début de match. L’attaquant est parti en échappée, mais il a été contré par Gavin Bayreuther.

Peu d’opportunités saillantes donc dans ce tiers. Mais les soucis lausannois persistent. C’est flagrant en powerplay. Les Lions ont laissé leurs adversaires partir en contre et ont eu de la peine à les stopper. Et lorsque les joueurs étaient en position pour poser leur jeu, ils n’ont pas trouvé les failles fribourgeoises. Le LHC qui a également dû composer sans Pajuniemi pour la fin du tiers (et du match). L’attaquant lausannois a en effet été touché au visage (visiblement par un puck) à la 9e minute.

5 dernières minutes de folie

Ce sont les Lions qui ont imposé un rythme plus soutenu dans le deuxième tiers, s’offrant ainsi plus de tirs cadrés. Mais toujours sans trouver le chemin des filets. Même son de cloche pour les Fribourgeois. C’est à 5 contre 4 qu’ils ont augmenté la pression mise sur les Lausannois. Le mur défensif s’est néanmoins dressé telle une forteresse devant eux.

À dix minutes de la fin du match, le Vidéotron affichait toujours 0-0. Alors à ce moment-là, on commençait à se dire que soit la soirée allait être encore passablement longue, soit l’une des deux équipes allait prendre un but un peu gag. Voire les deux. Et sur le banc, qu’est-ce qui passe par la tête des joueurs?

C’est en effet Ken Jäger qui a débloqué la situation en powerplay. La première unité a fait tourner le puck pendant quelques instants. Un jeu bien posé mais qui n’a vu la rondelle que passer devant Reto Berra. Et puis dans le slot, derrière Raffl, Jäger a trouvé un espace pour aller ouvrir le score (54e, assists : Bayreuther et Riat). Le n°17 reste toutefois modeste malgré l’importance de cette réussite. "En playoffs, ce qui compte, ce n’est pas qui marque le but. Mais c’est bien d’avoir pu aider l’équipe de cette manière aujourd’hui.

Gottéron a ensuite eu droit à une situation très très chaude devant Kevin Pasche. Sur la glace, les arbitres ont annoncé qu’il n’y avait pas de but. Décision confirmée après avoir revu les images vidéo.

Il aura fallu attendre ces dernières minutes de temps réglementaire pour voir la glace s’enflammer. Après une cage vide ratée des Lions, Fribourg est à nouveau passé à un poil de barbe d’égaliser alors que les Dragons évoluaient à 6 contre 4. Mais ce mardi, Kevin Pasche a été impérial. Et lorsqu’il s’est retrouvé en difficulté, c’est Sklenicka qui est venu sauver le puck sur la ligne. Une action qui fait du bien au moral des Lausannois.

Quel réflexe du défenseur lausannois. ©KEYSTONE/Anthony Anex

Lausanne revient à 1-1 dans la série et retrouve l’avantage de la glace. Dans un match à l’issue si stressante, quel a été le sentiment au moment où la sirène a retenti?

L’Acte III est agendé jeudi soir à la Vaudoise Aréna. Coup d’envoi à 20h.

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Grand Conseil

Les députés vaudois enterrent la solidarité fiscale des ex-époux

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La fin de la solidarité des ex-époux face à leur dette fiscale commune a été portée depuis plusieurs années par la députée socialiste Muriel Thalmann (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Les ex-époux ne seront bientôt plus solidaires de leur dette fiscale commune dans le canton de Vaud. Suivant une proposition du Conseil d'Etat, le Grand Conseil a accepté, mardi en premier débat, de modifier la loi sur les impôts cantonaux afin d'abroger cette pratique jugée discriminatoire.

Actuellement, si l'un des deux ex-époux ne paie pas les dettes d'impôt nées durant la vie commune, son ancien conjoint peut être mis aux poursuites. Plus de 150 personnes seraient concernées chaque année, quasiment que des femmes. Le droit fédéral, ainsi que pratiquement tous les cantons, ont déjà supprimé cette pratique. Pour la députée socialiste Muriel Thalmann, la fin de la solidarité entre ex-époux sonne comme une grande victoire.

Discutée de longue date en terres vaudoises, la fin de la solidarité des ex-époux a été annoncée en juin dernier par le Conseil d'Etat. Celui-ci propose que chacun des conjoints séparés réponde uniquement de sa part personnelle au solde d'impôt issu de la vie commune et qui n'aurait pas encore été réglé.

