Suisse
Nestlé Waters jugé en France dans l'affaire des décharges sauvages
Le producteur d'eau en bouteille Nestlé Waters sera jugé en France devant le tribunal correctionnel de Nancy en mai pour avoir "abandonné illégalement" des déchets et conservé des décharges sauvages, a appris jeudi l'AFP auprès de l'association AC Anti-Corruption.
Nestlé est poursuivi pour avoir "abandonné illégalement" entre 2021 et 2024 des déchets sous forme de "bouteilles d'eau, de verre, de polymères" pour un volume total de 346'000 mètres cubes à Contrexeville (soit le volume de 92 piscines olympiques) et de 27'000 mètres cubes à Saint-Ouen-Lès-Parey (soit sept piscines olympiques), constituant à chaque fois "une décharge sauvage sans autorisation légale provoquant une dégradation substantielle de l'environnement", note le tribunal dans son avis d'audience consulté par l'AFP.
Il est également reproché à l'entreprise d'avoir conservé des décharges à Contrexeville, They-sous-Monfort et Saint-Ouen-Lès-Parey (Vosges), d'un volume respectif de 250'000, 100'100 et 27'000 mètres cubes (soit un volume équivalent à 65, 25 et sept piscines olympiques).
Le maintien de ces décharges "de plastiques, de verres et de déchets de démolition", a provoqué une "atteinte grave à la santé des personnes" et une "dégradation substantielle de l'environnement".
Nestlé est aussi poursuivi pour avoir, autour de ces décharges, "laissé s'écouler dans les eaux superficielles et souterraines" des "particules de microplastiques" à des concentrations "rendant toute vie aquatique impossible et ayant des effets nuisibles sur la santé, la flore et la faune par leur toxicité".
Enfin, à Crainvilliers (Vosges), il est reproché à Nestlé d'avoir abandonné illégalement des déchets et conservé une décharge d'un volume total de 600 mètres cubes de "carcasses de véhicules, encombrants, bouteilles en plastique, en verre, capsules en plastiques".
Nestlé Waters ne commente pas
Dans une prise de position envoyée à l'agence de presse AWP, une porte-parole de la filiale du groupe romand a assuré que "nous n'avons pas reçu de convocation à date, et ne pouvons faire plus de commentaire sur une procédure en cours." Elle rappelle qu'"une enquête est ouverte sur les aspects environnementaux des anciens sites de dépôts de déchets qui datent des années 60, avant que Nestlé Waters ne devienne propriétaire du site des Vosges. Nestlé Waters France s'est engagé à faire le nécessaire, sous le contrôle des autorités environnementales, par rapport à la gestion de ces anciens dépôts de déchets".
Elle a ajouté qu'"aujourd'hui, la majorité des sites ont déjà été nettoyés par Nestlé Waters et nous attendons le retour des autorités environnementales pour préciser la meilleure option de gestion pour des sites restants. Aucun dépôt de déchets n'a été réalisé par Nestlé Waters entre 2021 et 2024."
Plainte contre X
L'association AC Anti-Corruption avait porté plainte contre X auprès du pôle régional environnement du parquet de Nancy après la révélation de l'existence de ces décharges par les journalistes Alexander Abdelilah et Robert Schmidt du collectif We Report.
"AC Anti-Corruption est très satisfaite que sa plainte au parquet ait abouti, cela fait plus de trois ans que nous attendions ce résultat avec notre avocat Maître Vincent Poudampa", s'est réjoui auprès de l'AFP le président de l'association, Marcel Claude, saluant le travail des "nombreux journalistes" qui se sont penchés sur ces décharges.
Le procès se tiendra du 26 au 28 mai au tribunal correctionnel de Nancy.
