Économie
Résultat trimestriel: la Poste se remet des effets de la pandémie
La Poste voit ses attentes remplies au troisième trimestre 2021, après l'année précédente marquée par la pandémie. Elle a réalisé un bénéfice consolidé de 370 millions de francs au cours des neuf premiers mois, soit une augmentation de 234 millions par rapport à 2020.
Les chiffres sont bien meilleurs que ceux de 2020, a indiqué Alex Glanzmann, responsable Finances de la Poste, mardi lors d'une conférence de presse virtuelle. Cette nette amélioration du résultat s'explique par des optimisations sur le réseau postal.
Septante nouvelles filiales ont été adaptées aux taux de fréquentation de la clientèle en les transformant par exemple en filiales en partenariat. Avec sa stratégie "Poste de demain" 2021-2024, la Poste cherche à stabiliser le nombre de ses filiales en exploitation propre à environ 800, tout en les ouvrant aux entreprises de services et aux administrations. Il y en a actuellement 834, a précisé M. Glanzmann.
L'exercice positif de CarPostal a aussi joué un rôle. Outre le fait d'avoir effectué un plus grand nombre de trajets en remplacement du chemin de fer, il a bénéficié de la garantie de déficit de la Confédération cette année. Cela n'avait pas été possible en 2020 en raison des réserves existantes.
La situation est bonne aussi pour Postfinance. Son produit d'exploitation s'élève à 1,172 milliard (+12 millions par rapport à 2020) et son résultat d'exploitation à 172 millions (+32 millions). Son de cloche positif également pour Swiss Post Solutions, qui a acquis de nouveaux clients à l'étranger.
Résultats à nuancer
Ces bons résultats sont toutefois à nuancer, souligne la Poste. Comme l'année 2020 a été fortement marquée par le coronavirus, il convient plutôt de prendre 2019 comme année de comparaison. Le bénéfice consolidé de 370 millions représente ainsi une hausse de 107 millions par rapport à il y a deux ans. Cela montre une stabilisation, et "c'était notre but", a relevé M. Glanzmann.
Les produits d'exploitation ont atteint 5,427 milliards de francs, en progression de 127 millions par rapport à 2019. Le résultat d'exploitation (EBIT) a lui baissé, pour s'élever à 360 millions de francs, un montant inférieur de 11 millions par rapport à 2019.
Défis
L'unité Services de communications est elle dans le rouge. Les contours de cette unité sont encore à peaufiner, relève la Poste, afin de proposer aux clients des solutions numériques simples et sécurisées. L'objectif est d'arriver à l'équilibre d'ici 2024, a précisé le responsable Finances.
D'autres défis attendent le géant jaune. Postfinance fait face à des taux négatifs; le produit des intérêts a diminué de 35 millions de francs. Les transactions financières au guichet ont elles reculé de 12%. "C'est un recul massif, lié à la crise du coronavirus", a déclaré Alex Glanzmann.
Boom du volume de colis
Le volume de lettres a également reculé de 2,2%, par rapport aux neuf premiers mois de 2020. Un recul qui n'est pas encore compensé par l'augmentation du volume de colis de 13,2%. Cela s'explique par le rapport de taille très différent entre le 1,6 milliard de lettres et les 200 millions de colis par an ainsi que par la concurrence avec d'autres entreprises de logistique, a précisé le responsable Finances.
Près de 100'000 colis sont triés manuellement chaque jour, ce qui met le personnel en difficulté. Certains jours, jusqu'à un million de colis, selon M. Glanzmann. Et de projeter que cette tendance, liée au boom du commerce en ligne, va persister en raison de la pandémie. Alors qu'il y avait 20 lettres pour un colis en 2010, le rapport est désormais de 7:1 et il est attendu qu'il soit de 3:1 en 2030.
La Poste compte donc investir 1,5 milliard de francs pour renouveler et étendre son infrastructure de tri et de distribution au cours des dix prochaines années. Quelque 150 millions ont déjà été investis ces dernières années dans quatre centres régionaux de colis, à Cadenazzo (TI), Vétroz (VS), Ostermundigen (BE) et Untervaz (GR).
Cent millions supplémentaires ont été investis pour d'autres centres dont la construction a débuté, à Pratteln (BL), à Buchs (AG) et à Rümlang (ZH).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Entrée en vigueur rétroactive au 1er janvier en Suisse de mesures de la loi sur le CO2
Une partie des mesures de la loi sur le CO2 est valable en Suisse depuis le 1er janvier de manière rétroactive. Le Conseil fédéral a fixé mercredi l'entrée en vigueur de ces modifications d'ordonnance, de sorte à reconduire sans interruption les instruments actuels.
