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Suisse

Monsieur Prix veut faire baisser le prix des génériques

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Le surveillant des prix Stefan Meierhans a comparé fin avril 20 principes actifs dont le brevet a expiré et qui génèrent un chiffre d’affaires élevé dans 15 pays de référence (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les prix des génériques les moins chers en Suisse sont en moyenne plus de deux fois et demie plus élevés que ceux pratiqués dans 15 autres pays de référence. M. Prix demande l'introduction d'un système de prix de référence efficace pour remédier à cette situation.

Le surveillant des prix Stefan Meierhans a comparé fin avril vingt principes actifs dont le brevet a expiré et qui génèrent un chiffre d’affaires élevé dans 15 pays de référence. Il constate, dans une infolettre diffusée jeudi, que les prix des génériques sont en moyenne 165% plus chers en Suisse. Ceux des médicaments originaux dont le brevet a expiré diffèrent de 64%.

Des fortes amplitudes sont constatées entre les pays concernant les génériques. Un Suisse paiera le même médicament cinq fois plus cher qu'un Suédois, un Danois ou un Britannique. En Norvège, ces principes actifs coûteront un tiers de moins.

Regrouper pour économiser

M. Prix pointe du doigt le système de fixation des prix des génériques en Suisse. Ceux-ci sont déterminés sur la base des prix suisses des médicaments originaux avec les mêmes principes actifs.

Le processus est différent pour les médicaments originaux: leurs prix sont fixés avec des comparaisons des prix pratiqués à l'étranger et des médicaments comparables en Suisse remboursés par l'assurance-maladie.

Pour amener les prix des génériques dans la fourchette de ceux pratiqués dans les autres pays, M. Prix propose de mettre en place un système de prix de référence. Plus de 20 pays européens y recourent déjà.

L'idée consiste à classer tous les médicaments originaux dont le brevet a expiré et les génériques dans un même groupe. Un montant de remboursement est ensuite déterminé en se basant sur un générique bon marché. Les caisses-maladie ne remboursent que ce montant. Un tel système permettrait des économies d’au moins 100 millions de francs pour l’assurance de base, selon les calculs du surveillant des prix.

Cependant, son efficacité dépend en grande partie de sa conception. Stefan Meierhans est d'avis que le système de prix de référence proposé par le Conseil fédéral devrait être modifié en vue d’une meilleure maîtrise des coûts.

Il préconise que le principe d’économicité soit introduit lors de la fixation du prix. La valeur la plus basse obtenue à partir de la comparaison avec les prix pratiqués à l’étranger et de la comparaison thérapeutiques doivent déterminer le nouveau prix. Lors de l'examen, toutes les alternatives thérapeutiques doivent être prises en compte, indépendamment du statut du brevet.

Faibles incitations

Par ailleurs, l’incitation à délivrer des génériques reste faible en Suisse, constate M. Meierhans. Elle doit être améliorée pour faire baisser les prix.

Ainsi, il n’existe en Suisse aucun générique pour de nombreux principes actifs dont le brevet a expiré. Une émission diffusée en 2018 relevait que presque 200 principes actifs commercialisés sous forme générique en Allemagne n'existaient pas en Suisse.

M. Prix déplore également que les patients sont trop peu incités à exiger un générique moins cher. La loi sur l'assurance-maladie exige pourtant que les médicaments soient les plus avantageux possible. Il incombe aux pharmaciens de délivrer un médicament avantageux. Ils devraient conserver une certaine marge de manoeuvre pour autant que les prix restent similaires.

D'autres incitations concernent la distribution. Sa marge relative doit être déterminée en fonction du générique le meilleur marché. En outre, les obstacles à l’autorisation de mise sur le marché, par exemple l’obligation de proposer tous les emballages de l’original, doivent être supprimés et le recours aux importations parallèles de substances actives dont le brevet est échu renforcé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Droits de douane: l'ex-ambassadeur US en Suisse McMullen optimiste

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Edward McMullen, ex-ambassadeur des Etats-Unis en Suisse sous le premier mandat de Donald Trump, juge "brillante"l'attitude de KKS. (© KEYSTONE/TI-PRESS/ALESSANDRO CRINARI)

l'ex-ambassadeur américain en Suisse, Edward McMullen, s'est montré optimiste pour la Suisse samedi matin, au lendemain de l'annonce par Donald Trump de droits de douane de plus de 30% pour les exportations suisses. Berne se trouvera bientôt dans une bonne position.

Les droits de douane imposés par le nouveau président des Etats-Unis ont laissé l'ex-ambassadeur "perplexe": "cela n'a aucun sens d'imposer des droits de douane de 31% à la Suisse alors que l'UE en est à 20%", a dit Edward McMullen à la radio et télévision alémanique SRF.

M.McMullen, un proche de Donald Trump dès avant le premier mandat du président américain, juge "brillante" l'attitude de la présidente de la Confédération. Karin Keller-Sutter ne prend pas une position hostile, relève-t-il.

