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Suisse

Roche: une homologation du Mabthera radiée en Russie

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Au dernier pointage, le Mabthera comptait pour 3,9% de la totalité des revenus de l'unité Pharma du colosse pharmaceutique bâlois. (KEYSTONE/Gaetan Bally) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le groupe pharmaceutique Roche a vu une homologation de son anticorps monoclonal Mabthera (rituximab) radiée par le ministère russe de la Santé.

Sollicitée lundi par l'agence AWP, la direction de la multinationale rhénane a précisé que cette décision ne concerne que le certificat d'enregistrement du rituximab en solution de 1600 mg pour administration sous-cutanée, destiné à des patients adultes atteints de leucémie lymphoïde chronique.

"Le médicament sous cette forme n'a pas été importé une seule fois sur le territoire de la Fédération de Russie en raison de l'absence de demande", a souligné une porte-parole du laboratoire bâlois. Et de préciser que la décision du gendarme sanitaire russe ne devrait pas avoir d'impact sur les patients, Roche continuant de fournir son traitement sous d'autres formes.

L'absence d'engouement du marché russe peut s'expliquer par la concurrence de la part de producteurs de médicaments génériques, avance la chaîne de télévision RTVI, qui a signalé que l'homologation russe permettait également la vente du Mabthera en Arménie, au Belarus, au Kazakhstan et au Kirghizstan.

Selon Nikolaj Bespalov, directeur du développement de RNC Pharma, le retrait est dû au fait que les concurrents génériques - deux russes et un indien - ont littéralement évincé le Mabthera du marché russe.

"A la fin du premier semestre 2023, ce médicament ne représentait qu'un demi-pourcent du total des ventes de médicaments ayant le rituximab comme substance active", a indiqué l'expert à RTVI, précisant que cela ne représentait que quelque 800 boîtes, une "goutte d'eau à l'échelle du pays".

Dans son dernier rapport semestriel, Roche a signalé une chute de 17% des recettes générées par Mabthera à 882 millions de francs, en raison de "la concurrence de biosimilaires dans toutes les régions".

Aux Etats-Unis, qui compte pour près de deux tiers des ventes du traitement, le recul atteint 20% et concerne tant le segment de l'oncologie que celui de l'immunologie.

Au dernier pointage, le Mabthera comptait pour 3,9% de la totalité des revenus de l'unité Pharma du colosse pharmaceutique bâlois. "Roche n'a pas retiré le Mabthera de quelque marché que ce soit et ne prévoit actuellement pas de le faire", a encore déclaré la porte-parole.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

Crissier: la métamorphose urbaine vue par de jeunes photographes

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Une exposition visible dans l'espace public de Crisser jusqu'au 23 avril présente les travaux des étudiants en photographie de l'ECAL sur 18 nouveaux quartiers de l'Ouest lausannois (photo prétexte). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Dix-huit nouveaux quartiers de la région lausannoise ont été immortalisés par des étudiants en photographie dans le cadre de l'exposition Horizon Ouest. Les panneaux grand format sont visibles dans l'espace public à Crissier (VD) jusqu'au 23 avril.

Des étudiants de l’Ecole cantonale d’art de Lausanne (ECAL) ont mis en lumière les premiers instants de 18 nouveaux quartiers de l'Ouest lausannois. Ils répondaient à l’initiative de l’association "Ouest lausannois: Prix Wakker 2011", indique un communiqué.

Chaque étudiant s’est vu attribuer un lieu spécifique: nouveau quartier, chantier ou bâtiment singulier, sur lequel il a travaillé durant l’année académique 2023-2024. Au-delà de devoir photographier des lieux parfois peu photogéniques, le défi était d'appréhender la dynamique particulière aux lieux en mutation.

Les photos exposées partagent ainsi des regards singuliers sur ces espaces de vie. Elles invitent tant les habitants de longue date que les nouveaux arrivants à parcourir ces quartiers, tout en s'interrogeant sur la façon dont on se les approprie.

