Suisse Romande
Conflit d'intérêts dans l'éolien à Fribourg porté devant la COMCO
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2024/06/la-comco-devra-statuer-sur-louverture-eventuelle-dune-enquete-avec-a-lappui-quatre-classeurs-federaux-delements-touchant-au-choix-des-futurs-sites-eoliens-fribourgeois-fournis-par-lavocat-des-hu-1000x600.jpg&description=Conflit d'intérêts dans l'éolien à Fribourg porté devant la COMCO', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Huit communes fribourgeoises, opposées au volet éolien du Plan directeur cantonal, accentuent leur combat. Elles ont déposé leur dénonciation à la Commission de la concurrence (COMCO) pour remettre en cause le choix des sites, "entaché d'un conflit d'intérêts".
Le nom du conseiller d'Etat Olivier Curty est souvent revenu dans la bouche de David Ecoffey mardi à Fribourg. L'avocat des communes concernées a dénoncé les trois casquettes du ministre de l'énergie, dans un dossier devenu ultra-sensible au fil des ans dans le canton. Le dépôt de la dénonciation est intervenu il y a dix jours.
Selon David Ecoffey, il y a dans l'éolien cantonal un "conflit permanent et institutionnalisé". La première casquette d'Olivier Curty est celle de conseiller d'Etat directeur de l'économie, la deuxième, découlant de la fonction, étant celle d'administrateur du Groupe E, dont l'Etat de Fribourg est actionnaire à 80,3%.
Rôle dominant de l'Etat
Le Groupe E, dont une petite partie de l'actionnariat est située dans le canton de Neuchâtel, détient en outre 90% de l'entité Greenwatt, active notamment dans l'éolien. Le groupe électrique n'est pas une société anonyme "ordinaire", a insisté David Ecoffey dans son exposé détaillé de la situation et de l'historique.
La troisième casquette est tirée de la directive de 2016 concernant la représentation de l’Etat au sein des entreprises, en lien avec la gouvernance d’entreprise publique. Le document couvre les entités de droit public ou de droit privé au capital desquelles il participe. Elle donne un "rôle extrêmement important".
Les huit communes, dans quatre districts, fondent leur action pour pratiques illicites sur deux articles de la loi fédérale sur les cartels et autres restrictions à la concurrence (LCart). Il s'agit de La Sonnaz, Vuisternens-devant-Romont, La Verrerie, Grangettes, Billens-Hennens, Sales, Sorens, Siviriez et, nouvellement, Belfaux.
Manque de communications
Tout en dénonçant la carence de communications de l'Etat, le syndic de Belfaux, Vincent Schickel, a rappelé que sa commune n'était pas "fondamentalement" opposée à l'éolien, mais qu'elle contestait le manque de neutralité du Plan directeur cantonal. Un vote consultatif s'y tiendra en outre le 22 septembre, après d'autres ailleurs.
"La commune de La Sonnaz se sent moins seule", a relevé son syndic Denis Grandgirard. Ce dernier s'est réjoui de l'insertion d'un représentant des huit communes au sein du comité de pilotage (Copil), chargé du volet éolien du plan directeur cantonal, suite à la demande de récusation pour trois personnes déposée début 2024.
Le Copil se réunira, avec Denis Grandgirard, pour la première fois le 17 juin. Il y aura ainsi deux opposants parmi les 17 membres, au lieu d'un. Au total, onze communes sont concernées par des projets de parcs éoliens dans le canton. Les syndics contestent encore que les mâts de mesure du vent ne se trouvent que dans celles-ci.
L'annonce de la procédure devant la COMCO, qui dénonce la dimension "fermée" du plan cantonal, avait été annoncée formellement le 1er septembre. La conférence de presse de mardi est survenue dans le contexte de la votation populaire de dimanche concernant la loi sur l'électricité, qui vise à étendre les énergies renouvelables.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne inaugure une nouvelle zone de baignade à Ouchy
Après celle du Vieux-Port, Lausanne a inauguré mercredi une nouvelle zone de baignade à Ouchy. Pérenne et sur une distance d'environ 400 mètres, elle se situe le long du quai d'Ouchy, à la hauteur du Musée olympique. Elle est accessible depuis des escaliers déjà existants, désormais équipés de mains courantes, et offre plus de 40'000 m2 d'espace de baignade.
Il s'agit de la cinquième zone de baignade urbaine au bord du lac Léman. La Ville compte déjà la plage du Bourget, la plage publique de Bellerive et la Jetée de la Compagnie (2019) dans le secteur de Vidy ainsi que le Vieux-Port d'Ouchy (2021) et désormais le quai d'Ouchy.
