Suisse Romande
Ex-capucin abuseur impuni: l’Eglise parle
L'ordre des capucins, mais aussi l'Evêché de Lausanne, Genève et Fribourg, ont une lourde responsabilité concernant l'impunité de l'ancien prêtre capucin pédophile qui a sévi durant des décennies en Suisse et en France. Le rapport d'enquête indépendant est accablant.
Le prêtre a abusé de nombreuses victimes, dont seules 24 ont été identifiées à ce jour par la justice: 22 en Suisse et 2 en France. Il n'a pas été condamné par la justice civile pour les faits commis en Suisse, car ceux-ci étaient trop anciens et donc prescrits.
L'une de ses victimes, le Fribourgeois Daniel Pittet, a publié en 2017 un livre de témoignage sur les abus subis dans son enfance, qui a fait grand bruit. La Province suisse des Capucins a alors mandaté une commission d'enquête pour faire la lumière sur toute l'affaire.
Les recherches n'ont pas permis de modifier le nombre de victimes répertoriées, a indiqué mardi devant la presse l'ancien juge cantonal fribourgeois Alexandre Papaux. Ce dernier fait partie de la commission, avec le professeur d'histoire contemporaine Francis Python et le spécialiste en droit des religions Yves Mausen.
Dès les années 70
Depuis les premières dénonciations concernant cet homme, parvenues à ses supérieurs dès les années 1970, et jusque dans les années 2000, l'Eglise catholique a fait preuve de nombreux manquements successifs. Les supérieurs capucins n'ont d'abord pas donné suite aux alertes, puis ils se sont contentés de déplacer le prêtre.
Quant à l'Evêché de Lausanne, Genève et Fribourg, il est resté inactif envers les victimes et il n'a pas fait de dénonciation à la justice civile, même après un aveu du prêtre en 1989 sur un abus non prescrit. Le rapport mentionne notamment l'official Périsset, l'évêque Pierre Mamie et le vicaire général Jacques Banderet.
Des excuses
"Une telle chose ne doit plus jamais se reproduire", a martelé l'actuel provincial des capucins Agostino del-Pietro. Il a présenté des excuses au nom de l'ordre des capucins, qui n'a pas su prendre les délits au sérieux, qui n'a pas pris de mesures pendant trop longtemps, et qui n'a pas dénoncé l'auteur des faits.
Désormais, la formation initiale et continue intègre les questions de la sexualité, a relevé Agostino del-Pietro. Et d'espérer que cela contribuera à prévenir de tels cas graves à l'avenir.
Ce n'est qu'en mai 2017 que l'ancien prêtre a été réduit à l'état laïc. Agé actuellement de 77 ans, il vit depuis 2009 dans un couvent du canton de Saint-Gall.
Vaud
Référendum lancé contre la transformation de la patinoire de Morges
A Morges (VD), un référendum populaire communal a été lancé contre le projet de rénovation et de transformation de la patinoire des Eaux-Minérales en complexe sportif quatre saisons. Le comité référendaire a jusqu’au 6 mai 2025 pour réunir au minimum 1722 signatures valables.
Le préavis municipal demandait l’autorisation de conclure un contrat de partenariat public-privé pour assainir, maintenir et transformer partiellement la patinoire des Eaux-Minérales en complexe sportif quatre saisons. Le projet avait été accepté par le Conseil communal le 5 mars dernier, a rappelé lundi la Municipalité de Morges.
À la suite de cette décision du délibérant, un comité référendaire s’est constitué pour demander que la population morgienne puisse se prononcer sur la question, via un référendum populaire. Ce comité a adressé une demande de référendum à la Municipalité dans les délais prévus par la Loi sur l’exercice des droits politiques (LEDP), à savoir dans les dix jours qui ont suivi l’affichage au pilier public de la décision du Conseil communal.
Cependant, le Greffe municipal a constaté que la demande n’était pas conforme aux exigences légales. La Municipalité a donc pris langue avec le comité référendaire. Les échanges ont permis d’aboutir à la reformulation des passages problématiques. La Municipalité a dès lors accepté lundi le projet de texte du comité référendaire lors de sa séance hebdomadaire, annonce-t-elle.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Lausanne-Morges: le projet d'agglomération 2025 a été déposé
Le projet d'agglomération Lausanne-Morges de 5e génération (PALM 2025) se trouve désormais dans les mains de Berne. Il sera évalué par les services de la Confédération qui décideront de l'octroi d'un cofinancement pour la réalisation de 89 mesures infrastructurelles de mobilité, correspondant à un investissement de plus de 757 millions de francs pour la période de 2028 à 2032.
"Après avoir été mis en consultation publique, le projet d’agglomération Lausanne-Morges de 5e génération a été signé par le Canton, les schémas directeurs et les associations régionales", a fait savoir l'Etat de Vaud lundi dans un communiqué.
Le rapport du PALM 2025 définit la stratégie de développement de l'agglomération Lausanne-Morges à l'horizon 2040. Il se compose de mesures réparties en quatre thématiques: paysage, environnement et énergie, urbanisation et mobilité. Pas moins de sept volumes ont été nécessaires pour toutes les contenir.
Voie verte et pistes cyclables
Du côté de la région morgienne, les mesures comprennent notamment la requalification de la route cantonale (RC1) et la création de la voie verte. Elles incluent aussi la poursuite de la politique en faveur des transports publics avec les réaménagements du quartier sud de la gare de Saint-Prex, des accès à la gare Lonay-Préverenges, ainsi que la décarbonation des bus MBC.
