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Suisse

Niveaux d'eau historiquement bas dans quatre lacs

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La rivière Breggia, près de Mendrisio (TI), était presque à sec à la mi-juillet (archives). (© KEYSTONE/TI-PRESS/Pablo Gianinazzi)

Les niveaux d'eau des lacs de Constance, de Walen, des Quatre-Cantons et de Lugano ont atteint un plus bas historique. En raison de la sécheresse, le niveau des nappes phréatiques est également bas, de même que celui des rivières.

Parmi les lacs suisses, seuls ceux de Thoune et ceux situés en bordure du Jura ont des niveaux d'eau moyens, a indiqué lundi l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) à Keystone-ATS. Outre les niveaux historiquement bas des quatre lacs de l'est, du centre et du sud de la Suisse, les autres plans d'eau affichent des niveaux "fortement à moyennement" inférieurs à la moyenne.

Les rivières suisses de petite et moyenne taille connaissent, en particulier sur le Plateau et dans le sud du Tessin, une situation d'étiage ne se produisant statistiquement que tous les deux voire tous les vingt ans.

Le Rhin et la Reuss ont si peu d'eau que les valeurs sont parmi les plus basses jamais enregistrées durant les mois d'été. L'Aar et la Limmat affichent des niveaux bas, qui ne sont observés que tous les deux à cinq ans.

Les glaciers fondent

Dans les Alpes, une grande quantité d'eau de fonte s'écoule des glaciers en raison des fortes températures. Cette fonte intensive des glaciers devrait se poursuivre, selon les données hydrologiques de l'OFEV.

Aucune détente n'est en vue: malgré les précipitations prévues pour le milieu de la semaine, le faible niveau des eaux devrait persister dans les grandes rivières et les lacs. Les quantités de pluie ne suffiront pas à faire monter le niveau d'eau.

Les débits seront plus élevés au sud des Alpes et sur la crête principale des Alpes grâce aux pluies. Au nord de la chaîne montagneuse, cela permettra une atténuation temporaire de la situation d'étiage, mais uniquement dans les ruisseaux et les petites rivières.

La sécheresse de ces derniers mois a en outre des conséquences sur les eaux souterraines. Selon les données de l'OFEV, leurs niveaux sont bas sur une grande partie du territoire. Les débits à la source sont hétérogènes. Le temps pluvieux attendu pourrait entraîner, localement et de manière isolée, une hausse du niveau des eaux de source.

Les poissons souffrent

Ces perspectives ne sont guère réjouissantes pour les poissons. Les eaux peu profondes se réchauffent plus rapidement que les eaux profondes, surtout si aucune végétation ne vient ombrager la surface.

Ces températures élevées des eaux stressent les poissons, voire les tuent. Le canton de Schaffhouse, par exemple, a décidé de déplacer des poissons vers des zones plus fraîches. Dans le canton du Jura, des opérations de pêche de sauvetage ont été menées sur une dizaine de kilomètres d'affluents des principales rivières.

Pour l'OFEV, cette situation montre l'importance des cours d'eau naturels ou renaturés. La végétation y fait de l'ombre et les poissons peuvent eux-mêmes se rendre dans des zones plus fraîches et plus riches en eau.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Belmont-sur-Lausanne: 162 km/h au lieu de 80 sur l'A9

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Un conducteur s'est fait pincer à plus de 160 km/h sur l'A9, où la vitesse était limitée à 80 (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Un conducteur a été flashé à 162 km/h sur l'autoroute A9 dans la zone de travaux entre Belmont-sur-Lausanne et Vennes, où la vitesse est limitée à 80 km/h. Cette infraction relevant du délit de chauffard, il a été dénoncé au Ministère public.

Le chauffard, un Suisse de 21 ans domicilié dans le canton, n'était pas titulaire d'un permis de conduire, ajoute la police vaudoise vendredi dans son communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

21 skieuses et skieurs alpins en équipe nationale

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Alexis Monney fait partie des skieurs et skieuses promus en équipe nationale pour la saison 2025/26 (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Les équipes nationales de ski alpin de Swiss-Ski s'agrandissent pour la saison prochaine. Pas moins de 14 hommes et sept femmes disposent désormais du statut de membre du cadre le plus élevé.

Chez les hommes, Luca Aerni, Alexis Monney et Tanguy Nef sont promus du cadre A à l'équipe nationale. Pour Aerni (32 ans), il s'agit d'un retour: il avait profité pour la dernière fois de ce statut lors de l'hiver 2018/19. Monney, 25 ans, et Nef, de quatre ans son aîné, étaient quant à eux passés du cadre B au cadre A il y a un an.

Du côté des femmes, Malorie Blanc fait désormais partie de l'échelon le plus élevé. La Valaisanne de 21 ans "débarque" directement depuis l'équipe B. Elle rejoint Jasmine Flury, Lara Gut-Behrami, Wendy Holdener, Mélanie Meillard, Camille Rast et Corinne Suter au sein de l'équipe nationale.

Michelle Gisin et Joana Hählen ne bénéficient en revanche plus du statut de membre de l'équipe nationale et sont désormais intégrées au cadre A. Au total, les différents cadres alpins de Swiss-Ski comptent 117 athlètes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

L'élève lausannois doit s'inspirer du maître zurichois

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John Fust est fier de ce que le LHC a accompli cette saison (© KEYSTONE/PIERRE ALBOUY)

Battu une nouvelle fois par Zurich en finale en finale des play-off de National (4-1), Lausanne a terminé sa saison en vaincu jeudi soir à Malley. Mais le club a réussi un très bel exercice 2024/25.

