Suisse
Nouvelles mesures pour renforcer le transfert de la route vers le rail
Les camions sont toujours moins nombreux à traverser les Alpes par la route. Mais la Suisse n'a pas encore atteint ses objectifs. Le Conseil fédéral a donc décidé de renforcer le transfert du trafic de marchandises vers le rail.
La nouvelle ligne ferroviaire à travers les Alpes (NLFA) et la réforme des chemins de fer ont permis de renforcer le rail, a rappelé jeudi la ministre des transports Simonetta Sommaruga. Le rail représente presque 75% du marché. C'est un nouveau record.
La Suisse n'a toutefois pas encore atteint ses buts en matière de transfert de la route au rail. L'an dernier, 860'000 poids lourds ont arpenté les routes suisses. C'est un tiers de moins qu'en 2000. Ils étaient alors plus de 1,4 million. La barre des 650'000 courses transalpines maximale est encore loin.
Même si elle n'a eu de cesse de baisser, la pollution atmosphérique est également encore trop élevée dans l'espace alpin. Le fret routier lourd continue de représenter une part importante des émissions de substances polluantes, en particulier les oxydes d’azote et la suie. Et le bruit du fret routier reste trop élevé, notamment au petit matin entre 5h et 6h.
Focus sur les émissions de CO2
Les mesures actuelles ne permettent pas d'atteindre les objectifs. Un nouveau paquet a donc été élaboré. La redevance sur le trafic des poids lourds liée aux prestations doit être perfectionnée. Un projet en ce sens doit être élaboré d'ici début 2023.
Jusqu'à présent, la redevance était orientée sur les normes euro relatives aux gaz d'échappement, visant à réduire les polluants atmosphériques. Il faut maintenant aussi prendre en compte les émissions de CO2 des véhicules. La durée de l'exemption de la redevance pour les véhicules plus verts doit elle être clarifiée.
"Les technologies sont déjà là. Il existe des camions électriques ou à hydrogène, disposant d'une autonomie considérable", a pointé la conseillère fédérale. "Maintenant il faut donner une sécurité de planification aux investisseurs."
La prolongation de l'exemption est aussi une incitation, a-t-elle poursuivi. Au moment d'acheter de nouveaux poids lourds, les entreprises prendront en compte certes le prix plus élevé des camions décarbonisés, mais aussi l'exemption de la redevance. "Une fois les comptes totaux effectués, elles réaliseront rapidement qu'elles rouleront moins chers avec des véhicules décarbonisés."
Le Conseil fédéral veut également prolonger le soutien financier de la chaussée roulante jusqu'en 2028. Au-delà de cette date, d'autres offres de transport combiné non accompagné compétitives auront été mises en place. Cela empêchera un retransfert sur la route, note le gouvernement. Une enveloppe de 100 millions de francs, soit 20 millions par an, est nécessaire. Une consultation a été ouverte jusqu'au 1er avril.
Potentiel à exploiter
La NLFA a elle encore du potentiel. Le tunnel de base du Ceneri, entré en service fin 2020, a permis la circulation d'un nombre accru de trains plus longs et plus lourds. Il est par ailleurs possible d’effectuer sur l’axe du Saint-Gothard des transports ferroviaires de semi-remorques d’une hauteur aux angles de 4 mètres.
Le rail a ainsi pu renforcer sa position dans le transport transalpin de marchandises au premier semestre de 2021. Certains opérateurs ont acquis 25% de nouveaux clients au cours de cette période dans le secteur des transports à grand gabarit. Ces possibilités doivent être davantage utilisées pour renforcer le transfert vers le rail.
D’ici fin 2022, la capacité du tunnel de base du Saint-Gothard sera en outre portée progressivement à son maximum de six trains de marchandises par heure et par direction. Toutes les capacités de la NFLA ne pourront cependant être pleinement déployées en raison notamment de problèmes sur les lignes d'accès à l'étranger.
La Confédération entend s'engager pour que des capacités de contournement suffisantes soient créées aux points d'accès et que les tronçons soient adaptés à la longueur et au poids des trains. Elle plaide également pour une meilleure coordination entre tous les acteurs du marché.
Loi enfreinte
Plus de 25 ans après l'acception de l'initiative des Alpes, le Conseil fédéral n'a pas encore rempli le mandat transmis par le peuple, a regretté le comité d'initiative. Toujours 30% de camions en plus de ce que la loi autorise traversent nos Alpes. "Aucune autre loi suisse en vigueur n'est aussi fondamentalement enfreinte sans que cela ne donne lieu à des sanctions."
