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Genève

Une entreprise de restauration dans le viseur du SIT et d'Unia

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Des employés d'une société active dans la restauration ont dénoncé jeudi leurs conditions de travail devant l'aéroport de Genève où ils travaillent. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, les syndicats Unia et SIT ont dénoncé jeudi les conditions de travail "déplorables" au sein d'une entreprise de restauration qui exploite plusieurs points de vente à l'aéroport. Sous couvert d'anonymat, des employés ont affirmé devoir uriner dans des gobelets faute de pouvoir prendre une pause.

Entourés de syndicalistes, des employés masqués ont déployé une banderole devant l'aéroport, sur laquelle était écrit "Stop au non-respect des conditions de travail". Ils ont symboliquement brandi des récipients contenant un liquide jaune ressemblant à de l'urine.

"En négociation depuis plusieurs mois avec cette entreprise, nous sommes aujourd'hui dans une impasse", a relevé jeudi devant la presse Julien Repond, secrétaire syndical du SIT. En dénonçant publiquement cette société, les syndicats espèrent débloquer la situation. En cas d'échec, ils saisiront les voies judiciaires et sont prêts à engager différents moyens de lutte.

"Méthode de gangster"

Pascal Pétroz, l'un des administrateurs de Canonica SA, l'entreprise visée, regrette le procédé des syndicats "qui s'épanche par voie de presse". "Nous considérons que la négociation est toujours en cours et que cette attitude pousse à la rompre unilatéralement", a-t-il indiqué à Keystone-ATS.

"Scandalisé par ces "méthodes de gangster", l'administrateur rappelle que les deux parties s'étaient engagées à la confidentialité autour de ces négociations. Afin de respecter cet engagement, il ne commentera pas les différentes exigences du personnel.

Parmi ces revendications figure la prise en compte du temps de déplacement entre les vestiaires et le lieu de travail. Il faut souvent compter plus d'un quart d'heure pour se rendre sur le point de vente, compte tenu de la distance importante et des contrôles de sécurité, a relevé un employé.

Pas de remplaçants

Les syndicats déplorent le fait que les erreurs de caisse doivent être financièrement compensées par les employés. Autre problème récurrent dénoncé par les salariés: le manque de remplaçant. Il est fréquent d'uriner dans des gobelets à l'arrière d'un point de vente afin de ne pas quitter son poste, ont relevé plusieurs employés.

Les syndicats dénoncent aussi une forte pression mise sur le personnel et des menaces de licenciement, délétères pour l'ambiance de travail. Unia et le SIT estiment aussi que la société a "volé aux employés des milliers d'heures de RHT", faisant rattraper par la suite ces heures pourtant indiquées sur le planning comme étant des RHT.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Genève

La Main Tendue lance une campagne de sensibilisation à Genève

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La période des fêtes est généralement synonyme d'une augmentation du nombre d'appels à la Main Tendue (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La Main Tendue Genève a lancé une nouvelle campagne d'information et de sensibilisation pour promouvoir sa ligne gratuite d'écoute 143. L'association veut valoriser les bienfaits d’une écoute empathique et sans jugement, qui est pratiquée par sa septantaine de bénévoles.

Ciblant la population dans son ensemble, la campagne met en scène cinq visuels avec des personnes de différentes tranches d’âge, dans des contextes variés, rappelant qu'"au 143, il y a toujours une oreille". La campagne fait écho aux difficultés auxquelles sont confrontées les personnes qui font appel à La Main Tendue: solitude, souffrance psychique, surmenage professionnel ou familial notamment.

"Cette nouvelle campagne montre aussi que le 143 n'est pas seulement réservé aux crises aiguës et que chacun peut bénéficier d'un espace d'écoute active et d'une présence attentive pour déposer ses pensées et ses émotions, pour éventuellement traverser plus sereinement les épreuves de la vie", relève Yaël Liebkind, directrice de la Main Tendue Genève, citée dans un communiqué

La campagne se déploie en affichage urbain, dans les cinémas, les transports publics et sur les réseaux sociaux. Elle durera jusqu'à la fin de l'année. La période des fêtes est généralement synonyme d'une augmentation du nombre d'appels à La Main Tendue. Elle sera renouvelée au cours de l'année 2026.

En 2024, la Main Tendue Genève a répondu à 18'798 appels, traité 485 chats et 238 courriels. La souffrance psychique, la solitude et l’isolement social compte pour plus de 60% des thématiques les plus souvent abordées. La Main Tendue offre un service d'écoute et de soutien téléphonique (au numéro 143), par internet (chat et e-mail), 24h/24, à toute personne en difficulté.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

GE: condamnée à quinze ans de prison pour l'assassinat de son mari

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La femme qui a tué son mari d'un coup de balle à Vernier (GE) fin 2021 est condamnée à quinze ans de prison pour assassinat (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Quatre ans après le drame, la femme qui a tué son mari d'un coup de balle à Vernier est condamnée à quinze ans de prison. Le Tribunal criminel de Genève considère qu'il s'agit bien d'un assassinat, comme le soutenait le Ministère public.

