Économie
Le barrage valdo-valaisan sur le Rhône franchit une nouvelle étape
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Le projet de production d'électricité au fil de l'eau Massongex-Bex-Rhône sera mis à l'enquête publique du 30 décembre au 30 janvier 2023. Une étape importante pour ce futur palier hydroélectrique à 140 millions de francs dont la mise en service est espérée en 2027.
"Les besoins énergétiques de la Suisse dépendent à plus de 70% de l'étranger et en hiver, le déficit de courant est plus important qu'en été", a indiqué à la presse réunie à Sion Stéphane Maret, président du conseil d'administration de MBR SA. Selon lui, le projet de palier hydroélectrique que porte la société qu'il préside "fait partie de la solution".
La future centrale-barrage de basse chute sera similaire à celles présentes sur les cours d’eau comme l’Aar et le Rhin. Elle affichera une production annuelle d'environ 80 Gwh (80 millions de kilowattheures), soit l'équivalent de la consommation d'électricité de 20'000 ménages ou d'environ quinze éoliennes.
La part de l'énergie produite injectée en hiver s'élèvera à 45%, contre "25 à 30%" pour les autres aménagements hydroélectriques, précise Julien Derivaz, directeur de MBR SA. La centrale exploitera une hauteur de chute brute moyenne de 7.5 m environ, et un débit maximum de 220 mètres cubes par seconde.
Nature et mobilité douce
"On ne peut pas réaliser un tel projet sans impact sur la nature", a admis Philippe Dürr, vice-président du conseil d'administration de MBR SA. Un "travail très constructif" a été mené avec le WWF et Pro Natura et a conduit à la signature d'une convention avec les deux organisations de protection de la nature.
Diverses mesures environnementales sont ainsi prévues sur "8 hectares au total", comme la revitalisation des embouchures de trois cours d'eau dans le Rhône et la création d'une zone nature à haute valeur écologique à proximité du palier. "Nous respecterons toutes ces mesures, nous sommes un partenaire fiable", a assuré Stéphane Maret.
Le site doit aussi être "accueillant" pour la mobilité douce. Le palier lui-même "sera franchissable" via un pont qui reliera les cantons du Valais est de Vaud.
En ce qui concerne la migration piscicole, les partenaires prévoient un passe (ou échelle) avec trois entrées pour favoriser la remontée du fleuve par les poissons; pour permettre à ces derniers de redescendre, ils ont opté pour une grille et une espèce de by-pass, utilisés notamment en Amérique du Nord et au Canada. Pour que le dispositif soit efficace, des contrôles et des ajustements seront sans doute nécessaires, également pour l'aménagement hydroélectrique de Lavey (VD) qui ne dispose pas pour l'heure de telles infrastructures.
Soirée questions-réponses
MBR SA - qui regroupe l'entreprise valaisanne FMV, les services industriels de Lausanne (SiL) et Romande Energie - a déposé le dossier de demande d'autorisation de construire l'aménagement auprès des cantons de Vaud et du Valais. Le dossier intègre également les travaux prévus par la 3e correction du Rhône dans le secteur couvert par la concession hydroélectrique.
La mise à l'enquête publique concerne les communes de Bex et Ollon pour Vaud, Massongex et St-Maurice en Valais. Le volumineux et complexe dossier contient quelque 300 documents: "Nous serons à disposition de la population lors de deux soirées questions-réponses organisées à Massongex et à Bex en janvier", précise Julien Derivaz.
Le coût du futur palier hydroélectrique sur le Rhône est estimé à 140 millions de francs. Un investissement couvert par MBR SA qui espère obtenir une contribution fédérale de l'ordre de 50 à 60%, soit environ 70 millions de francs.
La construction de l'aménagement durera deux ans et demi à trois ans. Une ouverture est espérée en 2027; un objectif "très ambitieux", reconnaît Stéphane Maret.
Feu Hydro-Rhône
Ce projet de production d'électricité au fil de l'eau est issu d'un projet datant des années 1980 baptisé Hydro-Rhône. Il prévoyait d'implanter dix usines semblables dans le lit du Rhône, avec une production annuelle de 780 millions de kWh.
Contesté, le projet a fini dans un tiroir. Mais les études de l'époque mettaient en évidence le potentiel intéressant du palier numéro 8, celui de Massongex, que les partenaires actuels ont relancé en 2008 en le coordonnant étroitement avec celui de la 3e correction du Rhône.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La guerre commerciale sème le désarroi sur les marchés mondiaux
Le vent de panique est de retour sur les marchés mondiaux mercredi, alors que Chine et Etats-Unis s'enfoncent dans une guerre commerciale de plus en plus intense, Pékin ayant riposté aux surtaxes américaines colossales qui lui sont imposées.
En Europe, vers 11H30 GMT, la Bourse de Paris dévissait de 3,73%, Francfort de 3,53%, peu après avoir perdu plus de 4% La Bourse de Londres dévissait de 3,29% et Milan de 3,35% et la Bourse suisse de 7,40%.
