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Suisse

Premier "Forum du sans-abrisme" à Lausanne

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Le premier forum intercantonal du sans-abrisme a lieu les 30, 31 janvier et 1er février 2025, à Lausanne. (© Forum du sans-abrisme)

Le premier « Forum du sans-abrisme » ouvre ce jeudi 30 janvier 2025, à Lausanne. Pendant trois jours, professionnels, chercheurs, élus et personnes sans abri échangeront sur ce phénomène à travers des tables rondes, des conférences, des ateliers ainsi qu'un espace d'exposition.

Les politiques de lutte contre le sans-abrisme doivent être renforcées. Pour répondre à ce défi, l’Observatoire des précarités, le Collectif 43m2, la Haute école de travail social et le centre socio-culturel Pôle Sud unissent leurs efforts pour organiser le tout premier « Forum du sans-abrisme ».

Durant trois jours à Lausanne, professionnels, chercheurs, élus et sans-abri échangeront sur ces enjeux. Au programme :  tables rondes, conférences, ateliers et expositions, avec un objectif , renforcer le dialogue entre tous les acteurs.

Malgré la création de dispositifs d’accueil supplémentaires, les structures d’hébergement manquent toujours de place selon, Maude Reitz, adjointe scientifique à la Haute école de travail social et de la santé à Lausanne.

"Le phénomène touche aussi une partie invisible de la population"

L’objectif est double : développer des solutions pérennes pour lutter contre le sans-abrisme et le rendre visible dans le débat public. Ce phénomène a pris de l’ampleur en Suisse ces dernières années, touchant particulièrement les hommes, les migrants et les personnes sans statut. Mais d’autres profils sont également concernés.

En 2023, la Ville de Lausanne a lancé un dispositif visant à annualiser les centres d'accueil pour les personnes sans-abris. Une victoire pour le Collectif 43m2 qui a porté cette revendication depuis sa création, mais qui attend une politique coordonnée à l'échelle cantonale.

Le « Forum du sans-abrisme » s’est ouvert aujourd’hui et se tient jusqu’à samedi. L’inscription est gratuite. L'entier de la programmation est à retrouver sur le site de la Haute école de travail social de Lausanne.

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Genève

Les SIG changent d'ère et annoncent des chantiers de grande ampleur

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Les Services industriels de Genève (SIG) annoncent entamer une nouvelle ère de grands travaux (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les Services industriels de Genève (SIG) sont à l'orée d'une phase majeure de réinvestissement. Un nouveau cycle s'ouvre où il va falloir faire évoluer de façon drastique le réseau énergétique, a indiqué mercredi, devant les médias, la nouvelle directrice générale de l'entreprise Véronique Athané Ryser.

La patronne des SIG, ingénieure de formation et en poste depuis trois mois, ne va pas manquer de travail. Répondre à l'urgence climatique et diminuer la dépendance aux énergies fossiles dans un contexte géopolitique très compliqué sont deux défis "immenses" qui vont occuper l'entreprise jusqu'en 2050, au moins.

Le développement du solaire dans le canton pour remplacer notamment la production nucléaire va ainsi obliger les SIG à repenser tout leur système électrique. Celui-ci devra être capable de gérer une production de courant décentralisée et intermittente, avec la possibilité de pouvoir décaler les heures de consommation.

Le chauffage aussi

Pour le chauffage, la révolution est également en marche, avec la mise en place, dans le canton, de réseaux thermiques structurants. Ces "gros tuyaux" vont permettre de chauffer des bâtiments avec la géothermie et en récupérant la chaleur des eaux usées ou en captant "la chaleur" de l'eau du lac Léman avec des pompes à chaleur.

L'objectif de ces réseaux sera, à terme, de fonctionner avec 80% d'énergies renouvelables et de récupération. Ces réseaux thermiques s'étendront sur des centaines de kilomètres. L'investissement jusqu'en 2030 est estimé à 1,5 milliard de francs. Une partie des travaux a déjà été engagée.

Gros chantiers en perspective

D'autres chantiers vont s'ouvrir et apporter leur lot de nuisances. "Cela va être une période compliquée", n'a pas caché Mme Athané Ryser. Il faut prendre ces investissements comme un projet de société et ne pas être "paralysé par l'ampleur de la tâche". L'important sera que "tout le monde tire à la même corde".

