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Suisse

Restrictions sur le maïs dans 23 cantons pour combattre un ravageur

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Dégâts causés par la chrysomèle des racines du maïs dans un champ. (© KEYSTONE/KARL MATHIS)

Vingt-trois cantons font l'objet de restrictions dans les cultures pour prévenir la prolifération de la chrysomèle des racines du maïs. Dans les zones concernées, les paysans n'ont pas le droit de semer du maïs deux ans de suite (principe de la rotation des cultures).

Agroscope, le centre de compétence de la Confédération dans le domaine de la recherche agronomique et agroalimentaire, a publié jeudi un état des lieux de la surveillance et de l'infestation 2024 en lien avec le parasite.

Cet insecte est originaire d'Amérique du Nord, où il est le plus important ravageur de sa principale plante hôte, le maïs. En Suisse, cette année, il a fait l'objet d'une surveillance au moyen de 209 pièges à phéromones. Au total, des coléoptères ont ainsi pu être capturés dans 72 pièges.

Dans la foulée, des restrictions de cultures - système de rotation - ont été imposées pour 2025 à 23 cantons. A noter qu'au Tessin, la culture du maïs est interdite depuis 2004.

Grâce à la rotation des cultures, le ravageur n’a pas encore pu s’établir en Suisse, mais il réussit chaque année à s'y introduire par les airs. Des contrôles réguliers et des pièges à phéromones s'avèrent nécessaires.

Quadrillage

Les dégâts majeurs sont causés par les larves qui se nourrissent des racines, tandis que les adultes se nourrissent de la barbe du maïs et des feuilles. Le problème est particulièrement grave dans les régions qui pratiquent la monoculture de maïs.

Les pièges sont répartis selon un quadrillage de 10 km sur toute la zone de culture du maïs en Suisse, précise Agroscope. Les spécialistes constatent que de plus en plus de chrysomèles des racines du maïs adultes volent régulièrement depuis les pays voisins.

En cas de capture, une restriction de la rotation des cultures est obligatoire (interdiction de semer du maïs deux fois de suite) dans un rayon de 10 km autour de l’emplacement du piège (zone délimitée).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Place d'Armes d'Yverdon: la Municipalité défend son contre-projet

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La Municipalité yverdonnoise au complet s'est présentée mercredi devant la presse pour défendre son contre-projet pour la place d'Armes. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Municipalité d'Yverdon-les-Bains a lancé mercredi la campagne en vue de la votation "historique" du 18 mai sur le parking de la place d'Armes. A l'initiative populaire demandant 1000 places en souterrain, l'exécutif propose un contre-projet à 800 places, réparties sur l'ensemble du centre-ville et pas forcément en sous-sol.

Dans la première version de son contre-projet, présentée en juin dernier, la Municipalité proposait de construire un parking souterrain à la place d'Armes de 600 places, auxquelles s'ajouteraient 200 autres en surface. Le Conseil communal lui a toutefois demandé en février de revoir sa copie, et d'envisager un nombre restreint de places en sous-sol.

Combien en restera-t-il si le contre-projet est accepté le 18 mai ? La Municipalité a expliqué qu'elle ne le savait pas encore, que des études devraient être menées pour savoir comment répartir, entre surface et sous-sol, le total des 800 places qu'elle souhaite maintenir au centre-ville (il en existe aujourd'hui 1070).

Projet illégal

Une chose est certaine, la Municipalité rejette avec vigueur l'initiative populaire qui demande la construction d'un parking souterrain "de l'ordre de 1000 places" sous la place d'Armes.

Présent in corpore devant les médias, l'exécutif yverdonnois a rappelé qu'un projet semblable avait été préavisé défavorablement en 2021 par le Canton de Vaud. Outre le fait qu'il serait "trop grand" pour une ville comme Yverdon, un parking de 1000 places serait "non conforme" aux législations cantonale et fédérale, en matière notamment de trafic, de bruit et d'impact sur l'environnement.

Les municipaux ont ainsi assuré que si l'initiative était acceptée, elle donnerait lieu à "une cascade" d'oppositions et de recours. Et qu'au final, le Tribunal fédéral s'opposerait au projet. Selon eux, leur variante à 800 places, dont une partie en souterrain, est la seule option qui serait "réalisable" et "acceptable" selon Christian Weiler, municipal chargé de la sécurité publique.

Elle permettrait aussi d'imaginer "une desserte plus fine" du centre-ville, plutôt que d'avoir un seul grand parking à la place d'Armes, comme l’explique Brenda Tuosto municipale chargée de la mobilité, de l’environnement, et des infrastructures.

Consensus municipal

Prenant la parole à tour de rôle, les sept élus ont souligné qu'ils s'exprimaient "d'une seule et même voix", que leur contre-projet était le fruit d'un compromis. L'intérêt de la Ville doit l'emporter sur les intérêts des partis et de leurs "dogmes" en matière de parking, ont-ils répété.

"Les discussions ont été intenses et chacun a dû mettre de l'eau dans son vin. Je dois saluer l'esprit de consensus de mes collègues", a affirmé le syndic Pierre Dessemontet, à la tête d'une Municipalité dominée par la gauche (3 PS, 2 Vert-e-s, 2 PLR).