"La prévenue a toujours indiqué n'avoir aucun motif de tuer son mari", a relevé vendredi la présidente du Tribunal criminel, Katerina Figurek Ernst, relevant ses affirmations contradictoires. De fait, elle a préféré le tuer "que de perdre le contrôle", "un mobile futile et un but égoïste", a-t-elle précisé, tandis que la prévenue répétait "Ce n'est pas vrai" en sanglotant sur le banc des accusés.

Si l'acte n'était pas prémédité, le modus "particulièrement lâche et odieux" implique une réflexion préalable, selon le tribunal. Le 29 décembre 2021 vers 21h50, la prévenue a suivi son mari discrètement et tiré une balle dans son dos à bout portant. Le laissant agoniser au bord du Rhône, elle a effacé les traces avec "une froideur glaçante" qui contraste avec son "caractère explosif habituel."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Cinq projets retenus pour les bourses 2025 de soutien aux médias

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Le Presstival, dont la première édition s'est tenue en juin dernier à Bienne, a obtenu une bourse de soutien aux médias de 10'000 francs de la part de la Ville de Genève (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Ville de Genève a attribué ses bourses de soutien aux médias, dotées d'un montant total de 61'200 francs, à cinq projets journalistiques. Le journal Météore, édité par Large Network, Radio Vostok, Le Temps, Color My Geneva et le Presstival sont les lauréats de cette édition 2025.

Les cinq lauréats ont été retenus parmi onze projets, indique vendredi la Ville de Genève dans un communiqué. Le jury a choisi en priorité des dossiers pour lesquels la dimension journalistique était au c½ur du projet et dont la faisabilité et l’apport au débat lui semblaient démontrés.

De manière générale, les projets reçus en 2025 relevaient moins qu’en 2024 du marketing, principale critique du jury lors de l’édition précédente. Dans la situation complexe que traverse l’information en Suisse romande, il reste rassurant de constater que des initiatives originales peuvent encore émerger, souligne la Municipalité.

La somme maximale de 15'000 francs est attribuée aux projets d’éditions spéciales accompagnées de débats sur le photoreportage à l’heure de l’IA du journal Météore, édité par Large Network. Le projet de cycle de tables rondes "Zone franche" de Radio Vostok et l’enquête sémantique au parlement fédéral suivie d’une soirée de débat portée par Le Temps, sont aussi primés.

Dans un contexte où le journalisme culturel est plus que menacé, le jury a souhaité soutenir le développement des contenus éditoriaux de Color My Geneva à hauteur de 6200 francs. Il s'agit d'une plate-forme qui répertorie les offres de loisirs, de sorties, de culture et de gastronomie à Genéve Les 10'000 francs restants ont été attribués au Presstival, un festival dédié au journalisme romand.

Il est maintenant attendu que les projets soutenus soient menés à terme. Une évaluation régulière de l’avancée des différentes initiatives sera effectuée par la Ville de Genève.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Genève doit étudier le potentiel du transport par drones

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Les députés demandent au Conseil d'Etat d'étudier les possibilités de transporter des biens par drones dans le Grand Genève (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Conseil d'Etat va étudier les possibilités de transporter des biens par drones dans le Grand Genève. Par 74 oui, 14 non et trois abstentions, le Grand Conseil a adopté jeudi soir une motion pour examiner les opportunités de cette innovation technologique.

Au vu de la saturation du trafic à Genève, il est pertinent d'analyser les opportunités du transport par drones, notamment dans le domaine sanitaire, a relevé le socialiste Romain de Sainte Marie, rapporteur de majorité. Il en va aussi de l'attractivité économique et du rayonnement régional.

S'il ne veut pas voir l'espace aérien genevois encombré d'objets "plus ou moins utiles", le Vert Pierre Eckert est favorable aux usages sanitaires et sécuritaires de drones s'ils permettent de réduire les vols d'hélicoptères. Or les drones sont jusqu'à dix fois moins bruyants et polluants que les hélicoptères, a souligné Alexandre Grünig, de Libertés et justice sociale.

Détection de nids

Le MCG s'est opposé à cette motion à cause de la mention du Grand Genève, "un espace ouvert et déstructuré, une dangereuse utopie", a dénoncé François Baertschi, rapporteur de minorité. Et de relever le risque de faciliter le trafic de marchandises et de stupéfiants par-dessus les frontières. Son collègue de parti Christian Steiner voit un autre écueil: les règles sur les drones sont fédérales et pas cantonales.

Le conseiller d'Etat Pierre Maudet, en charge des Mobilités, s'est voulu rassurant: la motion n'est pas dangereuse, elle ne fait que demander au gouvernement de se renseigner sur un sujet particulier. L'Etat compte onze drones, essentiellement utilisés par la police, mais aussi pour la détection de nids de frelons asiatiques, a-t-il indiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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