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Genève

L'UDC Suisse mobilise ses troupes pour des échéances cruciales

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L'UDC Suisse a tenu samedi son assemblée des délégués à Meyrin (GE) sous haute surveillance policière en raison d'un appel à manifester lancé contre l'organisation de cette réunion. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'UDC Suisse a mobilisé ses troupes samedi lors de son assemblée qui s'est tenue à Genève sous haute surveillance policière. Les délégués ont, sans surprise, rejeté à l'unanimité la loi sur la protection du climat en votation le 18 juin.

A deux semaines des élections cantonales genevoises, le parti avait choisi Meyrin (GE), en périphérie, pour accueillir son grand rendez-vous. La présence policière était particulièrement visible aux alentours de la salle en raison d'un appel à manifester contre la présence du parti au bout du lac.

Mais aucun incident n'a finalement perturbé cette assemblée réglée comme du papier à musique. Après les traditionnels sonneurs de cloche et l'hymne national, le président du parti, Marco Chiesa, a fustigé la loi sur la protection du climat, dont le titre est déjà "le comble du culot".

"Mensongère et coûteuse"

Cette loi entraînera de facto l'interdiction du mazout, de l'essence, du diesel et du gaz, a affirmé le Tessinois. La conduite automobile et le chauffage ne seront plus possibles qu'à l'électricité, ce qui va accroître fortement la demande, a-t-il ajouté. Dès lors, il faut, selon lui, appeler cette loi par son vrai nom: "la loi sur le gaspillage de l'électricité".

"Nous devons mettre un terme à cette folie de la gauche rose-verte et couler cette loi mensongère et coûteuse", a conclu M. Chiesa. Pour rappel, l'UDC avait lancé le référendum contre la nouvelle loi sur la protection du climat qui sert de contre-projet indirect à l'initiative sur les glaciers.

Le conseiller fédéral Albert Rösti, qui s'exprimait en tant que ministre de l'énergie et non pas comme membre de l'UDC, a nuancé les affirmations du parti. Il a défendu cette loi qui ne "prévoit pas d'interdictions, ni de nouvelles taxes et d'impôts". Le Bernois a insisté sur l'importance de construire de nouvelles installations pour produire de l'électricité. Mais les jeux étaient déjà faits: les délégués ont rejeté la loi à l'unanimité.

Asile et immigration

A sept mois des élections fédérales, le président de l'UDC a utilisé les thèmes de prédilection du parti pour tenter de galvaniser les troupes: l'asile et "l'immigration de masse". "Notre système d'asile est un échec complet", a déclaré le Tessinois, devant une salle qui avait de la peine à s'enflammer.

Il a affirmé que la majorité des personnes qui arrivent par la voie de l'asile en Suisse ne sont pas des vrais réfugiés et qu'elles n'ont pas de motifs d'asile valable. La plupart de ces migrants sont de jeunes hommes et nombre d'eux sont des criminels, selon le président du parti.

Les solutions de l'UDC: expulser et mener les procédures d'asile dans des pays tiers ou dans des zones de transit aux frontières. Outre le "chaos de l'asile", le président de l'UDC a critiqué l'immigration démesurée dont souffre la Suisse.

Fiscalité

Enfin, les délégués ont aussi voté leur mot d'ordre pour le projet d'imposition minimum des grandes entreprises dans le sillage du projet de l'OCDE et du G20 qui prévoit un taux à 15% en Suisse. Cette réforme qui cible les entreprises dont le chiffre d'affaires dépasse les 750 millions d'euros a été approuvée par 112 voix contre 2 et 6 abstentions.

Si la Suisse ne participe pas, de grandes entreprises risquent de quitter le pays, a mis en garde la conseillère nationale Magdalena Martullo-Blocher. Elle a précisé que les trois quarts des recettes fiscales supplémentaires seront reversés aux cantons concernés et un quart à la Confédération.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Fermeture partielle de la rue de Carouge dès le 7 avril

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En Ville de Genève, la rue de Carouge sera fermée au trafic individuel entre le rond-point de Plainpalais et la rue Jean-Violette dès le 7 avril pour travaux. A terme, la rue sera piétonnisée et végétalisée jusqu'à la place des Augustins (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

En Ville de Genève, la rue de Carouge sera fermée au trafic individuel entre le rond-point de Plainpalais et la rue Jean-Violette dès le 7 avril pour travaux. Les canalisations et conduites en sous-sol ainsi que les rails du tram en surface vont être remis à neuf, avant le réaménagement complet de la rue.

Ce tronçon sera fermé jusqu'en février 2026, ont informé les trois maîtres d'ouvrage, à savoir la Ville de Genève, les Services industriels de Genève et les Transports publics genevois. Les travaux concerneront surtout le côté impair de la chaussée. Les trottoirs resteront ouverts, et l'accès aux bâtiments et commerces sera maintenu.

Le trafic individuel sera dévié, tandis que les transports publics circuleront jusqu'à l'été. Les trams seront ensuite remplacés par des navettes, afin de permettre les travaux sur le site du tram. La Ville de Genève, les SIG et les TPG précisent qu'ils travaillent de manière concertée et coordonnée pour mutualiser les coûts et optimiser la durée du chantier.