Véronique Athané Ryser est devenue directrice générale des SIG en novembre dernier. Elle dirigeait auparavant l'entité chargée de la gestion des réseaux de distribution de l'entreprise. Elle a succédé à Christian Brunier. Ce dernier, éclaboussé par une affaire de népotisme présumé, était parti à la retraite anticipée en mai 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Pilatus voit ses ventes et ses entrées de commandes bondir en 2024

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Le constructeur aéronautique nidwaldien Pilatus ouvre un nouveau site de production dans la région de Séville, dans le sud de l'Espagne. Environ 400 collaborateurs y fabriqueront des aérostructures pour les jets d'affaires PC-24 ainsi que des harnais de câblage. (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L'avionneur Pilatus a poursuivi sur la voie de la croissance l'année dernière. Les recettes ont progressé de 10,5% à 1,63 milliard de francs, a précisé mercredi l'entreprise dans son rapport annuel.

Pilatus a été en mesure de livrer 96 PC-12 NGXs, incluant deux appareils en contrat de location, 51 PC-24s et six PC-21s, des résultats qualifiés d'encourageant par la direction.

Autre élément prometteur pour le futur de l'entreprise: les entrées de commandes ont enflé de 44,9% à 2,19 milliards tandis que le carnet de commandes a inscrit une hausse de plus d'un quart à 2,92 milliards. La demande pour les PC-12 et les PC-24 reste élevée.

La progression du résultat opérationnel (Ebit) a été plus modeste, avec une légère hausse de 1,3% à 243 millions. Hors investissements dans la recherche et le développement (R&D), qui ont atteint 83 millions en 2024, l'Ebit a progressé de 9% à 326 millions.

En raison de difficultés continues dans les chaînes d'approvisionnement et les processus internes, il est difficile de répondre à la demande. La livraison de certaines pièces détachées prend beaucoup de temps, causant des retards et un surcroît de travail. Dans ce contexte, l'entreprise estime très important de poursuivre l'intégration verticale des activités en internalisant lorsque cela est pertinent.

L'acquisition de Ruag Aerostructure Suisse s'inscrit dans cette stratégie, tout comme les investissements dans la nouvelle usine de Séville pour Pilatus Aircraft Ibérica et le rachat des activités de maintenance et de vente d'Aero Center Epps à Atlanta. La présence sur la côte est américaine sera encore renforcée par un nouveau centre de services à Bradenton en Floride.

Si l'Europe et les Etats-Unis restent les principaux marchés, Pilatus profite d'un intérêt croissant pour ses appareils en Asie, et a livré des PC-24 à l'Inde et aux Philippines notamment.

L'entreprise lucernoise a procédé à de nombreux recrutements pour faire face à la demande. Le nombre de postes en équivalent plein-temps a enflé de 16,8% à 3326 unités.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

La Banque cantonale neuchâteloise gonfle son bénéfice en 2024

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Principal moteur de la banque, les opérations d'intérêt ont reculé de 3,3% à 132,6 millions. Les opérations de commissions et prestations de service ont par contre avancé de 2,7% à 31,4 millions. Enfin, les revenus provenant du négoce ont enflé de 20,2% à 14,2 millions. (© KEYSTONE/THOMAS DELLEY)

La Banque cantonale neuchâteloise (BCN) a affiché des résultats 2024 en hausse. L'établissement maintient sa contribution de 35 millions de francs au canton de Neuchâtel. Pour 2025, la direction note déjà de bonnes activités de financement et de gestion de fortune.

De janvier à fin décembre, la BCN a enregistré un résultat opérationnel en hausse de 5,6% à 96,3 millions de francs, indique un communiqué paru mercredi. Les recettes d'exploitation ont augmenté de 2,9% à 174,1 millions, pour un bénéfice net de 54,2 millions contre 47,5 millions un an plus tôt.

Principal moteur de la banque, les opérations d'intérêt ont reculé de 3,3% à 132,6 millions. Les opérations de commissions et prestations de service ont par contre avancé de 2,7% à 31,4 millions. Enfin, les revenus provenant du négoce ont enflé de 20,2% à 14,2 millions.

La somme du bilan est affichée en hausse de 1,2% à 12,0 milliards. Pour les actifs, les prêts hypothécaires ont avancé de 1,7% à 8,5 milliards. Pour les passifs, les dépôts à la clientèle sont passés de 6,28 milliards à 6,33 milliards sur un an.

"Si on parle de la croissance hypothécaire, plutôt que de segment de clientèle, ce sont majoritairement les financements d'immeubles de rendement qui ont permis cette croissance", explique le directeur général, Pierre-Alain Leuenberger dans un entretien accordé à l'agence AWP. "Au niveau des créances commerciales, le recul observé s'explique par une année relativement faible en termes d'investissement notamment dans la branche horlogère, en raison des incertitudes conjoncturelles."