Le comité propose plusieurs mesures. L'économie suisse étant responsable de plus de 500'000 courses de poids lourds à travers les Alpes, il faut notamment davantage transférer le trafic intérieur au rail. Des aides doivent également être mises sur pied pour rendre les semi-remorques grutables et donc transportables par le rail. Le potentiel est énorme, souligne le comité. "Près de 95% des camions qui ont traversé les Alpes en 2020 n'étaient pas grutables."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Le chinois BYD fait son entrée sur le marché suisse
Le constructeur automobile chinois BYD fait officiellement son entrée sur le marché suisse. D'ici la fin de l'année, 15 points de vente devraient ouvrir dans tout le pays.
BYD a noué un partenariat avec la société de vente Harmony, qui exploite plus de 80 points de vente dans le monde pour des marques automobiles, indique le constructeur automobile mardi dans un communiqué. Un premier espace d'exposition a déjà ouvert au coeur de Zurich, et d'autres points de vente seront bientôt inaugurés à Zoug et dans d'autres villes.
En outre, BYD collabore avec Automotive Suisse pour s'implanter à Lugano et Bellinzone, au Tessin. Les deux espaces d'exposition ouvriront leurs portes en avril, et les inaugurations officielles sont prévues pour le troisième trimestre.
Fondé en 1994 en tant que fabricant de batteries rechargeables, BYD dispose aujourd'hui d'un large éventail d'activités couvrant l'automobile, le transport ferroviaire, les nouvelles énergies et l'électronique, avec plus de 30 parcs industriels en Chine, aux États-Unis, au Canada, au Japon, au Brésil, en Hongrie et en Inde.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Vaud
Record d'affluence pour la 8e édition de Divinum à Morges
Divinum a connu un record d'affluence du 26 au 31 mars à Morges (VD). Plus de 21'000 visiteurs contre 18'500 en 2024 et quelque 20'000 en 2023 (ancien record) se sont rendus sur six jours à la 8e édition de ce salon des vins. Plus de 150 domaines viticoles de tous horizons proposaient des dégustations de plus de 1300 crus.
Le week-end a été particulièrement "bondé" et la manifestation a attiré passablement de jeunes, ont relevé mardi les organisateurs de Divinum dans un communiqué, tirant un bilan "des plus positifs". "Record de fréquentation, aucun incident et des vignerons contents: une très, très belle édition", écrivent-ils.
Par rapport aux années précédentes, l'espace d'accueil avait été agrandi. La manifestation s'étendait sur 5000 m2 au Parc des sports. Des fontaines à eau avaient été ajoutées et l'offre de restauration élargie. A noter aussi que, pour la première fois, le salon a accueilli un stand de vins désalcoolisés.
Le Piémont était l'invité d'honneur de cette édition 2025. Douze caves de la région ont présenté plus de 50 références, dont les renommés Barbaresco, Barbera, Moscato et autre Nebbiolo.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne: accord inédit pour les terrasses des petits commerces
Les magasins alimentaires lausannois pourront désormais créer des terrasses. Un accord inédit, visant à soutenir les petits commerces et à animer l'espace public, a été trouvé entre la Ville de Lausanne et les associations économiques du commerce, de la restauration et des métiers de bouche.
"Les commerces concernés sont par exemple les boulangeries, les pâtisseries, les chocolateries, les confiseries, les boucheries, les charcuteries, les fromageries, les pêcheries, les poissonneries, les épiceries, les glaciers, les traiteurs, les torréfacteurs et les magasins de thés", détaille la Ville de Lausanne mardi dans un communiqué.
Pour pouvoir ouvrir une terrasse, un commerce devra proposer un assortiment composé au minimum de deux-tiers de produits alimentaires. L'espace ne pourra pas offrir plus de neuf places, tandis que ses horaires d'exploitations seront alignés sur ceux des commerces, à savoir une fermeture en général à 19h00 en semaine et 18h00 le week-end. La vente d'alcool ne sera pas autorisée et une taxe annuelle de 84 francs par m2 sera appliquée.
Ces conditions ont été fixées en accord avec GastroLausanne et GastroVaud, précise la Ville. Jusqu'à présent, seuls les établissements détenteurs d'une licence selon la Loi vaudoise sur les auberges et les débits de boissons (LADB) pouvaient exploiter une terrasse.
