Rejoignez-nous

Économie

Pas de répit pour les prix de l'immobilier résidentiel durant l'été

Publié

,

le

Les centres urbains et leurs périphéries restent les plus demandés, malgré l'essor du télétravail, remarque Raiffeisen. (Archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La hausse des prix de l'immobilier résidentiel semble inexorable. A en croire Raiffeisen, ceux-ci ont atteint un nouveau pic historique au cours du troisième trimestre.

Les prix des propriétés par étage ont grimpé en moyenne de 2,0% sur un an, tandis que la valeur des maisons individuelles a bondi de 4,4%.

La hausse enregistrée au niveau des maisons individuelles est la plus forte depuis le lancement en 2008 de l'indice des prix immobiliers de Raiffeisen, indique mercredi le 3e groupe bancaire helvétique.

L'établissement saint-gallois relativise la situation, soulignant que les portails de vente en ligne proposaient encore 30% de biens à moins de 750'000 francs entre juin et septembre. Une part de 13% valait moins d'un demi-million. "Il reste donc des maisons individuelles abordables en Suisse, malgré les prix records, mais pas aux meilleurs endroits", précise le chef économiste Martin Neff, cité dans le communiqué.

Sur ce point, les compromis semblent difficiles à faire pour les Suisses, qui privilégient l'emplacement quitte à débourser davantage. Sans surprise, les centres urbains et leurs périphéries restent les plus demandés, malgré l'essor du télétravail, remarque Raiffeisen.

Cela pèse sur le prix affiché sur le contrat de vente: la banque estime qu'autour de Zurich chaque minute de trajet en moins entre le domicile et le lieu de travail coûte 21'000 francs en plus pour une maison individuelle et 15'500 francs supplémentaires pour un appartement en propriété.

Airbnb peu rentable en ville

Sur le marché de la location, le taux de vacance s'est quelque peu résorbé en septembre, passant à 1,54% contre 1,74% un an auparavant, selon les chiffres de l'Office fédéral de la statistique, repris par le groupe bancaire. Cette baisse, la première depuis 2008, était prévisible, selon Raiffeisen, notant que "l'activité de construction est aujourd'hui nettement inférieure aux niveaux records du passé, et l'on voit moins de nouveaux logements qu'il n'y a de nouveaux ménages".

Le taux de vacance des logements à usage propre reste très bas, à 0,49%.

Les spécialistes de l'établissement confirment par ailleurs une tendance à la densification de l'habitat, remarquant que 11% des nouveaux logements sont des maisons individuelles, contre 43% en 2000. Les terrains à bâtir sont devenus une denrée rare en Suisse, compte tenu des règles d'urbanisme strictes, indique le communiqué.

L'étude consacre également un volet à l'offre Airbnb, réduite de 40% dans les cinq centres urbains suisses que sont Zurich, Genève, Berne, Bâle et Lausanne par rapport au niveau d'avant la pandémie. Le nombre de nuitées a chuté de 60%. L'activité n'est pas rentable dans les grands centres, après déduction de tous les frais, selon Martin Neff.

Loin des villes, dans les communes touristiques, en revanche, la fréquentation a augmenté, les rendements y étant attrayants.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

Une initiative populaire demande un congé parental en Suisse

Publié

le

Une nouvelle initiative populaire demande un congé de 36 semaines au total pour les deux parents lors de la naissance d'un enfant (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La Suisse doit introduire un congé de 36 semaines au total pour les deux parents après la naissance d'un enfant. Une alliance de gauche et du Centre lance une initiative populaire pour un congé parental, qui doit remplacer les congés maternité et paternité actuels.

Avec son texte "Une société et une économie fortes grâce au congé parental (initiative pour un congé familial)", publié mardi dans la Feuille fédérale, le comité souhaite une égalité des chances dans les vies professionnelle et familiale. La participation des mères au marché du travail doit aussi permettre de pallier le manque de main-d'oeuvre.

Le texte demande un congé parental de 18 semaines par parent, non transmissible et à prendre en principe en alternance, durant dix ans après l'entrée en vigueur. Le montant et le financement doivent être fixés suivant l'allocation en cas de service militaire ou de service civil.

Le comité demande une mise en oeuvre dans les cinq ans en cas de oui du peuple et des cantons. Il a jusqu'au 1er octobre 2026 pour récolter 100'000 signatures.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Etat du Valais: les comptes 2024 bouclent sur un bénéfice

Publié

le

Chef du Département des finances et de l'énergie, Roberto Schmidt a présenté pour la dernière fois les comptes annuels de l'Etat du Valais, lundi matin. Il quittera le Conseil d'Etat à fin avril (photo d'archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Les comptes 2024 de l'Etat du Valais bouclent sur des chiffres noirs. Ils affichent un bénéfice avant amortissements de 228,1 millions de francs (+47 millions par rapport en 2023). Des recettes fiscales en forte augmentation explique ce résultat.

