Suisse
Novartis cède Cellforcure au français Seqens
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/11/novartis-avait-rachete-cellforcure-afin-daugmenter-en-europe-ses-capacites-de-production-de-therapie-cellulaire-car-t-en-fevrier-dernier-le-geant-rhenan-avait-indique-vouloir-sen-separer-archives-1000x600.jpg&description=Novartis cède Cellforcure au français Seqens', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Novartis cède son site français de production de thérapies cellulaires Cellforcure. Le géant pharmaceutique bâlois a vendu pour un montant non dévoilé cette unité au sous-traitant d'outre-Jura Seqens. Le nombre de salariés repris n'est pas non plus révélé.
Fondé il y a dix ans par le Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies (LFB), racheté en 2019 par Novartis, le site de CellforCure aux Ulis, en région parisienne, sera repris le 1er décembre par Seqens. Ce dernier est notamment connu pour sa future usine de production de paracétamol, à Roussillon (Isère), annoncée à l'été 2021 dans le cadre du projet de relocalisation de production de cette molécule.
Le rachat de Cellforcure, l'un des premiers producteurs en Europe de médicaments de thérapie cellulaire et génique, a été officialisé lundi par Seqens. L'opération "permet de maintenir l'outil industriel, préserver le savoir-faire et sauvegarder un maximum d'emplois", sur quelque 200 postes du site, indique pour sa part Novartis dans un communiqué.
La plateforme Cellforcure, dont les principaux concurrents se trouvent aux Etats-Unis ou en Suisse, a "vocation à proposer une solution locale de qualité aux acteurs français, européens et américains", souligne Seqens dans un communiqué séparé. Concrètement, il s'agira de produire "à grande échelle", pour le compte de laboratoires académiques, de centres de thérapies cellulaires, de biotechs et de sociétés pharmaceutiques, précise le groupe français.
Novartis avait racheté Cellforcure afin d'augmenter en Europe ses capacités de production de thérapie cellulaire CAR-T ("chimeric antigen receptor T-cells"), une classe de nouvelles thérapies qui réarment le système immunitaire en ciblant les cellules cancéreuses. En février dernier, le géant rhénan avait indiqué vouloir s'en séparer après y avoir investi 50 millions d'euros (86 millions de francs au cours actuel).
Tenu de chercher un repreneur conformément à la loi Florange qui vise à éviter ou limiter les effets sur l'emploi d'un projet de fermeture de site, Novartis avait annoncé en juillet mener des négociations exclusives avec Seqens.
Entre 300'000 et 400'000 euros
"L'utilisation des cellules CAR-T connaît un fort développement clinique" et environ plus de 15.000 patients ont à ce jour reçu des cellules CAR-T dans le monde, selon l'Académie de médecine. Qui souligne le coût de ces traitements: entre 300 et 400'000 euros pour une perfusion - une seule est nécessaire par malade. Des prix qui reflètent les montants que les grands groupes pharmaceutiques "ont dû débourser par l'achat des brevets des jeunes pousses, voire des jeunes pousses elles-mêmes, et des frais de marketing et de lobbying nécessaires pour l'accès au marché", explique l'Académie.
Dans un rapport publié le 7 novembre, elle préconise ainsi de "soutenir le développement des cellules CAR-T d'origine institutionnelle au sein d'un réseau français, franco-espagnol voire européen". Pas si simple, rétorquent des spécialistes du secteur: ils rappellent que la propriété intellectuelle des produits de thérapie cellulaire ne permet pas leur production par une structure publique (sauf exception).
En outre, s'il est possible de produire à petite échelle dans une infrastructure hospitalière, c'est bien plus difficile lorsqu'il faut passer à de larges volumes. Selon les spécialistes du secteur, la baisse des prix des thérapies cellulaires s'amorcera notamment avec la concurrence et l'augmentation des volumes.
La production de thérapies CAR-T est particulièrement complexe car chaque dose est fabriquée sur mesure pour chaque patient, à partir de prélèvements de ses propres cellules sanguines. Elles sont ensuite modifiées génétiquement en laboratoire et mises en culture in vitro avant d'être réinjectées au patient en milieu hospitalier. Les indications de la thérapie cellulaire CAR-T concernent surtout les cancers du sang agressifs mais elles pourraient s'étendre aux tumeurs solides et à d'autres pathologies.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Suisse
Le bitcoin toujours sous pression, à moins de 90'000 dollars
Le bitcoin peinait toujours à sortir mardi de l'ornière creusée en octobre, un choc qui a plongé le marché des cryptomonnaies dans l'incertitude quant à leur évolution. Les analystes n'excluent pas un nouvel effondrement à court terme.
