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Suisse Romande

Le Valais central secoué par quatre séismes

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Quatre légers séismes ont été ressentis en Valais dans la nuit de lundi à mardi. (©Keystone/SI)

Quatre tremblements de terre légers ont été ressentis en Valais dans la nuit de lundi à mardi. L'épicentre se trouvait vers des sommets à la frontière entre les cantons de Berne et du Valais. Des dizaines de personnes ont été réveillées par les secousses.

Un premier séisme de magnitude 3,3 a eu lieu à 01h54 à une profondeur de 5,3 kilomètres, selon le service sismologique suisse de l'EPFZ (SED). Deux heure et demie plus tard, une seconde secousse, aussi de 3,3, s'est produite à 04h36 à une profondeur de 4,7 kilomètres. L'épicentre se trouvait vers le sommet du Wildhorn, à environ 8 kilomètres au sud-est du col du Sanetsch.

Deux nouvelles secousses ont été signalées en fin de nuit: l'une de 2,7 à 06h55, près d'Arpelistock, un autre sommet situé à la frontière entre les cantons du Valais et de Berne. Et une quatrième de 3,1, au même endroit, à 07h00. Les deux derniers séismes ont également probablement été ressentis mais ne devraient pas provoquer de dégâts, selon la même source.

Cette succession de secousses n'est pas rare, a indiqué un sismologue du SED, Philipp Kästli, à l'agence de presse Keystone-ATS. Après le premier tremblement de terre, il y a eu une vingtaine de répliques de magnitude plus faible.

Plusieurs personnes habitant la région ont témoigné sur le site du Centre sismologique euro-méditerranéen (CSEM) avoir été réveillées par les vibrations. Et plus d'une centaine d'autres, la plupart venant de Sion, ont indiqué au SED avoir ressenti les secousses. Pour l'heure, aucun dégât n'a été rapporté, avait indiqué un porte-parole de la police cantonale valaisanne après la première secousse.

Déjà dans la nuit de dimanche à lundi, un tremblement de terre avait été ressenti dans une partie de la Suisse. Le séisme s'était produit à Albstadt, en Allemagne, à une bonne cinquantaine de kilomètres au nord-est de Schaffhouse, et sa magnitude était de 3,9.

Tous les 100 ans

Quelque 1200 tremblements de terre ont été enregistrés en Suisse depuis le début de l'année 2019, détaille le site internet du SED. La plupart avaient une magnitude inférieure à 2,5, valeur à partir de laquelle les séismes sont ressentis par la population.

Le Valais est le canton suisse le plus exposé à un tremblement de terre. Selon des données historiques, un séisme majeur d'une magnitude de 6 à 6,5 sur l'échelle de Richter se produit en moyenne tous les 100 ans dans la région. Le dernier séisme important a eu lieu en 1946, avec un épicentre situé à quelques kilomètres au nord de Sierre.

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Lausanne

Bilan plutôt positif pour les comptes 2024 de la Ville

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Florence Germond (à gauche), municipale en charge des finances, et Gregoire Junod (à droite), syndic de Lausanne, ont présenté comme à chaque fois ensemble les comptes de la Ville (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les comptes 2024 de la Ville de Lausanne présentent un résultat meilleur que prévu au budget. Le déficit est finalement de 19,4 millions de francs, en amélioration de 61,4 millions par rapport aux 80,8 millions budgétisés. Les revenus fiscaux sont en hausse et les charges maîtrisées. Si les investissements restent ambitieux, la marge d'autofinancement est insuffisante.

"L'année 2024 ressemble aux dix années précédentes", a résumé mercredi devant les médias le syndic Grégoire Junod. "Nous faisons une nouvelle fois mieux que ce qui avait été budgétisé. La croissance des revenus est soutenue grâce aux recettes fiscales et nous avons une bonne maîtrise des charges, leur hausse étant ainsi limitée. Au final, nous sommes proches de l'équilibre financier", a-t-il affirmé.

Résolument tournée vers l'avenir, la Municipalité s'est donné les moyens de ses ambitions avec des investissements à hauteur de 176,2 millions de francs, a indiqué le syndic. Ils n'ont en revanche pu être autofinancés qu'à 60%. Si la dette affiche un tendance à la baisse depuis 2012, elle a tout de même légèrement augmenté par rapport à l'année passée.

Masse salariale en hausse

Parmi les chiffres-clés, Mme Germond a évoqué des charges qui atteignent 2,18 milliards par rapport aux 2,053 milliards des comptes 2023.

Cette augmentation est essentiellement due à l'adaptation de la masse salariale (+24,2 millions), à l'augmentation des amortissements (+17,1 mio), à la péréquation et facture sociale cantonale (+11,4 mio) ou encore à la hausse des charges liées au développement des places d'accueil au scolaire et préscolaire (+9,3 mio), a expliqué la responsable.