Le conseiller d'Etat Roberto Schmidt a présenté mardi les derniers comptes de son mandat. Malgré un surplus de charges de 141,6 millions de francs brut en lien avec les intempéries de juin et de juillet 2024, les comptes de l'Etat du Valais ont pu compter sur une augmentation des recettes fiscales de l'ordre de 179,5 millions de francs brut, malgré la mise en oeuvre de la première étape de la réforme fiscale. Le bénéfice net se monte à 0,4 millions de francs.

"Grâce aux efforts consentis par l'ensemble des départements pour maitriser les dépenses, nous n'avons pas eu besoin de puiser dans le fonds de compensation des fluctuations de recettes", s'est réjoui le grand argentier cantonal.

En 2024, les investissements bruts ont atteint 533 millions de francs, contre 557,8 millions en 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Accès de fébrilité chez les PME industrielles en mars

Publié

le

Les PME suisses devront compter dans l'ensemble sur des barrières commerciales bien plus élevées qu'au cours des dernières années (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le moral des petites et moyennes entreprises (PME) industrielles helvétiques a repris en ce début de printemps la direction des chaussettes.

L'indice PMI PME compilé par Raiffeisen s'établissait en mars à 47,9 points, après avoir affleuré juste sous le seuil de croissance de 50 points en février.

Au premier rang des inquiétudes des entrepreneurs interrogés par la coopérative bancaire saint-galloise figurent les droits de douane brandis tous azimuts par le président des Etats-Unis Donald Trump.

L'ampleur de la guerre commerciale déclarée par le pays de l'oncle Sam au reste du monde reste encore à déterminer, le locataire de la Maison blanche étant susceptible de lever rapidement certains des droits de douane annoncés. "Il faut néanmoins compter dans l'ensemble sur des barrières commerciales bien plus élevées qu'au cours des dernières années," préviennent les experts de Raiffeisen dans leur publication périodique mardi.

Deux tiers des PME exportatrices prévoient dans ce contexte de modérer leurs projets d'investissements, de manière drastique même pour un cinquième des répondants. Le phénomène contamine désormais aussi les PME exclusivement actives au niveau national, un tiers d'entre elles rechignant désormais à la dépense.

Les experts constatent cependant aussi que la proportion d'irréductibles demeure relativement élevée. Près d'un tiers des sondés laissent augurer d'investissements relevés dans leurs outils de production et plus de 20% considèrent relever leurs budgets pour la recherche et le développement.

Le pharaonique plan de relance dans les infrastructures et la défense fraîchement approuvé en Allemagne luit par ailleurs comme un espoir dans les yeux des entreprises jouissant d'une solide exposition au nord du Rhin.

Les auteurs du rapport préviennent toutefois que les retombées pour la Suisse risquent de se faire attendre jusqu'à l'année prochaine, du fait des limitations des capacités et de l'approvisionnement chez le grand voisin septentrional.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Économie

La Finma adapte sa structure interne, brandit plus de contrôles

Publié

le

La Finma va se doter d'un responsable du risque (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La Finma va adapter ses divisions pour renforcer son action, promettant une "surveillance approfondie et directe" en "multipliant les contrôles sur place". La directrice adjointe et cheffe de la division Assurances va par ailleurs quitter le régulateur.

L'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) a créé la division Expertise intégrée des risques. Cette unité centralisera les fonctions consacrées au risque et des sujets tels que les liquidités, le capital et les tests de résistance, les risques de crédit, le blanchiment d'argent ou la finance durable. Elle intégrera aussi les analyses et les instruments ainsi que les contrôles sur place, a détaillé le régulateur mardi dans un communiqué.

Cette nouvelle division sera dirigée par Marianne Bourgoz Gorgé, jusqu'à présent à la tête de la division Gestion d'actifs. Cette dernière, ainsi que l'unité Marchés seront regroupées et placées sous la direction de Léonard Bôle.

Le gendarme des marchés financiers va également se doter d'un responsable du risque, "dont la mission sera de coordonner et d'optimiser de manière centralisée la gestion des risques des différentes divisions", a précisé le régulateur.

L'"objectif est d'exercer avec encore plus d'efficacité" le mandat de la Finma, "à savoir protéger les clients des marchés financiers et le bon fonctionnement" de ces derniers, a-t-il précisé.

Birgit Rutishauser, membre de la direction, adjointe du directeur et cheffe de la division Assurances, va quant à elle quitter la Finma. Elle sera remplacée dès le 1er mai, à titre intérimaire, par Vera Carspecken à la tête de la division Assurances.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Derniers titres

PERFECT

ED SHEERAN

11:15

Les 2 derniers titres

SAVE TONIGHT

EAGLE EYE CHERRY

11:11

TOUT POUR MOI

CLARA LUCIANI

11:07

Votre Horoscope

Balance

Votre carrière s’engage vers un renouveau : accepter un poste différent pourrait s’avérer très avantageux pour la suite…

Les Sujets à la Une