Les places européennes accélèrent leurs pertes après que la Chine a annoncé mercredi qu'elle va porter ses surtaxes de rétorsion contre les produits américains à 84%, et non pas à 34% comme initialement prévu.
A Wall Street, les contrats à terme des principaux indices laissaient présager d'une ouverture dans le rouge.
Le président des Etats-Unis Donald Trump impose depuis mercredi matin à des dizaines de partenaires commerciaux une nouvelle salve de droits de douane à l'importation, dont un taux monumental pour la Chine.
La Maison Blanche a rendu public un décret présidentiel "amendé" faisant grimper de "34%" à "84%" la taxation qui sera perçue par Washington sur les importations en provenance de Pékin. Cela porte à 104% le taux total imposé à la Chine depuis 04H00 GMT.
"Les deux premières économies mondiales sont désormais coincées dans une guerre commerciale, et aucune des deux nations ne semble prête à céder", note Susannah Streeter, responsable des marchés financiers, Hargreaves Lansdown. "Le monde attend de savoir quel côté pliera en premier."
La Bourse de Taïwan a clôturé en chute de 5,8%, et Tokyo de 3,93%. La situation est plus nuancée en Chine, avec l'indice Hang Seng à Hong Kong a terminé en hausse de 0,68%,l'indice composite de Shanghai a gagné 1,31% et celui de Shenzhen 1,22%, soutenus par les banques et firmes d'investissements étatiques aiguillonnées par Pékin.
Les prix du pétrole n'échappent pas à la tourmente, les deux références mondiales chutant de plus de 20% depuis le début du mois, évoluant désormais à leur plus bas niveau en plus de quatre ans.
Vers 11H30 GMT, le Brent de la mer du Nord dévissait de 6,54% à 58,71 dollars le baril, quand son équivalent américain, le WTI plongeait de 6,84% à 55,50 dollars le baril, tous deux sous la barre des 60 dollars.
Cela reflète "le scepticisme quant à une désescalade à court terme", note John Plassard, de Mirabaud.
Ventes paniques sur le marché de la dette
La volatilité extrême et la nervosité se sont aussi emparées du marché des obligations d'Etat, ces morceaux de dettes d'un pays avec différents horizons de remboursement, qui connaissent "une vente massive incroyable", souligne Jim Reid, économiste de la Deutsche Bank.
Plus une obligation est recherchée par les investisseurs, plus son taux va baisser. Ils cherchent en revanche à être mieux rémunérés lorsqu'ils jugent la dette d'un Etat plus risquée.
Aux Etats-Unis, le rendement à 10 ans des bons du Trésor a grimpé à 4,37% vers 11H30 GMT, contre 4,29% mardi en clôture. Le taux d'emprunt des bons du Trésor britanniques à 30 ans a quant à lui touché mercredi un plus haut depuis 1998.
Bal des valeurs refuges
Ces derniers jours, les obligations d'Etat étaient plébiscitées car perçues comme plus sûres avec un rendement garanti pour les investisseurs. Mais les récents "mouvements suggèrent que certaines positions sont abandonnées pour couvrir des pertes ailleurs sur les marchés", estime Susannah Streeter.
Le même phénomène avait été observé pour l'or, considéré comme la valeur refuge par excellence en temps de crise, qui avait décroché de son sommet historique atteint début avril, les investisseurs ayant été contraints de vendre pour essuyer leurs pertes ailleurs.
Face au chaos de la guerre commerciale, les achats d'or reprenaient toutefois mercredi, l'once d'or gagnant 2,23% à 3.049,84 dollars vers 11H30 GMT.
En parallèle, le dollar subit les craintes de récession. La devise nipponne, considérée comme une valeur refuge, prenait 1,02% face au billet vert, à 144,78 yens pour un dollar.
La santé pourrait être ciblée
Le secteur pharmaceutique, au deuxième rang du commerce mondial après l'électronique, échappe pour l'heure aux surtaxes, mais Donald Trump promet "très bientôt" des droits de douane sur les produits pharmaceutiques.
A la Bourse de Londres, les laboratoires AstraZeneca et GSK plongeaient respectivement de 6,43% et de 6,60%. A Francfort, Fresenius cède 6,07%.
A la Bourse suisse, Novartis dégringolait de 7,22% et Roche de 6,56%. A Paris, le français Sanofi dévissait de 7,07% et le groupe franco-autrichien Valneva de 5,63% vers 11H30 GMT.
Le groupe pharmaceutique danois Novo Nordisk, connu notamment pour son traitement anti-obésité Wegovy, chutait quant à lui de 6,51% à la Bourse de Copenhague.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Droits de douane: Pékin surtaxera les produits US à 84%
La Chine a annoncé mercredi qu'elle allait porter ses surtaxes de rétorsion contre les produits américains à 84%, et non pas à 34% comme initialement prévu, ce qui constitue une nouvelle escalade dans la guerre commerciale entre Pékin et Washington.