Son plan d'eau est délimité par des bouées jaunes, y interdisant la navigation, indique la Ville dans un communiqué. Cet aménagement a nécessité toutefois de déplacer plus au large le plan d'eau attribué au Ski Nautique Club Lausanne (SNCL) pour ses activités de slalom. Une douche est aussi en cours d'installation.
La mise en oeuvre de ces aménagements a nécessité une collaboration étroite entre les services de la Ville, les autorités cantonales et les différents usagers. Des accords ont été conclus avec les pêcheurs et le SNCL afin de garantir une cohabitation harmonieuse des différentes activités, précise la Municipalité.
Répondre à la demande
Pilotés par le Service de l'économie de la Ville de Lausanne, ces projets répondent à une demande croissante de la population lausannoise ainsi que des touristes, selon les services de Pierre-Antoine Hildbrand, municipal en charge de l'économie et de la sécurité. "Ils viennent enrichir l'offre estivale, en complément des buvettes de bord de lac", explique-t-il, cité dans le communiqué.
Ces aménagements s'inscrivent par ailleurs pleinement dans les objectifs du programme de législature. A savoir, valoriser les rives du Léman, favoriser les liens sociaux et continuer à faire rayonner Lausanne comme "la meilleure petite ville du monde", est-il rappelé.
Les rives de Lausanne s'étendent sur 5 km, de la Vuachère (limite avec Pully) à la Chamberonne (frontière avec Saint-Sulpice).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Place d'Armes d'Yverdon: la Municipalité défend son contre-projet
La Municipalité d'Yverdon-les-Bains a lancé mercredi la campagne en vue de la votation "historique" du 18 mai sur le parking de la place d'Armes. A l'initiative populaire demandant 1000 places en souterrain, l'exécutif propose un contre-projet à 800 places, réparties sur l'ensemble du centre-ville et pas forcément en sous-sol.
Dans la première version de son contre-projet, présentée en juin dernier, la Municipalité proposait de construire un parking souterrain à la place d'Armes de 600 places, auxquelles s'ajouteraient 200 autres en surface. Le Conseil communal lui a toutefois demandé en février de revoir sa copie, et d'envisager un nombre restreint de places en sous-sol.
Combien en restera-t-il si le contre-projet est accepté le 18 mai ? La Municipalité a expliqué qu'elle ne le savait pas encore, que des études devraient être menées pour savoir comment répartir, entre surface et sous-sol, le total des 800 places qu'elle souhaite maintenir au centre-ville (il en existe aujourd'hui 1070).
Projet illégal
Une chose est certaine, la Municipalité rejette avec vigueur l'initiative populaire qui demande la construction d'un parking souterrain "de l'ordre de 1000 places" sous la place d'Armes.
Présent in corpore devant les médias, l'exécutif yverdonnois a rappelé qu'un projet semblable avait été préavisé défavorablement en 2021 par le Canton de Vaud. Outre le fait qu'il serait "trop grand" pour une ville comme Yverdon, un parking de 1000 places serait "non conforme" aux législations cantonale et fédérale, en matière notamment de trafic, de bruit et d'impact sur l'environnement.
Les municipaux ont ainsi assuré que si l'initiative était acceptée, elle donnerait lieu à "une cascade" d'oppositions et de recours. Et qu'au final, le Tribunal fédéral s'opposerait au projet. Selon eux, leur variante à 800 places, dont une partie en souterrain, est la seule option qui serait "réalisable" et "acceptable" selon Christian Weiler, municipal chargé de la sécurité publique.
Elle permettrait aussi d'imaginer "une desserte plus fine" du centre-ville, plutôt que d'avoir un seul grand parking à la place d'Armes, comme l’explique Brenda Tuosto municipale chargée de la mobilité, de l’environnement, et des infrastructures.
Consensus municipal
Prenant la parole à tour de rôle, les sept élus ont souligné qu'ils s'exprimaient "d'une seule et même voix", que leur contre-projet était le fruit d'un compromis. L'intérêt de la Ville doit l'emporter sur les intérêts des partis et de leurs "dogmes" en matière de parking, ont-ils répété.
"Les discussions ont été intenses et chacun a dû mettre de l'eau dans son vin. Je dois saluer l'esprit de consensus de mes collègues", a affirmé le syndic Pierre Dessemontet, à la tête d'une Municipalité dominée par la gauche (3 PS, 2 Vert-e-s, 2 PLR).
