Suisse
Radicalisés souvent chômeurs et "romands"
La plupart des personnes attirées par le djihad sont au chômage et environ 40% dépendent des assurances sociales ou de l'aide sociale en Suisse. Une étude de la Haute école ZHAW le révèle. Un tiers d'entre eux vient de l'Arc lémanique, une région surreprésentée.
Selon l'étude de la Haute école zurichoise des sciences appliquées (ZHAW), basée sur des données anonymisées du Service de renseignement de la Confédération (SRC) ainsi que des interviews, 31,5% de l'échantillon de 130 cas fourni par le SRC concernent l'Arc lémanique. Cela représente 2,7 cas par centaine de milliers d'habitants, soit 41 cas au total.
La densité de cas de radicalisation djihadiste sur l'Arc lémanique - Genève, Vaud et Valais compris - atteint presque le double de celle observée dans le canton de Zurich ou dans l'Espace Mittelland incluant Berne, Fribourg, Neuchâtel et le Jura. De manière générale, la Suisse romande est surreprésentée dans cette statistique: 42,3% des radicalisés recensés en sont issus, alors que la population romande représente à peine un quart des habitants en Suisse.
La Suisse alémanique compte 70 cas sur 130, alors que 71% de la population suisse y vit. Au Tessin, le nombre de cas (5) est minime. De manière générale, les cas se concentrent surtout dans les grandes agglomérations et ne touchent que marginalement des régions principalement campagnardes comme la Suisse centrale.
Ils restent une menace
En comparaison internationale, la Suisse compte bien moins de djihadistes par nombre d'habitants que la France, la Belgique ou l'Autriche. Elle en dénombre, par ailleurs, une proportion légèrement plus faible que l'Allemagne, mais nettement plus élevée que l'Italie.
Le nombre de voyageurs du djihad a fortement diminué ces dernières années depuis les premières pertes du groupe Etat islamique (Daech) jusqu'à sa défaite militaire. Cette tendance vaut aussi pour la Suisse. Les personnes radicalisées restent toutefois une menace, selon la ZHAW.
Convertis surreprésentés
Un tiers des radicalisés relevés dans l'échantillon sont de nationalité suisse. Environ 35% sont nés en Suisse, plus de la moitié y ont grandi et deux tiers y ont été socialisés durant leur jeunesse. Parmi les voyageurs du djihad, les convertis sont largement surreprésentés, puisqu'ils représentent 20% des cas.
L'étude de la ZHAW s'est aussi penchée sur le contexte social des radicalisés. Les données fournies en la matière par le SRC sont basées sur des échantillons plus petits que pour l'origine et le lieu de domicile.
Familles difficiles et précarité
Deux tiers des personnes observées ont grandi dans un contexte familial difficile. Une large majorité a subi des discriminations et 17% consommaient régulièrement des drogues avant de se radicaliser.
Un tiers des personnes concernées étaient au chômage avant leur radicalisation. La part de chômeurs parmi les personnes en cours de radicalisation augmente à 58%. Durant cette phase, beaucoup abandonnent leur formation ou leur emploi pour se consacrer à l'activisme religieux. Selon l'étude, les individus en voie de radicalisation se démarquent en prenant de plus en plus leurs distances par rapport à la société.
Nombre de personnes concernées sont aussi au chômage après avoir séjourné en prison. Conséquence de cette précarité, 40% des individus radicalisés sont dépendants des prestations sociales de l'Etat.
Le profil type du musulman radicalisé en Suisse est un homme de 18 à 35 ans, issu de parents immigrés, vivant dans une grande ville ou dans son agglomération, au niveau de formation modeste, mal intégré sur le marché du travail. Plusieurs d'entre eux ont un passé criminel et souffrent de problèmes psychiques et sociaux.
Détection précoce
"Détecter tôt des tendances de désintégration à l'école ou au travail et tenir compte d'activités criminelles augmente les chances de succès de mesures de prévention et d'intervention", souligne Miryam Eser Davolio, professeure à la ZHAW et directrice de l'étude.
Autre recommandation: il faut prendre des mesures de protection contre la propagande et le recrutement. Dans ce domaine, la dynamique de groupe et les contacts avec des personnes aux intérêts communs sont plus déterminants que la consommation de contenus en ligne, même si cette dernière constitue une caisse de résonance.
Prisons spécialisées
Les autorités d'exécution des peines doivent elles aussi relever le défi que représente la présence de détenus radicalisés. Les auteurs de l'étude suggèrent de transformer deux à trois prisons en centres de compétences destinés à des détenus de ce type. Le personnel doit suivre une formation continue, tous métiers confondus.
Quant aux services de prévention de l'extrémisme ou de type "bâtisseur de ponts avec les minorités", régis par les grandes villes ou les cantons, ils sont exhortés à définir des exigences minimales et à échanger leurs expériences.
(KEYSTONE-ATS)
Hockey
Décimé, Lausanne n'a pas encore dit son dernier mot
Lausanne veut y croire.
Malgré deux défaites de suite en prolongations et une infirmerie qui ne désemplit pas, le LHC espère refaire son retard dans sa demi-finale des play-off de National League face à Fribourg-Gottéron.
"Si vous jetez un oeil à la série, Fribourg n'a marqué que deux buts de plus que nous. Ces deux buts ont été marqués en deuxième prolongation. C'est une demi-finale extrêmement serrée, et c'est ça la beauté des play-off." Geoff Ward, l'entraîneur canadien des Lions vaudois, ne paraissait pas vraiment abattu après la défaite de ses hommes samedi à Fribourg (4-3 ap).
Mené 3-1 dans la série, le LHC n'a plus le choix. Le vainqueur de la saison régulière doit à tout prix s'imposer mardi à Malley (20h00) pour garder ses chances de disputer une deuxième finale consécutive.