Vers 09h20, la plus connue des cryptomonnaies reculait de 2,1% (cours sur 24h) à 87'552 dollars. En un an, le bitcoin a perdu 7,9% de sa valeur et se situait bien loin de son pic historique de début octobre à 126'198 dollars.
"Tant que le bitcoin reste sous son seuil de résistance entre 95'000 et 100'000 dollars, les risques de baisse persistent", écrit Tony Sycamore chez IG.
Son repli dans un contexte de hausse des actions et des cours de l'or, parallèlement à un dollar plus faible, est jugé décevant et "témoigne de la baisse de l'appétit pour le risque sur les marchés des cryptomonnaies qui persiste depuis le krach éclair d'octobre".
Le bitcoin a pourtant été l'un des actifs les plus performants au cours de neuf premiers mois de l'année, cumulant une progression de 35%, jusqu'à son pic à plus de 126'000 dollars juste avant sa chute, précipitée par les craintes d'une bulle dans l'intelligence artificielle.
Les répercussions de cette correction ont rendu incertaines les perspectives du bitcoin. "Une rupture sous le plus bas du 21 novembre à 80'537 dollars le mettrait aux prises avec son plancher proche des 75'000 dollars du 'jour de la libération'" américain, poursuit l'analyste.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Suisse
L'or poursuit sa quête de nouveaux plus hauts historiques
L'or n'arrête pas de progresser en fin d'année, atteignant mardi matin un nouveau record historique à 4497,74 dollars l'once.
Les analystes expliquent cette hausse par les attentes d'une politique monétaire américaine plus accommodante et l'augmentation des tensions géopolitiques.
Vers 07h30, le métal jaune se négociait en hausse de 0,72% à 4476,05 dollars l'once, ralentissant quelque peu après un nouveau pic historique à 4497,54 dollars.
L'argent suivait la même tendance avec un pic historique à 69,99 dollars l'once.
Depuis le début de l'année, la demande pour ces deux métaux précieux a été ininterrompue, l'argent ayant bondi de 140,5% depuis janvier et l'or de 70,5%.
"Les marchés tablent actuellement sur deux baisses des taux directeurs d'un quart de point par la Réserve fédérale l'année prochaine", en raison d'un ralentissement de l'inflation mais aussi du marché de l'emploi aux Etats-Unis, ont précisé les analystes de la plateforme Trading Economics.
Assurance en métal
Les tensions géopolitiques restaient également vives avec le blocus naval imposé par les Etats-Unis aux pétroliers vénézuéliens. Washington a récemment annoncé la mise en place d'un blocus naval autour du pays présidé par le socialiste Nicolas Maduro, affirmant cibler des pétroliers sous sanctions.
Pour John Plassard de Cité Gestion, "l'envolée simultanée de l'or, de l'argent, du platine et du cuivre n'est pas un hasard de fin d'année, mais le reflet d'un changement profond de régime".
"Dans un monde où le rendement réel s'érode, le métal redevient une assurance plutôt qu'un simple actif spéculatif. A cela s'ajoute un contexte géopolitique de plus en plus inflammable avec des tensions maritimes, énergétiques et stratégiques qui ravivent la demande de valeurs refuges. L'or et l'argent jouent pleinement leur rôle historique de protection face à l'incertitude et à la perte de visibilité macroéconomique", a souligné le responsable de la stratégie d'investissement de la banque genevoise.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Suisse
L'action de solidarité "2 x Noël" démarre mercredi
L'action "2 x Noël" est relancée à partir de mercredi et jusqu'au 18 janvier. Pour la 29e année consécutive, la population est invitée à préparer un paquet de denrées non périssables ou d'articles d'hygiène en faveur des personnes touchées par la pauvreté en Suisse.
Cette action de solidarité est organisée conjointement par la SSR, La Poste Suisse, Coop et la Croix-Rouge suisse. La Poste réceptionnera gratuitement les colis "2 x Noël", ont indiqué les partenaires de l'opération dans un communiqué. Les articles de première nécessité récoltés seront distribués dans tout le pays par la Croix-Rouge.
