Suisse
Regroupement familial pour les parents étrangers de Suisses refusé

Les Suisses ne seront pas mis sur un pied d'égalité avec les citoyens européens pour le regroupement familial. Le National a suivi lundi le Conseil des Etats et enterré un projet en ce sens, par 113 voix contre 71.
Le projet vise à éliminer les discriminations subies par les Suisses par rapport aux citoyens européens pour l'admission des membres étrangers de leur famille en provenance d'Etat tiers dans le cadre du regroupement familial. La modification permettrait aux Suisses de faire venir leurs parents étrangers, à condition que leur entretien soit garanti, qu'ils disposent d'un logement et qu'ils s'intègrent dans le pays.
En juin passé, la Chambre du peuple avait donné son feu vert au projet. Elle a fait volte-face après que celle des cantons a mis son veto en septembre.
Le camp bourgeois a craint une augmentation massive sur le plan migratoire. La gauche, le PVL et le PEV voulaient entrer en matière. Aucun motif objectif ne justifie cette inégalité de traitement, selon Jean Tschopp (PS/VD).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le mudac accueille la deuxième édition de la Biennale solaire
Du 21 mars au 21 septembre, Plateforme 10 se place sous le signe du soleil. Après une première édition aux Pays-Bas en 2022, le mudac à Lausanne accueille la 2e Biennale solaire. L'exposition "Soleil.s - Solar Biennale 2" se veut une réflexion sur l'énergie solaire.
Tout un symbole, elle prend place au quartier des arts mais aussi à l'EPFL entre l'équinoxe de printemps et l'équinoxe d'automne. Une quarantaine d'artistes et auteurs de projets sont exposés sur les deux sites, explorant les multiples facettes de l'astre universel et source de vie, indique mercredi le Musée cantonal de design et d'arts appliqués contemporains (mudac).
L'exposition collective au mudac rassemble des installations, des objets, des films, des jeux, des images, des matériaux innovants, des personnages, des espaces immersifs ou encore des dispositifs participatifs. "Elle invite le public à arpenter les domaines du possible dans un parcours volontairement décloisonné et joyeux", écrivent les organisateurs. De nombreuses créations d'artistes et de designers sont inédites, souligne le musée.
Initiée en 2022 aux Pays-Bas par les designers Pauline van Dongen et Marjan van Aubel, la Solar Biennale est conçue comme une plateforme de réflexion autour des enjeux de l'énergie solaire. La première édition s'était déroulée dans deux villes du pays, Rotterdam et Eindhoven, à l'automne de la même année.
Activistes et chercheurs
Pour cette 2e édition, le mudac ouvre la thématique en réunissant designers, curateurs, activistes et chercheurs afin "d'explorer des perspectives élargies pour approcher la transition écologique". "Loin de se limiter à une vision unique et socialement construite, 'Soleil·s' aborde les dimensions symboliques, politiques, pratiques et esthétiques liées à cet astre", explique l'institution.
"Nous avons voulu mettre en évidence la façon dont le design solaire va au-delà de l'innovation énergétique, en nous incitant à repenser notre relation avec la santé, la politique, l'urbanisme et l'inclusivité", commentent Rafaël Santianez et Scott Longfellow, commissaires de l'exposition. "Cette collaboration souligne la capacité du design à faire évoluer les mentalités et à inspirer des voies collectives pour des avenirs écologiques", ajoutent-ils.
A Archizoom et EPFL Pavilions
Reconnaissant le caractère pluriel du soleil, le mudac collabore avec plusieurs entités de l'Ecole polytechnique fédérale (EPFL) pour favoriser une approche interdisciplinaire. Deux programmations ont ainsi lieu sur le campus: l'exposition "Sun Shines on Architecture" à Archizoom et l'exposition de deux projets issus du programme "Enter the Hyper Scientific" à EPFL Pavilions.
La première analyse comment cette source d'énergie, qu'elle soit exploitée de manière passive ou active, s'intègre aujourd'hui comme élément architectural essentiel dans tout projet de rénovation ou de nouvelle construction. A voir du 21 mars au 21 juin.
Les deux expos au Pavilion A - "From Solar to Nocturnal" et "Halos" - explorent, elles, les technologies de construction de mondes, l'IA et la traduction sensorielle interespèces. Quatre créations inédites viennent "tisser un récit du solaire au nocturne, reliant scénarios réels et visions alternatives sur notre rapport à l'environnement". A découvrir respectivement du 20 mars au 27 avril et du 6 juin au 6 juillet.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
UBS: exigences en capitaux réparties sur plusieurs années (Finma)
Le resserrement des exigences en fonds propres pour la banque UBS pourrait être réalisé sur plusieurs années, a affirmé le directeur du régulateur financier Finma, Stefan Walter, à l'agence Bloomberg.
Aucun compromis ne doit cependant être fait sur le "coeur" des exigences, soit une couverture complète en fonds propres des filiales étrangères du numéro un bancaire helvétique, a averti le patron de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) dans un entretien paru mercredi. Le directeur général d'UBS, Sergio Ermotti, et d'autres responsables de l'établissement zurichois se sont ces derniers mois déclarés opposés à une telle mesure.
La règlementation du niveau des fonds propres sera au final prise par les députés suisses. "Comparé au standard international, UBS est bien loin de souffrir de surrèglementation", a étayé Stefan Walter.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Suisse
Pas de réduction de l'indemnité des élus absents plus de 14 jours
Les parlementaires suisses ne verront pas leur indemnité annuelle ou la contribution annuelle à leurs dépenses être réduites s'ils s'absentent volontairement pendant 14 jours ou plus. Le National a rejeté mercredi une motion d'Andreas Glarner (UDC/AG).