Le Parlement a approuvé il y a un peu plus d'un an la loi sur le CO2, qui règle la politique climatique helvétique pour les années 2025-2030. Signataire de l'Accord de Paris, la Suisse doit réduire ses émissions de gaz à effet de serre de moitié par rapport à 1990 d'ici 2030. En outre, elle doit atteindre le zéro net d'ici 2050.
Le Conseil fédéral a fixé les objectifs de réduction des différents secteurs. L'ordonnance sur le CO2 règle aussi le soutien fédéral aux cantons, communes et entreprises pour les mesures d'adaptation aux changements climatiques. Elle précise encore différentes mesures d'encouragement pour les industries recourant à des techniques respectueuses du climat.
Les prescriptions réglant les nouveaux instruments d'encouragement entreront elles en vigueur au 1er mai.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Un taux de logements vacants exceptionnellement bas menace en 2025
La Société suisse des entrepreneurs (SSE) tire la sonnette d'alarme. Un taux de logements vacants inférieur à 1% sur l'ensemble du territoire menace déjà cette année.
L'hypothèse de la SSE repose sur le fait que l'on construit beaucoup moins d'appartements que nécessaire. Il faudra probablement un certain temps avant que l'activité de construction ne se redresse de manière significative. "Les baisses des taux d'intérêt ont besoin de temps pour prendre effet", a déclaré le président central de la faîtière du secteur de la construction, Gian-Luca Lardi, lors d'une conférence de presse mercredi.
Concrètement, selon l'indice de la construction, la SSE s'attend à une augmentation des recettes de 0,2% en 2025. Bien que l'activité de construction devrait se redresser quelque peu au deuxième trimestre, elle restera à un niveau relativement bas.
Afin de stimuler la construction de logements à long terme, le SSE réclame des procédures de planification et d'autorisation plus rapides, un ajustement des bases légales en matière d'aménagement du territoire et un meilleur équilibre entre les intérêts de la construction de logements et de la protection des monuments.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
La BCE autorise le Crédit Agricole à monter dans Banco BPM
La Banque centrale européenne (BCE) a autorisé le Crédit Agricole à franchir le seuil de 10% du capital de l'italienne Banco BPM, lui permettant ainsi de grimper jusqu'à 19,9% du capital, a indiqué mardi la banque française.
Cette annonce intervient alors que UniCredit, numéro deux bancaire italien, a précisé mardi le calendrier de son offre sur Banco BPM: UniCredit a indiqué qu'elle lancerait son offre le 28 avril. Banco BPM considère cette offre de reprise comme hostile.
Banco BPM est la troisième banque italienne. Elle est engagée dans un bras de fer avec sa rivale UniCredit, qui avait annoncé fin novembre une offre publique d'échange (OPE), la valorisant à 10,1 milliards d'euros.
Banco BPM a déposé en janvier un recours auprès de l'autorité de la concurrence italienne. UniCredit a, elle, annoncé fin mars avoir avoir obtenu l'accord de la BCE pour son offre de reprise de son rival italien, sous réserve de l'issue positive de l'offre.
Dans son communiqué publié mardi matin, Crédit Agricole indique avoir "l'intention d'exercer son droit à la livraison en physique de l'ensemble des actions Banco BPM" et de monter jusqu'à 19,8%. Elle "n'a pas l'intention de lancer une offre publique sur le capital de Banco BPM", ajoute-t-elle.
Comme indiqué début décembre, "la hausse de la participation est parfaitement alignée avec la stratégie du Crédit Agricole en tant qu'investisseur de long terme et de partenaire de Banco BPM", écrit-elle encore.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
La BC de Genève fait de l'oeil aux petits porteurs
La Banque cantonale de Genève lance un appel du pied aux petits porteurs avec un projet de fractionnement de son action dans un rapport de un pour dix. L'organe de surveillance appellera fin avril les actionnaires à valider l'opération.
Sans effet sur le volume de 360 millions de francs du capital-actions, l'opération doit faire passer la valeur nominale titre de 50 à 5 francs, avec pour objectif affiché de le rendre accessible à un plus grand nombre d'investisseurs.
Le nombre de titres en circulation sera logiquement multiplié par dix, à 72 millions, souligne l'invitation à l'assemblée générale publiée mercredi sur la Feuille officielle suisse du commerce (Fosc).
L'établissement cantonal entend par ce biais optimiser son image sur le marché, tout en améliorant la négociabilité de sa nominative. Mardi soir, l'action BCGE a clôturé à 257 francs sur la place zurichoise.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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