Économie
Moody's abaisse les perspectives de notes d'UBS
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L'agence de notation Moody's a réduit la perspective de certaines notes de la banque UBS, suite à la méga-fusion annoncée avec son homologue en difficultés Credit Suisse.
Les analystes ont évalué les perspectives de croissance inhérentes à ce rapprochement, mais aussi les risques liés à une intégration lourde et complexe.
Dans le détail, Moody's a confirmé les notes de dette senior non garantie "A3", ainsi que "Baa3" du capital Tier 1 additionnel de la banque aux trois clés. Elle a également réitéré les notes "Aa2" de dépôt à long terme, "Aa3" de dette senior à long terme non garantie et "a3" d'évaluation du risque de crédit intrinsèque de la principales filiale bancaire UBS AG, a détaillé l'agence mardi dans un communiqué.
Les perspectives pour les notes de dépôt à long terme et senior non garanties ont par contre été changées à "négatives", contre "stables" auparavant.
Moody's a évalué le potentiel de croissance à long terme résultant de la fusion entre les deux géants bancaires suisses, mais également "la complexité, l'étendue et le temps nécessaire à l'intégration" de Credit Suisse par UBS.
Les analystes estiment ainsi que ce rachat a "le potentiel de significativement renforcer l'activité d'UBS dans la gestion de fortune, les activités bancaires en Suisse, la gestion d'actifs et, dans une moindre mesure, dans la banque d'affaires". La fusion devrait également réduire les coûts d'exploitation de plus de 8 milliards de dollars.
Les soutiens financiers apportés par la Confédération, la Banque nationale suisse et le régulateur Finma sont aussi perçus comme positifs.
Risques financiers et culturels
Ce mariage forcé ne se fera cependant pas sans heurts, a averti Moody's. La transaction recèle ainsi "un risque élevé au niveau financier, culturel et de l'intégration des activités". La banque aux trois clés doit ainsi être en mesure de retenir les employés clés de Credit Suisse, d'éviter de perdre des clients dans la gestion de fortune et les activités suisses et de réunir deux cultures d'entreprises.
Les notes de crédit de Credit Suisse sont quant à elles en cours d'évaluation, a ajouté Moody's. La note de dette senior non sécurisée de la banque aux deux voiles se trouve actuellement à "Baa2".
Dimanche soir, au terme d'un weekend de négociations, la Confédération a annoncé le rachat de Credit Suisse, chancelante après de nombreux déboires et de lourdes pertes, par UBS pour 3 milliards de francs. L'Etat a accordé une garantie de 9 milliards de francs à UBS afin de réduire les risques encourus par cette dernière.
Les deux groupes bancaires, d'importance systémique pour le système financier, ont par ailleurs "un accès sans restrictions aux facilités proposées par la BNS". Ils peuvent obtenir une aide sous forme de liquidités jusqu'à concurrence de 100 milliards de francs au total. La BNS peut par ailleurs allouer à Credit Suisse une aide "jusqu'à concurrence de 100 milliards de francs sous la forme d'un prêt couvert par une garantie de la Confédération.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Xi Jinping au Cambodge pour resserrer les liens face à Trump
Le président chinois Xi Jinping a rencontré le Premier ministre cambodgien jeudi à Phnom Penh, pour la dernière étape d'une tournée destinée à resserrer les liens de Pékin avec ses partenaires en Asie du Sud-Est face à l'offensive douanière américaine.
M. Xi a d'abord visité le Vietnam puis la Malaisie, à un moment où la Chine cherche à contrebalancer l'explosion des droits de douane imposée par le président Donald Trump aux partenaires commerciaux des Etats-Unis.
Il a atterri jeudi à l'aéroport de Phnom Penh, où il a été accueilli par le roi Norodom Sihamoni lors d'une cérémonie militaire. Le numéro un chinois a rencontré le Premier ministre Hun Manet et son père, l'ancien dirigeant Hun Sen, selon les publications sur leurs comptes respectifs sur les réseaux sociaux, sans précision sur les accords attendus.