Le motionnaire pensait aux congés sabbatiques ou aux vacances. Il a fait référence à "un certain parlementaire" qui a pris un congé sabbatique de deux mois après les élections fédérales 2023. Il s'agit de Cédric Wermuth (PS/AG), co-président du parti, qui avait pris du temps pour se consacrer à sa famille.
Tout parlementaire a le droit d'en prendre, "mais pas aux frais du contribuable", selon M. Glarner. Citant une caissière de supermarché, une coiffeuse, un ouvrier dans la construction ou un chauffeur de camion, il a rappelé qu'il est "impensable" pour ces travailleurs de prendre un congé sabbatique sans risquer leur salaire ou même leur emploi. Il n'est "pas honnête d'accepter une rémunération quand on ne fournit pas de prestation", a renchéri Roland Büchel (UDC/SG).
Spécificités du Parlement de milice
Etre parlementaire n'est pas une profession ordinaire, a contré Benjamin Roduit (Centre/VS) au nom du bureau du Conseil national. Il a rappelé les spécificités d'un Parlement de milice. Chacune et chacun est responsable de son organisation personnelle, tant professionnelle que familiale. Il arrive qu'on travaille beaucoup à certaines périodes et moins à d'autres, a-t-il souligné.
Dans ce contexte, la mise en oeuvre serait difficile, et ce serait une charge administrative supplémentaire de contrôler les absences, a continué M. Roduit. Il a souligné que les commissions ne siègent pas en été pendant plusieurs semaines. Les absences devraient systématiquement être annoncées et justifiées pendant cette période.
Le Valaisan a encore rappelé que le revenu annuel et la contribution annuelle sont versés aux parlementaires sous forme de forfaits. Ils ne sont pas destinés à indemniser les parlementaires pour leur participation aux séances. Ce sont les indemnités journalières qui ont cet objectif.
Benjamin Roduit a conclu que les dispositions actuelles sont raisonnables et ont fait leurs preuves. "L'indemnité annuelle et la contribution annuelle aux dépenses sont réduites de façon équitable lorsque le député, pour un motif autre que la maladie ou l'accident, n'a pas participé aux travaux du conseil ou des commissions durant un trimestre au moins", a-t-il dit, ajoutant que ce cas n'était jamais arrivé.
Avec succès. La motion a été refusée par 115 voix contre 68. Seuls quelques PLR ont soutenu l'UDC.
Pas de division par deux des indemnités
Dans la foulée, le National a rejeté, par 127 voix contre 66, une autre intervention de M. Glarner. Avec son initiative parlementaire, il demandait de diviser par deux les indemnités allouées aux parlementaires. Ceux-ci sont tellement bien indemnisés qu'ils peuvent en vivre, a-t-il fustigé, citant l'équivalent d'un salaire à plein temps de 250'000 francs par an.
"C'est exorbitant", a lancé Andreas Glarner. Et d'estimer que ce salaire n'incite pas les élus à conserver une activité professionnelle en parallèle. En gardant un lien avec la vie active, les politiciens prendraient mieux en compte les préoccupations de la population, a renchéri Thomas Knutti (UDC/BE). "Il faut sauver l'avenir de notre Parlement de milice", a-t-il déclaré.
Opposé au texte, le rapporteur de commission Jean Tschopp (PS/VD) s'est aussi dit attaché au système milice. Mais il a refusé un "Parlement réservé à une élite". En divisant par deux les indemnités, moins de personnes pourraient siéger en raison d'un manque à gagner trop important.
Il ne faut "pas punir les personnes issues de couches sociales moins privilégiées", a abondé Gerhard Pfister (Centre/ZG) pour la commission. Le peuple peut élire autant un étudiant qu'un milliardaire. Les deux rapporteurs ont encore rappelé que les rémunérations des élus suisses sont parmi les moins coûteuses en comparaison internationale.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Le patron de Swatch compte sur de nouveaux marchés pour une reprise
Le patron de Swatch, Nick Hayek, a admis mercredi que les résultats 2024 de l'entreprise "était relativement bas", en conférence de presse. Il se refuse toutefois à parler de crise et compte sur les marchés en croissance pour une reprise en 2025.
"Il y a des opportunités partout", a affirmé Nick Hayek devant la presse, soulignant que la situation est, en général, "bonne". Il a expliqué que l'enthousiasme des consommateurs juste après le Covid s'est désormais tassé, tout en concédant que l'entreprise ne s'attendait pas à ce que le ralentissement soit si important.
Swatch a connu en 2024 une année difficile avec des résultats en net repli, conséquence du ralentissement en Chine et de la force du franc. Les recettes de l'entreprise ont reculé de 14,6% à 6,7 milliards de francs et le bénéfice net a dégringolé à 219 millions de francs, quatre fois moins que les 890 millions enregistrés un an plus tôt. Les effets de change négatifs se sont chiffrés à 192 millions.
Face à cette contre-performance, Swatch met surtout en avant la faible demande pour l'ensemble des biens de consommation en Chine, y compris à Hong Kong et Macau. Le groupe souligne cependant qu'il a réalisé des "ventes record et des gains de parts de marché aux Etats-Unis, au Japon, en Inde et au Moyen-Orient", avec la plus forte croissance pour les marques Omega, Longines et Tissot.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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