"Le taux de droits de douane supplémentaires" sera "relevé de 34% à 84%" à compter de jeudi à 12H01 heure chinoise (04H01 GMT), a indiqué le ministère chinois des Finances dans un communiqué.
Pékin n'a donc pas tardé à répliquer du tac-au-tac à la dernière salve de surtaxes douanières mises en place plus tôt dans la journée par Donald Trump.
Sur les 60 pays concernés par les droits de douane supplémentaires décidés par le président américain et entrés en vigueur mercredi, c'est la Chine qui était la principale visée: les surtaxes sur ses produits ont augmenté de 34% à 84%.
La nouvelle hausse décidée par Washington, qui s'ajoute aux 20% appliqués sur les biens importés de Chine depuis janvier, avait été décidée en représailles à l'annonce par Pékin d'une première riposte.
Vent de panique
"Cette escalade des droits de douane (lancée mercredi par les Etats-Unis) est une nouvelle erreur qui s'ajoute aux précédentes", a dénoncé le ministère chinois des Finances dans son communiqué.
"Elle porte gravement atteinte aux droits et intérêts légitimes de la Chine et sape le système commercial multilatéral fondé sur des règles", a-t-il déploré.
Le ministère dit avoir pris la décision de relever les surtaxes de rétorsion à 84% "conformément aux lois et règlements" chinois et "aux principes fondamentaux du droit international".
La Chine avait annoncé précédemment que des droits de douane supplémentaires de 34% seraient imposés à partir du 10 avril (ce jeudi) sur les produits américains.
Ce bras de fer entre Pékin et Washington fait craindre une chute de la croissance mondiale et souffler un vent de panique sur les marchés boursiers.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Le bitcoin continue de chuter dans la foulée des droits de douane
Le cours du bitcoin poursuivait sa chute de la semaine dernière, en concomitance avec les bourses mondiales. La guerre commerciale débutée par Donald Trump faisait perdre des plumes à la plupart des cryptomonnaies.
Dans la matinée de mercredi, le bitcoin se négociait aux alentours de 77'425 dollars, en baisse de 8,4% par rapport à la semaine précédente. Lundi, la plus connue des cryptomonnaies avait chuté à 74'434 dollars, son plus bas niveau depuis novembre 2024. La capitalisation de marché se situait à environ 1,53 trillion, soit inférieure de 150 milliards à la valeur de la semaine précédente.
"Le bitcoin aime marcher dans la même direction que les marchés boursiers. Et c'est à nouveau le cas", écrit l'analyste d'IG Banque Christian Henke. "La dynamique baissière pourrait même s'accélérer", estime-t-il.
L'escalade dans la guerre commerciale pèse sur le bitcoin, mais moins que ce à quoi on aurait pu s'attendre, ajoute Tim Beer, analyste chez Crypto Finance. "Le bitcoin tient la barre dans la tempête". Dans les crises précédentes, le marché des cryptoactifs subissait des pertes plus importantes que celles essuyées par les marchés boursiers, or cela est moins marqué actuellement. Toutefois, on ne peut pas encore qualifier la reine des cryptomonnaies une valeur refuge, indique-t-il.
Les altcoins creusent leurs pertes
L'environnement actuel encourage à une réallocation des placements dans les altcoins vers le bitcoin, selon M. Beer. La capitalisation de marché de l'ethereum (ETH) en paye le plus lourd tribut. Par rapport à la semaine dernière, la cryptodevise lâche 20% à 1479 dollars.
La capitalisation de marché des 17'000 cryptoactifs répertoriés sur le portail spécialisé CoinGecko se situait autour de 2,5 trillions de dollars et soit environ 300 milliards de dollars de moins que la semaine dernière. La prépondérance du bitcoin sur le marché s'est encore renforcée, avec près de 61%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Blanchiment d'argent: Banque Reyl sous enquête pour des lacunes
La banque genevoise Reyl Intesa Sanpaolo est visée par une enquête de la Finma pour de multiples "faiblesses" en matière de lutte contre le blanchiment d'argent et de contrôle de clients dits à risque.
La direction a confirmé coopérer avec les autorités de surveillance et dit s'efforcer d'améliorer ses processus et contrôles internes. Les articles publiés notamment par les journaux du groupe Tamedia "contiennent des informations confidentielles", a indiqué mercredi un porte-parole à l'agence AWP.
Se considérant lésée par la violation du secret bancaire, l'établissement a ainsi déposé "une plainte contre inconnu auprès des autorités suisses afin de protéger la Banque et ses clients".
Des centaines de millions liés à des autocrates d'Asie centrale ou encore à des personnalités politiquement exposées en Russie auraient transité par des comptes gérés par Banque Reyl, selon un document consulté par un consortium de médias OCCRP, dont le groupe Tamedia, le quotidien français Le Monde et l'homologue italien IrpiMedia.
L'ex-conseillère fédérale Ruth Metzler est directement citée. Elle a siégé huit ans au conseil d'administration de la banque et était notamment en charge d'écarter les clients problématiques.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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