Selon un communiqué publié jeudi par le site officiel d'information cambodgien Fresh News, M. Xi a déclaré que la Chine soutenait le royaume "dans le choix d'une voie de développement qui convienne à la nation, en sauvegardant sa souveraineté nationale, son indépendance et son intégrité territoriale".
Il a ajouté que les deux pays devaient "s'opposer résolument aux forces extérieures qui s'ingèrent dans les affaires intérieures, sèment la discorde et sapent" les relations, dans une allusion transparente à la guerre commerciale déclenchée par le président américain.
Amitié "à toute épreuve"
Premier partenaire commercial du Cambodge, la Chine est le premier investisseur étranger dans le pays et détient plus du tiers de la dette extérieure du royaume, soit 11 milliards de dollars, selon le Fond monétaire international. Phnom Penh compte aussi parmi les soutiens les plus fiables de Pékin en Asie. Hun Manet a décrit mercredi la visite de M. Xi comme la démonstration d'une amitié "à toute épreuve".
Dans une vidéo publiée mercredi, il explique que les deux pays ont "des intérêts communs fondés sur les principes du respect de la souveraineté, de l'égalité et de la non-ingérence dans les affaires intérieures", ajoutant que la Chine avait joué un "rôle central" dans le développement socio-économique du Cambodge.
La Chine et le Cambodge célèbrent les 67 ans de leurs relations diplomatiques et commémorent les 50 ans de la prise de Phnom Penh par les Khmers rouges - alors soutenus par Pékin -, le 17 avril 1975. Début avril, Donald Trump avait annoncé 49% de droits de douanes sur le Cambodge, un des taux les plus élevés qu'il a décrétés.
Le pays, qui compte de nombreuses usines à capitaux chinois, a finalement vu, comme le monde entier à l'exception de la Chine, ce taux ramené à 10% pendant 90 jours. Hun Manet a écrit une lettre à la Maison Blanche pour assurer celle-ci de "la bonne foi du Cambodge pour négocier une solution mutuelle", réduction des droits de douane sur 19 catégories de produits américains à la clé, selon le ministère du Commerce.
Pékin, qui reste taxé à 145%, a qualifié ce taux de "plaisanterie" et a imposé en représailles des droits de douane de 125% sur les produits américains.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
La BCE abaisse son taux directeur de 25 points de base, à 2,25%
La Banque centrale européenne a abaissé ses taux jeudi pour la sixième fois d'affilée, espérant contrer l'effet des tensions commerciales exacerbées avec les États-Unis qui menacent la croissance en zone euro.
Le taux de dépôt, qui fait référence, a été abaissé de 25 points de base, à 2,25%, un niveau qui n'est plus jugé pénalisant pour l'économie, selon l'institution présidée par Christine Lagarde.
Cette septième baisse du loyer de l'argent depuis juin 2024 intervient après l'annonce de surtaxes "réciproques" début avril par Donald Trump qui a rendu la donne économique plus incertaine.
Si l'économie de la zone euro a développé "une certaine résilience face aux chocs mondiaux", les perspectives de croissance "se sont détériorées du fait de l'intensification des tensions commerciales", souligne le communiqué de la BCE.
Ces tensions et le caractère imprévisible des décisions de Donald Trump pourraient avoir des "sévères conséquences négatives", a averti mercredi la directrice de l'OMC, Ngozi Okonjo-Iweala.
Dans ce contexte incertain, l'institution se garde d'anticiper ses prochaines décisions: elle va continuer à s'appuyer sur les "données" pour "déterminer, réunion par réunion", l'orientation de la politique monétaire.
Si le ralentissement du commerce mondial se confirme, les observateurs parient sur d'autres baisses de taux à suivre, certains allant jusqu'à envisager un taux de dépôt ramené à 1,75 % dans les prochains mois.
