Genève
Genève accepte la nouvelle loi controversée sur la laïcité
Les Genevois ont accepté dimanche la nouvelle loi sur la laïcité. Ce texte sur un sujet sensible, qui interdit notamment les signes extérieurs d'appartenance religieuse aux fonctionnaires et aux élus, a été approuvé par 55,05% des votants. Notre suivi en continu.
16h30: M.Poggia pour un "règlement pacificateur"
Le Conseil d'Etat genevois est très satisfait de l'approbation de la loi sur la laïcité qui constitue un "jalon historique". Le chef du département de la sécurité Mauro Poggia veut un règlement d'application "pacificateur" pour tenir compte des craintes exprimées pendant la campagne.
Le Conseil d'Etat doit encore débattre de ce règlement qui est en cours d'élaboration, a toutefois précisé devant la presse M.Poggia. "Mais en mettant en pratique la nouvelle loi, on ne va pas balayer les 44,95% de la minorité", a assuré le conseiller d'Etat MCG.
Il faudra vraisemblablement un délai de quelques mois avant l'entrée en vigueur de la nouvelle loi et du règlement, étant donné que leur entrée en vigueur doit être concomitante. Leur teneur finale dépendra également des deux recours qui devront être tranchés par la justice.
Le conseiller d'Etat Pierre Maudet, qui avait initié en 2013 le processus ayant abouti à cette loi, estime qu'elle "va laisser son empreinte dans le corpus législatif". Conséquence directe de la nouvelle Constitution, elle marque l'abrogation des lois anticléricales du passé, a relevé M.Maudet.
15h45: "l'esprit de Genève trahi"
La coordination référendaire à cette loi sur la laïcité estime que l'esprit de Genève a été "trahi". Pour ces référendaires, qui rassemblent les partis de gauche ainsi que des associations syndicales, féministes ou encore musulmanes, la victoire de dimanche est celle "des partisans de la Genève de la peur de l'autre", écrivent-ils dans un communiqué. Ils y déplorent un choix "rétrograde".
Les référendaires ne s'avouent toutefois pas vaincus. Selon eux, la victoire des partisans de cette nouvelle loi n'est que "temporaire". Ils rappellent ainsi que plusieurs recours en justice ont été activés et que de nouvelles propositions législatives ont été apportées. "Aucune des questions controversées figurant dans la loi n'est réglée aujourd'hui", relèvent-ils à propos notamment de l'interdiction des signes extérieurs d'appartenance religieuse.
Les syndicats se disent "inquiets" pour les conditions de travail des personnes croyantes dans la fonction publique et les secteurs subventionnés. A commencer pour "les femmes musulmanes voilées, particulièrement visées dans cette loi", poursuit le communiqué.
Les opposants à la loi affirment que leur combat va continuer. Une association "pour une laïcité démocratique" va être lancée pour "mener jusqu'au bout la bataille d'idées engagées par ces référendums dans le sens de l'égalité et de la démocratie."
15h00: la PS déplore
Le Parti socialiste genevois regrette le verdict des urnes au sujet de la loi sur la laïcité. "La Constitution genevoise garantit déjà le principe de laïcité de l’État et il n’est pas nécessaire de légiférer davantage", note le PS.
Selon lui, cette nouvelle loi risque d’entraîner le licenciement de nombreux employés, majoritairement des femmes, qui se verront exclus au motif de leur apparence religieuse. "Le risque d'une appréciation arbitraire - ainsi que des dérives qui peuvent en découler - est trop grand", ajoute le PS dans son communiqué.
De son côté, SolidaritéS Genève estime que l'acceptation de la loi constituait "un résultat mitigé pour le Conseil d’Etat et l’ensemble de la droite bourgeoise qui défendait cette loi Maudet comme un seul homme." Le verdict du peuple montre "un scepticisme dont il faudra tenir compte à l'avenir", ajoute solidaritéS au sujet d'une loi qualifiée de "liberticide".
14h30: "une avancée pour la paix religieuse"
Les Eglises catholique chrétienne, catholique romaine et protestante saluent l’approbation de la loi sur la laïcité. Ce résultat représente une "avancée pour la paix religieuse", relèvent-elles dans un communiqué.
La loi sur la laïcité de l’Etat clarifie les termes de la neutralité de l’Etat et établit des règles communes pour l’ensemble des communautés religieuses établies dans le canton, soulignent les Eglises. Bien que satisfaites de ce nouveau dispositif, elles relèvent aussi que cette loi est perfectible.