La progression des revenus de fonctionnement est légèrement supérieure à la progression des charges, a-t-elle poursuivi. Elle est de 1,7% notamment en raison de revenus fiscaux supérieurs aux comptes 2023, soit plus de 21,7 millions de francs. Cette hausse est pour moitié liée aux personnes physiques (+10,2 mio), soit 2,5% de plus par rapport à 2023, notamment en lien avec la dynamique démographique. Pour les personnes morales, le chiffre reste stable.

Energie et mobilité

Les investissements à hauteur de 176,2 millions de francs restent donc élevés, encore plus qu'en 2023 avec ses 158,4 millions et contre environ 128 millions en moyenne pour les années 2016 à 2022.

Parmi les grandes dépenses, liées surtout aux grands projets du Plan climat, 64,3 millions ont été consacrés à l'entretien et au développement des réseaux (énergie), et 25,3 millions investis en lien avec la mobilité (axes forts, tramway, pôle-gare, mobilité active, assainissement du bruit routier, etc).

La Municipalité a également poursuivi ses investissements dans la rénovation et la construction de bâtiments scolaires et pour la pratique sportive (19,9 mio) ainsi que dans l'efficacité énergétique des bâtiments à hauteur de 12,5 millions. D'autres investissements ont été consentis pour le projet urbanistique Métamorphose (15,5 mio), dans le domaine de l'informatique (10,4 mio) et dans le domaine de l'eau (7,1 mio).

Tendance stable à la baisse

M. Junod et Mme Germond ont admis que la marge d'autofinancement était insuffisante pour couvrir ce niveau élevé d'investissements. Toutefois, cela est nécessaire pour préparer Lausanne aux défis actuels et futurs, selon eux. Et ce qui a conduit à une augmentation ponctuelle de la dette nette qui est passée à 2,07 milliards en 2024, contre 2,01 milliards en 2023.

Il n'empêche, la réduction de l'endettement net par habitant est de 16% depuis 2012. "S'agissant de la dette, on peut dire que c'est une tendance stable à la baisse depuis une dizaine d'années", s'est donc réjoui le syndic.

Avec Keystone ats

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Lausanne

Vaud: les députés écartent l'idée d'une stratégie égalité cantonale

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Le postulat de Muriel Thalmann sur une stratégie Egalité cantonale a été écarté (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Grand Conseil vaudois ne veut pas d'une stratégie cantonale en matière d'égalité. Un postulat de la gauche a été classé mardi par la majorité de droite, laquelle estime que les mesures actuelles suffisent.

Pour la postulante Muriel Thalmann, il n'est "pas suffisant" de s'appuyer sur la stratégie fédérale sur l'égalité. Et comme de "très nombreux cantons ou villes", Vaud devrait aussi élaborer sa propre stratégie. Celle-ci permettrait d'avoir une "vision d'ensemble" et de ne plus agir "au coup par coup", a relevé la socialiste.

Des objectifs cantonaux pourraient ainsi être fixés et faire l'objet de bilan. Une telle stratégie permettrait encore de "garantir l'ancrage institutionnel au sein de l'administration", a-t-elle ajouté.

Plus autres membres dans la gauche ont abondé dans le même sens, affirmant qu'il était "honteux" que le Canton de Vaud ne dispose pas d'une telle stratégie. "Beaucoup de choses ont déjà été réalisées, mais ces mesures sont dispersées. Il faudrait les réunir et leur donner un cap", a indiqué Céline Misiego (Ensemble à gauche - POP).

Plusieurs références

Pour les opposants en revanche, une telle stratégie cantonale serait redondante avec ce qui se fait déjà. Et notamment avec les objectifs figurant dans le Programme de législature du Conseil d'Etat.

Le Canton peut aussi s'appuyer sur le travail du Bureau de l'égalité entre les femmes et les hommes (BEFH), la stratégie fédérale en matière d'égalité ou encore la Charte romande de l'égalité, signée en 2023. Par ailleurs, la mise en place d'une telle stratégie cantonale aurait un coût financier pour l'Etat de Vaud.

Au vote, le postulat a été refusé par 77 députés, contre 57 avis favorables et quatre abstentions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Loi vaudoise sur la mendicité: recours au Tribunal fédéral

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La nouvelle loi vaudoise sur la mendicité sera examinée par le Tribunal fédéral (photo d'illustration). (© KEYSTONE/DOMINIC FAVRE)

Déboutés par la Cour constitutionnelle vaudoise, les opposants à la nouvelle loi cantonale sur la mendicité vont saisir le Tribunal fédéral. Ils estiment que cette loi ne respecte pas les droits fondamentaux.

"Les recourants regrettent la décision de la Cour constitutionnelle", même si elle ne constitue pas "une grande surprise", a indiqué mardi leur avocat Xavier Rubli à Keystone-ATS. "Un recours au Tribunal fédéral sera déposé dans les délais impartis", ajoute-t-il.

Dans son arrêt daté du 3 avril, la Cour constitutionnelle estime que la nouvelle loi constitue "une atteinte admissible à la liberté personnelle (...) dans la mesure où elle n'empêche pas la pratique de la mendicité". Elle se contente de la limiter "dans une mesure adéquate et nécessaire à la préservation de l'ordre public au sens large, en ménageant le droit de mendier aux personnes pauvres."