Nestlé Waters fait par ailleurs l'objet de plaintes des associations Foodwatch et CVLC dans l'affaire des eaux en bouteille contaminées purifiées par des techniques interdites.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Suisse
Rente mensuelle de 30 ans décrochée à l'Eurodreams
Une personne chanceuse a décroché le gros lot à l'Eurodreams jeudi soir. Elle a gagné une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, en cochant les six bons numéros 4, 8, 9, 18, 24 et 36, ainsi que le numéro spécial "dream" 3, a annoncé la Loterie romande.
Le pactole a été remporté en Espagne, l'un des huit pays européens proposant ce jeu. En Suisse, Eurodreams est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique.
Une autre personne, toujours en Espagne, a touché le deuxième rang de gain, avec six numéros gagnants mais sans le numéro "dream", qui propose une rente mensuelle de 2222 francs durant cinq ans. Le tirage du jeu est effectué les lundis et jeudis soir.
https://jeux.loro.ch/games/eurodreams
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Sport
Loïc Meillard au départ avec les "mêmes ambitions"
Loïc Meillard, le grand monsieur des Mondiaux de Saalbach, est de retour en Valais pour le super-G de Crans-Montana. Ses deux médailles d'or mondiales n'ont pas altéré sa motivation, ni ses ambitions.
"Il n'y a aucun avant ni après. Je continue à m'entraîner comme je l'ai fait ces dernières années, et je continuerai à aller au départ avec les mêmes ambitions et les mêmes objectifs", a déclaré le skieur d'Hérémence, interrogé par les médias jeudi en amont des courses de Coupe du monde prévues ce week-end sur le Haut-Plateau.
L'athlète le plus médaillé des Mondiaux autrichiens (or en slalom et en combiné par équipes, bronze en géant), n'a pas eu droit à beaucoup de repos entre son sacre en slalom dimanche et le premier entraînement de descente jeudi sur la piste Nationale de Crans-Montana, qui accueille les skieurs du Cirque blanc pour la première fois depuis 2012. "Mais on ne va pas se plaindre de courir à quarante minutes de chez soi, sous le soleil valaisan", a toutefois lâché le Neuchâtelois d'origine, dont émane une confiance et une sérénité encore renforcées par les exploits réalisés à Saalbach.
Profiter des opportunités
Loïc Meillard ne s'alignera qu'en super-G ce week-end, une discipline dans laquelle il n'a pas connu beaucoup de succès récemment après deux podiums la saison dernière. Son meilleur résultat cette saison? Une 16e place à Kitzbühel. Le skieur de 28 ans se sent malgré tout "de plus en plus à l'aise" en super-G. "Je vais tâcher de continuer dans cette direction", a-t-il ajouté.
Mais sa présence à Crans-Montana - qui n'a d'ailleurs jamais été remise en question, même si la est vitesse est toujours moins prioritaire à ses yeux que les épreuves techniques - est surtout l'occasion de se familiariser avec la Nationale, théâtre des courses masculines aux Mondiaux de 2027.
"C'est encore loin, mais on n'aura pas trente-six mille opportunités de skier sur cette piste d'ici-là, donc je profite de chacune d'entre elles", a expliqué Loïc Meillard, dont les coéquipiers spécialistes de vitesse ont presque tout raflé cette saison.
"C'est exceptionnel d'arriver avec une forme pareille ici en Suisse", s'est-il réjoui. Mais sur cette "nouvelle piste", moins rapide que les indomptables classiques du calendrier, aucune certitude: "On ne sait pas encore qui s'y sentira le plus à l'aise, donc tout peut arriver".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Une vague de soutien pour un professeur évincé de l'UNIL
Environ 150 personnes se sont rassemblées jeudi après-midi à la Maison du peuple de Lausanne en soutien à Joseph Daher. Le professeur, démis de ses fonctions par l'Université de Lausanne (UNIL), y a donné "un cours symbolique".