Elles suivront ainsi avec intérêt les recours déposés contre les articles limitant le port de signes religieux extérieurs, et plus particulièrement celui concernant les élues. Elles resteront aussi particulièrement attentives à la mise en œuvre des articles sur l’usage du domaine public pour des activités culturelles.
Elles veilleront également à ce que les dispositions d’exception concernant les restrictions des signes extérieurs pour prévenir des troubles graves à l’ordre public soient appliquées avec parcimonie et discernement.
14h15: les Verts confirment leur recours
Les Verts regrettent l'acceptation de cette nouvelle loi qui, selon eux, "a amené la confusion et a attisé la haine." Ils ont confirmé qu'ils maintenaient leur recours devant la justice au sujet d'un texte qu'ils jugent anticonstitutionnel. "Le recours à la Chambre constitutionnelle entre en force. Il s'agit désormais de confronter cette loi inique à la justice et au respect des droits politiques", écrivent les Verts dans leur communiqué.
Pour les Verts, cette loi "bafoue les libertés individuelles, porte atteinte aux droits fondamentaux et ne respecte pas la Constitution", notamment car elle interdit aux élus de porter des signes religieux. L'élue Verte Sabine Tiguemounie, conseillère municipale à Meyrin, est directement concernée par cette loi, elle qui porte le voile.
13h45: les défenseurs de la laïcité sont soulagés
Le comité et l'association "La laïcité, ma liberté" a pris acte avec "une grande satisfaction" de la victoire du oui à la loi sur la laïcité. Le comité parle d'un vote "sans appel" des électrices et électeurs genevois, qui "ont confirmé que le droit à la différence ne peut et ne doit jamais constituer une différence de droits", écrit-il dans un communiqué.
"La laïcité, ma liberté" estime que cette campagne a été "éprouvante", marquée par "les outrances, les menaces et les contre-vérités de l'alliance référendaire", juge le comité. Il ajoute qu'il restera "attentif aux suites juridiques", les opposants à la loi ayant déjà déposé des recours devant la justice.
13h30: satisfaction au PLR et à l'UDC
Le PLR genevois s'est réjoui dimanche de l'acceptation de cette nouvelle loi sur la laïcité. "Si le droit à la différence doit être respecté, il ne peut constituer une différence de droit", note le parti dans un communiqué. "Contrairement à ce que n'ont eu de cesse de répéter les comités référendaires, cette loi n'est pas discriminatoire, mais s'adresse à toutes les religions sur pied d'égalité", ajoute le PLR.
L’UDC, qui a également soutenu cette nouvelle loi, relève que "le laïcisme n’a jamais posé de problèmes à Genève avant d’être confronté à l’arrivée de nombreux musulmans dont certains forment des revendications inacceptables" pour la société. "Il est donc normal qu’au sein de l’administration mais aussi dans le parlement et les délibératifs aucun signe religieux ne soient affichés, respectant une paix confessionnelle à laquelle les Genevois sont attachés", ajoute l'UDC dans un communiqué. Le parti sera attentif à une application rigoureuse de la nouvelle loi.
13h15: l'élue verte voilée ne renonce pas
Une élue municipale est directement concernée par la nouvelle loi sur la laïcité, acceptée dimanche à Genève. La Verte Sabine Tiguemounine, qui porte le voile, ne s'estime toutefois pas battue.
"Des recours devant la justice ont été déposés par les Verts et le Réseau évangélique genevois, et ils vont désormais être activés", rappelle Sabine Tiguemounine, interrogée par Keystone-ATS. "J'ai bon espoir que la justice nous donne raison, sachant que cette loi va à l'encontre de la Constitution suisse et de la Convention européenne des droits de l'homme", estime-t-elle.
Conseillère municipale à Meyrin, Sabine Tiguemounie ne se dit pas inquiète pour sa carrière politique, sachant que le port du voile ne sera plus toléré pour les élus si la loi entre en vigueur. "Ma situation personnelle n'a pas d'importance. Ce qui compte, c'est le signal que cette loi donne à notre jeunesse. Il n'est pas positif, et c'est la raison pour laquelle je vais continuer à m'engager", remarque-t-elle.
"Cette loi remet en cause des droits fondamentaux. Mon devoir est de rester auprès de celles et ceux qui seront directement affectés au quotidien par cette loi", ajoute-t-elle.
12h30: recours en vue
Sur le point d'être acceptée, la nouvelle loi sur la laïcité va désormais devoir passer devant la justice. Le Réseau évangélique genevois et les Verts avaient déjà déposé des recours. Ils jugent cette loi anticonstitutionnelle.