"Nous pourrions très bien être en train de mener 3-1, mais c'est la réalité des play-off: il faut réussir le dernier tir", reprend Geoff Ward, qui n'avait pas grand-chose à reprocher à ses joueurs, revenus au score à cinq secondes de la fin du temps réglementaire. "Ce n'est pas comme si nous n'étions pas satisfaits de notre façon de jouer. Nous avons joué un bon match de hockey. Nous avons eu des occasions de marquer le dernier but. Nous ne l'avons pas fait, c'est comme ça."
Une "guerre d'attrition"
Tout comme celui de Gottéron, qui a déjà perdu son maître à jouer suédois Lucas Wallmark ainsi que son défenseur Maximilian Streule au cours de cette série, l'effectif lausannois se réduit à vitesse grand V. Les deux formations se livrent une "guerre d'attrition", pour reprendre les mots du défenseur américain de Fribourg Ryan Gunderson.
L'Autrichien Michael Raffl, Michael Hügli et Tim Bozon sont blessés depuis l'acte III et réévalués au jour le jour. Et samedi, Stefan Rüegsegger et Fabian Heldner n'ont pas terminé un match qu'Aurélien Marti, malade, n'a pas disputé.
Geoff Ward espère pouvoir récupérer l'un ou l'autre de ces hommes mardi pour un acte V déjà décisif. "Nous ne voyons pas au-delà de cette partie. La seule chose à faire, c'est de se retrousser les manches pour gagner un match", déclare le mentor du LHC.
Pas abattus par deux dénouements cruels en prolongations, les Lions veulent croire en leurs chances de renverser la mise. "Nous ne sommes pas au fond mentalement. Perdre 10-0 ou 4-3, à la fin, c'est une défaite", assure l'attaquant Benjamin Bougro. "Cette série est à notre portée. Fribourg ne l'a pas encore gagnée."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Une rente de cinq ans grâce à l'Eurodreams
Une personne chanceuse a décroché une rente mensuelle de 2222 francs durant cinq ans grâce à l'Eurodreams lundi soir. Elle a coché les six bons numéros 4, 9, 21, 23, 24 et 34, a annoncé la Loterie romande.
Le pactole a été remporté en Belgique, l'un des huit pays européens proposant ce jeu. En Suisse, Eurodreams est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique.
Le gros lot est une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans. Il faut pour cela trouver les 6 bons numéros ainsi qu'un numéro spécial appelé "dream". Le tirage du jeu est effectué les lundis et jeudis soir.
https://jeux.loro.ch/games/eurodreams
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Le recours contre la loi vaudoise sur la mendicité rejeté
La Cour constitutionnelle du Tribunal cantonal vaudois a rejeté le recours déposé par un groupe de neuf personnes contre la nouvelle loi vaudoise sur la mendicité. Les juges estiment que le texte ne porte pas atteinte aux droits fondamentaux.
La nouvelle loi, adoptée en octobre dernier par le Grand Conseil, durcit le ton face à la mendicité avec une liste allongée des lieux où elle doit être interdite. Ce texte avait toutefois été attaqué par cinq mendiants (un Suisse et quatre Roumains) au motif qu'il restreignait leur droit de mendier.
Quatre autres personnes les avaient rejoints au nom du droit de faire l'aumône, dont Luc Recordon, ancien conseiller aux Etats vaudois. Leur recours vient d'être rejeté, peut-on lire dans un arrêt daté du 3 avril de la Cour constitutionnelle, révélé lundi par 24 heures.
Mesure adéquate et nécessaire
Selon la Cour, la loi constitue "une atteinte admissible à la liberté personnelle (...) dans la mesure où elle n'empêche pas la pratique de la mendicité". Elle se contente de la limiter "dans une mesure adéquate et nécessaire à la préservation de l'ordre public au sens large, en ménageant le droit de mendier aux personnes pauvres."
La Cour estime aussi qu'elle ne viole pas la liberté économique des personnes tendant la main, ni celle des requérants invoquant leur volonté de payer les mendiants. La loi modifiée ne viole pas non plus la liberté d'opinion et d'expression, ni l'interdiction de la discrimination à l'égard des mendiants.
Encore de nombreux lieux
De plus, si la liste prévue dans la loi concerne "des lieux nombreux et variés", elle ne revient pas à "interdire de facto la pratique de la mendicité dans les centres-villes", contrairement à ce qu'affirment les requérants. Le périmètre où la mendicité n'est pas autorisée est d'ailleurs "très restreint et clairement délimité", juge encore la Cour.
La mendicité passive pourra ainsi s'exercer "dans la plus grande partie de l'espace public", par exemple dans les environs des écoles, places de jeux, banques, bureaux de poste, distributeurs d'argent ou horodateurs, pour autant que ce ne soit pas "à proximité immédiate".
Elle pourra également se pratiquer devant les établissements publics, immeubles, magasins, musées et autres cinémas. Et ceci avec comme "seule restriction" que ce ne soit pas devant "l'entrée" de ces différents bâtiments, relèvent les juges cantonaux.
L'arrêt peut faire l'objet, dans les trente jours suivant sa notification, d'un recours au Tribunal fédéral.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Guy Parmelin a discuté avec le représentant américain au commerce
Le conseiller fédéral Guy Parmelin a eu un premier entretien avec le représentant américain au Commerce Jamieson Greer. Les discussions vont continuer, a-t-il annoncé lundi sur le réseau social X.
Cette rencontre a été "une grande opportunité de discuter des relations bilatérales en matière de commerce", souligne le Vaudois. Le président américain Donald Trump a annoncé jeudi des droits de douane de 31% sur les biens suisses. Les exportations sont taxées de 10% supplémentaires depuis samedi, puis de 21% en plus dès mercredi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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