Suisse
Pas de plateforme transparente pour l'échange entre lobbys et élus

Les lobbys ne devraient pas envoyer aux parlementaires leurs recommandations de vote, invitations et autres documents via une plateforme dédiée. Le National a refusé mercredi une motion de Martine Docourt (PS/NE) qui visait davantage de transparence.
La motionnaire demandait que la plateforme soit partiellement ou entièrement publique, rappelant que la correspondance actuelle n'est pas confidentielle. Elle plaidait pour apporter davantage de transparence à l'activité des lobbys.
Martine Docourt soulignait par ailleurs que les parlementaires reçoivent parfois des dizaines de courriels de lobbys par semaine. Les messageries s'en trouvent submergées. La plateforme permettrait également de simplifier le travail des parlementaires.
Divers leviers d'action
Le bureau du Conseil national remettait en question l'impact réel d'une telle plateforme, volontaire ou obligatoire, sur la transparence. Les lobbys ont recours à différents leviers d'action, qui se situent à plusieurs niveaux et à différents stades de la procédure parlementaire. Les formes sont aussi variées et ne se limitent pas qu'à l'envoi de correspondances. Une plateforme offrirait donc une vision partielle et limitée des mécanismes influant le processus législatif.
Pour le bureau, Roland Büchel (UDC/SG) a encore estimé que la plateforme risquerait d'être incomplète ou de mener à des doublons puisqu'il est peu probable que tous les lobbys acceptent d'y déposer leurs documents. Cela compliquerait encore plus le travail des parlementaires.
L'alternative serait d'obliger les lobbys à n'utiliser que cette plateforme mais cela contreviendrait à la liberté d'opinion et d'association, ainsi qu'à la protection de la sphère privée, a continué Roland Büchel. Et de soulever enfin la question de la définition d'un lobby, certains parlementaires agissant eux-mêmes comme représentants de groupes d'intérêts.
La motion a été rejetée par 115 voix contre 67. Seule la gauche, soutenue par quelques centristes, y était favorable.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
La 39e édition du FIFF veut ouvrir une parenthèse "bienveillante"
Le Festival international du film de Fribourg (FIFF) a ouvert sa 39e édition jeudi soir. Avancée d'un jour, la cérémonie d'ouverture a emprunté les codes du film d’enquête, mis à l’honneur cette année par la section Cinéma de genre: meurtres et mystères.
Les organisateurs, le directeur artistique Thierry Jobin en tête, ont planté le décor. Sur scène, un décor de film noir. La maîtresse de cérémonie Julia Roos a pris place et, avec l’appui d’une vidéo dévoilant le tableau d’enquête de l’édition 2025, a transmis les salutations officielles à la manière d’une inspectrice de police.
Le clin d’½il est apparu en "contraste parfait" avec une cérémonie résolument souriante. "Au moment où l’égoïsme, l’ignorance et le rejet ferment les portes, le FIFF ouvre grand ses écrans de cinéma sur la communauté humaine, la diversité des regards et la pure beauté", a dit le président de l’Association FIFF Mathieu Fleury.
Soutien public
Cela pour affirmer la capacité du festival, qui promet générosité et bienveillance jusqu'au 30 mars, à ouvrir et aiguiser les regards. Thierry Steiert, syndic de la Ville de Fribourg, a ensuite pris la parole pour rappeler l’impact positif du FIFF, au-delà des salles de cinéma, citant engouement du public et impact positif pour la région.
Un enthousiasme confirmé par Carine Bachmann, la directrice de l’Office fédéral de la culture (OFC). Cette dernière a salué "un festival généreux, qui s’ouvre à toutes les cinématographies, à tous les propos, et qui s’adresse à toutes et tous, dans une vraie culture du dialogue et de la démocratie".
Carine Bachmann a conclu sur l’importance de soutenir publiquement le FIFF. L'occasion de répéter que l'OFC "est heureux d’être son fidèle soutien depuis des années. Enfin, selon le communiqué, Thierry Jobin a hésité à compléter ces "fervents" discours en adoptant la posture classique du "bad cop" face au "good cop".
