Suisse
L'initiative contre l'élevage intensif rejetée sans alternative
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Suivant le National, le Conseil des Etats a rejeté mercredi l'initiative contre l'élevage intensif, par 32 voix contre 8. Il a aussi largement refusé le contre-projet direct du Conseil fédéral.
L'initiative populaire vise à interdire l'élevage intensif en Suisse dans les 25 ans. Elle veut ancrer des normes bio dans la Constitution en matière de protection des animaux. Enfin, elle demande à la Confédération de réguler les importations d'animaux et de produits d'origine animale pour protéger l'agriculture suisse.
Les Verts et quelques socialistes soutenaient l'initiative. Dans la publicité et sur les images des emballages, on montre une poule ou un porc dans l'herbe au soleil, a illustré Adèle Thorens Goumaz (Verts/VD). Mais ce n'est pas la réalité dans beaucoup de cas, selon elle.
On va de toute manière devoir changer les méthodes d'élevage, a ajouté Roberto Zanetti (PS/SO). Daniel Jositsch (PS/ZH) a aussi avancé l'argument climatique: "On le sait scientifiquement, il faudra consommer moins de viande, on entre dans une autre époque."
On peut susciter des émotions avec des images, autant négatives que positives, a concédé Peter Hegglin (Centre/ZG) pour la commission. Il a toutefois martelé qu'il y a aujourd'hui déjà suffisamment de bons instruments qui fonctionnent pour protéger les animaux.
En Suisse, l'élevage intensif est déjà interdit. S'il existe encore des cas "inadmissibles", les autorités luttent déjà contre, les milieux concernés aussi, a estimé Charles Juillard (Centre/JU).
Pas assez de place
Selon M. Hegglin, l'initiative entraînerait toute une série de problèmes. Le texte aurait un impact sur le paysage et sur l'aménagement du territoire. Pour des paysans dans les régions de montagne, il serait difficile d'envisager d'autres alternatives pour des questions de place.
Le secteur agricole serait également pénalisé face à la concurrence. Le texte va à l'encontre des règles internationales de commerce, d'après le Zougois. L'initiative va également réduire la production indigène et donc renforcer l'importation de produits et le tourisme d'achat.
Textes distincts
Pour le ministre de l'intérieur Alain Berset, l'initiative présente aussi trop de défauts. Ce n'est pas une bonne chose de faire apparaître dans la Constitution des normes privées, a-t-il relevé. Et de trouver difficile de mettre en place des moyens pour savoir si les standards suisses sont respectés sur les lieux de production à l'étranger.
Le Conseil fédéral souhaitait toutefois un contre-projet direct. Il prévoyait d'inscrire le bien-être animal dans la Constitution. Il posait trois exigences, à savoir un hébergement respectueux des animaux, des sorties régulières à l'extérieur et des conditions d'abattage respectueuses.
Les deux textes ne sont pas pareils, a-t-il rappelé. "C'est un peu facile de jeter le contre-projet dans le même bain que l'initiative." Il a mis en garde contre une éventuelle acceptation de l'initiative "si on écarte tout de la table", rappelant les initiatives sur les soins infirmiers et le tabac, acceptées mais "difficiles à mettre en oeuvre".
Pas d'autre contre-projet
Selon M. Zanetti, le contre-projet constituait une "mince avancée". Le bien-être animal est déjà une composante de la qualité des produits suisses, mais des améliorations sont possibles.
Mais pour la droite, le contre-projet gouvernemental ne résolvait rien. Il aurait imposé de nouvelles exigences à la production nationale sans aucune obligation pour la viande importée, selon M. Hegglin. Des arguments qui ont fait mouche: le texte a été balayé par 30 voix contre 14.
Le National a rejeté l'initiative et n'est pas entré en matière sur le contre-projet direct en décembre. Il a aussi refusé d'élaborer un contre-projet indirect, comme le voulait le PVL. Un avis suivi par la Chambre des cantons, notamment par manque de temps. Le délai pour traiter l'initiative est en effet limité à fin mai 2022.