Rabais de 13% pour les restaurateurs
En contrepartie, "en réponse aux conditions-cadres exigeantes du secteur de la restauration et à l'accroissement de la concurrence", la ville accordera un rabais de 13% sur la taxe d'occupation du domaine public pour les terrasses des établissements détenteurs d'une licence LADB. Par ailleurs, l'occupation du domaine public par les fleuristes sera désormais gratuite "afin de les remercier pour l'embellissement urbain".
Sur les terrasses, les règles seront les mêmes tant pour les petits commerces que pour les restaurateurs. Le mobilier en plastique et les parasols publicitaires seront interdits, les procédés de réclame seront sujets à des règles, et une autorisation des services compétents sera nécessaire avant toute ouverture.
Attractivité de la ville renforcée
"Les terrasses et les fleuristes agrémentent la vie urbaine. Les petits commerces des métiers de bouche contribuent à l'attractivité de la ville et à une vie citadine agréable", a déclaré Pierre-Antoine Hildbrand, conseiller municipal en charge de l'économie, cité dans le communiqué. A ce jour, Lausanne compte plus de 650 terrasses d'établissements et 23 fleuristes, a-t-il précisé.
Les commerçantes et commerçants intéressés peuvent désormais déposer une demande auprès du Service de l'économie. Un bilan commun sera tiré dans un an.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Un quart des catholiques alémaniques songent à quitter l'Eglise
Plus d'un quart des catholiques alémaniques ont déjà réfléchi à quitter l'Eglise, selon un sondage. Chez les protestants, cette question préoccupe une personne sur cinq. Dans le canton de Zurich, elle concerne même un tiers des catholiques et un quart des protestants.
Le sondage représentatif a été mené en Suisse alémanique entre le 19 septembre et le 29 octobre derniers par l'institut Sotomo sur mandat de l'Eglise catholique zurichoise. Le résultat est clair et peu surprenant: l'image de l'Eglise catholique n'est pas bonne, écrivent ses responsables zurichois mardi. Les cas d'abus sexuels en son sein en sont la principale raison.
D'après l'enquête d'opinion, la réputation de l'Eglise catholique est mauvaise pour 47% des catholiques zurichois et 35% des autres catholiques alémaniques. Dans la population dans son ensemble, c'est même l'avis de 69% des Zurichois et de 62% des Alémaniques restants. L'Eglise réformée n'a, elle, une image négative que pour 20% de la population alémanique et pour 5% des protestants outre-Sarine.
Ambiance "bouillonnante"
Le fait que seuls 38% des catholiques alémaniques ont une image positive de leur Eglise est un "résultat sans appel", a déclaré Michael Hermann devant les médias réunis en l'église St-Joseph, à Zurich. L'ambiance est "bouillonnante", même au sein de la base active des catholiques, observe-t-il.
A titre de comparaison, 64% des protestants ont une image positive de leur Eglise. Cette image est favorable auprès de 37% de la population dans son ensemble.
Conservatisme critiqué
Ces résultats ne sont "pas particulièrement agréables", admet le président du conseil synodal catholique zurichois, Raphael Meyer. Et de souligner qu'il faut assumer les scandales d'abus sexuels, en collaborant avec l'Etat.
Des personnes interrogées dans le sondage ont aussi déploré les prises de position religieuses ou sociétales de l'Eglise catholique. Ces dernières ont surtout influencé l'image négative perçue par les non-catholiques.
Environ 90% des sondés critiquent le refus de l'Eglise catholique d'ordonner des femmes. De très nombreux avis négatifs sanctionnent également l'attitude catholique restrictive sur les questions de l'avortement et de l'homosexualité.
Engagement social salué, migrants plus positifs
Sur le plan positif, 71% des catholiques saluent l'engagement social de leur Eglise et 95% d'entre eux attendent cet engagement de sa part. La plupart des catholiques apprécient aussi les moments qu'ils partagent ensemble et les messes. Selon eux, les rituels et les offres telles que les choeurs ou le travail avec les seniors sont autant de raisons de rester membre de l'Eglise.
Cet esprit communautaire se révèle particulièrement important parmi les migrants. Dans ce groupe, 80% mentionnent l'église comme un lieu important pour vivre sa foi. Les autres catholiques ne sont que 35% à être de cet avis. En outre, 61% des membres migrants apprécient les amitiés entre paroissiens. Les autres ne sont que 23% à partager cet avis.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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