Ce texte pourrait aussi se retrouver confronté à un autre projet de loi, déposé fin janvier par Ensemble à gauche. Ce nouveau projet ne contient pas les aspects controversés de la loi soumise dimanche au peuple, soit l'interdiction des signes extérieurs d'appartenance religieuse.
12h00: vers une acception de la loi
La nouvelle loi sur la laïcité devrait être acceptée dimanche par les Genevois. Le texte est approuvé par 55,56% des votants, selon des résultats partiels basés sur 95% des bulletins rentrés.
11h30: une loi âprement discutée
Portée à l'origine par le conseiller d'Etat Pierre Maudet, la nouvelle loi sur la laïcité, qui doit remplacer celle de 1907, a été adoptée en avril dernier par la majorité de droite du Grand Conseil au terme de longs débats. Pour ses partisans, elle permet de prévenir le repli identitaire.
Cette loi est toutefois loin de faire l'unanimité. Elle a fait l'objet de quatre référendums, issus des partis de gauche ainsi que des associations syndicales, féministes et musulmanes. Ceux-ci dénoncent une loi liberticide et discriminatoire.
Attaquée par référendums, la loi l'a aussi été en justice. Le Réseau évangélique genevois et les Verts ont d'ores et déjà déposé des recours. Ils seront activés en cas d'acceptation dans les urnes.
(KEYSTONE-ATS)
Genève
La gratuité des TPG attire de nouveaux abonnés
Trois mois après l'entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les Transports publics genevois (TPG), 72'701 abonnements annuels ont été sollicités par les jeunes de moins de 25 ans et les bénéficiaires AVS/AI. Sur ce nombre, 56% ont été délivrés à de nouveaux abonnés.
La part de la population pouvant bénéficier du dispositif de prise en charge par l'Etat est estimée à 230'000 personnes, a rappelé mercredi le Conseil d'Etat à l'issue de sa séance hebdomadaire. A fin mars, 32% de la cible avait été atteinte.
Depuis le 1er janvier, les moins de 25 ans peuvent obtenir un abonnement Unireso gratuit. A fin mars, 53% des 6-17 ans visés ont bénéficié de la nouvelle loi, ainsi que 38% des 18-24 ans résidant dans le canton et en formation et 26% des 18-24 en activité et à bas revenus. Le canton s'attend à une augmentation importante des demandes en août, lors du renouvellement des abonnements en vue de la rentrée scolaire.
Du côté des seniors, 17% des personnes ciblées qui touchent l'AVS et 5% de celles au bénéfice des prestations AI ont profité, au premier trimestre, d'un abonnement partiellement pris en charge par l'Etat. Le gouvernement salue l'intention de plusieurs communes de compléter cette prise en charge pour les personnes âgées de plus de 65 ans et de financer une partie de l'abonnement des adultes qui n'ont pas de réduction.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Une pollution dans l'Aire tue les poissons à Plan-les-Ouates
L'Aire est affectée par une pollution majeure d'origine industrielle depuis mardi. Une mousse savonneuse se déverse d'un gros collecteur d'eau de pluie dans la rivière à la hauteur du pont du Centenaire, à Plan-les-Ouates (GE). Des milliers de poissons sont déjà morts.
Les recherches ont permis d'identifier que cette pollution est due à une substance alcaline provenant de la zone industrielle de Plan-les-Ouates, a indiqué mercredi le Département du territoire. Cet événement n'a pas d'incidence sur l'eau potable.
Le Service d'incendie et de secours de Genève a été alerté mardi à 17h30, a précisé Guillaume Pierrehumbert, directeur général de l'office cantonal de l'eau. Les pompiers, les gardes de l'environnement et des collaborateurs de l'office ainsi qu'une entreprise spécialisée en canalisations se sont immédiatement rendus sur place.
"Nous pensions que c'était réglé mardi en fin de soirée, mais l'écoulement a repris aujourd'hui et les recherches continuent. Il faut remonter les réseaux, c'est un travail de longue haleine", a expliqué M. Pierrehumbert. L'Etat se réserve le droit de saisir la justice compte tenu des conséquences sur l'Aire renaturée et sa biodiversité.
Des milliers de truites, vairons et loches sont déjà morts en aval du pont, jusqu'à l'Arve. Un recensement est en cours. La pêche est temporairement interdite. L'office cantonal de l'eau procède à des analyses continues de la qualité de l'eau de l'Aire. Cette pollution se dilue dans l'Arve, qui n'est ainsi pas impactée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Les HUG dégagent un excédent de 30 millions en 2024
Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) ont tourné la page des années Covid qui ont tant pesé sur ses finances. En 2024, l'établissement hospitalier indique, dans son rapport annuel qui a été publié mercredi, avoir réalisé un excédent de 30 millions de francs.
