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Suisse Romande

Décharge de Gamsenried: projet d'assainissement de Lonza critiqué

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Une vue de l'ancienne décharge de Gamsenried. Son assainissement ne fait pas l'unanimité. (photo d'archives). (© KEYSTONE/ANDREA SOLTERMANN)

Pro Natura, le WWF, Médecins en faveur de l'environnement et le Groupe haut-valaisan pour l'environnement et le trafic estiment que la paroi autour de la décharge de Gamsenried (VS) est insuffisamment étanche. Ils ont écrit à Lonza pour demander des corrections.

"Les rapports de Lonza (ndlr: le propriétaire des lieux) présentent en partie des vices de qualité que nous avons signalés le 10 février dernier, par courrier", précisent les quatre associations dans un communiqué diffusé mardi. "Lonza veut miser sur des couches limniques, mais celles-ci ne sont pas présentes partout sous la paroi étanche. Nous exigeons donc déjà un plan B si cette paroi ne fonctionne pas comme prévu, afin qu'il n'y ait pas de retards dans l'assainissement urgent de la décharge", ajoutent-elles.

Lors de la construction du mur de séparation, des mesures d'assurance qualité sont effectuées et des mesures sont prises pour vérifier l'étanchéité", précise l'entreprise contactée par Keystone-ATS. Les calculs du modèle des eaux souterraines ont montré que le mur de séparation améliorerait considérablement la situation. Nous partons donc du principe que les travaux pourront débuter lors du second semestre 2025 comme annoncé."

Pour les signataires de ce courrier, Lonza néglige la diversité des polluants situés dans la décharge "et les substances organiques volatiles probablement présentes." Lors des travaux d'excavation et de construction, "il y a donc le risque qu'elles polluent, de manière incontrôlée, l'air ambiant", estiment-ils.

Pas de recours déposé

Les signataires disent avoir perçu "une certaine ouverture d’esprit" chez Lonza. De ce fait, "nous avons renoncé à déposer un recours contre le projet de paroi. Par contre, nous allons particulièrement veiller à ce que Lonza accueille nos critiques et adapte le projet en conséquence." Et de prévenir que, dans le cas contraire, ils allaient "probablement" devoir engager des poursuites judiciaires pour des projets de constructions ultérieurs.

Dans leur courrier commun, les quatre associations exigent aussi des rapports détaillés sur la gestion des matériaux d'excavation, en particulier sur le traitement des eaux usées polluées. Elles demandent aussi un concept détaillé sur la gestion de la pureté de l'air, la recherche systématique d'o-tolidine, de benzidine et de ses produits de dégradation. Un concept "pour les accidents majeurs afin de protéger les êtres humains et l’environnement pendant la phase de construction" est aussi exigé.

"Lonza s'engage à maintenir un dialogue ouvert avec toutes les parties, y compris les ONG, sur le projet d'assainissement de Gamsenried", souligne encore le géant de la chimie. "Parallèlement, nous mettons en ½uvre toutes les mesures validées conformément aux exigences réglementaires."

Déchets chimiques déposés durant 60 ans

L’ancienne décharge de Gamsenried, située entre Viège et Brigue, possède une superficie d’environ 290'000 m2 et un volume de trois millions de m3. Lonza y a déposé des déchets chimiques de son usine de Viège pendant environ soixante ans (1918-1978). Par la suite, seuls des matériaux d’excavation et des déchets, des scories et des gravats y ont été entreposés.

Après la découverte, dans les eaux souterraines en aval de l’ancienne décharge, de polluants à des concentrations supérieures à la valeur limite autorisée par l'ordonnance sur les sites contaminés, le Service cantonal de l’environnement a classé l’ancienne décharge comme devant être assainie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Lausanne

Etudiants et chercheurs s'unissent contre les mesures d'économie

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A l'image de l'Université de Lausanne, l'ensemble des hautes écoles suisses seraient durement impactées par le plan d'austérité de la Confédération, estiment les membres de la coalition (image prétexte). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Une coalition d'associations étudiantes, de chercheurs, de syndicats et de partis de gauche a vu le jour en Suisse romande pour combattre le programme d'allègement budgétaire 2027 de la Confédération. Elle a présenté ce lundi  une résolution commune et a annoncé des actions sur les campus romands et au niveau national.

