Climat
Intempéries: l'armée en soutien dans le Val d'Anniviers
Après une mission de reconnaissance au sol dans le Val d'Anniviers durement touché par les intempéries, l'armée a décidé d'y déployer une dizaine de militaires et des machines. Ils sont déjà à pied d'oeuvre.
Les militaires viennent en soutien pour notamment déblayer la route entre St-Jean et Mission. Lors des intempéries, celle-ci a été recouverte de près d'un mètre cinquante de gravats, indique vendredi à Keystone-ATS le chef engagements et instruction de la division territoriale 1 Jean-Claude Gagliardi.
Ailleurs en Valais, une soixantaine de militaires sont toujours à pied d'oeuvre dans la commune de Conches et une trentaine dans le village de Saas-Grund très durement touché et qui déplore un mort. Les troupes travaillent 24 heures sur 24 selon un tournus établi.
A Sierre, les travaux de pompage des eaux sont terminés, précise Jean-Claude Gagliardi. La cinquantaine de militaires qui avaient été mobilisés sont retournés sur leur base à Bremgarten (AG).
Civilistes de Genève
A Chippis, la centaine de personnes évacuées ont pu rentrer chez elles mardi soir. Mais une trentaine d'habitants de trois bâtiments n'ont toujours pas d'électricité, précise Marc-André Genolet, porte-parole de l'état-major de conduite des villages de St-Léonard, Grône et Chippis.
Vendredi matin, "vingt-cinq astreints à la protection civile de Genève sont venus en renfort, notamment pour nettoyer les maisons impactées par les inondations. Ils sont répartis entre Chippis et Sierre", précise Marc-André Genolet.
Le porte-parole souligne encore que jeudi, des bénévoles sont venus prêter main-forte pour vider des caves. "Un bel élan de solidarité", note-t-il.
Nouvelles coulées
Dans le Haut Val de Bagnes, jeudi vers 17h30, deux coulées successives ont obstrué le pont sous lequel passe le torrent du Fregnoley, indique Antoine Schaller, secrétaire communal adjoint de Val de Bagnes. Les habitants du village de Lourtier, qui pouvaient circuler au compte-gouttes et sous haute surveillance sur la route qui franchit le pont, sont à nouveau isolés; ils sont convoqués à une séance d'information en fin d'après-midi.
Depuis les intempéries, 80 personnes, dont des civilistes, des pompiers, les services communaux, la police et des entreprises privées, travaillent sur le terrain dans le Haut-Val de Bagnes. Une une coulée de lave torrentielle à risque s'était produite mercredi après-midi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
La tempête tropicale Béryl s'approche du Texas
La tempête tropicale Béryl se dirige dimanche vers le Texas où elle pourrait être reclassée en ouragan avant de toucher terre lundi matin, selon les autorités américaines.
Plusieurs localités de la côte, comme la ville de Galveston au sud de la métropole Houston, ont émis des ordres d'évacuation volontaire.
Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des files de voitures quittant la ville dimanche après-midi.
"Ce sera une tempête mortelle pour les personnes qui se trouveront directement sur sa trajectoire", a averti dimanche le gouverneur du Texas par intérim, Dan Patrick. "La bonne nouvelle, c'est qu'il semble que la tempête se déplacera rapidement à travers l'Etat (...), du moins selon les projections actuelles", a-t-il ajouté devant la presse.
La Maison Blanche a indiqué dimanche qu'elle surveillait la situation.
La tempête Béryl a laissé au moins sept morts sur son passage dans les Caraïbes et au Venezuela, au faîte de sa puissance.
"On s'attend à un renforcement constant et Béryl devrait redevenir un ouragan plus tard dans la journée", a indiqué dimanche le Centre national des ouragans (NHC).
Puissant et précoce
Jusqu'à 380 mm de pluie sont attendus dans certaines parties du Texas, selon le centre, qui évoque le risque d'inondations soudaines.
Premier ouragan de la saison dans l'Atlantique, qui s'étend de début juin à fin novembre, Béryl est exceptionnellement puissant et précoce. Pour les scientifiques, le changement climatique, en réchauffant les eaux des océans, rend plus probable l'intensification rapide des tempêtes et augmente le risque d'ouragans.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Jusqu'à 58 millimètres de précipitations en Suisse
Il est tombé entre 10 et 30 millimètres de pluie sur une grande partie de la Suisse au cours des dernières 24 heures. 58 millimètres par mètre carré sont tombés à Locarno (TI), a annoncé dimanche matin le service météorologique Meteonews.
