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Enlèvement: La petite Mia retrouvée à Sainte-Croix VD

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Le squat était occupé par de nombreuses personnes au moment de l'intervention de la police. (©KEYSTONE/CHRISTIAN BRUN).

Dénouement dans l'affaire de la petite Mia, 8 ans, enlevée mardi dans les Vosges à la demande de sa mère: l'enfant et sa mère ont été retrouvées dimanche en Suisse. Mia est "en bonne santé". Les auteurs présumés du rapt ont été mis en examen.

Mia, 8 ans, et Lola Montemaggi, 28 ans, ont été localisées par les enquêteurs à 10h45 dans une usine désaffectée de Sainte-Croix (VD) utilisée comme squat, a annoncé le procureur de la République de Nancy François Pérain.

L'interpellation dans un squat, où elles sont arrivées samedi, s'est passée sans résistance, a de son côté raconté le procureur fribourgeois Jean-Luc Mooser. "On avait quelques craintes du fait que c'était dans un squat occupé par de nombreuses personnes. La police a été prudente, a attendu un moment et quand la fille et la mère sont sorties, là elles ont été interpellées".

Frontière passée à pied

Des premiers éléments d’enquête, il ressort qu’un ressortissant français de 41 ans, domicilié à Fribourg, a véhiculé Mia et sa mère vers la Suisse mercredi, a indiqué la police cantonale fribourgeoise dans un communiqué.

Le groupe a passé la frontière à Bure (JU), a précisé M. Mooser à la RTS. Ils sont passés à pied, selon le procureur Pérain, ses membres se relayant pour porter Mia. La fillette et sa mère ont ensuite passé la nuit au restauroute de la Broye à Lully (FR), près d'Estavayer-le-lac. Au matin, elles ont repris seules la route en taxi et se sont rendues à Neuchâtel pour quelques jours, puis à Sainte-Croix, précise la police fribourgeoise.

Une première tentative d'interpellation avait échoué à Neuchâtel. "Quand la police est intervenue, elles étaient déjà parties parce qu'une personne de Neuchâtel avait conduit Mia et sa maman dans ce squat à Sainte-Croix", a expliqué le procureur fribourgeois Jean-Luc Mooser.

Mia, 8 ans, avait été enlevée sans violence mardi par trois hommes alors qu'elle était hébergée chez sa grand-mère maternelle près d'Epinal, dans les Vosges. Selon le procureur Pérain, le rapt a été conçu "comme une opération de type militaire" conduite "de manière déterminée".

"Un budget de 3000 euros a été dégagé pour assurer les frais courants, l'essence, les péages... mais également pour qu'une partie de cet argent soit remise à la mère de l'enfant", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse. Les suspects avaient baptisé leur action "opération Lima".

Mandats d'arrêt

Les ravisseurs avaient présenté des papiers falsifiés à en-tête du ministère de la Justice, se faisant passer pour des éducateurs de la protection judiciaire de la jeunesse. Au cours de leur garde à vue, ces hommes qui se revendiquent de la mouvance anti-système, ont affirmé avoir agi à la demande de la mère de l'enfant.

Le procureur de Nancy a indiqué que Mia serait de nouveau remise à sa grand-mère, désignée en janvier "tiers de confiance" par la justice.

Actuellement, la mère et l'homme qui l'a aidée à franchir la frontière sont en garde à vue, a expliqué Jean-Luc Mooser. Les autorités françaises ont selon lui demandé leur extradition.

S'ils ne s'y opposent pas, "ça peut durer quelques jours, une semaine, quinze jours", a indiqué le procureur. S'il devait y avoir opposition, cela impliquerait des procédures judiciaires "qui sont beaucoup plus longues".

Cinq hommes, qui "ont reconnu les faits devant les enquêteurs", sont poursuivis pour "enlèvement en bande organisée d'une mineure de (moins de) quinze ans et association de malfaiteurs", a précisé le procureur de la République de Nancy François Pérain. Quatre d'entre eux sont écroués.

Parmi les ravisseurs présumés, âgés de 23 à 60 ans et appréhendés en fin de semaine à Paris et dans sa banlieue ainsi qu'en Meurthe-et-Moselle et dans le Doubs, un seul, surnommé "Jeannot" n'a pas été écroué mais placé sous contrôle judiciaire. Il a reconnu avoir conduit ses complices dans les Vosges mais n'a pas participé à l'enlèvement proprement dit, a indiqué M. Pérain.

Un sixième homme, considéré par les enquêteurs comme l'un des ravisseurs de Mia n'a, lui, pas encore été identifié et reste activement recherché, selon le magistrat.