Trump chamboule tout
Depuis juin 2024, la BCE a abaissé ses taux à sept reprises, inversant un cycle de resserrement monétaire amorcé deux ans plus tôt pour lutter contre l'inflation provoquée par la guerre russe en Ukraine et ses répercussions énergétiques.
Lors de leur dernière réunion en mars, les gardiens de l'euro laissaient entendre qu'ils n'excluaient pas une pause dans ce cycle de baisse des taux.
Les yeux étaient alors rivés sur l'annonce du plan de relance budgétaire massif en Allemagne et sur l'augmentation des budgets militaires en Europe, laissant entrevoir une croissance et une inflation plus élevée à moyen terme.
Mais le choc externe d'une guerre commerciale a rebattu les cartes, poussant la BCE à réagir sans attendre les prochaines prévisions macroéconomiques de juin.
Début avril, Donald Trump a imposé des droits de douane réciproques à tous les pays - 10 % universels et jusqu'à 145 % supplémentaires sur la Chine - assortis de quelques exemptions sectorielles.
Une pause de 90 jours a ensuite été décrétée pour les surtaxes supérieures à 10% sur les pays hors Chine, mais cela n'a pas suffi à rassurer les marchés.
L'Europe est directement visée: le secteur automobile subit une taxe de 25%, tandis que les semi-conducteurs et les produits pharmaceutiques sont désormais sous enquête.
Inflation au second plan
Le président de la Réserve fédérale (Fed) américaine Jerome Powell a estimé mercredi que les droits de douane entraîneront "très certainement une hausse temporaire de l'inflation" aux Etats-Unis.
Donald Trump a quant à lui de nouveau critiqué le patron de la Fed jeudi, estimant qu'il aurait dû baisser les taux "depuis longtemps déjà, comme la BCE".
A Francfort, siège de la BCE, les inquiétudes concernant la hausse des prix sont passées au second plan: la désinflation est "en bonne voie", selon son communiqué, avec une inflation dans les 20 pays membres de la zone euro qui s'est établie à 2,2% en mars se rapprochant de la cible de 2%.
Dans un climat chahuté, la stabilité financière redevient une priorité: le dollar fléchit face à l'euro, les rendements des bons du Trésor américain grimpent, et les marchés financiers mondiaux restent sous tension.
"La BCE surveille la situation de près et reste prête à intervenir si nécessaire", a affirmé Christine Lagarde la semaine dernière depuis Varsovie, en marge d'une réunion des ministres des Finances de la zone euro.
Un système financier sous tension - banques fragilisées, marchés chahutés - peut rapidement enrayer l'investissement et la consommation, au risque de faire glisser l'économie vers la déflation
Un scénario qui rappelle 2008, lorsque la crise financière mondiale avait brutalement fait chuter l'inflation, entraînant ensuite la crise de la dette souveraine, et poussant la BCE à sortir son arsenal de mesures exceptionnelles.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
La BCE abaisse son taux directeur de 25 pb
La Banque centrale européenne (BCE) a opté pour une baisse de ses principaux taux directeurs jeudi. Le taux de dépôt, qui fait référence, a été délesté de 25 points de base à 2,25%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats
Économie
L'avion du Conseil fédéral bloqué en Turquie est rentré en Suisse
L'avion du Conseil fédéral est rentré en Suisse mercredi soir. Le Bombardier Global 7500 était bloqué en Turquie depuis samedi.
Lors d'un déplacement du ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis en Turquie, l'équipage avait constaté des irrégularités lors du décollage d'un vol d'Ankara vers Antalya, avait informé l'armée suisse.
L'analyse des données de vol a ensuite révélé qu'une "brève réduction de la puissance d'un des moteurs" s'est produite au moment du décollage. Une équipe technique du constructeur a effectué des contrôles sur le moteur droit. Aucune irrégularité technique n'a été constatée, communique jeudi l'armée. L'incident est à mettre sur le compte d'un bref décrochage dans le réacteur.
L'avion est rentré mercredi soir. Il est à nouveau disponible sans restriction. L'armée précise que la sécurité du vol n'a jamais été compromise.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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