Elle a dit qu'il s'agissait du début d'un processus engagé par les Etats-Unis et que la Suisse participerait à ce processus. Et elle s'assurera également que les Etats-Unis reçoivent toutes les données nécessaires pour comprendre la situation des droits de douane entre la Suisse et les Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Johann Chapoutot donnera une conférence à Genève le 15 avril

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Johann Chapoutot donnera sa conférence dans la salle UniDufour (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Spécialiste reconnu du nazisme, Johann Chapoutot donnera une conférence le mardi 15 avril, à Genève. Invité par la Fondation Zoein, l'historien français donnera les raisons qui, selon lui, ont conduit, au début des années 30, à l'effondrement du régime démocratique de la République de Weimar et à la prise de pouvoir d'Adolf Hitler.

Le professeur d'histoire contemporaine à la Sorbonne s'exprimera dans le cadre d'un cycle de conférences intitulé "La démocratie en danger". Ce cycle de conférences a été lancé par la fondation Zoein en partenariat avec l'Université de Genève (UNIGE) et avec le soutien de l'Etat de Genève.

Johann Chapoutot expliquera comment l'alliance entre les partis conservateurs, nationalistes et libéraux avec l'extrême droite a porté les nazis à la tête de l'Allemagne. La conférence sera suivie d'une table ronde animée par le professeur Jean-François Bayard, du Graduate Institut et du professeur Ludovic Tournès, de l'UNIGE.

La Fondation Zoein a été créée en 2017 à Genève. Elle poursuit l'objectif "de promouvoir de nouveaux modèles socio-économiques et démocratiques, articulant enjeux écologiques et enjeux sociaux". Elle s'investit aussi dans la vulgarisation d'informations scientifiques au travers de vidéos, articles, podcasts.

La conférence se tiendra mardi 15 avril, à 20h00, dans la salle UniDufour.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les chèques Reka c'est fini, place au format carte de crédit

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Reka abandonne ses chèques, après 60 ans. Dès 2026, l'organisation ne proposera plus qu'une solution numérique au format carte de crédit (Archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les chèques Reka, émis depuis 60 ans par la Caisse suisse de voyage, vivent leur dernière année. Dès 2026, la Reka ne proposera plus que le format carte de crédit.

A l'origine de la décision: la forte baisse de la demande des chèques version papier.

Alors qu'il atteignait encore 250 millions de francs en 2020, l'année du début de l'épidémie de Covid-19, le montant des commandes de chèques pour cette année est tombé à 30 millions de francs, précise samedi dans Schweiz am Wochenende le directeur de l'entreprise, Roland Ludwig. Aujourd'hui déjà, 94% de l'"argent Reka" est dépensé via la Reka-Card numérique, selon la Reka.

La Caisse suisse de voyage (Reka) avait prévu d'informer lundi. Dans un communiqué également reçu par l'agence de presse Keystone-ATS, l'entreprise assure que les chèques Reka déjà achetés restent valables de manière illimitée et pourront toujours être utilisés comme moyen de paiement.

La fin des chèques Reka marque le terme d'une époque, écrit la Caisse suisse de voyage dans son communiqué. Après leur introduction en 1966, les chèques Reka sont rapidement devenus la prestation salariale accessoire la plus importante en Suisse, poursuit la Reka.

Actuellement, plus de 4500 employeurs et autres organisations de travailleurs proposent à leurs collaborateurs et membres de l'argent Reka à prix réduit, en tant que prestation salariale accessoire. Par exemple l'employé achète à 80 francs un chèque d'une valeur de 100 francs.

Les chèques Reka peuvent être utilisés dans une large gamme d'offres touristiques et de loisirs. Il y a bien sûr les villages Reka, où les utilisateurs peuvent par exemple payer des chambres, mais des hôtels, des magasins ou des entreprises de transports comme les CFF acceptent les chèques Reka.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Un projet valaisano-valdôtin d'étude de la biodiversité est lancé

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Des ruches situées tant sur territoire italien que suisse seront étudiées de près dans le cadre d'un projet transfrontalier (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Un projet de ruches connectées voit le jour entre l'Entremont (Valais) et le Val d'Aoste. Il vise à étudier l'état de santé de la biodiversité dans ces deux contrées voisines.

Intitulé "Api-Alpes", ce projet est soutenu par le programme de coopération interreg financé par l'Union européenne. Il a été présenté à l'occasion d'une conférence de presse en ligne vendredi. Son objectif principal consiste à améliorer les connaissances sur l'évolution de la biodiversité. L'étude s'effectue grâce à des ruches connectées et des ruches sentinelles situées tant sur territoire italien que suisse.

Le choix d'étudier les abeilles entre l'Entremont et et le Val d'Aoste s'explique par des conditions climatiques et géographiques identiques et une apiculture similaire.

Créer une base de données

Concrètement, le projet vise à créer une base de données transfrontalières. Les ruches connectées ou sentinelles, situées des deux côtés de la frontière, doivent permettre de donner certaines informations comme le poids de la ruche, sa température ainsi que le nombre d'entrées et de sorties du rucher. Compilés, ces renseignements figureront ensuite dans une base de données.

Ces éléments doivent permettre de mieux lutter contre le varroa ou le frelon asiatique. L’intensification de l’agriculture, les parasites, la perte des habitats et les changements climatiques sont des facteurs qui tendent à réduire de plus en plus le nombre d'abeilles, tant en Valais que dans le nord de l'Italie.

Enfin, la démarche vise à informer le grand public et les professionnels sur les bonnes pratiques permettant de préserver la biodiversité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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