Suisse Romande
Débat animé à Fribourg autour du désenchevêtrement des tâches
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Les députés fribourgeois ont commencé de débattre mercredi du projet de loi touchant au premier paquet de désenchevêtrement des tâches entre le canton et les communes. Les transferts financiers induisent un supplément de charges de 75 millions de francs pour l'Etat.
"Enfin, enfin, enfin!", s'est exclamé le président du Conseil d'Etat Didier Castella, en charge des institutions, à propos des douze années nécessitées pour présenter devant le plénum un paquet qui devrait entrer en vigueur à la mi-2024. "La tendance à la centralisation est permanente. Il faut donc éviter d'enchevêtrer."
Le premier paquet, défendu également par le conseiller d'Etat Philippe Demierre (santé et affaires sociales), porte sur les structures d’accueil extrafamilial, l’aide et les soins à domicile, les institutions spécialisées, socio-éducatives et familles d’accueil professionnelles et les personnes âgées en EMS.
Autonomie communale
Le Désenchevêtrement des tâches entre l’Etat et les communes (DETTEC) vise notamment à renforcer l’autonomie et les compétences des communes, des entités qui constituent les "premiers échelons du système démocratique", selon l'exécutif. L'objectif général consiste à confier les tâches à l’entité la mieux à même de les accomplir.
Il s'agit aussi de donner aux communes la plus grande autonomie possible, tout en clarifiant la répartition du financement des tâches. Les transferts de tâches et de financement proposés entraînent une hausse des charges pour l’Etat de 75 millions par an. Ce qui signifie un allègement équivalent des charges communales.
Les transferts concernent en particulier la reprise par le canton du domaine des institutions spécialisées, socio-éducatives et familles d’accueil professionnelles. Le projet inclut en outre un mécanisme d’équilibrage financier. Il prévoit de transférer le financement des prestations complémentaires (PC) aux communes.
Rapport de minorité
Après une réévaluation des incidences financières, le Conseil d’Etat a renoncé à modifier la part de l’impôt sur les véhicules des communes, prévu dans l’avant-projet. L’équilibre intègre toutefois les montants assumés jusqu’alors par les communes pour les frais financiers des EMS imputables aux soins.
L'entrée en matière, avec un débat de plus de deux heures, n'a pas convaincu tous les membres de la commission ad hoc. Quatre de ses onze membres, deux socialistes, un chrétien-social et une centriste, avaient en effet rédigé un rapport de minorité et demandé le renvoi du projet, demande rejetée par 58 voix contre 38 et 1 abstention.
Leur point de vue a été défendu par le député PS Simon Zurich. Selon lui, le projet se fonde sur des hypothèses financières qui n’ont pas pu être vérifiées par l'administration cantonale. "Nous travaillons donc sur la base de calculs dont nous ne savons pas s’ils s’avéreront corrects, ce qui est inacceptable", a-t-il déploré.
Votation populaire
"Les projections n'intègrent ainsi pas la réforme des PC qui vient d’entrer en vigueur au niveau fédéral, car ses effets n’ont pas encore pu être calculés par les cantons", a indiqué Simon Zurich au nom de la minorité. "Réaliser ces calculs devrait prendre encore deux ans."
"Dans la mesure où les PC représentent la principale contrepartie pour les communes, il nous paraît essentiel d’avoir à disposition des chiffres qui soient sûrs. "Dans le cas contraire, nous pourrions nous retrouver dans une situation où la charge des PC écrase les communes et les oblige, par exemple, à augmenter leurs impôts."
Au-delà, Simon Zurich aimerait savoir à qui profite la révision. Selon lui, ce sera l'Association fribourgeoise des communes, une entité qui se verra confier notamment la gestion du fonds des employeurs pour le soutien de l’accueil à la petite enfance.
Le projet comprend une réévaluation des incidences financières tous les trois ans. Le rapport permettra de valider ou de corriger les hypothèses retenues lors de son élaboration. Bien que financièrement équilibré, le projet présente des charges brutes qui impliqueront, s'il est accepté jeudi par le législatif, une votation populaire.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Un spectacle de patinage artistique contemporain aux Bastions
Un spectacle de patinage artistique contemporain est organisé mercredi après-midi 31 décembre à la patinoire en plein air des Bastions, à Genève. Cette performance gratuite proposée par la Ville de Genève, sera assurée par la compagnie québécoise "Le Patin Libre".