Poursuite des investissements

Les charges d'exploitation se sont faites plus lourdes de 2,5% à 78,2 millions. "Nos effectifs tendent à augmenter et à se spécialiser", souligne le directeur général. Sur un an, la banque a augmenté ses effectifs d'environ 10 personnes, soit plus que 3%. "Nous ne prévoyons en revanche pas de nouvelle implantation, mais visons plutôt à améliorer la qualité des emplacements desservis actuellement."

L'établissement neuchâtelois entend travailler sur deux axes, numériques et physiques, en fonction des besoins de la clientèle. "Nous aurons en 2025 à nouveau un centre de conseils qui sera intégralement modernisé, situé au Landeron, et offrirons une nouvelle application mobile", annonce M. Leuenberger.

"Les charges sont maîtrisées, mais elles augmenteront, de sorte que le résultat opérationnel attendu sera en recul. Il restera toutefois à un niveau satisfaisant dans une perspective historique de cinq ou dix ans", détaille-t-il.

Pour sa prestation 2025, la BCN s'attend à une poursuite de la croissance du volume de ses affaires, "malgré une conjoncture économique aux perspectives plus faibles", estime M. Leuenberger. La marge d'intérêt devrait toutefois être sous pression et entraîner des résultats en baisse, "après deux années exceptionnelles. L'année a bien débuté, tant au niveau de l'activité de financement qu'au niveau de la gestion de fortune. La baisse des taux soutient notamment ce mouvement".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

La Banque cantonale de Fribourg signe un "très bon" résultat 2024

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Au 31 décembre, le bénéfice net est affiché en hausse de 1,3% sur un an à 163,7 millions de francs et le résultat opérationnel en progression de 5,5% à 236,5 millions, rapporte un communiqué. (© KEYSTONE/THOMAS DELLEY)

La Banque cantonale de Fribourg (BCF) a dévoilé mercredi des résultats en progression l'année dernière. L'établissement annonce un versement de 98,0 millions de francs au canton contre 75,0 millions un an plus tôt. La direction se dit confiante pour 2025.

Au 31 décembre, le bénéfice net est affiché en hausse de 1,3% sur un an à 163,7 millions de francs et le résultat opérationnel en progression de 5,5% à 236,5 millions, rapporte un communiqué.

"Tous les segments de clientèle ont apporté leur contribution à la croissance de la banque", souligne le directeur général Daniel Wenger en entretien accordé à l'agence AWP.

Principal contributeur aux recettes de l'établissement, le résultat net des opérations d'intérêts a crû de 4,4% à 336,5 millions. Le résultat des opérations de commissions et prestations de service a gonflé de 7,9% à 42,4 millions. Enfin, le résultat des opérations de négoce a suivi la même tendance de 7,8% à 11,7 millions.

Les créances hypothécaires sont de 19,8 milliards après 18,9 milliards l'exercice précédent. "Le marché immobilier est resté très actif, nos financements hypothécaires à la clientèle privée et aux professionnels de l'immobilier ont progressé de 0,8 milliard", souligne M. Wenger.

Les recettes totales ont avancé de 6,5% à 394,7 millions. Et la somme au bilan est de 28,7 milliards, soit 2,6% de plus qu'en 2023.

Perspectives intactes

Les charges d'exploitation ont été plus lourdes de 3,9% à 131,6 millions, à cause notamment de charges d'exploitation plus fortes de 7,6%. Concernant les succursales, leur nombre est stable à 27, dont une en ligne sous la marque FRiBenk. "Une nouvelle succursale sera implantée à Marly", annonce M. Wenger. Aussi, plusieurs succursales, dont le siège et son hall des guichets, vont être rénovées.

La banque compte dans ses rangs 548 personnes. "L'effectif s'est étoffé de 38 équivalents temps plein en 2025", précise le directeur général.

Au chapitre des investissements, un nouveau cycle stratégique a été défini pour les années 2025 à 2027, afin de simplifier les processus, notamment par la standardisation et la numérisation.

Pour 2025, "les affaires se déroulent selon nos prévisions après presque deux mois", souligne M. Wenger. "Nous prévoyons une augmentation de nos affaires crédits de l'ordre de 1,5 à 2,5%." L'évolution des taux d'intérêts devrait se faire sentir au niveau de la marge d'intérêts. "Une progression de nos revenus dans la gestion de patrimoine est également escomptée."

A échelle plus large, "les baisses successives du taux directeur par la Banque nationale suisse (BNS) en 2024, et celles encore attendues ce printemps, vont impacter le résultat d'intérêt 2025", estime le directeur général. "Toutefois, les perspectives bénéficiaires restent intactes et la solidité financière s'en trouvera encore améliorée."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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