Genève
"Le contrôle des données peut être une arme de destruction massive"
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Le contrôle des données et les algorithmes "auto-apprenants" peuvent devenir "une arme de destruction massive du 21e siècle". Avant le sommet du GESDA à Genève, un expert met en garde contre une possible confrontation entre des sociétés qui ne se parlent plus.
"La richesse et le pouvoir viennent actuellement du contrôle et de la gestion des données", affirme dans un entretien à Keystone-ATS le professeur à l'Université de Columbia et spécialiste des affaires internationales, Jean-Marie Guéhenno. Or, "la science est un multiplicateur qui peut être bien ou négativement utilisé". Elle offre une masse critique pour faire avancer la société mais provoque aussi des menaces.
Parmi ce qui l'inquiète, les armes biologiques ciblées ou les ordinateurs quantiques. Ceux-ci, s'ils aboutissent, pourraient offrir des possibilités mais s'accompagner aussi de dangers "qui font peur", dit l'ancien chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU. Si la protection des données numériques ne peut être garantie, des questions importantes et aussi différentes que le contrôle aérien ou la gestion de l'eau pourraient être perturbées.
"Nous n'avons pas encore pris la mesure" des interactions entre toutes les avancées, insiste M. Guéhenno. Selon lui, les institutions actuelles "ne sortiront pas indemnes" face aux changements du lien entre science, communautés humaines et contrôle politique.
Pour être utiles, les données, "que nous fabriquons toujours plus", doivent être exploitées par l'intelligence artificielle (IA). Mais il est difficile de garantir que les algorithmes, toujours plus "auto-apprenants", continueront à se conformer aux droits humains, insiste l'ancien secrétaire général adjoint de l'ONU. Les robots tueurs, s'ils se matérialisent, vont supprimer les combattants dans les guerres.
Deux approches attendues
Les affrontements en Ukraine montrent déjà comment un conflit est mené "à distance" pour certaines sociétés, en dehors des Ukrainiens et des Russes. Ils ne semblent "pas réels" pour beaucoup d'Occidentaux et cette situation "est un peu dangereuse" parce qu'elle pourrait provoquer une militarisation plus large, ajoute M. Guéhenno. Il doute que la Russie puisse compenser son infériorité technologique par le nombre grâce à la mobilisation partielle.
Plus largement, "nous devons oeuvrer pour ne pas nous laisser contrôler par les technologies", insiste M. Guéhenno. Dans les vingt prochaines années, deux approches pourraient s'affronter, dont "aucune n'est satisfaisante". D'un côté, la société individualiste occidentale qui insiste sur la protection des données, mais aboutit déjà à une "lutte de tous contre tous" et une "polarisation" politique.
Elle fait face à "une violence qui monte" et une "prime à la radicalité". Les individus n'ont plus de liens avec ceux qui ne font pas partie de leur environnement numérique qui partage leurs opinions. Les élections récentes dans plusieurs pays occidentaux l'ont montré.
De l'autre, l'approche autoritaire et établie sur les valeurs collectives en Chine pourrait mener à des manipulations pour le contrôle du bonheur des citoyens. Un moyen d'annuler préventivement toute dissension.
"Si les algorithmes pouvaient maîtriser toutes les données alimentées par les êtres humains, cela permettrait de les contrôler d'une manière qui aurait fait rêver la police de Staline", insiste l'ancien secrétaire général adjoint de l'ONU. "Je ne sais pas si ce modèle aboutira", dit-il toutefois.
Plus de 1000 participants à Genève
Rapportée aux liens entre les Etats, cette situation pourrait aboutir à une "mobilisation nationaliste" synonyme de conflit, un scénario "catastrophique" qui n'est pas le plus probable. "C'est une menace qu'il ne faut pas sous-estimer", selon M. Guéhenno qui relève toutefois "la civilité" observée encore en Suisse.
Pour faire contrepoids, il appelle à oeuvrer par le bas, entre "citoyens actifs". De même, l'ONU doit aborder ces questions avec des acteurs au-delà des Etats, comme les scientifiques et le secteur privé, dit-il encore. Aucun pays, "même le plus puissant", ne pourra régler ces problèmes seul.
M. Guéhenno, qui doit participer mercredi à l'ouverture du sommet, salue l'initiative de l'Anticipateur de Genève pour la science et la diplomatie (GESDA), porté par la Suisse. Il faut que cette discussion sur les bienfaits et les problèmes soit menée, selon lui.