"Le Patin libre casse les codes du patinage artistique classique pour nous offrir un moment de beauté et d’évasion", indique le Département de la cohésion sociale et de la solidarité. Fondée en 2005, la compagnie est composée d'ex-patineurs de haut niveau qui ont quitté le carcan du show-business.
La représentation, qui aura lieu à 14h00 à 14h30, sera suivie d'animations participatives avec le public. Des patins peuvent être loués sur place.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le projet d'un futur centre culturel à Verbier (VS) se dévoile
Le projet d'un futur centre culturel à Verbier (VS) a été présenté publiquement dimanche dans la station du Val de Bagnes. Financée par des privés, cette infrastructure qui sera construite sur un terrain de la commune comprendra notamment une salle de concert de près de 800 places.
L'investissement s'élève à près de 90 millions de francs, a confirmé à Keystone-ATS Alessandra Cossu, responsable de presse pour le Centre culturel de Verbier. Elle revenait sur une information parue lundi dans le Nouvelliste. Le futur centre pourrait être opérationnel dès l'été 2031 avec une concert inaugural le 31 décembre 2031.
Le début des travaux est prévu pour 2028-2029. Mais la procédure est encore longue. Il faudra notamment modifier le plan de zones et accorder un droit de superficie à la Fondation qui chapeaute ce projet. A noter, qu'en parallèle, la commune veut construire un hôtel sur le même terrain. Ce site était initialement destiné à l'hôtellerie, a précisé Mme Cossu.
Le projet de Centre culturel se veut "ouvert pour les habitants de Val de Bagnes, tout en attirant un public international passionné par cette nouvelle destination artistique". Selon le site internet de présentation, "il proposera toute l’année une programmation de grande qualité, attentive à toutes les formes d’expression, ouverte aux artistes comme aux publics, dans toute leur diversité".
Le projet a été confié à l'architecte japonais Kengo Kuma qui mise sur le bois pour cette nouvelle construction. Selon les images de synthèse, le bâtiment présente une forme d'ailes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Au musée, le dernier chapitre des loups vaudois
Ici convergent les loups morts, accidentés ou tirés sur sol vaudois. A l'atelier de taxidermie du Naturéum à Lausanne, certains animaux sont destinés à être empaillés, et tous font l'objet d'une récolte de données. Chaque individu vient ainsi enrichir les collections scientifiques de l'institution.
"M236" et ses panneaux explicatifs trônent depuis un peu moins de deux ans dans les allées du Palais de Rumine non loin du tigre de Sibérie et de l'ours polaire. "Il louche, ce loup", remarque en souriant le taxidermiste du musée André Keiser, au moment d'évoquer les grands canidés accueillis entre ces murs. "Mais ça gêne peu de monde, la vitrine a du succès."
Le jeune mâle de 11 mois, issu d'une portée de cinq louveteaux nés au Marchairuz en 2021, a été abattu par un tir de régulation en mars de l'année suivante. Et il fait partie des loups qui ont été naturalisés - ou "empaillés" selon les pratiques d'autrefois - dans la capitale vaudoise durant les trois dernières années.
Dans un coin de l'atelier, qui jouxte l'entrée principale du bâtiment, un loup est couché sur son plateau de bois. Il s'agit de "Gros Pépère", le mâle reproducteur (M95) de la meute du Marchairuz. Ou, autrement dit, du père de M236, qui se trouve dans les salles d'exposition à l'étage. Plus loin, un autre loup: debout, cette fois, dans une position de "silhouette".
Les autres bêtes se dérobent. Plusieurs sont encore dans le congélateur.
Art de la conservation
"Nous n'avons pas le temps de tout taxidermiser", explique l'artisan, dont le métier tend à disparaître en Suisse. Car pour naturaliser l'animal d'une quarantaine de kilos, il faut compter entre deux mois et un an, entre le moment où le corps est réceptionné et celui où il est transformé.