Coopération saluée

Le procureur français a salué la qualité de la coopération avec les autorités fribourgeoises. Il a vivement remercié "les autorités suisses de cet investissement hors normes qui a permis la localisation de la fugitive et de sa fille dans un temps très court".

Les polices cantonales du Jura, du Valais, de Fribourg, de Neuchâtel et de Vaud, sous la conduite opérationnelle de l'office fédéral de la police (Fedpol) et de la Police cantonale fribourgeoise, ont mené des investigations et opérations visant à localiser la petite fille dans ces différents cantons, précise la police fribourgeoise.

"Un grand bravo à tous !", a tweeté le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, précisant "Je me réjouis que la petite Mia recherchée depuis le 13 avril ait été retrouvée saine et sauve grâce à la mobilisation générale des magistrats du parquet d'Epinal et de la JIRS de Nancy, des gendarmes et de l’ensemble des services mobilisés en Suisse".

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La condamnation de Marine Le Pen "n'est pas une décision politique"

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Pour Rémy Heitz, la condamnation de Marine Le Pen "a été rendue conformément à la loi, en application de textes votés par la représentation nationale". (© KEYSTONE/AP/Thomas Padilla)

"La justice n'est pas politique. Cette décision n'est pas une décision politique mais judiciaire, rendue par trois juges indépendants, impartiaux", a dit mardi l'un des deux plus hauts magistrats de France, Rémy Heitz, en réaction à la condamnation de Marine Le Pen.

Cette décision "a été rendue conformément à la loi, en application de textes votés par la représentation nationale", a aussi affirmé le procureur général près la Cour de cassation sur la radio RTL. Il a qualifié "d'inadmissibles" les "attaques très personnalisées contre des magistrats et les menaces qui peuvent faire l'objet de poursuites pénales".

De son côté, le président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella a déploré mardi que "tout sera fait pour nous empêcher d'arriver au pouvoir". Il a fait un parallèle entre "le climat" en France et la Roumanie où le candidat d'extrême droite a été privé d'une victoire potentielle par l'annulation de l'élection présidentielle.

"Juges rouges"

M. Bardella a dénoncé au micro de Cnews/Europe 1 "la tyrannie des juges", qualifiés de "juges rouges" car "on a le sentiment que ça se tourne souvent contre un camp politique plutôt que contre un autre", en référence aux affaires Fillon et Sarkozy.

Il a cependant condamné "les menaces, les injures ou les insultes" à leur égard et a annoncé "l'organisation ce week-end de distributions de tracts et mobilisations" qui seront "pacifiques" car "nous ne sommes pas des fachos (...), nous sommes des gens raisonnables".

"Nous sommes totalement innocents dans cette affaire et, en dépit de cela, on prive des millions et des millions de Français de leur candidate naturelle et légitime à l'élection présidentielle", a-t-il clamé. "Pour l'instant, on ne passe pas à autre chose et on ne passera pas à autre chose (...) On est loin d'être morts", a-t-il répété, "promettant d'utiliser toutes les voies de recours".

Le tribunal a condamné Mme Le Pen pour détournement de fonds publics, ayant établi qu'il y avait bien eu un "système" mis en place entre 2004 et 2016 pour faire faire des "économies" au RN en payant avec l'argent du Parlement européen des assistants d'eurodéputés travaillant en réalité pour le parti. Cette décision, à ce stade, l'empêche de concourir à la présidentielle 2027.

La victimisation est le leitmotiv de Marine Le Pen depuis près de trente ans de carrière politique, lors de laquelle elle a autant mis en scène ses déboires que sa capacité, jusqu'alors, à les surmonter.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Israël: Netanyahu revient sur son choix pour le chef du Shin Bet

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Benjamin Netanyahu "a l'intention d'examiner d'autres candidatures" pour prendre la direction du Shin Beth (archives). (© KEYSTONE/EPA/ATEF SAFADI)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mardi être revenu sur son choix annoncé la veille de nommer l'amiral Eli Sharvit, ancien commandant de la Marine, comme nouveau chef de l'Agence de la sécurité intérieure (Shin Bet).

"Lundi, M. Netanyahu a rencontré de nouveau le vice-amiral [Eli] Sharvit à propos de sa nomination à la tête du Shin Bet", indique un communiqué du Bureau du Premier ministre. Il l'a "remercié [...] d'avoir répondu à l'appel du devoir mais l'a informé qu'après plus ample considération, il avait l'intention d'examiner d'autres candidatures", ajoute-t-il.