Doublement voire quadruplement des taxes d'études, diminution des contributions au Fonds national pour la recherche, le projet du Conseil fédéral viendra "empirer une situation déjà insoutenable au vu de la précarité des personnes en formation et des chercheuses et chercheurs, et de l'inégalité d'accès aux études supérieures", a dénoncé Léa Ziegler, du syndicat SSP devant la presse réunie à Lausanne.

La coalition s'oppose "fermement aux coupes de 460 millions de francs par an, voulues par le Conseil fédéral dans le domaine de la formation, de la recherche et de l'innovation", indique le texte de la résolution. "Notre coalition défend la vision d'un service public de la formation et de la recherche qui soit de qualité et accessible à toutes et tous sans discrimination", poursuit le document.

Taxes discriminatoires

Pour la coalition, ce plan ne ferait qu’empirer la situation de précarité des personnes en formation et des chercheurs.

Selon les mesures prévues, les taxes annuelles de l'Université de Fribourg passeraient de 1440 à 2880 francs pour les Suisses, et de 1440 à 6960 francs pour les étrangers, a précisé Léa Ziegler. A St-Gall, elles passeraient de 2000 à 4000 francs pour les Suisses et de 5800 à 23'200 francs pour les étrangers. "Cela créerait une division xénophobe entre les étudiants et sélectionnerait les étudiants avec plus de capacités financières", s'est-elle insurgée.

Maxime Oswald, de la Fédération des associations d'étudiants de l'Université de Lausanne (UNIL), s'est inquiété de la hausse croissante du nombre d'étudiants précaires, déjà confrontés à la hausse des loyers et des coûts de la vie, auxquelles viendrait s'ajouter la hausse des taxes d'études.

Chercheurs précarisés

La baisse de la contribution fédérale au Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS) résulterait en des suppressions de postes et de projets de recherche. Des coupes bien malvenues selon les intéressés, comme l'explique Philipp Walch de l'Association du corps intermédiaire et des doctorants de l'UNIL.

Ces coupes auraient également des conséquences directes sur l'enseignement selon Antoine Chollet, chercheur en pensée politique à l’Université de Lausanne et membre du syndicat des services publics.

Pour Léa Ziegler, du syndicat des services publics, ce programme pourrait non seulement affecter l’entier de la communauté académique mais aussi la collectivité publique.

Mobilisation visée

La résolution, soutenue par plus de 30 organisations, sera transmise au Conseil fédéral dans le cadre de la procédure de consultation. Elle servira également de base pour informer la communauté académique des mesures en cours de discussion à Berne, ainsi qu'à mobiliser sur les campus et dans la rue, ajoute Léa Ziegler.

Des actions auront lieu ces prochaines semaines dans les universités de Genève, Fribourg, Lausanne et Neuchâtel. Elles consisteront notamment en des rassemblements et des stands d'information. Une grève étudiante aura lieu dans les HES genevoises.

Bien que centrée sur la Suisse romande, la coalition dispose de relais en Suisse alémanique. Une journée nationale d'actions est prévue cet automne.

Armée et AVS

Pour mémoire, les 59 mesures d'économies proposées par le Conseil fédéral visent à alléger les finances fédérales de 2,7 milliards de francs en 2027 et de 3,6 milliards de francs en 2028. Selon le gouvernement, leur mise en place est indispensable notamment pour accélérer l'accroissement des ressources de l'armée et financer la contribution de la Confédération à l'AVS.

Sophie Vassutine et Keystone ATS 

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Suisse Romande

Le Valais a tenu ses premiers Etats généraux de la viticulture

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Les premiers états généraux de la viticulture valaisanne ont eu lieu ce lundi à Conthey. L'occasion de mettre autour de la table plusieurs professionnels de la branche (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les premiers Etats généraux de la viticulture valaisanne se sont déroulés lundi après-midi à Conthey. Ils ont réuni plus de 250 professionnels. Avec cette rencontre, l'Etat du Valais, via son Office de la vigne et du vin, a voulu donner la parole à l'ensemble des acteurs de la vitiviniculture cantonale afin de créer "une vision coordonnée" pour le secteur.