L'exposition a d'abord été présentée à Bussigny. Après son passage à Crissier, elle fera halte à Ecublens, puis à Renens, jusqu’au 21 mai prochain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

De fortes pluies sont attendues dans le Haut-Valais

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La région sud du Simplon (ici le village de Gondo) devrait subir d'importantes intempéries et des chutes de neige durant la semaine (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LEANDRE DUGGAN)

De fortes précipitations sont attendues entre mardi 18h00 et jeudi 18h00 dans le Haut-Valais, en particulier dans la région sud du Simplon et dans la vallée de Saas. MétéoSuisse annonce un degré de danger dit "très fort", soit 5/5.

De fortes chutes de neige sont attendues sur la région entre mercredi 18h00 et jeudi 18h00, parfois jusqu'au fond des vallées. MétéoSuisse parle d'un cumul possible de 60 à 120 cm au-dessus de 1800 mètres, voire davantage sur les hauts sommets et entre 150 et 250 mm d'eau en-dessous.

La vallée de Zermatt et la Binntal sont également sous alerte avec un danger "fort" de niveau 4 pour les intempéries et de degré 3 pour les chutes de neige, indique MétéoSuisse.

Concernant le Rhône, un niveau de degré 2 (danger limité) pourrait être atteint dans la journée de jeudi.

Dans son bulletin de mardi matin, MétéoSuisse recommande de s'éloigner des cours d'eau, y compris des lits de ruisseaux asséchés), des bords des lacs ou rivières et des versants raides.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

PIB: perspectives assombries par la guerre commerciale

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Dans les branches manufacturières, l'industrie des machines, la fabrication d'instruments de précision et l'horlogerie (photo), de nouveaux droits de douane américains sont susceptibles de renforcer les difficultés (image symbolique). (© Keystone/SANDRO CAMPARDO)

Le ciel se couvre sur les perspectives de l'économie vaudoise, son produit intérieur brut (PIB) et sa croissance, en raison des incertitudes liées à la guerre commerciale des tarifs douaniers. Si le rythme de croissance s'annonce faible, aucune récession ne semble en revanche pointer à l'horizon à ce jour.

La croissance devrait à nouveau s'inscrire cette année en dessous de la moyenne des quinze dernières années, vraisemblablement entre 1,2% et 1,7% pour 2025, ont indiqué mardi à Lausanne les partenaires de Conjoncture vaudoise, la Banque cantonale vaudoise (BCV), la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI) et l'Etat de Vaud représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI) et Statistique Vaud.

L'accélération envisagée autour de 1,8% l'an dernier lors des dernières prévisions annuelles n'aura donc certainement pas lieu. Les nuages d'incertitudes ne devraient d'ailleurs pas se dissiper pour 2026, avec une fourchette encore assez prudente et large à la fois, entre 0,8% et 1,9% pour le canton de Vaud.

"Vents contraires très puissants"

"Cela fait deux ans que le rythme de croissance est faible, qu'il patine et manque d'élan", a commenté Jean-Pascal Baechler, conseiller économique à la BCV. "Nous faisons face à des vents contraires qui sont très puissants. Dans notre canton, on sait les affronter, mais cette fois-ci ce sera un peu plus dur de les affronter" ces deux prochaines années, a-t-il illustré.

Dans ces perspectives "assombries" par une "incertitude de plus en plus élevée" à la suite de la guerre commerciale mondiale et les annonces américaines sur les droits de douane, une récession n'est pas à l'ordre du jour, selon les partenaires de Conjoncture vaudoise. L'économie vaudoise peut en outre compter sur le soutien d'une demande intérieure solide, ont-ils expliqué.

Et difficile de dire si la fameuse robustesse de l'économie du canton risque d'atteindre ses limites avec cette nouvelle crise. La diversité et l'hétérogénéité des entreprises sur sol vaudois, dont le tissu économique s'est adapté, dynamisé et constamment régénéré depuis la crise des années 90 et celles des années 2000, restent malgré tout un atout.

"Les fondamentaux sont là. Les finances publiques sont structurellement bonnes, elles sont saines, tout comme les bases économiques du canton", a rappelé Patrick Zurn, responsable économique à la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie. Le taux de chômage demeure peu élevé (4,5%) et l'inflation est faible, a-t-il aussi souligné.