Le texte "Non à l'élevage intensif en Suisse (initiative sur l'élevage intensif)" a été lancé par la présidente de la Fondation Franz Weber, Vera Weber, le conseiller national Bastien Girod (Verts/ZH), Sentience Politics et Greenpeace.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
L'Opéra de Lausanne dévoile une saison 2025/2026 éclectique
L'Opéra de Lausanne lèvera 43 fois le rideau pour sa saison 2025/2026. Le directeur Claude Cortese a dévoilé mercredi les contours de sa deuxième saison: dix productions, dont six opéras, un ballet, un concert, un récital et un spectacle pour jeune public.
"Ma deuxième saison est à nouveau marquée du sceau de l'éclectisme et de la curiosité. Je suis déterminé à faire découvrir des oeuvres lyriques qui n'ont encore jamais été jouées à Lausanne", a affirmé Claude Cortese, qui a succédé au règne de 20 ans d'Eric Vigié, devant un parterre d'invités et les médias à l'opéra même.
La programmation "voyagera dans les grandes pages de l'opéra, du baroque Georg Friedrich Haendel au post-romantique Alexander von Zemlinsky", a-t-il résumé. La saison ouvrira le 5 octobre avec "Don Quichotte" de Jules Massenet (1842-1912) et se terminera en juin 2026 avec un "grand tube" du répertoire, "Rigoletto" de Giuseppe Verdi (1813-1901).
A menu aussi, "Barbe-Bleue" d'Offenbach, "Dialogues des Carmélites" de Poulenc, "Orlando" de Haendel et "Le Nain" de Zemlinsky.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Lausanne ou l'éloge de la patience
Lausanne a gagné mardi soir à Malley le droit de poursuivre sa saison en battant Fribourg 2-1 lors du 5e acte de leur demi-finale des play-off. Les Lions sont toutefois toujours dos au mur.
La patience est la mère de toutes les vertus, dit-on. Et si le LHC préfère utiliser "L'union fait la force" comme maxime cardinale, le club vaudois a su se montrer patient et ne pas céder à la panique mardi soir lorsque Fribourg menait encore 1-0 après quarante minutes.
En remportant ce cinquième duel face à Gottéron, le LHC n'a pas seulement conservé ses chances de se rendre à nouveau en finale. Le club vaudois a aussi infligé sa première défaite en soixante minutes à Lars Leuenberger depuis que ce dernier a repris les rênes de Fribourg fin décembre. Il a donc fallu attendre plus de trois mois avant de pouvoir réaliser cela.
Cette statistique en dit long sur la solidité mise en place par le coach bernois. Pour battre "son" Fribourg, il convient de ne rien laisser passer. Mardi à Malley, les Lions ont essayé de suivre ce précepte. Mais, mené dès la 14e sur un nouveau but de Samuel Walser, décidément intenable dans la capitale olympique avec sa troisième réussite en autant de matches, Lausanne a dû attendre le bon moment pour mordre.
Une première ligne plus percutante
A l'heure de l'interview, Théo Rochette a souhaité souligner la volonté de son équipe de ne pas se laisser aller: "On a montré du caractère et on ne s'est jamais découragé. Ils ont marqué les premiers, mais on n'a jamais arrêté. On aurait pu forcer des jeux, seulement on a su rester patient et structuré et ça a fini par payer."
Grâce à but sur son unique power-play et à une première ligne plus pesante dans le jeu, Lausanne a pu renverser la vapeur et se donner le droit de ne pas réserver ses vacances tout de suite. La triplette Riat-Suomela-Oksanen a retrouvé des couleurs, et c'est tout Lausanne qui en profite. Cela ne signifie pas pour autant que les Lions ont dégoté la formule magique et qu'ils filent vers la finale, bien loin de là.
Simple, basique
"Nous devons être plus constants, tempère Théo Rochette. Nous avons eu un moment un peu plus difficile lors du tiers médian, mais nous avons su rebondir en ayant la majorité des chances de but."
Comme bien souvent en pareille circonstance, la solution pour s'imposer à Fribourg jeudi et avoir le droit à un septième match à Malley samedi n'a rien de révolutionnaire. "Il nous faut amener plus de trafic dans le slot et chercher les rebonds qui traînent devant (Reto) Berra, ajoute Rochette. Cela fait deux matches que l'on joue du très bon hockey. A Fribourg, on a disputé un excellent match. On essaie d'avancer pas à pas."