Lors de la seconde étape du chantier, de mars 2026 à août 2027, la rue de Carouge sera fermée jusqu'à la place des Augustins. La Ville de Genève va la piétonniser et la végétaliser afin de la rendre plus conviviale, d'améliorer les déplacements doux et de lutter contre les îlots de chaleur, rappelle-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Musée Ariana: des passerelles entre l'art du vitrail et la BD

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Le musée Ariana, à Genève, met la jeune bande dessinée à l'honneur durant le mois d'avril (archives) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Musée Ariana met en avant les talents des étudiants de l'Ecole supérieure de bande dessinée et d'illustration de Genève (ESBDI). L'institution genevoise expose les travaux de 25 d'entre eux du 6 au 27 avril. Chaque apprenti dessinateur a dû inventer une histoire, longue de trois planches, en s'inspirant d'un vitrail appartenant à la collection du musée.

Avant de s'attaquer, crayon en main, à leur récit, les étudiants se sont rendus au musée. Une visite qui leur a permis "de se plonger au préalable dans ce patrimoine exceptionnel couvrant une large période du Moyen-Age à nos jours", fait savoir le Musée Ariana dans un communiqué.

Outre l'exposition de ces planches de BD, ce partenariat entre le Musée Ariana et l'ESBDI débouche sur une publication, "à mi-chemin entre album de bande dessinée et livre d'art". Cette démarche "enrichit les regards sur ces pièces de la collection du musée d'une manière totalement inédite" et crée des passerelles entre deux domaines artistiques qui ont peu l'habitude de dialoguer.

"Histoire des vitraux. L'Ariana et la jeune bande dessinée" est le deuxième tome d'une série lancée par l'institution genevoise, dont la réputation repose notamment ses innombrables pièces de céramiques. Le premier tome était intitulé "Histoire d'objets". Il mettait en lumière la collection japonaise du musée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Quartier de Belle-Terre à Thônex (GE): la deuxième étape avance

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Le quartier de Belle-Terre à Thônex (GE) proposera à l'horizon 2034 près de 2600 logements (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le quartier de Belle-Terre à Thônex (GE) poursuit son développement avec le lancement des enquêtes publiques relatives aux Plans localisés de quartier (PLQ) de sa deuxième étape. Près de 1000 logements supplémentaires sont prévus lors de cette deuxième phase.

La mise à l'enquête publique est ouverte jusqu'au 28 avril, indiquent vendredi le Département du territoire et la Ville de Thônex dans un communiqué commun. Après analyse des observations, les projets de PLQ seront soumis pour avis au Conseil municipal. Une adoption par le Conseil d'Etat pourrait intervenir courant 2026.

La première phase, qui comprend près de 700 logements et 12'000 m2 d'activités ainsi qu'un groupe scolaire, a été livrée en 2021. Tous les appartements sont occupés, a précisé Pascal Uehlinger, conseiller administratif. Les espaces commerciaux ont aussi trouvé preneur, mais certains sont encore en cours d'aménagement.

La deuxième étape prévoit la réalisation d'environ 1000 logements supplémentaires ainsi que l'aménagement de 10'500 m2 d'activités. Une troisième et ultime étape sera ensuite lancée. Le quartier de Belle-Terre, qui comprendra au total près de 2600 logements, devrait être finalisé à l'horizon 2034.

Des maquettes permettent de visualiser les constructions prévues dans le cadre de la deuxième étape. Elles sont exposées à la salle des Métayers au coeur du quartier de Belle-Terre. Les porteurs du projet seront là pour répondre aux questions.

Ce nouveau quartier, dont le canton a fait une priorité en termes d'aménagement, a mis près de trente ans pour sortir de terre. Des années de négociations, ponctuées d'oppositions diverses, ont été nécessaires. Ce temps a finalement permis de redimensionner ce quartier où des barres de quinze étages étaient initialement prévues.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Feu rouge de la justice au 30 km/h généralisé à Genève

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La justice ne permet pas au canton de Genève de généraliser le 30 km/h sur les routes. Dans un arrêt rendu mercredi, le Tribunal administratif de première instance annule l'arrêté ad hoc (illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La justice ne permet pas au canton de Genève de généraliser le 30 km/h sur les routes. Dans un arrêt rendu mercredi, le Tribunal administratif de première instance (TAPI) annule l'arrêté d'octobre 2022 tel que reconsidéré en décembre 2023.

"Le tribunal n'est pas en mesure de déterminer si les abaissements de la vitesse sur les près de 280 tronçons visés par l'arrêté sont proportionnés", écrit le TAPI, comme l'ont révélé jeudi Léman Bleu et la Tribune de Genève. En cause, le fait que le Département de la santé et des mobilités (DSM) n'a pas procédé aux expertises prévues par la loi fédérale sur la circulation routière.

La justice donne ainsi raison au policier qui avait poursuivi le combat après le retrait d'autres recours qui avaient été déposés contre l'arrêté de 2022, visant à lutter contre le bruit routier par un abaissement de la vitesse maximale autorisée sur 456 tronçons. Le conseiller d'Etat Pierre Maudet avait trouvé un consensus avec les quatre associations recourantes et publié un nouvel arrêté en 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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