Près de 1200 participants d'environ 40 pays doivent se retrouver de mercredi à vendredi à Genève. Le GESDA doit notamment dévoiler son radar pour cette année sur les anticipations des percées scientifiques à 5, 10 ou encore 25 ans. Le président de la Confédération Ignazio Cassis rassemblera de son côté vendredi quelques ministres sur ce lien entre diplomatie et sciences dans le cadre de cette rencontre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
A Genève, 4200 nageurs participent à une Coupe de Noël "olympique"
La rade genevoise verra 4200 personnes plonger dans les eaux froides du Léman samedi et dimanche, pour la 87e édition de la Coupe de Noël. Pour la première fois, des nageurs olympiques participeront à la plus ancienne manifestation sportive du canton.
"Les courses sportives de dimanche ont les palmarès les plus élevés depuis que la Coupe existe", relève Daniel Béran, directeur marketing bénévole pour la Coupe de Noël. Les nageurs olympiques Charlotte Bonnet et Jérémy Desplanches parrainent cette édition et y participent dimanche.
Samedi, les 3700 inscrits aux courses populaires se sont élancés dans une eau à 8,71 degrés. Sur les quais du Jardin anglais, les nageurs se sont enchaînés par vagues d'environ 25 personnes, qui se sont dépassées pour trouver des déguisements à la fois originaux et résistant au plongeon. Certains ont parcouru les 100 mètres réglementaires déguisés en champignons, en dinde ou en pirate, beaucoup avec des chapeaux très variés.
Manifestation dangereuse
Encouragés par l'animateur Philippe Andoque, les nageurs se font d'abord asperger de seaux d'eau, en criant ou riant, avant de plonger dans les entrailles du Léman. Ils rejoignent ensuite le quai sous les acclamations du public et les yeux attentifs des sauveteurs, puis se mêlent à la foule, encore trempés, pour traverser les stands et se réchauffer dans le jacuzzi géant qui leur est réservé.
La manifestation, classée dangereuse par la Brigade de la navigation, est bien encadrée. Des bateaux de sauvetage et de la police veillent sur les nageurs, ainsi que quelques plongeurs placés dans l'eau le long du parcours. Pendant le week-end, plus de 180 bénévoles font aussi tourner la Coupe de Noël. "Tout est associatif", soutient Daniel Béran.
Edition olympique
Personnalité dans le monde de la nage en eau froide, Marion Joffle, nageuse de l'extrême et première Française à parcourir un kilomètre en eaux glacées, s'est également élancée dans le Léman samedi matin aux côtés des nageurs déguisés. Dimanche, 500 nageurs plongeront pour les courses sportives.
"La série avec Charlotte Bonnet est particulièrement exceptionnelle cette année", s'est enthousiasmé Daniel Béran, ravi que la course "revienne à ses racines sportives". Aux côtés de la médaillée olympique s'élanceront Ludivine Blanc, multi-championne du monde d'eau froide et recordwoman du parcours, Marie-Thérèse Armentero, ancienne nageuse olympique, ainsi que les multi-médaillées Emma Onolfo et Sarah Abdul Baki.
La Coupe de Noël avait été créée en 1934. Elle a été inscrite au Patrimoine culturel immatériel suisse de l'Unesco en 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
La Ville de Genève veut "briller" pour le Nouvel An
La Ville de Genève organise à nouveau une fête au bord du lac le 31 décembre pour marquer le passage à 2026. Le quai Gustave-Ador accueillera des scènes musicales, un karaoké, des foodtrucks et un feu d'artifice. Cette St-Sylvestre est placée sous le signe de "Ensemble on brille!".
Deux grands bars et une quinzaine de stands de restauration seront ouverts dès 20h00. Le programme artistique démarrera lui, à 21h00 pour durer jusqu'à 02h00 le 1er janvier. Les trois scènes DJ proposeront des genres distincts: "italo-disco", avec notamment le collectif berlinois Toy Tonics, "latin rave", une scène exclusivement féminine, et "glitzy", avec un karaoké participatif.
Un feu d'artifice offert par un grand hôtel de la place illuminera la rade à minuit. Place ensuite au dancefloor tendance 80' pour fêter la nouvelle année.