Une première
Le 18 mai, le contre-projet de la Municipalité sera opposé à l'initiative du Collectif aménagement et parking de la place d'Armes (CAPPA), lequel tiendra prochainement sa propre conférence de presse pour présenter ses arguments. Fin 2023, le collectif avait facilement récolté plus de 4500 signatures pour son initiative, alors que 3060 étaient nécessaires.
A noter que les deux camps ne s'opposent pas sur le réaménagement en surface de la place d'Armes, où les quelque 350 places actuelles devraient être remplacées par des espaces de détente végétalisés.
Si le contre-projet et l'initiative sont acceptés par le peuple le 18 mai, c'est l'initiative qui l'emportera. En cas de double non, tout serait à refaire.
Quelle que soit l'issue du scrutin, cette votation s'annonce historique. En plus de 60 ans de débats conflictuels et de projets divers, c'est la première fois que la population yverdonnoise se prononcera sur l'avenir de la place d'Armes.
Sophie Vassutine & KEYSTONE ATS
Football
A la découverte des métiers du sport avec le FC Lausanne-Sport
Plus de 2600 élèves vaudois ont eu l'occasion mercredi de partir à la découverte des métiers du sport avec le FC Lausanne-Sport. L'évènement s'est déroulé dans les coulisses du football professionnel au stade de la Tuilière à Lausanne. Issus de 130 classes et de 19 communes, les enfants de la 9 à la 11P étaient encadrés par plus de 280 enseignants pour la journée.
Les jeunes ont pu explorer une large palette de professions liées au sport. Loin de se limiter au rôle de joueur, cette journée a mis en lumière des carrières variées: journalisme sportif, préparation physique, gestion d'un club, nutrition, arbitrage ou encore coordination sport-études.
"L'évènement va bien au-delà du football. Il s'agit d'inspirer et d'engager les générations futures tout en leur offrant une ouverture vers l'univers professionnel du sport. Nous sommes fiers de pouvoir connecter les élèves à nos valeurs de rigueur, de travail et de plaisir", affirme le président ad intérim du LS, Vincent Steinmann, cité dans un communiqué.
"Un des buts de l'école vaudoise est d'apprendre à vivre ensemble. Cela passe par des activités dans nos murs et en dehors. L'école valorise les actions qui permettent aux jeunes en fin de scolarité de s'immerger dans le monde professionnel et découvrir des métiers". complète Cédric Blanc, directeur de la Direction générale de l'enseignement obligatoire et de la pédagogie spécialisée (DGEO), co-organisatrice de la journée avec le LS.
A l'occasion de cette troisième édition, les élèves de la 9e à la 11e Harmos ont ainsi découvert les coulisses du football professionnel à travers des ateliers interactifs, des interviews de footballeurs et des rencontres avec des spécialistes. Une table ronde a également mis en avant le développement du football féminin et l'Euro 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Série de vols par effraction: plusieurs arrestations en Valais
La police valaisanne a procédé à quatre arrestations dans le cadre d’une série de vols par effraction survenus depuis février dernier sur l’ensemble du canton. Le ministère public a ouvert une instruction.
Depuis plusieurs semaines, de nombreux cambriolages visant des appartements dans plusieurs localités du canton lui ont été signalés, écrit la police valaisanne mercredi dans un communiqué. À la suite de minutieuses investigations menées sur le terrain, quatre ressortissants géorgiens ont été interpellés la semaine dernière.
Agés de 31 à 35 ans, les auteurs présumés ont été placés en détention provisoire pour les besoins de l’enquête. Les investigations se poursuivent sous l’autorité du Ministère public.
La police rappelle que la présomption d’innocence s’applique jusqu’à ce qu’une condamnation définitive soit prononcée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
À gagner en écoutant LFMIl y a 2 jours
Aquaparc : Gagnez vos entrées pour une super journée en famille
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Crans-Montana: un employé communal accusé de négligence grave
-
HockeyIl y a 3 jours
Fribourg-Gottéron: deux héros à 20 ans d'écart
-
InternationalIl y a 3 jours
Droits de douane: les bourses dévissent encore à l'unisson
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Mont-Fort (VS): la randonneuse blessée est finalement décédée
-
InternationalIl y a 2 jours
LVMH: nouveaux dirigeants chez Fendi, Kenzo et Louis Vuitton Chine
-
LausanneIl y a 2 jours
Lausanne: les Bibliothèques de la Ville fêtent leur 90 ans
-
CultureIl y a 1 jour
Discothèque de Saint-Domingue: plus de 120 morts