Ce résultat, qui intervient après plusieurs exercices dans le rouge, a été obtenu, selon les HUG, "grâce à une gestion prudente, à des gains d'efficience, ainsi qu'à la révision du contrat de prestations 2024-2027 avec l'Etat et du tarif de facturation DRG". L'hôpital genevois n'hésite pas à parler "d'un tournant" en évoquant 2024.
Les 30 millions de francs d'excédent seront versés à un fonds de réserve qui servira pour les prochaines années à faire face aux défis financiers qui se présenteront. En 2024, les produits des HUG ont progressé de 6,3% par rapport à 2023, alors que, dans le même temps, les charges de fonctionnement n'ont augmenté que de 3,7%.
Par ailleurs, le gouvernement genevois a annoncé, mercredi, la nomination au conseil d'administration des HUG, pour le représenter, de David Hiler. Membre simple, l'ancien conseiller d'Etat écologiste deviendra président de ce même conseil à compter du 24 septembre. Il succédera, à ce poste, à Alain-Dominique Mauris.
Caroline Kant, qui devait reprendre la présidence, à quitté le conseil d'administration des HUG à la fin du mois de mars en raison "d'un possible conflit d'intérêts" qui n'a pas pu être résolu, a précisé le Conseil d'Etat dans un communiqué. Mme Kant est l'épouse d'un haut fonctionnaire qui travaille à l'Office cantonal de la santé.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Le TF entérine la piste cyclable entre Plainpalais et Cornavin
A Genève, la piste cyclable post-Covid entre Plainpalais et Cornavin ne sera pas supprimée. Le Tribunal fédéral (TF) a rejeté le recours du Touring club suisse (TCS) et d'un avocat contre l'autorisation de ces aménagements par la justice genevoise.
"La qualité pour recourir de l'avocat et du TCS peut rester indécise, puisque le recours est de toute façon mal fondé et doit donc être rejeté", écrit le TF dans un arrêt du 11 février, comme l'ont révélé mardi Le Courrier et la Tribune de Genève. Le TF conclut que la cour cantonale pouvait faire prévaloir les intérêts publics poursuivis par les mesures litigieuses sur ceux des automobilistes défendus par les recourants.
En 2022, le Tribunal administratif de première instance (TAPI) avait donné raison aux recourants. Il jugeait que la suppression, en 2020, d'une des voies dédiées au trafic motorisé en faveur d'une piste cyclable sur le pont de la Coulouvrenière puis le boulevard George-Favon était contraire au droit et disproportionnée.
Ce jugement avait été annulé par la Chambre administrative de la Cour de justice en 2023, sur recours de la Ville de Genève, du Département de la santé et des mobilités (DSM), de plusieurs associations et particuliers. Saisi d'un nouveau recours des opposants, le TF entérine cette piste cyclable.
"Pas disproportionnées"
Les juges de Mon-Repos indiquent que la loi pour une mobilité cohérente et équilibrée (LMCE) consacre le principe d'une priorisation de la mobilité douce et des transports publics dans le centre-ville, "plus particulièrement comme en l'espèce à la frontière avec l'hyper-centre." Si le temps de parcours est péjoré pour le transport individuel motorisé, ce n'est pas de manière excessive.
Le TF confirme que "les mesures contestées reposent sur l'intérêt public à l'amélioration de la sécurité non seulement des cyclistes mais également des piétons qui n'ont plus à partager le trottoir avec ceux-ci." Il reconnaît aussi que ces aménagements offrent davantage de confort et de continuité pour les cyclistes sur l'ensemble du tracé, alors que les recourants voulaient les faire passer ailleurs.
Dès lors, le TF estime ainsi que l'application de la LCME n'a pas été arbitraire et que le principe de la proportionnalité n'a été violé. "Contrairement à ce que pensent les recourants, le fait que le nombre de cycles soit inférieur à celui des véhicules individuels motorisés ne rend pas pour autant disproportionnées les mesures litigieuses", écrit-il.
Cette décision est saluée Actif-trafic qui déplore cinq ans de procédure "pour 800 mètres de peinture jaune" de la part du lobby automobile qui voulait "sacraliser des voies automobiles en plein centre-ville". L'association demande l'application de la loi sur la mobilité douce, votée en 2011. (arrêt 1C_544/2023 du 11 février 2025)
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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