Pessimisme dans l'industrie

En raison du degré d'incertitude, les prévisions par branche sont à considérer avec prudence, selon les spécialistes. Toutefois, certaines tendances se dégagent, qui pourraient continuer de se vérifier cette année. La marche des affaires dans le secteur de l'industrie devrait être la plus touchée.

Dans les branches manufacturières, l'industrie des machines, la fabrication d'instruments de précision et l'horlogerie faisaient en effet déjà face à des vents contraires en raison du manque d'élan de la conjoncture mondiale. De nouveaux droits de douane américains sont susceptibles de renforcer ces difficultés. C'est dans ces domaines que les entrepreneurs sont les plus pessimistes, selon M. Baechler.

En revanche, le fait que les médicaments en soient, en tout cas provisoirement, exemptés pourrait permettre à la chimie-pharma de continuer à "croître fortement" cette année. Le "med-tech" est "bien positionné" aussi. La construction bénéficie, elle, d'une demande "relativement solide".

Dans les services, l’hôtellerie-restauration pourrait voir son activité se "tasser" après le rebond suivant la crise du Covid-19 et les transports être "freinés par l'incertitude".

Les autres activités relevant du tertiaire, soit les services aux entreprises et les activités immobilières, les services financiers, les services publics et parapublics ainsi que le commerce devraient, eux, bénéficier d'une demande domestique "robuste".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Gaz à effet de serre: légère baisse des émissions en 2023 en Suisse

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Les émissions de gaz à effet de serre liés au secteur du bâtiment ont baissé de 46% par rapport à 1990 (image d'illustration). (© Keystone/GAETAN BALLY)

La Suisse a émis 40,8 millions de tonnes d'équivalents CO2 en 2023, soit 1 million de moins que l'année précédente. Dans l'ensemble, les émissions étaient 26% inférieures à celles de 1990, indique mardi l'Office fédéral de l'environnement (OFEV).

La plus forte baisse a été enregistrée dans le secteur de l'industrie, suivi par celui du bâtiment. Ces deux secteurs représentent chacun quelque 22% des émissions de la Suisse.

L'industrie a émis 9,1 millions de tonnes équivalents CO2, soit 0,7 million de tonnes de moins qu'en 2022. Cette baisse s'explique notamment par une diminution de la production de ciment, précise l'OFEV. Par rapport à 1990, la baisse des émissions dans ce secteur s'élève à 32%.

Le secteur du bâtiment a aussi émis 9,1 millions de tonnes d'équivalents CO2 (-0,3 million de tonnes). Malgré un hiver plus frais, la consommation de gaz et d'huile de chauffage a diminué, relève l'OFEV, qui explique cela par la hausse du nombre de pompes à chaleur installées jusqu'en 2023. Depuis 1990, le secteur du bâtiment a baissé ses émissions de 46%.

Transports et agriculture stables

Dans les domaines des transports et de l'agriculture, les émissions sont restées les mêmes qu'en 2022. Les émissions du secteur des transports en 2023 (13,7 millions de tonnes équivalents CO2) étaient inférieures de 8% à celles de 1990.

Ces chiffres ne comprennent toutefois pas les émissions de gaz à effet de serre générées par le transport aérien et la navigation internationaux, qui sont présentées de manière distincte, précise l'OFEV sur son site. Et de préciser que les émissions supplémentaires engendrées par les vols internationaux en 2023 s'élevaient à 5,05 millions de tonnes d'équivalents CO2.

Les émissions dues à l’agriculture sont restées quasiment inchangées à 6,5 millions de tonnes d'équivalents CO2 en 2023. Les émissions de gaz à effet de serre synthétique, libérés par exemple par les fluides frigorigènes, étaient aussi similaires à celles de 2022.

Accord de Paris

L'OFEV remet en avril l'inventaire suisse des gaz à effet de serre au Secrétariat des Nations Unies sur les changements climatiques. Cet inventaire dresse un tableau complet des émissions de gaz à effet de serre couverts par l'Accord de Paris sur le climat.

En signant cet accord, la Suisse s'est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de moitié par rapport à 1990 d'ici 2030. En outre, elle doit atteindre le zéro net d'ici 2050, après l'acceptation par le peuple de la loi sur la protection du climat en juin 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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