A cette occasion, le quai Gustave-Ador sera entièrement fermé à la circulation. Le pont et le quai du Mont-Blanc ainsi que le quai Wilson seront, eux, fermés entre 22h00 et 01h00.
www.geneve.ch/actualites/reveillon-2025-bord-eau
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
La préférence cantonale à l'embauche à l'Etat peut être améliorée
A Genève, la procédure de recrutement visant à privilégier les demandeurs d'emploi inscrits à l'office cantonal de l'emploi (OCE) pour des postes au sein de l'Etat fonctionne, mais présente des faiblesses. La Cour des comptes, qui s'est penchée sur ce dispositif basé sur la préférence cantonale, émet quatre recommandations pour l'améliorer.
"Globalement, la directive produit son effet", a indiqué jeudi devant la presse Sophie Forster Carbonnier, la magistrate en charge de cet audit de performance. Adoptée en 2011 pour faire face à un taux de chômage cantonal supérieur à la moyenne suisse, la directive concernée oblige l'administration à annoncer tout poste vacant à l'OCE dix jours avant sa publication à l'externe.
L'OCE assigne dans la foulée cinq candidats au maximum. Le service qui recrute a l'obligation de recevoir ces candidats assignés. Il doit aussi justifier sa décision s'il ne retient aucun des candidats assignés. A noter que cette procédure de recrutement visant à favoriser les demandeurs d'emploi locaux a été élargie en 2014 aux entités subventionnées.
Effet positif
Sur la base d'une analyse empirique, la Cour des comptes a calculé que ce processus d'assignation augmente les chances d'être recruté au sein de l'administration cantonale. Au total, 4,6% des candidats assignés sont engagés, contre 1,8% des demandeurs d'emplois qui postulent sans assignation. Le taux de recrutement de candidats assignés est donc 2,5 fois supérieur: l'effet est positif.
Dans le détail, en 2024, 1473 places vacantes ont été annoncées par les services recruteurs de l'Etat. Au total, 5737 candidatures assignées ont été déposées, débouchant sur 264 engagements. Dans le même temps, 31'250 candidatures de l'OCE sans assignation ont été déposées, découlant sur l'engagement de 563 personnes. Ainsi en 2024, 827 demandeurs d'emplois ont été engagés à l'Etat.
"Opération délicate"
Si l'effet de la directive est positif, la Cour des comptes a constaté que le taux de convocation des candidats assignés aux entretiens est très faible: il atteint seulement 20%. En cause, un niveau d'adéquation insuffisant entre les candidatures assignées avec le profil des postes au concours. "Le matching est une opération assez délicate", constate Mme Forster Carbonnier.
Ce taux de convocation très bas peut démotiver les candidats, selon la Cour des comptes. Mais il montre aussi que les entités recruteuses au sein de l'administration cantonale sont insatisfaites des dossiers qui leur sont assignés. Les recruteurs ne veulent pas procéder à des entretiens alibi, a relevé la Cour.
Autre problème souligné par les auditeurs, la directive ne tient pas compte des différentes réalités sectorielles du marché de l'emploi. Les assignations sont ainsi moins pertinentes dans les domaines où le manque de main-d'oeuvre est structurel. C'est notamment le cas pour le secteur de la santé.
Délai à revoir
La Cour des comptes a ainsi émis quatre recommandations, toutes acceptées par le Département de l'économie et de l'emploi ainsi que par l'OCE. Elle propose notamment de revoir les modalités d'application de la directive pour permettre à l'OCE d'être plus efficace. Il s'agit par exemple de revoir le délai de dix jours avant la publication des offres ou d'exclure de la procédure les professions où il y a une pénurie de main-d'oeuvre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Genève: l'alma mater dissout le Centre universitaire d'informatique
Le Centre universitaire d’informatique de l'Université de Genève (GE) sera dissous et ses activités réintégrées dans les facultés. Dans le même temps, une plateforme de recherche en intelligence artificielle verra le jour.
Cette décision du rectorat marque une étape importante dans l’adaptation de l’institution aux nouveaux besoins des facultés et de la société, relève l'UNIGE jeudi dans un communiqué. Les compétences, les programmes d’enseignement et l’essentiel des activités seront préservés, permettant au personnel comme aux étudiants de poursuivre leur travail et leur formation dans un cadre pérenne, assure-t-elle.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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