Ce revirement soudain survient après que la nomination de l'amiral Sharvit a été critiquée aux Etats-Unis par le sénateur républicain Lindsey Graham, proche du président Donald Trump. "S'il est vrai que l'Amérique n'a pas de meilleur ami qu'Israël, la nomination d'Eli Sharvit comme nouveau chef du Shin Bet est plus que problématique", a écrit M. Graham sur X.

"Mon conseil à mes amis israéliens est de changer de cap et d'examiner plus minutieusement" le passé de leur candidat, a-t-il ajouté, notant que des "déclarations" de l'amiral Sharvit "sur le président Trump et sa politique qui [ne manqueront pas de créer] des tensions inutiles à un moment critique".

M. Netanyahu avait annoncé la nomination d'Eli Sharvit comme nouveau chef du Shin Bet lundi malgré le gel par la Cour suprême du limogeage du directeur en exercice de l'agence, Ronen Bar.

La décision de démettre M. Bar de ses fonctions, en qui M. Netanyahu dit ne plus avoir confiance, est fortement critiquée en Israël où les manifestations se multiplient contre le gouvernement et contre ce qui est perçu par ses opposants comme une dérive dictatoriale du Premier ministre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Hockey

Un 40e succès pour New Jersey

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Nico Hischier: l'atout maître des Devils ce printemps. (© KEYSTONE/AP/Julia Demaree Nikhinson)

New Jersey a atteint le seuil des 40 victoires pour la deuxième fois en trois ans. Sur leur glace, les Devils ont battu Minnesota 3-2 au shootout.

Paul Cotter et Jesper Bratt ont transformé leur penalty pour offrir à leurs couleurs un troisième succès en quatre matches. Nico Hischier a, une fois encore, été l’un des artisans de cette victoire. Le capitaine a inscrit le 2-1 pour sa 34e réussite de la saison. Il traverse peut-être le plus beau moment de sa carrière dans la mesure où il a comptabilisé au moins un point lors de dix de ses onze derniers matches.

Lian Bichsel et Dallas patinent également vers les sommets. Victorieux 3-1 à Seattle, les Stars ont cueilli un sixième succès de rang pour revenir à 4 points de Winnipeg, la meilleure équipe de la saison régulière. Face au Kraken, Lian Bichsel a bénéficié d’un temps de jeu de 16’12’’ pour un bilan de +1.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

La première mission spatiale habitée survolant les pôles est lancée

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La mission Fram2 a été lancée du centre spatial Kennedy, en Floride. (© KEYSTONE/AP/John Raoux)

L'entreprise SpaceX du multimilliardaire Elon Musk a lancé tard lundi sa mission "Fram2", qui doit survoler les pôles de la Terre. Elle est composée de quatre astronautes non professionnels, ce qui constitue un nouveau pas dans l'exploration commerciale de l'espace.

Des cris de joie et de soulagement des équipes SpaceX ont ponctué le décollage réussi de l'équipage à bord d'une capsule Dragon de l'entreprise d'Elon Musk transportée par la fusée Falcon 9, selon les images retransmises en direct sur Internet.

Quatre personnes aux profils variés et n'étant pas des astronautes professionnels prennent part à cette mission privée nommée Fram2 en hommage à un navire ayant servi à l'exploration polaire au XIXe siècle.

La fusée Falcon 9 a été lancée à 21h46 locales (03h46 mardi en Suisse) du centre spatial Kennedy, en Floride.

De trois à cinq jours

"Avec le même esprit pionnier que les premiers explorateurs polaires, nous cherchons à rapporter des connaissances et des données nouvelles pour faire progresser l'exploration spatiale sur le long terme", a déclaré le commandant de la mission Chun Wang, un entrepreneur ayant fait fortune dans les monnaies numériques et finançant cette mission.

Il est accompagné pour ce voyage dans l'espace d'une réalisatrice norvégienne, Jannicke Mikkelsen, d'un Australien ayant exploré les pôles en tant que guide, Eric Philips, et d'une chercheuse allemande en robotique, Rabea Rogge.

Leur mission dans l'espace doit durer entre trois et cinq jours et doit permettre la tenue de plus de 20 expériences scientifiques, dont la prise de premières images de radiographie dans l'espace ou la culture de champignons en microgravité, autant d'expériences qui pourraient servir pour de futurs vols vers Mars. L'équipage s'est entraîné en amont pendant huit mois, y compris en hiver en Alaska.

A leur retour sur terre, ils essaieront de sortir de la capsule sans soutien médical, dans le cadre d'une étude visant à déterminer les tâches simples pouvant être effectuées par des astronautes après un vol dans l'espace.

A l'exception des missions lunaires Apollo, les pôles de la Terre sont restés hors de vue des astronautes, y compris ceux à bord de la station spatiale internationale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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