Pas de rétroactivité

Ce changement de pratique n'a pas été contesté par les députés, qui avaient déjà largement accepté l'entrée en matière il y a deux semaines. En revanche, ils ont débattu mardi sur la question d'une éventuelle rétroactivité de la nouvelle loi, dont l'entrée en vigueur est prévue au 1er janvier prochain.

Soulignant que les inégalités avaient duré depuis trop longtemps, la gauche a milité pour une rétroactivité au 1er janvier 2025, et même au 1er janvier 2014, soit quand un avis de droit avait conclu au caractère discriminatoire de cette solidarité fiscale.

Plusieurs députés de droite, ainsi que le ministre des finances ad intérim Frédéric Borloz, se sont opposés à cette rétroactivité. Parmi ces députés, on retrouve le PLR Marc-Olivier Buffat.

Celle-ci créerait de nouvelles inégalités, serait très complexe à mettre en oeuvre et serait attaquable au niveau juridique. Au vote, les deux amendements (rétroactivité en 2025 et 2014) ont été écartés. Des refus que regrette Elodie Lopez, députée Ensemble à gauche et POP.

Les députés ont aussi discuté d'un amendement visant à appliquer le nouveau droit aux procédures encore pendantes au 1er janvier 2026. Il a, lui aussi, été refusé. Voyant toutefois l'intérêt de plusieurs élus, de gauche mais aussi de droite, M. Borloz a promis de réfléchir à une solution et "trouver un chemin" pour le deuxième débat sur cette question des dossiers pendants.

Sophie Vassutine et Keystone -ATS

 

 

 

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Lausanne

Pêche: la régulation des cormorans sur les Trois-lacs acceptée

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Les populations de cormorans, ici dans la réserve naturelle du Fanel sur le lac de Neuchatel, ont mauvaise presse auprès des pêcheurs professionnels (archives). (© KEYSTONE/LAURENT DARBELLAY)

Les députés vaudois ont accepté mardi une motion consistant notamment à réguler les populations de cormorans dans la région des Trois-Lacs. Si tous les partis se sont dit en faveur d'un soutien aux pêcheurs professionnels, les arguments de la gauche, plaidant pour des mesures pacifiques, n'ont pas été entendus.

La motion, venue des rangs PLR et déposée par le député Loïc Bardet, s'émouvait de la baisse drastique des prises de poisson dans le lac de Neuchâtel. "Une forte diminution des captures de corégones a été enregistrée: de 300 tonnes en 2013, elles sont passées à 50 tonnes en 2023", a souligné le rapporteur de la majorité, le PLR Nicolas Suter.

Selon la motion, la situation s'explique par le développement "quasi exponentiel" de la population de cormorans. Elle indique qu'environ 3000 de ces oiseaux sont présents en moyenne annuelle sur le lac de Neuchâtel. "Avec une consommation de minimum 450 grammes [de poisson] par jour, cela fait plus de 492 tonnes prélevées, toutes classes d'âge et espèces confondues", indique-t-elle.

Le texte demande donc de maintenir la population des cormorans à un "niveau supportable pour permettre la survie de la pêche professionnelle". Il demande également des mesures pour la protection des espèces et des écosystèmes des zones lacustres, ainsi qu'une coordination avec les cantons voisins et "différentes mesures de soutien financier".

"Bouc émissaire"

Bien qu'en faveur d'un soutien aux pêcheurs, la gauche s'est opposée aux mesures de régulation des cormorans. "Prendre le cormoran comme bouc émissaire ne va pas résoudre les problèmes de la pêche. La baisse de certains poissons va perdurer, car elle est due à d'autres facteurs", notamment en lien avec le réchauffement climatique, a averti le Vert Alberto Mocchi. "Nous appelons à des mesures plus pacifiques", a ajouté la socialiste Aude Billard.

Selon le rapport de minorité, les mesures d'effarouchement actuelles et les tirs par la police de la faune portent déjà leurs fruits. Les députés signataires craignent que "des tirs trop nombreux" ne produisent un "effet dévastateur" sur la tranquillité de la faune et des oiseaux migrateurs, qui font notamment escale dans la zone de la Grande Cariçaie.

"Pas une question taboue"

Le Conseiller d'Etat Vassilis Venizelos, en charge de l'environnement, a pour sa part déclaré que la régulation des cormorans n'était "pas une question taboue". Elle n'est cependant "qu'une des mesures à disposition face aux problèmes rencontrés actuellement par les pêcheurs professionnels", a-t-il dit.

Au final, la motion a été acceptée par 84 oui, 28 non et 26 abstentions. Elle sera donc transmise au Conseil d'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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