Rejoignez-nous

Genève

Elections GE : après la victoire de Maudet, place au second tour

Publié

,

le

Les stratégies pour le second tour de l'élection du Conseil d'Etat genevois, le 6 mai, vont s'ébaucher ces prochaines heures. A droite, le PDC et le PLR escomptent bien conserver leurs 4 sièges à l'exécutif. A gauche, rien n'est arrêté.

On ignore encore le nombre de candidats que présentera l'Alternative. Il pourrait y en avoir trois ou quatre, a déclaré dimanche le président des Verts genevois Nicolas Walder. "Notre but est d'avoir deux élus au gouvernement", a déclaré, de son côté, le député socialiste Romain de Sainte Marie.

La candidate d'Ensemble à gauche Jocelyne Haller, arrivée en quatorzième position au premier tour, ne sait pas encore si elle souhaite figurer sur un ticket de l'Alternative. "Il faudait une base politique claire et un programme avec du contenu", a-t-elle fait savoir.

Le Mouvement citoyens genevois (MCG) a toutes les raisons d'être extrêmement satisfait de la deuxième place de son candidat, le magistrat sortant Mauro Poggia. Quant à l'UDC, elle ne voit pas de raison de retirer le conseiller national Yves Nidegger de la course, bien qu'il soit arrivé en dixième position.

Maudet "fier"

Pierre Maudet s'est déclaré fier de sa réélection au premier tour de l'élection au Conseil d'Etat genevois, dimanche. Selon lui, ce résultat confirme le bien-fondé de la politique qu'il a menée ces dernières années.

Le conseiller d'Etat PLR chargé du Département de la sécurité et de l'économie estime que sa candidature au Conseil fédéral l'a indubitablement aidé pour arriver en tête de cette élection cantonale. "Les Genevois ont vu à cette occasion que je pouvais défendre leurs intérêts".

L'atmosphère était tout autre du côté du PDC Luc Barthassat, le grand perdant de la journée. Pour le conseiller d'Etat, le secteur très sensible des transports dont il a la charge explique ce mauvais résultat. "Les gens sont touchés au jour le jour et nous allons peut-être trop vite dans les réformes."

La socialiste Anne Emery-Torracinta, de son côté, avait le sourire. Attaquée de toutes parts pendant la campagne, elle termine finalement ce deuxième tour en cinquième position. "Je suis très soulagée", a déclaré la magistrate qui dirige actuellement le Département de l'instruction publique.

(ATS)

CREDIT PHOTO : KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Genève

La gratuité des TPG attire de nouveaux abonnés

Publié

le

Trois mois après l'entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les Transports publics genevois, 72'701 abonnements annuels ont été sollicités par les jeunes de moins de 25 ans et les séniors. Plus de la moitié des titres ont été délivrés à de nouveaux abonnés (illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Trois mois après l'entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les Transports publics genevois (TPG), 72'701 abonnements annuels ont été sollicités par les jeunes de moins de 25 ans et les bénéficiaires AVS/AI. Sur ce nombre, 56% ont été délivrés à de nouveaux abonnés.

La part de la population pouvant bénéficier du dispositif de prise en charge par l'Etat est estimée à 230'000 personnes, a rappelé mercredi le Conseil d'Etat à l'issue de sa séance hebdomadaire. A fin mars, 32% de la cible avait été atteinte.

Depuis le 1er janvier, les moins de 25 ans peuvent obtenir un abonnement Unireso gratuit. A fin mars, 53% des 6-17 ans visés ont bénéficié de la nouvelle loi, ainsi que 38% des 18-24 ans résidant dans le canton et en formation et 26% des 18-24 en activité et à bas revenus. Le canton s'attend à une augmentation importante des demandes en août, lors du renouvellement des abonnements en vue de la rentrée scolaire.

Du côté des seniors, 17% des personnes ciblées qui touchent l'AVS et 5% de celles au bénéfice des prestations AI ont profité, au premier trimestre, d'un abonnement partiellement pris en charge par l'Etat. Le gouvernement salue l'intention de plusieurs communes de compléter cette prise en charge pour les personnes âgées de plus de 65 ans et de financer une partie de l'abonnement des adultes qui n'ont pas de réduction.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Une pollution dans l'Aire tue les poissons à Plan-les-Ouates

Publié

le

A Plan-les-Ouates, l'Aire est affectée par une pollution majeure d'origine industrielle depuis mardi. Des milliers de poissons sont déjà morts. Un recensement est en cours. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'Aire est affectée par une pollution majeure d'origine industrielle depuis mardi. Une mousse savonneuse se déverse d'un gros collecteur d'eau de pluie dans la rivière à la hauteur du pont du Centenaire, à Plan-les-Ouates (GE). Des milliers de poissons sont déjà morts.

Les recherches ont permis d'identifier que cette pollution est due à une substance alcaline provenant de la zone industrielle de Plan-les-Ouates, a indiqué mercredi le Département du territoire. Cet événement n'a pas d'incidence sur l'eau potable.

Le Service d'incendie et de secours de Genève a été alerté mardi à 17h30, a précisé Guillaume Pierrehumbert, directeur général de l'office cantonal de l'eau. Les pompiers, les gardes de l'environnement et des collaborateurs de l'office ainsi qu'une entreprise spécialisée en canalisations se sont immédiatement rendus sur place.

"Nous pensions que c'était réglé mardi en fin de soirée, mais l'écoulement a repris aujourd'hui et les recherches continuent. Il faut remonter les réseaux, c'est un travail de longue haleine", a expliqué M. Pierrehumbert. L'Etat se réserve le droit de saisir la justice compte tenu des conséquences sur l'Aire renaturée et sa biodiversité.