Un réveil qui sonne inexorablement à 6h00 avec la chanson de Sonny & Cher "I Got You Babe". Bill Murray qui ouvre les yeux et se rend compte qu'il va revivre encore et toujours la même journée et le fameux "Jour de la marmotte" à Punxsutawney en Pennsylvanie. Le scénario du célèbre film "Un jour sans fin", c'est un peu le sentiment des supporters vaudois après ce revers en finale. Cette impression que le trophée se refusera toujours à eux.

Cette impression ne fait en tous les cas pas son chemin dans les bureaux de l'organisation. Le directeur sportif du LHC John Fust en est ainsi persuadé: Lausanne soulèvera un jour le trophée de champion de Suisse. "C'est dur pour tout le travail qu'on a fait, mais je sais que la fierté sera présente une fois que les émotions seront retombées, analyse le Canado-Suisse. Deux fois vice-champion, la première place en saison régulière, ça montre que l'équipe fait du bon travail. Il y a une culture qui a été créée et qui est réelle. Avec un peu de chance et beaucoup plus de travail, ce sera à nous de soulever la coupe."

Du sang neuf

Battu l'an dernier 4-3 en finale, le LHC avait effectué de nombreux changements et amené onze nouveaux joueurs pour donner une nouvelle dynamique à l'équipe, sans pour autant enlever ce qui a fait la force de cette formation. "C'est une équipe différente avec plusieurs nouveaux joueurs, mais le potentiel de l'équipe est toujours là, note John Fust. On est si proche, mais aussi si loin du titre. Ce sont les petits détails qui comptent, on le voit encore. Je suis fier que nous soyons arrivés jusqu'en finale avec deux victoires lors du septième match, en étant revenus de 1-3 contre Fribourg en demi-finale. Ca montre le caractère de notre équipe."

Le directeur sportif lausannois n'a pas souhaité se lancer dans une immense analyse à chaud, elle interviendra "dans les deux prochaines semaines". "On regardera ce qui a bien et moins bien fonctionné, poursuit-il, interrogé au centre de la glace après le match no 5. Le but, c'est de faire un pas en avant, comme on l'a fait par rapport à l'année passée."

Contraint de se passer de Raffl, Heldner, Fuchs, Pajuniemi, Holdener, Hügli, Hammerer, Kuokkanen et - dans une moindre mesure - Pilut, excellent la saison dernière, Lausanne a dû faire face à des vents contraires. Mais il s'en est sorti, notamment en engageant deux étrangers (Kahun et Perlini) à la mi-février. "Si l'on regarde notre liste de blessés, disons que ce n'est pas l'équipe qu'on avait assemblée en septembre qui était sur la glace pour cette finale, souligne John Fust. Il n'est pas question d'enlever quoi que ce soit à Zurich, mais on a vu une quatrième ligne improvisée (réd: Rüegsegger et les frères Bougro) et de nouveaux étrangers à cause des blessures. Pas question non plus de chercher des excuses, et on a tout donné une fois de plus."

S'inspirer de Zurich

Pour ne pas troubler l'effectif en place, le LHC n'a pas annoncé tous ses transferts pour la saison prochaine. On sait déjà qu'Iñaki Baragano arrive de Rapperswil dans son club formateur, que Yannick Zehnder quitte Zurich pour Lausanne et que Basile Sansonnens reviendra après son année au Canada. Au chapitre des départs, Andrea Glauser retourne à Fribourg, Lukas Frick a signé à Davos et Tim Bozon à Genève. Le gardien Connor Hughes devrait revenir au club après une année à Laval en AHL, et parmi les étrangers, Erik Brännström, Austin Czarnik (Berne) et Sami Niku (Kloten) sont annoncés par plusieurs médias.

"Le jour où toutes les planètes seront alignées, on fera de meilleurs résultats", conclut John Fust tout en rendant hommage au coaching staff. "En face, Zurich est une équipe complète sans faiblesses. Pour avoir une chance de gagner, il faut jouer des matches parfaits. Ce sont les petits jeux qui font la différence."

Poursuivre dans cette voie, continuer à progresser, apprendre de ces défaites en finale, voilà le chemin pour les Lausannois. Et qui sait, l'élève finira peut-être un jour par battre le maître. Ou si l'on se réfère au jour de la marmotte, finir par tout faire tout juste pour sortir de cette spirale "négative".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les laits végétaux pas nécessairement plus sains que celui animal

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Le lait de riz présente la teneur moyenne en sucre la plus élevée, selon Agroscope (image prétexte). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les laits de substitution ne sont pas nécessairement plus sains que celui provenant d'animaux. Or, les labels qui figurent sur les briques de lait végétal prêtent à confusion, selon le Centre de recherche de la Confédération Agroscope.

Le label "sans sucre ajouté" pose particulièrement problème. Les substituts de lait portant cette mention ne présentent pas une teneur en sucre plus faible, indique Agroscope vendredi.

Bien que cette mention ne soit pas synonyme de faible teneur en sucre, elle pourrait induire les consommateurs à penser que ces produits contiennent moins de sucre, écrit le centre dans une étude sur les différents labels affichés sur les briques de lait végétal.

Agroscope estime en outre le nombre de labels trop important. La majorité des produits examinés en arboraient entre trois et six sur leur emballage, indique-t-il. L'étude de marché a été réalisée en ligne à partir de données recueillies dans trois supermarchés suisses.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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