C'est notamment à l'initiative du syndicat SSP que le professeur Daher s'est vu offrir cet "asile scientifique". Lors d'un point presse organisé avant le cours, le secrétaire syndical Raphaël Ramuz a rappelé que l'Université de Lausanne avait évincé Joseph Daher. Il lui est reproché d'avoir prêté son badge d'accès à une étudiante, le printemps dernier lors de l'occupation pro-palestinienne.
Les soutiens à Joseph Daher estiment toutefois qu'il s'agit d'un prétexte, "d'une sanction politique à peine déguisée" contre un professeur qui, en mai 2024, a soutenu l'occupation du bâtiment Géopolis par des étudiants en protestation contre la guerre à Gaza. L'UNIL a signifié "ne pas renouveler" le contrat du professeur, alors que celui-ci affirme pourtant qu'il avait déjà signé un contrat pour le semestre suivant. Des incohérences qui relèvent de l'acharnement administratif pour le syndicat.
La direction de l'UNIL a "bafoué tous les droits" de Joseph Daher, son droit de travailler, de se défendre, d'avoir droit à une procédure claire ou d'être protégé par son employeur, a estimé Raphaël Ramuz. Il a parlé d'une volonté de "faire taire" un professeur. Cela crée "un précédent qui ne laissera personne tranquille à l'UNIL", a ajouté le syndicaliste.
Procédure aux prud'hommes
Prenant également la parole, Joseph Daher a affirmé qu'il avait été la victime depuis plusieurs mois "d'une campagne de dénigrement" et que son expertise scientifique avait été "quasiment niée".
Il a toutefois répété qu'il ne s'agissait pas uniquement de son "cas personnel", mais que cette sanction s'inscrivait "dans un contexte plus large d'attaques contre des droits démocratiques fondamentaux".
Le professeur, dont le cours annulé portait sur l'histoire contemporaine du Moyen-Orient, a estimé que la direction de l'UNIL "ne respectait pas sa propre charte", laquelle défend l'enseignement d'un savoir critique, l'autonomie ou encore de l'engagement citoyen.
Sur le plan juridique, Joseph Daher a saisi le tribunal des prud'hommes. Il demande des mesures provisionnelles qui, en attendant une décision sur le fond, suspendraient la décision de l'UNIL et permettraient au professeur de donner son cours.
Depuis le début de la polémique, l'UNIL s'est refusée à tout commentaire, expliquant notamment ne pas se prononcer pas sur des cas individuels.
Yann Rossier avec Keystone ats
Genève
La Ville de Genève veut investir 96 millions dans ses chaussées
La Ville de Genève veut profiter des travaux de mise en place du chauffage à distance par les SIG d'ici à 2030 pour améliorer la chaussée. A cette fin, l'exécutif va demander au Conseil municipal l'ouverture de deux crédits pour un total de 96 millions de francs.
Les travaux de déploiement des réseaux thermiques structurants des Services industriels de Genève (SIG) vont avoir un impact significatif sur la circulation et plus globalement sur la qualité de vie des riverains, a rappelé jeudi le Conseil administratif de la Ville de Genève. L'exécutif veut donc en profiter pour effectuer des travaux d'aménagement en surface et d'assainissement des eaux en sous-sol.
Une des propositions de crédit de plus de 88 millions servira à financer les études et travaux de 32 rues et tronçons de rues. La Ville de Genève prévoit de les végétaliser, de désimperméabiliser les sols, d'améliorer les espaces publics et la mobilité douce et de poser du revêtement phonoabsorbant pour réduire le bruit routier.
La seconde proposition, de près de 7,9 millions, doit permettre d'étudier les possibilités précises de transformer l'espace public de dix rues ou tronçons. Objectif: réaliser des aménagements de façade à façade, avec davantage d'arbres et de place pour les cyclistes.
Afin d'éviter des travaux ultérieurs, la Ville entend aussi profiter du déploiement des réseaux thermiques pour entretenir son réseau d'assainissement des eaux. En même temps, elle veut reconstruire ou réhabiliter les collecteurs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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