Une première

Le 18 mai, le contre-projet de la Municipalité sera opposé à l'initiative du Collectif aménagement et parking de la place d'Armes (CAPPA), lequel tiendra prochainement sa propre conférence de presse pour présenter ses arguments. Fin 2023, le collectif avait facilement récolté plus de 4500 signatures pour son initiative, alors que 3060 étaient nécessaires.

A noter que les deux camps ne s'opposent pas sur le réaménagement en surface de la place d'Armes, où les quelque 350 places actuelles devraient être remplacées par des espaces de détente végétalisés.

Si le contre-projet et l'initiative sont acceptés par le peuple le 18 mai, c'est l'initiative qui l'emportera. En cas de double non, tout serait à refaire.

Quelle que soit l'issue du scrutin, cette votation s'annonce historique. En plus de 60 ans de débats conflictuels et de projets divers, c'est la première fois que la population yverdonnoise se prononcera sur l'avenir de la place d'Armes.

Sophie Vassutine & KEYSTONE ATS

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Football

A la découverte des métiers du sport avec le FC Lausanne-Sport

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Les jeunes ont pu explorer une large palette de professions liées au sport. Loin de se limiter au rôle de joueur, cette journée a mis en lumière des carrières variées: journalisme sportif, préparation physique, gestion d'un club, nutrition, arbitrage ou encore coordination sport-études. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Plus de 2600 élèves vaudois ont eu l'occasion mercredi de partir à la découverte des métiers du sport avec le FC Lausanne-Sport. L'évènement s'est déroulé dans les coulisses du football professionnel au stade de la Tuilière à Lausanne. Issus de 130 classes et de 19 communes, les enfants de la 9 à la 11P étaient encadrés par plus de 280 enseignants pour la journée.

Les jeunes ont pu explorer une large palette de professions liées au sport. Loin de se limiter au rôle de joueur, cette journée a mis en lumière des carrières variées: journalisme sportif, préparation physique, gestion d'un club, nutrition, arbitrage ou encore coordination sport-études.

"L'évènement va bien au-delà du football. Il s'agit d'inspirer et d'engager les générations futures tout en leur offrant une ouverture vers l'univers professionnel du sport. Nous sommes fiers de pouvoir connecter les élèves à nos valeurs de rigueur, de travail et de plaisir", affirme le président ad intérim du LS, Vincent Steinmann, cité dans un communiqué.

"Un des buts de l'école vaudoise est d'apprendre à vivre ensemble. Cela passe par des activités dans nos murs et en dehors. L'école valorise les actions qui permettent aux jeunes en fin de scolarité de s'immerger dans le monde professionnel et découvrir des métiers". complète Cédric Blanc, directeur de la Direction générale de l'enseignement obligatoire et de la pédagogie spécialisée (DGEO), co-organisatrice de la journée avec le LS.

A l'occasion de cette troisième édition, les élèves de la 9e à la 11e Harmos ont ainsi découvert les coulisses du football professionnel à travers des ateliers interactifs, des interviews de footballeurs et des rencontres avec des spécialistes. Une table ronde a également mis en avant le développement du football féminin et l'Euro 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Karin Keller-Sutter a téléphoné avec Donald Trump

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La présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter a téléphoné avec Donald Trump (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter a téléphoné avec le président américain Donald Trump à propos des droits de douane. Ils ont convenu de poursuivre les discussions pour "trouver des solutions dans l'intérêt des deux pays", a-t-elle indiqué sur X.

Durant l'entretien, la ministre des finances a fait part de la position suisse sur le commerce bilatéral ainsi que de possibles réponses aux attentes des Etats-Unis, écrit-elle dans son message publié mercredi.

Le président américain a annoncé mercredi dernier des droits de douane de 31% sur les biens suisses. Les exportations sont taxées de 10% supplémentaires depuis samedi, puis de 21% en plus dès ce mercredi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Vers un contre-projet à l'initiative contre les feux d'artifice

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Un contre-projet à l'initiative contre les feux d'artifice est en train de voir le jour sous la Coupole fédérale (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'usage de feux d'artifice et ses effets nocifs doivent être réglementés dans la loi, et pas dans la Constitution. La commission compétente du Conseil des Etats rejette l'initiative populaire "Pour une limitation des feux d'artifice", mais soutient un contre-projet.

L'initiative demande une plus grande protection des personnes, des animaux et de l’environnement contre le bruit et les émissions causés par les feux d’artifice. Certaines exceptions seraient prévues pour les grands événements suprarégionaux, sur la base de dérogations accordées par les cantons.

Comprenant les revendications des initiants, la commission de la science, de l'éducation et de la culture du National a proposé une initiative parlementaire à titre de contre-projet indirect, afin de minimiser, au niveau de la loi, les effets nocifs. Sa commission soeur a donné suite à l'initiative parlementaire par 10 voix contre 1, indiquent mercredi les services du Parlement.

La commission du National doit maintenant élaborer un projet de loi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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