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Suisse

Pas d'interdiction de la pub pour le tabac

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Il faut mieux protéger la jeunesse contre la publicité pour le tabac, mais une interdiction totale irait trop loin, selon le Conseil fédéral (archives). (©KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Conseil fédéral a recommandé vendredi le rejet de l’initiative populaire "Oui à la protection des enfants et des jeunes contre la publicité pour le tabac". Il souhaite protéger les jeunes, mais estime que le texte va trop loin et ne veut pas de contre-projet.

L'initiative demande que la Confédération interdise pour les produits du tabac toute forme de publicité qui atteint les enfants et les jeunes. Cela équivaudrait à une interdiction totale, estime le Conseil fédéral.

Le gouvernement rejette une "interdiction globale", mais se dit favorable à des mesures limitatives pour mieux protéger les jeunes des dangers liés au tabac. En 2016, le Parlement avait renvoyé au Conseil fédéral un premier projet de loi, principalement en raison des mesures d'interdiction prévues en matière de publicité. Il débat depuis d'une nouvelle mouture.

Pas de pub sur Internet

Lors de la dernière session, le Conseil des Etats a tenu compte de l'initiative déposée à la Chancellerie juste avant les débats. Les sénateurs sont même allés au-delà du projet du Conseil fédéral en interdisant la publicité pour le tabac dans les journaux, les revues et sur Internet. Des propositions qui ont été saluées par le gouvernement.

L'exécutif s'engagera, dans la suite du débat parlementaire, à renforcer la protection de la jeunesse, notamment en interdisant la publicité pour le tabac au cinéma et sur les affiches. Des mesures qui devraient permettre de répondre largement aux attentes des initiants et qui rendent superflu un contre-projet indirect.

Plus d'un fumeur sur deux (57%) a commencé à fumer alors qu'il était mineur, selon la Fédération suisse des médecins, qui soutient l'interdiction totale de la publicité. Si les enfants et les jeunes ne commencent pas avant l'âge de 18 ans, ils ne fumeront probablement jamais de leur vie.

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Suisse

Des experts appellent à une action rapide contre la moule quagga

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La moule quagga, espèce invasive, est déjà présente dans de nombreux lacs suisses (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Des experts appellent à une action rapide contre la moule quagga, espèce invasive qui colonise les lacs suisses. Les mesures devraient être mises en ½uvre le plus rapidement possible et sur l'ensemble du territoire, a souligné l'Institut Eawag.

Les mesures doivent en outre être coordonnées avec les pays voisins, écrit l'Institut fédéral de recherche sur l'eau (Eawag) mardi dans un communiqué. Ces recommandations sont issues d'un rapport rédigé par les experts de l'Eawag sur mandat de l'Office fédéral de l'environnement et de la Commission fédérale d'experts pour la sécurité biologique.

La moule quagga, originaire de la mer Noire, se répand rapidement dans les eaux suisses depuis une dizaine d'années. L'espèce modifie fondamentalement les écosystèmes, ce qui a notamment pour conséquence que les poissons trouvent moins de nourriture.

De plus, elles bouchent les conduites d'eau, ce qui nécessite des travaux d'entretien extrêmement coûteux. Il n’existe actuellement aucune mesure de lutte applicable en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La Finma veut pouvoir intervenir en amont des crises

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Lors de sa conférence annuelle, la Finma a réitéré le besoin d'être mieux dotée pour pouvoir intervenir en amont des crises. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le gendarme des marchés financiers Finma plaide en faveur de bases législatives lui permettant d'intervenir précocement auprès des instituts financiers en cas d'anomalie, notamment dans la gouvernance d'entreprise.

L'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers veut pouvoir intervenir "lorsque le conseil d'administration et la direction d'un institut ne reflètent pas de manière conséquente (..) les valeurs de base et la culture du risque", une allusion aux déficiences ayant conduit à l'effondrement de Credit Suisse.

Le régulateur veut aussi pouvoir communiquer sur son activité de surveillance, introduire un régime de responsabilité pour les dirigeants et infliger au besoin des amendes, a-t-il indiqué mardi dans un communiqué en marge de sa conférence de presse annuelle. La Finma a déjà précédemment indiqué à plusieurs reprises vouloir disposer de plus de moyens pour contraindre les acteurs de la finance et de l'assurance à respecter les règles.