Le fameux match après match prend ici tout son sens pour les Vaudois. Pas question de voir plus loin, sous peine de retomber de plusieurs étages. Contraint de se passer des services de Bozon, Raffl, Heldner et Hügli pour cette rencontre, Geoff Ward espère récupérer deux de ses soldats jeudi pour l'acte VI. Mais bien évidemment en période de play-off, le coach canadien du LHC est resté vague quant à la participation ou non de ses blessés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Les rose-verts d'Ecublens disent non à la jonction autoroutière
Les conseillers communaux du PSIG et des Vert-e-s d'Ecublens (VD) s’opposent fermement au projet de nouvelle jonction autoroutière sur le territoire communal. Ce projet, hérité d’une vision dépassée de la mobilité, est "inefficace et nuisible", estiment-ils.
Dans leur communiqué publié mercredi, les élus communaux du Parti socialiste et indépendant-e-s de Gauche (PSIG) et des Vert-e-s rappellent que la commune de Chavannes-près-Renens a récemment dénoncé la convention passée avec l’OFROU pour la création d’une nouvelle sortie autoroutière afin de protéger la qualité de vie de ses habitants.
Le 27 février 2025, la Municipalité d'Ecublens a confirmé son soutien au projet de jonction, tout en réaffirmant l'exigence que cette jonction ne voie le jour qu'en parallèle avec celle de Chavannes-près-Renens. Ce positionnement est censé éviter que le trafic de Chavannes se reporte intégralement sur Écublens.
Or, la dénonciation unilatérale de la convention par Chavannes rend cette simultanéité hautement incertaine, estiment les roses-verts. Cette situation met en lumière le risque réel que la commune se retrouve seule à gérer les conséquences d'un projet imposé, tant sur le plan financier que sur celui du trafic.
Des solutions alternatives existent, estiment les conseillers communaux: baisse des vitesses, transformation de l'A1 en boulevard urbain, report modal vers les transports publics et la mobilité active. Et de rappeler que le 24 novembre 2024, les citoyens suisses ont dit non aux extensions autoroutières incluant des jonctions, à 59% à Ecublens, à 61% dans tout le district de l'Ouest lausannois et à 58% dans le canton de Vaud.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Helvetia Nostra marque un point sur l'aménagement de Montreux
La fondation Helvetia Nostra est habilitée à recourir contre le plan de zones réservées adopté par Montreux. Dans la mesure où ce plan vise à empêcher toute construction au sein des périmètres touchés dans l'attente de la réduction de la zone à bâtir, la commune exécute une tâche fédérale soumise au contrôle des associations environnementales.
Après l'annulation de son nouveau plan général d'affectation par le Tribunal fédéral en 2020, Montreux a adopté un plan de zones réservées. Son but est de geler les constructions jusqu'à ce qu'un nouveau plan d'affectation soit défini. Estimant qu'un arrêt limité à certains périmètres n'était pas suffisant, Helvetia Nostra a contesté ce document.
La fondation a été déboutée tant par la commune que par le canton qui ont estimé qu'elle n'avait pas la qualité pour agir. En effet, l'aménagement du territoire est une tâche cantonale. En outre, la création d'une zone réservée ne constitue pas un classement et ne porte pas sur des mesures de protection de la nature, des biotopes,, du paysage ou des sites construits.
Zone à bâtir surdimensionnée
Dans un arrêt publié mercredi, le Tribunal fédéral s'écarte de cette opinion. Si l'aménagement du territoire incombe en premier lieu aux cantons, cela n'exclut pas que la Confédération puisse légiférer sur des questions particulièrement importantes à l'échelle nationale.
Il en va ainsi du classement en zone à bâtir et en particulier de la réduction des zones à bâtir imposée par la loi fédérale sur l'aménagement du territoire (LAT), précise la 1ère Cour de droit public. La création de zones réservées, lorsqu'elles gèlent les constructions pour une durée limitée jusqu'à l'adoption d'une nouvelle planification, s'inscrit dans ce cadre.
Les juges de Mon Repos constatent que la zone à bâtir de Montreux est largement surdimensionnée. Une zone réservée limitée à certains secteurs risque d'entraver la marge de manoeuvre de la commune lors de l'élaboration du plan d'affectation puisque les constructions resteront possibles ailleurs. L'existence d'une tâche fédérale doit être admise dans un tel cas: Une organisation comme Helvetia Nostra peut donc exercer le contrôle qui lui est accordé par la LAT. (arrêt 1C_58/2024 du 5 mars 2025)
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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