Des milliers de truites, vairons et loches sont déjà morts en aval du pont, jusqu'à l'Arve. Un recensement est en cours. La pêche est temporairement interdite. L'office cantonal de l'eau procède à des analyses continues de la qualité de l'eau de l'Aire. Cette pollution se dilue dans l'Arve, qui n'est ainsi pas impactée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Les HUG dégagent un excédent de 30 millions en 2024

Publié

le

Robert Mardini, le nouveau directeur général des HUG, a pris ses fonctions en 2024 (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) ont tourné la page des années Covid qui ont tant pesé sur ses finances. En 2024, l'établissement hospitalier indique, dans son rapport annuel qui a été publié mercredi, avoir réalisé un excédent de 30 millions de francs.

Ce résultat, qui intervient après plusieurs exercices dans le rouge, a été obtenu, selon les HUG, "grâce à une gestion prudente, à des gains d'efficience, ainsi qu'à la révision du contrat de prestations 2024-2027 avec l'Etat et du tarif de facturation DRG". L'hôpital genevois n'hésite pas à parler "d'un tournant" en évoquant 2024.

Les 30 millions de francs d'excédent seront versés à un fonds de réserve qui servira pour les prochaines années à faire face aux défis financiers qui se présenteront. En 2024, les produits des HUG ont progressé de 6,3% par rapport à 2023, alors que, dans le même temps, les charges de fonctionnement n'ont augmenté que de 3,7%.

Par ailleurs, le gouvernement genevois a annoncé, mercredi, la nomination au conseil d'administration des HUG, pour le représenter, de David Hiler. Membre simple, l'ancien conseiller d'Etat écologiste deviendra président de ce même conseil à compter du 24 septembre. Il succédera, à ce poste, à Alain-Dominique Mauris.

Caroline Kant, qui devait reprendre la présidence, à quitté le conseil d'administration des HUG à la fin du mois de mars en raison "d'un possible conflit d'intérêts" qui n'a pas pu être résolu, a précisé le Conseil d'Etat dans un communiqué. Mme Kant est l'épouse d'un haut fonctionnaire qui travaille à l'Office cantonal de la santé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Le TF entérine la piste cyclable entre Plainpalais et Cornavin

Publié

le

A Genève, la piste cyclable post-Covid entre Plainpalais et Cornavin ne sera pas supprimée. Le Tribunal fédéral a rejeté le recours du Touring club suisse et d'un avocat contre l'autorisation de ces aménagements par la justice genevoise (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, la piste cyclable post-Covid entre Plainpalais et Cornavin ne sera pas supprimée. Le Tribunal fédéral (TF) a rejeté le recours du Touring club suisse (TCS) et d'un avocat contre l'autorisation de ces aménagements par la justice genevoise.

"La qualité pour recourir de l'avocat et du TCS peut rester indécise, puisque le recours est de toute façon mal fondé et doit donc être rejeté", écrit le TF dans un arrêt du 11 février, comme l'ont révélé mardi Le Courrier et la Tribune de Genève. Le TF conclut que la cour cantonale pouvait faire prévaloir les intérêts publics poursuivis par les mesures litigieuses sur ceux des automobilistes défendus par les recourants.

En 2022, le Tribunal administratif de première instance (TAPI) avait donné raison aux recourants. Il jugeait que la suppression, en 2020, d'une des voies dédiées au trafic motorisé en faveur d'une piste cyclable sur le pont de la Coulouvrenière puis le boulevard George-Favon était contraire au droit et disproportionnée.

Ce jugement avait été annulé par la Chambre administrative de la Cour de justice en 2023, sur recours de la Ville de Genève, du Département de la santé et des mobilités (DSM), de plusieurs associations et particuliers. Saisi d'un nouveau recours des opposants, le TF entérine cette piste cyclable.

"Pas disproportionnées"

Les juges de Mon-Repos indiquent que la loi pour une mobilité cohérente et équilibrée (LMCE) consacre le principe d'une priorisation de la mobilité douce et des transports publics dans le centre-ville, "plus particulièrement comme en l'espèce à la frontière avec l'hyper-centre." Si le temps de parcours est péjoré pour le transport individuel motorisé, ce n'est pas de manière excessive.

Le TF confirme que "les mesures contestées reposent sur l'intérêt public à l'amélioration de la sécurité non seulement des cyclistes mais également des piétons qui n'ont plus à partager le trottoir avec ceux-ci." Il reconnaît aussi que ces aménagements offrent davantage de confort et de continuité pour les cyclistes sur l'ensemble du tracé, alors que les recourants voulaient les faire passer ailleurs.

Dès lors, le TF estime ainsi que l'application de la LCME n'a pas été arbitraire et que le principe de la proportionnalité n'a été violé. "Contrairement à ce que pensent les recourants, le fait que le nombre de cycles soit inférieur à celui des véhicules individuels motorisés ne rend pas pour autant disproportionnées les mesures litigieuses", écrit-il.

Cette décision est saluée Actif-trafic qui déplore cinq ans de procédure "pour 800 mètres de peinture jaune" de la part du lobby automobile qui voulait "sacraliser des voies automobiles en plein centre-ville". L'association demande l'application de la loi sur la mobilité douce, votée en 2011. (arrêt 1C_544/2023 du 11 février 2025)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Vierge

Un ami intime vous incitera à discuter de vos tourments intérieurs, et ce partage vous apportera un véritable soulagement.

Les Sujets à la Une