De plus, selon les juges cantonaux, la loi n'impacte pas la liberté économique des personnes tendant la main, ni celle des requérants invoquant leur volonté de payer les mendiants. La liberté d'opinion et d'expression n'est pas non plus violée, a conclu la Cour constitutionnelle.

"Nous espérons que les juges fédéraux apprécieront la situation différemment et sauront eux reconnaître que la nouvelle mouture de la loi pénale vaudoise ne respecte pas les droits fondamentaux", affirme Xavier Rubli.

Le PLR salue

A l'inverse, la décision de la Cour constitutionnelle a été saluée par le PLR Vaud et les sections PLR de Lausanne, Vevey, Nyon, Yverdon et Aigle. Cette réforme législative introduit "un encadrement clair et ciblé de la mendicité, en tenant compte des arrêts du Tribunal fédéral et de la Cour européenne des droits de l'homme", affirment-ils dans un communiqué commun.

Pour les libéraux-radicaux, la nouvelle loi protège "à la fois les personnes vulnérables contre les formes d'exploitation, et les citoyennes et citoyens contre des formes de mendicité intrusive, tout en ménageant le droit de mendier dans des conditions respectueuses de l’espace public". Ils appellent désormais à une entrée en vigueur rapide de la loi.

Pour mémoire, la nouvelle loi, adoptée en octobre dernier par le Grand Conseil, durcit le ton face à la mendicité avec une liste allongée des lieux où elle doit être interdite. Ce texte a toutefois été attaqué par cinq mendiants (un Suisse et quatre Roumains) au motif qu'il restreignait leur droit de mendier. Quatre autres personnes se sont associées à leur recours au nom du droit de faire l'aumône, dont Luc Recordon, ancien conseiller aux Etats vaudois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Toujours plus de procédures judiciaires à Genève

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Le Pouvoir judiciaire genevois fait face à toujours plus de travail. Il a traité 114'000 procédures en 2024, soit 3,7% de plus que l'année précédente, a indiqué mardi le procureur général Olivier Jornot. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, le Pouvoir judiciaire fait face à toujours plus de travail, toutes filières et juridictions confondues. Il a traité 114'000 procédures en 2024, soit une augmentation de 3,7% par rapport à l'année précédente.

Cette hausse continue des procédures reste une source d'inquiétude pour le procureur général Olivier Jornot, qui a présenté mardi le compte rendu de l'activité de la justice en 2024. Les charges ont augmenté à 233,6 millions de francs et ont été couvertes à 26% par les revenus qui ont retrouvé leur niveau habituel après les recettes exceptionnelles de 2022 et 2023.

Dans la filière pénale, qui représente 41% des procédures, la situation a été contrastée. Le Tribunal des mineurs a connu une hausse globale de 11% des nouvelles procédures, avec une augmentation de 15% pour les crimes et délits, en particulier pour ce qui est de la violence entre mineurs. Le Tribunal de police a, lui, bénéficié d'une baisse de 14% des entrées provenant du service des contraventions.

"Renfort absorbé"

Le Ministère public a enregistré une hausse de 8% des nouvelles procédures. Comme prévu, la réforme du code de procédure pénale a généré près d'un millier d'audiences préalables, a commenté M. Jornot. Cinq nouveaux procureurs ont été engagés, un renfort "quasiment d'emblée absorbé au regard de la hausse du nombre de procédures."

Quant à la Chambre pénale d'appel et de révision, elle a enregistré 22% de nouvelles procédures supplémentaires par rapport à 2023. Le taux d'appel étant stable, cette hausse reflète l'augmentation globale en matière pénale des dernières années. "Les plus grosses affaires ont un effet sur la capacité de la Chambre", a souligné M. Jornot.

Conciliation élevée

La filière civile, soit 54% des procédures, suit cette tendance. Le nombre d'entrées au Tribunal civil a augmenté de 8,9%, avec une hausse importante dans le domaine des faillites et concordats (+22%). Les contestations de hausse de loyer auprès de la commission de conciliation ont bondi de 75% par rapport à 2023, mais leur impact a été limité grâce à un taux de conciliation de 79%.

L'activité a aussi continué de croître au Tribunal de protection de l'adulte et de l'enfant, avec 6,9% de nouveaux dossiers. Comme par le passé, l'évolution est importante dans le secteur des adultes (+12%), en lien avec le vieillissement de la population.

Manque de locaux

L'année 2024 a notamment été marquée par l'ouverture du bureau de la médiation. Au total, 670 médiations ont été initiées, dont deux tiers hors procédure judiciaire, et 270 médiations ont pris fin, avec un taux d'accord de 66%. Sur l'ensemble des dossiers, 72% concernait des contentieux familiaux et 16%, le domaine pénal. Un premier bilan prometteur, selon le procureur général.

Plusieurs projets importants vont continuer à occuper le Pouvoir judiciaire, dont la transition numérique de la justice. Le manque de place reste préoccupant, dans l'attente du nouveau Palais de justice à l'horizon 2037 et alors que l'assainissement de bâtiments devient urgent.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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