Les vignerons professionnels, les encaveurs et les vignerons encaveurs ont été invités à échanger sur différentes thématiques en lien avec la production, le marché et les structures de la branche.

Cette réflexion a pris la forme d'ateliers participatifs, conduits par la Fondation pour le développement durable des régions de montagne. La démarche vise à mettre en place des outils et des bases légales adaptés aux défis à venir et à développer une stratégie coordonnée et portée par la profession.

Les amateurs seront pris en compte

Plus de 250 personnes issues plus de 200 entreprises représentant 75% du volume de l’encavage et plus de 50% des surfaces ont échangé durant plusieurs heures. La synthèse de toutes ces discussions sera transmise aux participants, qui pourront apporter des précisions ou des compléments. Une consultation plus large suivra, auprès des vignerons amateurs, des cafetiers-restaurateurs, des prescripteurs ou encore des metteurs en marché.

En mai 2024, le Grand Conseil avait adopté à la quasi-unanimité un crédit-cadre pour la modernisation du vignoble valaisan. Le projet "Vignoble du XXIe siècle" vise à diminuer le morcellement et à encourager le renouvellement du vignoble cantonal, tout en le modernisant.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Accident à Orsières (VS): un automobiliste succombe à ses blessures

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Victime d'un accident de la circulation en Entremont, un homme de 55 ans est décédé à l'hôpital de Sion (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Un homme de 55 ans a perdu la vie à l'hôpital de Sion vendredi, une semaine après un accident de la circulation à Orsières (VS), a annoncé lundi la police cantonale valaisanne dans un communiqué. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances du drame.

Les faits se sont produits le 18 avril peu avant 14h00. Le quinquagénaire circulait seul au volant de sa voiture en direction d’Orsières. Son véhicule a quitté la chaussée sur la droite. Il a dévalé un talus et a effectué plusieurs tonneaux avant de s’immobiliser plusieurs centaines de mètres en contrebas.

La victime a été médicalisée sur place avant d’être héliportée à l’hôpital de Sion dans un état grave où elle a succombé à ses blessures une semaine plus tard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Lausanne: un inventaire participatif pour protéger la faune ailée

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Des descriptifs conçu par avec la Station ornithologique sont disponibles sur la plateforme "Lausanne Participe" pour identifier les espèces, comme par exemple ce martinet noir. (© Marcel Burkhardt, Station ornithologique suisse)

« Lausanne Participe » invite la population à signaler la présence d’hirondelles de fenêtres, de martinets noirs et de chauves-souris sur les bâtiments. Des espèces qui trouvent refuge sur les toits, derrière les gouttières ou les volets, des lieux propices à leur nidification, mais qui disparaissent peu à peu.

Hirondelles de fenêtres, martinets noirs et chauves-souris. Ces espèces trouvent refuge sur les toits, derrière les gouttières ou les volets. Mais avec la bétonisation et la rénovation des bâtiments, leurs sites de nidification disparaissent peu à peu. Pour y remédier, la Ville de Lausanne a lancé un inventaire participatif auprès de la population. Le but : signaler la présence de nids et colonies de ces espèces sur la plateforme « Lausanne Participe ». Comment cette démarche permet-elle de préserver ces espèces qui dépendent des bâtiments pour se reproduire ? Les explications de Chloé Pang, porte-parole de la Station ornithologique suisse.

La densification urbaine et les nouveaux bâtiments font peu à peu disparaître les lieux propices à la nidification de ces espèces, comme l'explique Chloé Pang.

Pour Chloé Pang, porte-parole de la Station ornithologique suisse, le signalement des nids et des colonies permettra d’apporter des solutions pour protéger ces espèces.

 L’action « Lausanne Participe » pour la protection de la faune ailée dure jusqu’au 15 septembre 2025. La Ville est aussi à la recherche de bénévoles pour faire des recensements plus ciblés. Les informations sont à retrouver sur participer.lausanne.ch.

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