Plus à l'ouest, entre Lausanne et Prilly, la multimodalité sera de mise à l'avenue du Chablais avec l'aménagement de pistes cyclables continues et sécurisées, de larges trottoirs ainsi qu'une voie bus à sens unique. Des arbres seront implantés le long de la chaussée pour lutter contre les îlots de chaleur.
Au total, le PALM réunit 36 partenaires, à savoir 26 communes, 5 secteurs intercommunaux, 2 associations régionales et trois services cantonaux.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Comptes 2024: déficit moins important que prévu à Yverdon
A Yverdon-les-Bains, les comptes 2024 bouclent sur un excédent de charges de 3,78 millions de francs, alors que le budget initial prévoyait un déficit de 8,99 millions. Cette réduction est due à des recettes fiscales en hausse, à une maîtrise des charges et des recettes de fonctionnement. Il a également été influencé par des rentrées extraordinaires et le passage à de nouvelles normes comptables.
Globalement, les comptes 2024 de la Ville d’Yverdon-les-Bains restent impactés par l’inflation, ceci dans un contexte de lente reprise de la croissance économique, écrit la Ville lundi dans un communiqué.
Dans le détail, l'excédent de charges de l'exercice se monte à 3,8 millions (-530'465 francs en 2023), alors qu'une perte de 11,2 millions était prévue (8,99 millions selon le budget 2024, auxquels se sont ajoutés des crédits complémentaires). La Ville se réjouit ainsi d'une "amélioration" du résultat de 7,4 millions (2,47% du total du budget).
Produits de l'impôt en hausse
L'écart par rapport au budget s'explique par une diminution des charges de personnel (- 4,6 millions) suite à des mutations au sein de l'administration communale et à des engagements différés. Les achats de biens et services sont inférieurs aux prévisions (-4,8 millions), en raison principalement d'une "bonne gestion" des achats de gaz et d'électricité et et d’une note de crédit de Gaznat.
Des économies ont été réalisées au niveau des charges financières, avec un taux moyen d'emprunt de la commune à 1,3%. Les amortissements (-2,5 millions) connaissent une diminution en raison d'une politique d'amortissement plus longue avec MCH2, principalement pour les crédits d'étude (-21%).
Au niveau des recettes, le produit des impôts a progressé (+ 3,8 millions, à 74,6 millions) par rapport au budget, avec notamment une hausse des impôts conjoncturels (1,58 million) et des personnes physiques (1,2 million).
Un autofinancement de 18,8 millions et des investissements nets de 16,5 millions dégagent un excédent de financement de 2,3 millions (moins un million en 2022). La dette 2024 est de 312,3 millions, en augmentation de 10 millions par rapport à la dette 2023.
Risques et périls
De manière générale, les comptes du ménage communal sont déficitaires pour la quatrième année consécutive, traduisant une problématique structurelle connue. Par ailleurs, la dégradation annoncée de la santé des finances cantonales ne manque pas d'inquiéter la Ville qui craint des reports de charges.
Dans le même temps, l'avant-projet de révision de la loi sur les communes ambitionne de placer les communes sous une forme de contrôle financier beaucoup plus strict. S'il est maintenu, il pourrait se traduire, pour la Ville d'Yverdon-les-Bains, par une mise sous surveillance étatique.
La Municipalité relève la conjonction de ces deux risques: au moment où l'Etat pourrait être tenté de reporter une partie de ses charges sur les communes, ces dernières pourraient se voir largement empêchées d'y faire face par des règles nouvelles émanant de ce même Etat.
Finalement, les comptes 2024 de la Ville d'Yverdon-les-Bains clôturent pour la première fois sur MCH2, le nouveau modèle de compte harmonisé de 2e génération.
Trop dépensière, selon le PLR
Bien que les résultats financiers de la Ville d’Yverdon-les-Bains pour l'année 2024 soient meilleurs que ceux prévus au budget, la perte reste d’environ 4 millions de francs, déplore le PLR dans un communiqué. Cette situation est moins dramatique qu'initialement, grâce à des événements imprévus, hors du contrôle de la Municipalité, comme des dividendes exceptionnellement élevés de sociétés telles que Gaznat.
Cependant, les comptes se détériorent chaque année, principalement en raison de la politique de croissance excessive du nombre d’employés. Le PLRY insiste une nouvelle fois pour que la Municipalité réfléchisse sérieusement à la nécessité réelle des effectifs et des dépenses liées à son fonctionnement, ainsi qu’à la mise en place de mesures supplémentaires visant à améliorer l’efficience de l’administration communale.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Renens: quai à quai le week-end entre Genève et le Pied du Jura
Les changements de train à Renens (VD) entre Genève et les villes du Pied du Jura se feront désormais sur le même quai durant les week-ends. En semaine, ce quai à quai sera partiel, introduit une fois par heure pour les voyageurs en provenance de Genève.
"Les tests réalisés début mars ont montré qu'un quai à quai intégral le week-end et partiel en semaine était possible sans péjoration majeure de la ponctualité des trains sur le réseau", indiquent lundi les CFF. Le changement entre en vigueur dès samedi.
Pour les week-ends, les correspondances systématiques sur le même quai sont possibles car "il y a moins de trains marchandises et aucun train de renfort pour les pendulaires le week-end", explique le communiqué.
Pour la semaine, les CFF précisent qu'une correspondance sera introduite une fois par heure sur le même quai en gare de Renens pour les relations uniquement dans le sens Genève-Pied du Jura. Cela concerne l'IR 90 qui arrive à Renens chaque heure aux 37 et l'IC5 qui repart aux 41.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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