A Lugano (TI) et à Lucerne, le radar de Meteonews a enregistré en 24 heures plus de 20 millimètres de précipitations par mètre carré, comme le montre un graphique publié dimanche matin sur la plateforme en ligne X.
Des orages plus puissants ont également éclaté localement, rapporte Meteonews. Dans toute la Suisse, le service météorologique a enregistré samedi 1182 éclairs.
Pour dimanche, le service météorologique s'attendait à de nouvelles pluies importantes au Tessin et dans les Grisons, Meteonews prévoyant de 20 à 50 millimètres de précipitations par mètre carré sur une grande partie du territoire.
La Confédération a mis en garde samedi contre des orages et des pluies en continu. Selon les régions, le danger s'étend de samedi après-midi à dimanche matin.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Maissen : "Nous n'abandonnerons pas des vallées entières"
La présidente de la Conférence gouvernementale des cantons alpins, Carmelia Maissen, a mis en garde contre une "vision réductrice et cynique" du déplacement dans les vallées alpines.
Dans certains cas, il pourrait y avoir des déplacements de la population, a déclaré la conseillère d'Etat grisonne (au centre) dans une interview accordée à la NZZ am Sonntag. "Nous n'allons certainement pas abandonner des vallées entières", a déclaré Mme Maissen.
La surface d'habitat et les infrastructures ont augmenté ces dernières années, ce qui a rendu les régions plus vulnérables, a déclaré la présidente des cantons alpins. Mais il ne faut pas oublier que "les derniers jours ont aussi montré que nous avons fait beaucoup de choses correctement au cours des 50 dernières années", a ajouté Mme Maissen.
Intégrer les scénarios climatiques
Selon la conseillère d'Etat, il s'agit maintenant d'analyser les intempéries et d'évaluer de manière prospective où se situent les points faibles en tenant compte des scénarios climatiques.
Jusqu'à présent, le réchauffement climatique n'a pas été pris en compte dans l'établissement des cartes des dangers, a déclaré le professeur David Bresch de l'EPFZ dans une interview à la SonntagsZeitung. Cela doit changer : "Tant que le réchauffement climatique se poursuivra, les évacuations augmenteront", a déclaré le professeur spécialisé dans les risques météorologiques et climatiques. Le phénomène n'est pas nouveau, a-t-il ajouté, et les dommages augmenteront également.
Avantages à déterminer
Il n'est pas possible de savoir si le financement pour des mesures de protection pour une région vaut la peine, a déclaré David Bresch. La question se pose toutefois pour certains sites très exposés. Il en a appelé à la responsabilité individuelle : "Il faut aussi se demander honnêtement pourquoi on vit ici, pourquoi on a acheté ce bien immobilier".
La présidente de la Conférence gouvernementale des cantons d'Uri, d'Obwald, de Nidwald, de Glaris, d'Appenzell Rhodes-Intérieures, des Grisons, du Tessin et du Valais a déclaré que la discussion sur la relocalisation était menée d'un point de vue purement monétaire et qu'une relocalisation était une intervention lourde pour les personnes concernées.
Outre la population de montagne, on ne tient pas compte de ce que les régions alpines apportent à l'ensemble du pays : la production d'électricité, les infrastructures de transport et d'approvisionnement et les zones de détente. L'occupation décentralisée du territoire est ancrée dans la Constitution fédérale. "C'est pourquoi nous devons entreprendre tout ce qui est possible pour que cela reste ainsi", a déclaré Mme Maissen.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
La présidente des cantons alpins refuse une vision réductrice
La présidente de la Conférence gouvernementale des cantons alpins, Carmelia Maissen, a mis en garde contre une "vision réductrice et cynique" du déplacement des vallées alpines dans une interview publiée dimanche.
Dans certains cas, des déplacements de la population pourraient avoir lieu, a déclaré la conseillère d'Etat grisonne (centre) dans une interview à la NZZ am Sonntag. "Nous n'allons pas abandonner des vallées entières". Elle a critiqué le fait que la discussion sur la relocalisation soit menée d'un point de vue purement monétaire.
Une relocalisation est une intervention lourde pour les personnes concernées, a déclaré la présidente de la Conférence gouvernementale des cantons d'Uri, Obwald, Nidwald, Glaris, Appenzell Rhodes-Intérieures, Grisons, Tessin et Valais.
La surface d'habitat et les infrastructures ont augmenté ces dernières années, mais "les derniers jours ont aussi montré que nous avons fait beaucoup de choses correctement au cours des 50 dernières années", a déclaré Mme Maissen.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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