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Suisse

Préciser la loi sur la surveillance des télécommunications

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Les données résultant d'une surveillance d'un criminel pourront être analysées de manière centralisée par la Confédération (Archives © KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La Confédération pourra en toute légitimité analyser les données collectées dans le cadre d'une surveillance des télécommunications. Le National a adopté jeudi par 105 voix contre 80 une révision de loi en ce sens. La gauche et le PVL ont demandé en vain le renvoi.

Le service Surveillance de la correspondance par poste et télécommunication (Service SCPT) de la Confédération sert à la réception et à l'enregistrement des données de la surveillance des télécommunications. Les autorités de poursuite pénale peuvent ordonner des mesures dans le cadre de leurs enquêtes relatives à des infractions graves.

La révision discutée jeudi fixe la base légale nécessaire pour analyser les données directement dans le système de traitement du service SCPT. Les autorités de poursuite pénale des cantons n'auront ainsi plus besoin de commander des analyses externes ou d'acquérir chacune un logiciel d'analyse.

L'analyse permet de tirer des conclusions d'une large portée sur des réseaux de personnes surveillées, avec leurs habitudes de communication et de déplacement. Le service SCPT traite déjà les données, mais la base légale manque. Vu qu'il s'agit de données sensibles, il faut un ancrage dans la loi et non plus seulement au niveau de l'ordonnance.

La gauche craint un Etat policier

Pour la gauche, ces nouvelles compétences octroyées au service SCPT risquent de conduire à une surveillance accrue des données de citoyens sur la téléphonie mobile.

On a affaire ici à de nouvelles possibilités d'enquête et de surveillance qui vont bien au-delà d'un simple allègement administratif, a relevé Aline Trede (Verts/BE). Les recherches vont devenir moins cher, ce qui entraînera davantage de demandes des cantons pour davantage de surveillance, selon elle.

On ne sait toujours pas exactement ce que ce projet recèle, a critiqué Barbara Schaffner (PVL/ZH). Il faudrait un rapport en bonne et due forme sur les nouvelles fonctionnalités qui sont introduites. Ce d'autant plus qu'il s'agit d'un domaine particulièrement sensible. En vain. La proposition de renvoi au Conseil fédéral a été rejetée par 104 voix contre 70.

Etat de droit renforcé

Pour la droite, ces craintes sont infondées. "Il s'agit de précisions et non de modifications légales. Les droits des citoyens ne sont pas touchés", selon Frédéric Borloz (PLR/VD). Avec cette modification, la surveillance sera réglementée conformément à l'Etat de droit, a renchéri Philipp Matthias Bregy (Centre/VS).

La loi propose ainsi de modifier deux articles de la loi sur l'utilisation des données du SCPT, incluant des fonctions d'analyse. A cinq contre quatre, le National les a encore précisées: y figurent la visualisation, l'alerte ou la reconnaissance du locuteur.

La visualisation permet une présentation graphique qui permet de gagner beaucoup de temps dans la recherche, a relevé la ministre de la justice Karin Keller-Sutter. Le préposé fédéral à la protection des données s'est montré favorable au texte révisé, a-t-elle précisé.

Quelque 9000 mesures de surveillance

En 2020, il y a eu 9085 mesures de surveillance. Le canton de Zurich (environ 16%), le Ministère public de la Confédération (15,5%) et le canton de Vaud (environ 14%) ont ordonné le plus de mesures de surveillance.

Le Conseil fédéral avait proposé cette modification de loi dans le cadre de la révision sur les allègements administratifs et mesures destinées à soulager les finances fédérales. Une manière de procéder qui a été critiquée. Au vu du caractère délicat de la révision demandée, le dossier a été extrait du paquet pour être traité séparément. Le Conseil des Etats doit encore se prononcer.

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Vaud

Le festival Riviera Classic + cherche des mécènes

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La 8e édition du festival Riviera Classic + se tiendra du 30 janvier au février 2025, à La Tour-de-Peilz. (© Riviera Classic +)

Riviera Classic + appelle au soutien pour préserver la gratuité de la manifestation. Le festival de La Tour-de-Peilz manque de fonds, malgré le soutien de la ville et de quelques fondations. Si les caisses ne sont pas renflouées, il sera difficile de maintenir sa gratuité  l'an prochain.

Riviera Classic + appelle au soutien pour préserver la gratuité du festival. Ses organisateurs recherchent des mécènes, sous la forme de membres-amis. Depuis huit ans, le festival de La Tour-de-Peilz propose quatre jours de spectacles, concerts et animations musicales. Et si les artistes sont rémunérés, le public ne paye pas ses places. Pour Sylvie Amadio, vice-présidente de Riviera Classic +, maintenir la gratuité du festival c'est aussi militer pour un accès équitable à la culture.

"L'argent ne devrait pas être un frein à la culture"

La gratuité est ainsi au coeur de l'ADN du festival. Pourtant, les fonds viennent à manquer, et ce malgré le soutien de la ville et des fondations. L'heure est donc à la recherche de solutions.

Pour la vice-présidente du festival, il s'agit de garantir l'accès à la culture à toutes et tous.

La prochaine édition de Riviera Classic + se tiendra du 30 janvier au 2 février à la Tour-de-Peilz. Cette année, il accueillera notamment le compositeur et arrangeur Joe Haider, 89 ans, pour marquer la fin de sa carrière ou Milo Voisard, jeune clarinettiste prodige de 14 ans ainsi que le chanteur pour enfants Gaëtan.

Rendez-vous sur le site du festival www.rivieraclassic.ch pour devenir membre-amis et pour retrouver l’entier de la programmation.

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Lausanne

Un nouvelle étape pour la formation des sapeurs-pompiers

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© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

Le plateau technique de Montheron va se doter d'un nouveau projet d'extension, "Rama III". Celui-ci aura pour objectif d'optimiser les entraînements des pompiers vaudois.

La Ville de Lausanne et l’Établissement Cantonal d’Assurance (ECA) proposent un projet innovant au centre de Montheron. Celui-ci accueille déjà les soldats du feu qui peuvent se former dans des scénarios aux conditions proches de la réalité opérationnelle. Le dispositif étant toutefois limité, cette nouvelle étape vise à accroître les compétences et la sécurité des sapeurs-pompiers.

L'installation, nommée "Rama III", permettra d’introduire des modules tactiques inédits, notamment dans l’extinction directe des flammes. Tous les pompiers, y compris professionnels, pourront bénéficier de ce dispositif.

Grâce à ce projet, ce centre pourrait devenir une référence nationale pour la formation des sapeurs-pompiers.

 

 

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Suisse

Les boissons sucrées responsables d'un cas de diabète sur dix

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Selon cette étude, les sodas sont responsables d'un cas de diabète de type 2 sur dix (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les boissons sucrées sont responsables d'un cas de diabète sur dix dans le monde. En outre, une maladie cardiovasculaire sur trente est directement liée à la consommation de ces sodas, selon une étude publiée lundi dans la revue Nature Medicine.

Des mesures politiques sont donc urgentes, souligne l'équipe de recherche internationale dans l'article. L'Amérique latine et les Caraïbes sont particulièrement touchées: près d'un quart des cas de diabète de type 2 dans cette région sont dus aux boissons sucrées. C'est l'Afrique subsaharienne qui a connu la plus forte augmentation de ce type de diabète entre 1990 et 2020, avec 8,8%.

En Suisse, les scientifiques ont attribué 10,5% des cas de diabète de type 2 diagnostiqués en 2020 à la consommation de boissons sucrées, a indiqué à Keystone-ATS Laura Lara-Castor, de la Tufts University à Boston (USA), auteure principale de l'étude. En ce qui concerne les maladies cardio-vasculaires, les boissons sucrées étaient responsables de 3,1% de tous les nouveaux cas.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Retour du syndic de Vevey Yvan Luccarini, après un arrêt-maladie

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Après une absence pour cause de maladie, Yvan Luccarini, syndic de la ville de Vevey, est de retour aux affaires (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Absent depuis deux mois et demi, le syndic de Vevey Yvan Luccarini est de retour. Atteint d'une maladie rare, il est désormais en mesure de reprendre ses fonctions au sein de l'administration communale, annonce-t-il dans un communiqué.

"Mon absence depuis la mi-octobre 2024 a suscité un certain nombre d’interrogations, de spéculations et autres rumeurs, notamment dans les médias et sur les réseaux sociaux", écrit Yvan Lucharini lundi. Dans son communiqué, il amène quelques clarifications sur sa santé.

Le politicien raconte être atteint d’une maladie neurologique génétique rare de type Charcot-Marie-Tooth. Les principaux symptômes sont une faiblesse musculaire, des troubles de l’équilibre ainsi qu’une perte de sensibilité aux extrémités des membres inférieurs et supérieurs (pieds et mains), explique-t-il.

En dehors d’une prise en charge orthopédique et d’une activité physique adaptée régulière, il n’existe pas de traitement. Mais la progression de la maladie est lente, elle n’atteint pas les fonctions cognitives et ne réduit pas l’espérance de vie. Ce qui permet le maintien d’une activité professionnelle normale, souligne le syndic.

Pas une question de budget

Et de préciser que son absence de la Municipalité était due à un stress lié à l’attente d’un diagnostic médical et à de multiples examens médicaux visant à éliminer d’autres pathologies possibles. "Elle n’a rien à voir avec le processus sur le budget 2025 ou avec des tensions politiques au sein de l’exécutif. Indéniablement ces dernières existent, mais c’est toutefois probablement de leur absence qu’il faudrait s’inquiéter", relève Yvan Luccarini.

Le syndic consacrera le début de l'année à reprendre le fil de ses emails, de son agenda, des dossiers en cours ainsi que bien entendu des décisions municipales manquées. La reprise officielle des séances de Municipalité aura lieu lundi prochain.

Pour mémoire, Yvan Luccarini, âgé de 54 ans et membre de Décroissance alternatives, avait été élu tacitement à la syndicature de Vevey en juillet 2021 dans un collège composé de nouveaux arrivants.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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