Parenthèse FIFF
"Comme ça semble être la mode un peu partout de nos jours, j’ai d’abord pensé être brutal ce soir. Ce ne sont pas les sujets qui manquent pour s’énerver un bon coup", a ajouté le Jurassien, Fribourgeois d'adoption, à l'instar de Mathieu Fleury. L’assistance a frissonné avant qu’il poursuive: "Mais je ne vais pas y arriver".
"Même si beaucoup de films, cette année, décrivent une humanité qui vire à la bestialité, ce n’est justement pas cette attitude qu’on trouve au FIFF", a insisté Thierry Jobin. "La parenthèse FIFF, c’est une plateforme de rencontres qui changent la vie dans le bon sens, de souvenirs inoubliables et de réseautage unique dans l’année."
C'est aussi "de la nuance dans le torrent des fake news, de sourires et d’humour, et de découvertes impossibles à voir ailleurs", a constaté encore l'ancien critique cinéma. Et cette année, à toutes ces promesses, j’aimerais en ajouter une, peut-être encore plus forte que la bienveillance: une promesse de gentillesse".
Riche programme
Le FIFF propose dès vendredi une programmation "engagée" et en quête de liberté, avec 108 films de 52 pays, avec 17 premières mondiales, 3 internationales, 5 européennes et 42 suisses. Le film d'ouverture était le documentaire "Champions of the Golden Valley", en présence de Ben Sturgulewski et Katie Stjernholm, réalisateur et productrice.
Le protagoniste principal du film, Alishah Farhang, avait aussi fait le déplacement de Fribourg. Ce dernier, coach de ski formé sur les pistes suisses, y apparaît comme un personnage rassembleur et optimiste, organisateur de la première course de ski des montagnes afghanes. Un projet interrompu par l’arrivée des talibans...
La cérémonie d'ouverture du FIFF a été avancée d’un jour cette année pour éviter une concurrence avec la remise des Prix du cinéma suisse à Genève.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
GE: Les enseignants manifestent pour leurs conditions de travail
Plus d'un millier de personnes ont répondu jeudi en fin de journée à l'appel de la Fédération des enseignants genevois (FEG) pour dénoncer dans la rue une détérioration des conditions d'enseignement. Les manifestants craignent notamment une "hausse insidieuse" des charges du personnel enseignant.
Ils ont crié leur colère devant les fenêtres du Grand Conseil. "Le mépris, ça suffit", pouvait-on lire sur plusieurs banderoles. La modification d'un règlement par le département de l'instruction publique (DIP) a mis le feu aux poudres. Selon les syndicats, ce règlement donne un levier au DIP pour alourdir la charge de travail du personnel enseignant.
La FEG dénonce une politique des ressources humaines agressive du DIP et du Conseil d'Etat. Elle met en garde contre une atteinte aux conditions de travail qui pourrait se répercuter à la fin sur la qualité de l'école publique.
La refonte du cahier des charges des maîtres adjoints est aussi dans le viseur des syndicats. La FEG demande l'abandon de la directive et une véritable reconnaissance du temps et de la charge de travail des enseignants.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Aide financière pour les étudiants en soins infirmiers
Les étudiants en soins infirmiers peuvent désormais solliciter une aide supplémentaire de 800 francs par mois auprès du Canton de Vaud. Complémentaire au système des bourses, ce soutien pourrait potentiellement concerner un tiers des étudiants, soit un peu plus de 300 personnes.
Cette mesure correspond à "la mise en oeuvre au niveau cantonal de la loi fédérale relative à l'encouragement de la formation dans le domaine des soins infirmiers", indique jeudi l'Etat de Vaud dans un communiqué. Ce nouveau dispositif vise aussi à "augmenter le nombre de personnes diplômées en soins infirmiers pour lutter contre la pénurie de personnel de santé". Le Canton a pour mission d’encourager les jeunes à se diriger vers ces professions.
Alors qu'environ 300 diplômes sont décernés chaque année dans le canton, il en faudrait 450 d'ici 2030. Ces 800 francs par mois doivent ainsi inciter les personnes qui hésitent, pour des raisons économiques, à se lancer dans une formation supérieure en soins infirmiers (niveau Bachelor HES). Cette aide doit aussi permettre aux étudiants de "se recentrer sur la réussite de leurs études", sachant qu'ils sont nombreux à travailler en parallèle, par exemple en assurant des gardes de nuit au sein d'institutions de santé.
Concrètement, les étudiantes et étudiants pourront s'adresser à leur haute école (Haute école de Santé Vaud, Haute école de la Santé La Source) pour solliciter cette aide. Leur revenu net ou, cas échéant, celui de leur famille sera confronté à un barème de référence construit sur la base de celui des prestations complémentaires.
En cas de revenus inférieurs, l'aide de 800 francs sera accordée, explique le Canton. Il précise que ce montant de 800 francs "ne sera pas comptabilisé comme un revenu supplémentaire dans le calcul des bourses, de manière à ne pas annuler l'effet de la mesure".
Trois millions par an
Ce nouveau dispositif va coûter environ trois millions de francs par année, avec une participation attendue de la Confédération de 50%. Le Canton relève que ce montant a été inscrit au budget d'InvestPro. Un plan de 90 millions sur quatre ans, présenté l'an dernier, et qui comprend diverses mesures relatives à la formation, aux conditions de travail et à la promotion des métiers de la santé.
A noter que ce soutien financier sera aussi déployé à travers un projet-pilote de deux ans au sein de l'année propédeutique santé. Cette année constitue un passage obligé pour les personnes désireuses de rejoindre une haute école si elles ne disposent pas d'une expérience préalable du monde du travail. Cela concerne par exemple les personnes diplômées d'une école de maturité.
Avec Keystone ats
Suisse
Nestlé ferme une usine et veut céder une autre en Allemagne
Nestlé prévoit de fermer d'ici la mi-2026 l'usine allemande de Neuss, près de Düsseldorf, qui emploie 145 personnes. Le géant veveysan compte aussi céder en début d'année prochaine son site de Conow, près de la frontière polonaise, où travaillent 80 personnes.
Les employés du site de Neuss, qui produit de l'huile Thomy, mais aussi de la mayonnaise et de la moutarde en pot en verre ou en tube, ont été informés ce midi, selon un communiqué de la filiale allemande du géant agroalimentaire romand paru jeudi.
Nestlé justifie sa décision par "la sensibilité accrue des consommateurs aux prix et à l'augmentation des coûts, qui ont entraîné ces dernières années une baisse des volumes et des surcapacités" sur le site de Rhénanie-du-Nord-Westphalie.
Une partie de la production, notamment les tubes de moutarde et de mayonnaise, sera transférée sur le site de Lüdinghausen, au sud de Münster et à plus d'une centaine de kilomètres de Neuss. Nestlé compte y investir 13 millions d'euros pour moderniser l'endroit et créer notamment une nouvelle ligne de production. Trente postes supplémentaires seront proposés aux travailleurs de Neuss.
Le groupe a pour objectif "d'accroître la compétitivité des usines alimentaires en Allemagne et de tirer parti des synergies au niveau européen". Une autre partie de la production, notamment les produits commercialisés dans du verre, sera relocalisée ailleurs en Europe.
Le syndicat des travailleurs de l'alimentaire et de la restauration (Nahrung-Genuss-Gaststätten, NGG) a critiqué sur son site les annonces de Nestlé, "alors que ses ventes ont augmenté en Allemagne". "La fermeture a pour but d'accroître encore la rentabilité, donc de faire des bénéfices au détriment des employés", selon son patron Guido Zeitler, cité dans le document. Il demande à la direction de "s'abstenir" de mettre en oeuvre "cette mesure radicale".
Dans un document distinct, la multinationale précise vouloir vendre l'usine de Conow, en Mecklembourg-Poméranie, début 2026. Une entreprise allemande serait intéressée par le site. La production de l'alternative au thon Garden Gourmet Vuna, des bouillons liquides Maggi ou encore de la sauce Maggi Texicana Salsa doit être transférée sur d'autres sites européens.
Nestlé compte actuellement 17 sites en Allemagne, qui emploient plus de 6000 personnes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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