Les aliments doivent avoir une durée de conservation d'au moins six mois. Muesli, confiture et pâte à tartiner, aliments pour bébé, thé, café et huile sont particulièrement bienvenus. Les produits d'hygiène tels que le dentifrice, les brosses à dents et les bains de bouche sont également très demandés. Il est aussi possible d'acheter des paquets tout prêts dans certains magasins Coop.
Chaque colis permet d'apporter un soutien aux plus démunis. En Suisse, une personne seule est réputée pauvre si elle a un revenu mensuel inférieur à 2315 francs. Pour une famille composée de deux parents et de deux enfants, le seuil de pauvreté se situe à environ 4050 francs par mois, rappelle le communiqué.
"Elan de solidarité"
Quant aux dons en espèces, ils sont alloués à des projets de secours d'hiver en Arménie, en Bosnie-Herzégovine, au Kirghizistan et en Moldavie. Dans ces quatre pays, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge distribuent des bons pour des denrées alimentaires et des articles d'hygiène.
L'année passée, l'action "2 x Noël" a été marquée par un "énorme élan de solidarité", selon les organisateurs. Elle a permis de redistribuer 390 tonnes de denrées alimentaires et de produits d'hygiène en Suisse, contre 317 un an plus tôt.
Quelque 222'000 francs ont également été récoltés pour des projets de secours d'hiver en Europe de l'Est et en Asie centrale. Au total, 50'000 personnes ont pu bénéficier de l'action, en Suisse comme à l'étranger.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La population suisse favorable à une taxe sur les billets d'avion
Deux tiers des Suisses sont favorables à une taxe sur les billets d'avion, révèle un sondage. Les recettes générées par cette dernière devraient alors être utilisées pour subventionner les transports publics et développer les trains de nuit.
L'introduction d'une taxe sur les billets d'avion a recueilli le plus grand nombre d'avis favorables dans le groupe d'âge des plus de 65 ans. 80% d'entre eux ont répondu "oui" ou "plutôt oui", a indiqué mardi l'organisation environnementale actif-trafiC, spécialisée dans la politique des transports, qui a commandé ce sondage auprès de l'institut gfs-zurich.
L'utilisation des recettes de la taxe sur les billets d'avion pour promouvoir les carburants synthétiques, comme l'électricité, a été approuvée par moins de la moitié des personnes interrogées (43%), selon l'enquête. En revanche, la réduction des tarifs des transports publics et la promotion des trains de nuit sont appelées de leurs voeux par environ 60% des sondés.
Un peu plus d'un tiers des personnes interrogées préfèrent que cette taxe soit fixée à 30 francs pour les vols court-courriers et à 120 francs pour les vols long-courriers. L'étude indique que pour près de 70% des sondés, la taxe devrait en outre être plus élevée pour les trajets sur lesquels il est facile de se rabattre sur le train.
Pas de répartition uniforme
Une répartition uniforme des recettes sans affectation précise a été rejetée par 60% des personnes interrogées. L'organisation environnementale prévoit désormais de lancer une initiative au printemps 2026 afin de mettre en ½uvre la taxe sur les billets d'avion.
Dans le cadre de l'enquête, 1019 personnes ont été interrogées en Suisse alémanique et en Suisse romande entre le 3 et le 21 novembre. Les participants étaient âgés d'au moins 18 ans et ont participé par téléphone ou en ligne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
SuisseIl y a 3 jours
Ukraine: stocks d'huile d'une entreprise genevoise bombardés
-
CultureIl y a 19 heures
Le chanteur britannique Chris Rea est décédé à 74 ans
-
SuisseIl y a 2 jours
Roche veut une augmentation du prix des médicaments
-
LausanneIl y a 20 heures
Lausanne: les négociations avec une femme en détresse aboutissent
-
GenèveIl y a 3 jours
A Genève, 4200 nageurs participent à une Coupe de Noël "olympique"
-
InternationalIl y a 3 jours
Von Allmen devant Odermatt, nouveau doublé suisse à Val Gardena
-
InternationalIl y a 3 jours
Ukraine: Zelensky appelle Trump à accentuer la pression sur Moscou
-
FootballIl y a 2 jours
Lucien Favre annonce la fin de sa carrière d'entraîneur