Mais pour y parvenir, la Finma a besoin d'un cadre législatif adapté. Le régulateur "ne veut pas simplement édicter plus de règles, mais pouvoir être plus conséquent en cas de violation des règles existantes", a indiqué sa présidente Marlene Amstad. Les nouveaux instruments coercitifs auraient ainsi un effet préventif.

Dans son rapport d'activité 2024, la Finma a indiqué avoir réalisé 111 contrôles sur place auprès de banques, 55 auprès d'assureurs et 20 dans le secteur de la gestion d'actifs. Elle a également effectué des tests de résistance, notamment du portefeuille hypothécaire et des risques liés à l'activité d'intérêts, et contrôlé la résistance financière.

Dans le cadre de l'application du droit de surveillance ("enforcement"), la Finma a réalisé 73 contrôles et bouclé 38 enquêtes à l'encontre de sociétés et personnes physiques.

Le numéro un bancaire helvétique UBS, toujours occupé à intégrer son ex-rivale Credit Suisse, se trouve quant à lui sous la surveillance particulière de la Finma, qui a mené une quarantaine de contrôles sur place en Suisse et à l'étranger.

Les risques de cyberattaques ont par ailleurs nettement augmenté, les déclarations dans ce domaine ayant bondi de 30% en 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

Béjart Ballet: le directeur Giancarlo Sergi quitte son poste

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Giancarlo Sergi quitte la direction générale du Béjart Ballet Lausanne après moins de trois ans en fonction (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le directeur général du Béjart Ballet Lausanne (BBL) Giancarlo Sergi va quitter ses fonctions dans le courant du mois d'avril. Nommé en septembre 2022, l'ex-président de Swiss Basketball souhaite réorienter sa carrière professionnelle, indique mardi la compagnie.

"Cette décision a été prise d'un commun accord et dans le respect des dispositions contractuelles, par le Conseil de fondation et son directeur général", est-il précisé dans le communiqué. Arrivé il y a trois ans dans un contexte de crise, Giancarlo Sergi a su stabiliser la structure et mener à bien une restructuration en profondeur, selon le Conseil de fondation.

"Nous remercions chaleureusement Giancarlo Sergi pour le travail accompli et pour son professionnalisme. M. Sergi a su rétablir la confiance, apaiser les équipes et rétablir durablement la santé financière de l'institution", déclare Sylvie Buhagiar, présidente du BBL.

Le processus de recrutement d'une nouvelle directrice ou d'un nouveau directeur débutera dans les semaines prochaines. Un intérim sera mis en place entre-temps.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

McDonald's Suisse met les bouchées doubles jusqu'en 2026

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La quasi-totalité des McDonald's sont gérés par des franchisés en Suisse (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

McDonald's entend accélérer son programme d'expansion en Suisse. Un budget de 250 millions de francs a été alloué dès 2024 pour l'ouverture de nouveaux restaurants, la modernisation d'autres existants et diverses innovations d'ici à 2026.

Après avoir ouvert cinq nouveaux restaurants l'année dernière, McDonald's Suisse en inaugurera et rénovera d'autres en 2025, indique un communiqué paru mardi. A moyen terme, l'entreprise vise 200 établissements. Elle en compte aujourd'hui 183 - dont 90% appartiennent à 41 franchisés - et emploie plus de 8300 personnes au total.

Le service à table, le système de livraison McDelivery et la vente à emporter en voiture McDrive seront développés dans la quasi-totalité des établissements.

Par ailleurs, "la modernisation des services numériques comme l'application de commande en ligne est fortement sollicitée", selon la directrice générale, Lara Skripitsky, citée dans le communiqué. "L'application est utilisée pour une commande sur quatre."

En 2024, le volume d'achat s'élevait à 235 millions, souligne l'entreprise qui ne dévoile pas ses chiffres d'affaires. Plus de 85% des ingrédients provenaient de partenaires suisses tels que Bell, Fortisa ou Emmi. Elle collabore également avec près de 6400 exploitations agricoles locales.

McDonald's Suisse forme actuellement près d'une quarantaine d'apprentis "pour lutter contre la pénurie de personnel qualifié dans le secteur". Environ 92% des personnes en formation restent au sein de l'entreprise.

Le géant américain est présent en Suisse depuis 1976.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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