Genève se dote d'un plan directeur consacré à l'innovation, une démarche inédite dans le canton. Présenté jeudi, ce programme qui se décline en quatorze mesures prévoit de mobiliser 11 millions de francs supplémentaires d'ici 2027.

"L'innovation a été identifiée comme une des priorités de la politique économique du canton", a relevé devant la presse la cheffe du Département de l'économie et de l'emploi (DEE) Delphine Bachmann. L'objectif de ce plan d'action est de positionner Genève comme un centre incontournable de l'innovation.

Un dispositif d'aide à l'innovation existe déjà, mais "l'ambition est de passer au niveau supérieur", a insisté la conseillère d'Etat. Parmi les quatorze mesures, figure la création d'un fonds cantonal de l'innovation qui sera doté de deux millions de francs. Il est aussi prévu de créer un nouveau lieu central où les acteurs de l'innovation pourront s'installer dans des conditions facilitées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Deux heures durant, plus aucun train n'a circulé entre Genève et Lausanne mercredi matin. Un événement lié à une cause externe s'est produit sur la voie entre Gland et Nyon (VD) vers 08h05, ont expliqué les CFF sur leur site.

Le trafic ferroviaire entre les deux villes lémaniques a repris peu avant 10h00, avec un premier train qui est parti de Lausanne pour rallier Genève-Aéroport, ont précisé les CFF.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

L'Iranienne Zahrasadat Hakim a investi le Musée international de la Croix-Rouge (MICR) à Genève. Mardi, elle a lancé la première résidence d'artiste qui aboutira d'ici six mois à une oeuvre pensée avec le public sur la portée de l'humanitaire pour la société.

Habitante de Genève depuis 2011, cette quadragénaire, qui a été confrontée à la guerre entre l'Irak et son pays jusqu'à ses cinq ans, utilise le bois, la peinture, le tissage ou encore les performances. Elle va travailler avec les curieux qui viendront au Musée sur une tapisserie qui symbolisera l'unité et l'entraide.

"Avec cette répétition et la patience que nous aurons pour tisser, nous aurons à la fin une grande forme", explique à Keystone-ATS l'artiste. "C'est symboliquement ce dont nous avons besoin comme actes humanitaires dans un pays qui n'est pas confronté à une guerre comme ici en Suisse", dit celle qui met en avant les "liens humains" et est enthousiaste sur ce partage attendu avec le public.

"Elle affirme dans sa pratique artistique deux choses fondamentales", estime le directeur du MICR, Pascal Hufschmid. "L'art est un acte de résistance et l'art est un acte de soin collectif", dit-il.

Jusqu'à cet été, chacun et chacune pourra participer gratuitement aux efforts qui permettront cette oeuvre. Le musée estime que tous les citoyens sont "légitimes à réfléchir à ces questions de société et ces questions complexes", a également ajouté M. Hufschmid.

Oeuvre donnée au musée

Cette résidence, qui se poursuivra dans les quatre prochaines années avec des artistes additionnels, permet au public "de faire avec nous", affirme-t-il. Les oeuvres seront acquises et exposées par le musée.

Pendant les prochains mois, des rencontres entre artistes et humanitaires et des ateliers seront organisés. Mme Hakim agrémentera les discussions de repas iraniens ou d'un thé pour les participants.

Lundi soir, le musée a aussi accueilli une nouvelle oeuvre donnée par deux verriers internationaux, Monica Guggisberg et Philip Baldwin. Commandé pour les 100 ans de la Première Guerre mondiale, ce caisson de trois mètres de hauteur rassemble des centaines de pièces en verre qui symbolisent la diversité culturelle dans le monde.

Il lance les dispositifs vers la nouvelle exposition permanente du musée en 2028. D'ici là, le MICR devra résoudre l'incertitude financière après le retrait du soutien du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). "Nous sommes en discussion avec le Canton et nous allons trouver des solutions", avait affirmé récemment à Keystone-ATS le conseiller fédéral Ignazio Cassis. Le musée a refusé une offre de s'expatrier dans un pays arabe.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

En vue de son ouverture à Genève en 2027, La Collective, un lieu dédié à l'égalité de genre, lance une campagne de sensibilisation. Une toile de 600 mètres carrés a été déployée sur l'échafaudage monté pour les travaux de rénovation du bâtiment. Avec un message: "L'égalité se construit. Ensemble."

Sur la toile visible en descendant le boulevard des Philosophes figure un portait de femme composé à partir de douze visages de personnes représentant les douze associations féministes réunies au sein de La Collective. Chaque femme témoignera dans une vidéo sur une cause en lien avec l'égalité, les droits des femmes et des minorités de genre.

La campagne sera officiellement lancée samedi à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, a indiqué mardi devant les médias la directrice de La Collective Anne-Céline Machet, qui s'exprimera sur le thème de l'égalité dans la première vidéo. Suivront, à des dates symboliques, la notion de choix déclinée par une travailleuse du sexe représentant Aspasie ou encore celle de fierté, par l'association Lestime.

Sachant que les minorités de genre sont souvent victimes de discours haineux sur les réseaux sociaux, les associations partenaires se sont organisées pour réagir rapidement après la diffusion des vidéos. Objectifs: signaler ces messages aux modérateurs des plateformes et tester des réponses qui suscitent l'empathie.

Lieu de référence

Avec cette toile créée par la photographe Chloé Bonnard, La Collective veut "engager une réflexion sur l'égalité qui nous concerne tous", a expliqué Laurence Levrat-Pictet, coprésidente de la Fondation pour l'égalité de genre (FEG). Le but est aussi de rendre visible le travail de terrain des douze associations partenaires qui seront réunies sous le même toit en 2027.

Outre des bureaux, le bâtiment prêté par la Fondation Hans Wilsdorf abritera 20 logements, une crèche-garderie, un café-restaurant, la bibliothèque spécialisée Filigrane, un espace de santé et des activités culturelles, a détaillé Geneviève Bordry, coprésidente de la FEG. Ce projet unique en Suisse et en Europe a pour ambition d'être un lieu de référence pour l'égalité, a-t-elle précisé.

L'association Aux 6 logis disposera ainsi de douze appartements pérennes, a indiqué Ludivine Mayer, responsable de l'association qui héberge temporairement des femmes et leurs enfants. Les bénéficiaires trouveront sur place des conseils spécialisés, des activités collectives, une crèche et un accès facilité aux prestations. De quoi leur permettre de stabiliser leur situation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats