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Suisse

BP : gros avertissement sur bénéfice pour le 2e trimestre

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BP a prévenu que ses ventes de pétrole sont en recul d'un trimestre à l'autre. (archive) (© KEYSTONE/AP/KIRSTY WIGGLESWORTH)

Le géant pétrolier britannique BP a annoncé mardi qu'il anticipait des "ajustements défavorables" après impôts compris "entre 1 et 2 milliards de dollars" dans ses résultats du deuxième trimestre, liés notamment à des dépréciations d'actifs.

Cela comprend les charges liées à la transformation "de notre raffinerie de Gelsenkirchen en Allemagne", a précisé dans un communiqué BP, qui publiera le 30 juillet ses résultats du deuxième trimestre.

En mars, le groupe avait notamment annoncé son intention de réduire la capacité de production totale de ce site à partir de 2025, tout en engageant une production accrue de carburants à faibles émissions.

BP a par ailleurs prévenu mardi que ses marges de raffinage seront "nettement inférieures" d'un trimestre à l'autre et ses ventes de pétrole en recul.

Le groupe a aussi annoncé que sa production "devrait finalement être globalement stable par rapport au trimestre précédent", en particulier concernant le pétrole, là où il prévoyait auparavant une petite baisse. Mais il entrevoit une production "légèrement inférieure dans le gaz et les énergies à faible émission de carbone".

Le titre de BP à la Bourse de Londres perdait 3,36% à 458,70 pence peu après l'ouverture.

BP avait dégagé un bénéfice en forte baisse au premier trimestre en raison de prix des hydrocarbures en repli qui ont pesé sur les recettes et marges.

Shell, concurrent de BP, avait lui aussi annoncé en fin de semaine dernière des dépréciations qui pourraient atteindre 2 milliards de dollars au deuxième trimestre, liées notamment à un immense projet de biocarburants aux Pays-Bas dont il a récemment suspendu la construction.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Les marchés mondiaux peu perturbés par le retrait de Joe Biden

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En Asie, Tokyo a reculé de 1,16% et Shanghai cédait 0,61%. (archive) (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

Les Bourses mondiales jaugent lundi les possibles impacts du retrait du président Joe Biden de la campagne présidentielle américaine, tout en se préparant à l'avalanche de résultats qui sera publiée cette semaine.

En Europe, les indices boursiers rebondissent après le repli de vendredi: vers 09h20, Paris montait de 0,65%, Londres de 0,51%, Francfort de 0,44% et Milan de 0,55%.

En Asie, Tokyo a reculé de 1,16% et Shanghai cédait 0,61%. Le yen gagnait du terrain face aux principales autres devises (+0,63% à 156,49 yens pour un dollar), soutenu par les spéculation autour d'une hausse de taux de la Banque du Japon la semaine prochaine.

Hong Kong montait de son côté de 1,30%. La banque centrale chinoise a réduit lundi deux taux d'intérêt de référence, dans l'espoir de stimuler la croissance du pays, après une série d'indicateurs économiques décevants.

Les marchés réagissent à l'annonce du retrait du président démocrate sortant Joe Biden de la course à l'élection présidentielle américaine. Sa vice-présidente Kamala Harris s'est immédiatement dite prête à le remplacer pour "battre Trump". Elle a reçu le soutien de plusieurs figures du parti démocrate.

"Même si l'adieu de Biden a rebattu les cartes pour les élections de novembre, il n'a pas changé matériellement le résultat attendu... pour l'instant", a commenté Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.

Les prises de positions des investisseurs en vue d'une victoire de l'ex-président républicain Donald Trump "pourraient s'essouffler mais ne vont probablement pas s'inverser si Harris ne fait pas rapidement une différence matérielle dans les sondages", a-t-elle ajouté.

Après un léger repli en début de séance, le dollar était stable (-0,02%) face à l'euro à 1,0885 dollar pour un euro. Les rendements des emprunts des Etats-Unis baissaient légèrement: 4,21% pour le taux d'intérêt à dix ans, contre 4,24% vendredi.

Le bitcoin a de son côté atteint un plus haut depuis un mois (68'489,67 dollars) avant de dégonfler, reculant de 0,72% à 67'256 dollars.

Du côté de l'actualité économique, les résultats d'entreprises seront à l'honneur cette semaine. Les publications de poids lourds boursiers vont se succéder sans relâche tout au long de la semaine, avec notamment Alphabet, Tesla et LVMH mardi. IBM, Equinor et Porsche sont attendus mercredi, puis Nestlé, Roche, AstraZeneca, TotalEnergies et Enel jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Jeux olympiques

Binta Ndiaye: "Je suis jeune mais je vais prendre la place qu'il faut"

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La Montaine compte bien se servir de sa fraîcheur pour aller le plus loin possible dans la compétition. ©KEYSTONE/Michael Buholzer

À 19 ans, Binta Ndiaye fait partie des meilleures judokates du monde (-52kg). Dans quelques jours, elle vivra ses premiers Jeux Olympiques. Le top du top. Un objectif pour lequel elle a toujours travaillé dur. Rencontre.

C’est là où tout à commencé que Binta Ndiaye me donne rendez-vous. Au dojo du club Judo Kwai Lausanne situé à Mon Repos. C’est là que la Vaudoise est tombée amoureuse du judo.

Binta NdiayeJudokate

Mais si je l’ai rencontrée là, c’est aussi parce qu’elle s’y entraîne encore. “Ici, j’ai eu la chance d’avoir des entraîneurs qui étaient et qui sont tellement bons que je n’ai jamais eu envie de changer de club”, explique simplement la judokate du Mont-sur-Lausanne.

Cependant, voir des judokas s’entraîner à travers la vitre et avoir envie d’essayer, c’est une chose. Les sensations une fois que l’on essaie vraiment le sport, c’en est une autre. Le coup de foudre s’est confirmé. Et au-delà de l’amour pour le sport, c’est grâce à sa force de caractère que Binta Ndiaye a persévéré.

 

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Quand je lui demande à quel moment elle a décidé de devenir pro, elle explique simplement qu’elle n’a “pas eu de déclic. J’ai toujours voulu m’améliorer. Déjà quand j’étais petite, ceinture jaune, je savais que j’avais envie de devenir l’une des meilleures au monde.”

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Et sa volonté de devenir toujours meilleure s’est immédiatement fait ressentir.

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À ses débuts, c’est maître Hiroshi Katanishi qui est au dojo lausannois. “J’ai eu la chance de l’avoir comme premier prof. C’est quelqu’un qui a une aura, qui est reconnu dans le monde entier, décrit Binta. Je pense qu’on a une relation un peu particulière parce que quand on s’entraîne aussi souvent dans un dojo, on crée des liens. Donc je suis très chanceuse.”

Du moment que les athlètes font de la compétition, ils entrent dans des cadres plus professionnels, par cantons puis par régions, avant d’arriver dans les centres nationaux. “Ça change un peu parce qu’on a de nouveaux entraîneurs et on a un peu plus d’obligations, on ne peut pas tout faire comme on veut, sourit la Montaine. Mais pour l’instant ça se passe bien, et je pense que le judo suisse est en train d’évoluer.”

 

Un mode de vie

À 19 ans, la judokate peut déjà se targuer d’un titre de Championne Suisse élite ainsi que de Championne d’Europe M18. Elle compte aussi deux médailles de bronze aux championnats du monde M21. Et maintenant, une sélection pour les JO.

Pour atteindre ce niveau, cela demande des aménagements, surtout lorsque l’on est jeune. La Vaudoise a commencé ses études post-obligatoires dans une classe sport-études au Gymnase Auguste Piccard, avant de poursuivre à Bienne. Avec au milieu de tout ça, des compétitions partout dans le monde. “C’est des moments qui sont assez difficiles parfois, mais ça fait aussi évoluer, analyse-t-elle avec lucidité. Avec ce genre de challenge, on apprend à s’organiser mieux. Et je pense que c’est important de s’entourer des bonnes personnes, de se connaître, d’avoir des moments où on peut se recharger et pas avoir un niveau de stress trop élevé tout le temps.” Les bonnes personnes, c’est avant tout sa famille, surtout ses deux sœurs jumelles de qui elle est très proche.

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Au-delà des résultats et des trophées, pour Binta Ndiaye, le judo, c’est un mode de vie.

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Cet “effet de la communauté” s’est tout de suite ressenti ce jour-là. À peine entrée dans le dojo, Binta s’est préoccupée de l’état de santé d’un autre judoka blessé à un pied. On sent que le partage, la transmission, c’est important pour elle.

Binta NdiayeJudokate

Pour s'imprégner encore plus de ce mode de vie, il y a quelques mois, elle a pu se rendre au Japon pour la première fois. Un voyage plein d’enseignements qui lui a permis de progresser.

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Au pays du Soleil levant, elle a aussi découvert un autre rythme d’entraînement.

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La jeunesse, un atout

La prochaine étape, ce sont donc les Jeux Olympiques. “Obtenir une médaille olympique, ça a toujours été un rêve, lâche la jeune judokate avec le sourire. Je suis jeune mais je vais prendre la place qu’il faut et faire de mon mieux.”

Pour se qualifier pour Paris, il fallait être dans le top 20 mondial. Une seule place par pays et par catégorie est disponible. Et donc, si deux athlètes du même pays se retrouvent dans ce top 20, c’est la fédération nationale qui tranche. C’est ce qu’il s’est passé pour la Vaudoise. Mais, même si l’enjeu de la sélection a créé un peu de stress et d’incertitude, Binta Ndiaye était assez sereine.

Binta NdiayeJudokate

Et maintenant qu’elle se trouve aux portes de la plus grande compétition sportive, elle l’aborde d’une manière très détendue.

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Lorsque l’on vit ses premiers Jeux, tout est excitant. De quel moment se réjouit le plus Binta Ndiaye? “Elle est difficile cette question!, s’exclame-t-elle. Ma compétition, mais aussi l’atmosphère, le fait d’avoir des drapeaux suisses, d’être avec une équipe, c’est aussi des rencontres. C’est des choses qu’on oublie pas.” Et à l’inverse, y a-t-il un moment redouté? “Non, je redoute rien”, lance-t-elle en rigolant.

Jusqu’à la compétition, il s’agit de faire les derniers ajustements et d’analyser les adversaires. “On a fait un peu de vidéo avec mon entraîneur. Tout le monde le fait, donc on est un peu obligé si on ne veut pas avoir un train de retard par rapport au côté tactique, explique-t-elle. Je pense que c’est quelque chose d’important, mais il ne faut pas trop le faire non plus. Il faut rester un peu flexible et pouvoir s’adapter à ce qui se passe en vrai.”

Binta Ndiaye combattra le 28 juillet à l’Aréna Champs de Mars.

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Économie

La Bourse suisse en hausse après le retrait de Biden

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A la Bourse suisse, le SMI évoluait lundi matin dans le vert. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

La Bourse suisse a entamé la séance en petite hausse lundi, après le désistement surprise du président américain Joe Biden de l'élection présidentielle. En Suisse, la semaine s'annonce chargée avec une dizaine de résultats semestriels de grandes entreprises.

La campagne présidentielle américaine était plongée dans l'incertitude, au lendemain du retrait choc de Joe Biden, les démocrates devant évaluer si la vice-présidente Kamala Harris est la mieux placée pour battre Donald Trump en novembre. La quinquagénaire s'est immédiatement déclarée prête à "remporter l'investiture" démocrate lors de la convention du parti mi-août à Chicago, après avoir obtenu le soutien du président.

"Même si le désistement de Biden rebat les cartes de l'élection en novembre, cela ne devrait pas, dans l'immédiat, fondamentalement changer l'issue attendue", a estimé Ipek Ozkardeskaya. L'analyste de Swissquote rappelle qu'il n'est pas sûr que Mme Harris remporte l'investiture de son parti et si elle aura suffisamment de soutien pour battre M. Trump, que les sondages donnent pour l'heure vainqueur du scrutin.

Pour Arthur Jurus d'Oddo BHF Suisse, "une élection de Donald Trump pourrait mener les taux obligataires plus hauts, en raison de la baisse des taxes sur les sociétés et de nouvelles pressions inflationnistes". Selon le directeur des investissements, "le seul effet qui pourrait contrebalancer ces facteurs serait une remontée des incertitudes géopolitiques qui augmenterait la demande en dollar pour acheter des obligations souveraines américaines".

Dans une semaine chargée en résultats, les investisseurs auront tout de même quelques données macroéconomiques à décortiquer: mercredi notamment l'indice PMI de juillet dans la zone euro et jeudi le produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre aux Etats-Unis.

Vers 09h09 à la Bourse suisse, l'indice vedette SMI montait de 0,32% à 12'211,10 points, après avoir clôturé vendredi en baisse de 0,61%.

La vaste majorité des valeurs vedettes s'établissait dans le vert, Schindler (+1,1%), Givaudan (+1,0%) et Geberit (+1,0%) s'établissant dans le haut du tableau.

Les analystes d'UBS ont relevé l'objectif de cours du fabricant d'ascenseurs et confirmé leur recommandation à l'achat. Le groupe a dévoilé vendredi une rentabilité étoffée au premier semestre, malgré des ventes en recul.

Le fabricant d'arômes et de parfums genevois dévoilera quant à lui mardi sa performance financière à mi-parcours, les analystes interrogés par AWP tablant sur un chiffre d'affaires en hausse à 3,7 milliards de francs.

Logitech (+0,3%), qui attend le verdict d'un tribunal vaudois sur la tenue de son assemblée générale, Kühne+Nagel (+0,7%) et Lindt & Sprüngli (+0,7%) vont également dévoiler demain leur performance à mi-parcours.

Parmi les rares perdants figuraient Zurich Insurance (-1,4%) et Swiss Re (-0,8%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

En Suisse, 10% de la population renonce à la crème solaire

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Neuf personnes sur 10 se protègent sur soleil pour les activités en plein air, comme la baignade (archives). (© KEYSTONE/AP/ROBERTO PFEIL)

En Suisse, près de 10% de la population renonce à la crème solaire, selon un sondage publié lundi. Beaucoup n'aiment pas ces produits sur leur peau, d'autres trouvent leur application trop compliquée. Dans d'autres pays, les réfractaires sont plus nombreux.

En Allemagne et en France par exemple, près de 20% des personnes interrogées affirment ne pas mettre de crème solaire, selon ce sondage publié dans plusieurs pays par l'institut d'études de marché Yougov à la demande du distributeur en ligne Galaxus. Près de 2600 personnes ont été interrogées.

En France, les gens économisent l'argent de la crème solaire, en Italie, on veut bronzer plus vite, les Allemands trouvent l'application de la crème trop compliquée et les Autrichiens ont des doutes sur l'effet sur leur santé.

Reste que neuf personnes sur dix s'en remettent à la protection solaire pour la baignade, les randonnées ou toute autre activité en plein air. Parmi les Européens, les Suisses et les Autrichiens font partie des champions. Entre 9 et 15% des personnes interrogées indiquent qu'elles appliquent toujours de la crème solaire.

Les personnes qui utilisent des protections contre le soleil ont le plus souvent recours à des crèmes solaires. Les sprays arrivent en deuxième position. Les crèmes de jour avec facteur de protection solaire (FPS) sont très appréciées: un cinquième des personnes interrogées en ont dans leur armoire à pharmacie. La plupart des Européens misent sur des produits avec un facteur de protection de 30 à 50.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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