Le résultat est l'affaire de quatre mains. André Keiser et son apprentie Céline Mouillé oeuvrent sur les spécimens qu'ils reçoivent, entre écorchage, tannage, montage et séchage. La partie la plus délicate? Les yeux, assurément, répond le taxidermiste.
Des yeux qui ne sont pas ceux d'origine, mais bien artificiels, comme le sont la plupart des éléments de la maquette finale. La mâchoire est trop fragile, la langue ne se garde pas et le squelette peut être prélevé pour être étudié. Seule la peau est réellement conservée.
Depuis le travail réalisé sur M236 - "le loup avec l'oeil qui part aux fraises" -, les deux naturalistes "sont montés en puissance". Techniques traditionnelles se mêlent aux plus récentes et forgent cet art d'apprêter et de conserver. Un animal taxidermisé aujourd'hui "est fait pour durer", rappelle celui qui travaille pour l'institution muséale depuis plus de 35 ans.
"Une avalanche de loups"
L'accord tacite qui existe avec la Direction générale de l'environnement (DGE) du Canton de Vaud "fait que l'on est prioritaire pour récupérer les carcasses" des animaux accidentés ou régulés sur le territoire, détaille Olivier Glaizot, conservateur en chef du Département de zoologie du Naturéum. Au moment de l'établir il y a près de trois ans, le Muséum cantonal des sciences naturelles recevait entre un et deux "Canis lupus" par année.
Depuis, "l'effet Albert Rösti" se fait sentir, constate le biologiste. L'entrée en vigueur de la loi fédérale sur la chasse révisée en 2023, qui autorise le tir de meutes entières, a provoqué "une avalanche de loups".
Selon un tempo qui est parfois difficile à déterminer, puisque les dépouilles transitent généralement par plusieurs endroits avant de se retrouver au musée. Elles passent par Berne et son Centre de médecine des poissons et des animaux sauvages (FIWI) afin d'être analysées, autopsiées et identifiées, relate le chercheur. Avant d'être, le plus souvent, renvoyées au service cantonal compétent.
Retracer le fil de l'histoire
Une fois à Lausanne, la mission est différente. Chaque vertébré qui passe les portes du musée intègre aussi ses collections scientifiques, fait savoir André Keiser. Prélever du matériel génétique sur l'animal, en l'occurrence un morceau de muscle, est partie intégrante du travail du taxidermiste. Les échantillons récoltés constituent une base de données centralisées, qui est mise à disposition de la recherche.
Il s'agit aussi de garder une trace "de ce qui est mythique dans le canton, à l'image du loup, mais aussi du chat sauvage ou du lynx", complète Olivier Glaizot. A terme, la volonté est de taxidermiser une meute entière, relève le conservateur en chef du Département de zoologie. "Mais on veut prendre le temps, surtout qu'on fait de la récupération, et aucunement des commandes de bêtes", continue-t-il.
Un sujet sensible
Parfois mal compris, le travail réalisé par l'institution se fait à la fois en marge et à travers les immenses débats politiques qui entourent le loup. "L'une des questions est de savoir si les musées devraient prendre position sur le sujet, ou simplement exposer les faits", évalue Olivier Glaizot.
"Ce sont de très belles bêtes. Une fois qu'on a la dépouille sur la table, on travaille de manière respectueuse", assure de son côté André Keiser. Le taxidermiste ne cache d'ailleurs pas la "forme d'émotion" qui se fait sentir à l'idée que Gros Pépère repose sur sa table, plutôt que de gambader dans le Jura vaudois.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
L'ancien syndic de Lausanne Daniel Brélaz est décédé
Daniel Brélaz est décédé dans la nuit de samedi à dimanche à l'âge de 75 ans. Le premier écologiste élu au Conseil national et syndic de Lausanne de longue date est mort des suites d'un arrêt cardiaque, annonce sa famille.
"Son décès fait suite à un arrêt cardiaque soudain, alors qu'il était hospitalisé en néphrologie pour un problème rénal", indique son fils Alexandre, dans un e-mail envoyé à Keystone-ATS.
Il ajoute qu'un problème cardiaque avait également été diagnostiqué, mais qu'il avait été considéré comme "secondaire" à ce stade, une intervention étant prévue d'ici mi-janvier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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