Économie
L'ex-associé de Wegelin ne croit pas au sauvetage de Credit Suisse
L'ex-associé-gérant principal de la banque Wegelin, Konrad Hummler, ne croit pas au sauvetage de Credit Suisse. "Les marchés internationaux du crédit réagissent trop négativement", déclare-t-il dans la presse alémanique.
Une fois que la confiance est perdue, elle disparaît, explique-t-il samedi dans la Neue Zürcher Zeitung. Konrad Hummler voit deux scénarios possibles pour la banque zurichoise. "Soit elle est liquidée en bonne est due forme - il existe des méthodes standardisées pour cela -, soit sa liquidation est transférée à une autre grande banque et la Finma et la BNS assument la garantie sans conditions", avance-t-il.
Mercredi soir, l'autorité de surveillance des marchés financiers Finma et la Banque nationale suisse (BNS) annonçaient qu'elles mettraient des liquidités à la disposition du Credit Suisse en cas de besoin, après le naufrage de la banque suisse en bourse. Quelques heures plus tard, Credit Suisse annonçait qu'elle emprunterait jusqu'à 50 milliards de francs.
Cette aide de plusieurs milliards n'a que peu apaisé les inquiétudes des investisseurs vis-à-vis de la banque, en pleine tourmente boursière. Alors que le cours de l'action Credit Suisse reculait à nouveau vendredi, les spéculations sur une scission du numéro deux bancaire suisse se sont intensifiées. UBS et le Credit Suisse seraient en pourparlers pour un rachat, selon le Financial Times. Contactées, les deux banques n'ont pas confirmé cette information.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Swica supprime une trentaine de postes à temps plein
L'assureur maladie et accidents Swica va supprimer une trentaine de postes à temps plein dans le cadre de mesures de réduction des coûts, devisées à 50 millions de francs par an. La société winterthouroise compte "éviter le plus possible" les licenciements.
Après un premier train de mesures l'été dernier, Swica veut réduire ses directions régionales au nombre de cinq. En Suisse orientale, celles de Winterthour et St-Gall sont réunies, a-t-il indiqué mercredi dans un communiqué.
Dans ce cadre, les départements de la direction générale sont également amincis.
Swica compte 1,7 million d'assurés et se classe, selon ses propres indications, en quatrième place des assureurs maladie en Suisse. En 2023, la société a vu ses primes augmenter de 8,8% à 5,8 milliards de francs, mais a subi une perte nette de 34 millions.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
France: les embauches à la baisse au quatrième trimestre
Mauvais signal pour le marché du travail français: le nombre de déclarations d'embauche de plus d'un mois (hors intérim) est reparti à la baisse au quatrième trimestre 2024 (-2,4%) par rapport au trimestre précédent, a indiqué mercredi l'Urssaf.
Le nombre de déclarations d'embauche était resté stable au trimestre précédent (+0%), rappelle l'établissement public dans un communiqué.
Sur un an, le nombre de déclarations a diminué de 5% au quatrième trimestre. Mais avec un peu moins de 2,3 millions de déclarations, leur niveau reste supérieur de 5,7% à celui du dernier trimestre 2019, avant la crise Covid, ajoute l'Urssaf.
Le repli au quatrième trimestre résulte de la baisse des embauches en CDI (-3,3%) et dans une moindre mesure des CDD de plus d'un mois (-1,5%).
Les entreprises de 20 salariés ou plus affichent une baisse plus prononcée (-2,8%) que celle des entreprises de moins de 20 salariés (-1,9%).
Par secteur, les déclarations d'embauche sont en "forte diminution" dans l'industrie au quatrième trimestre (-4,2%), alors qu'elles étaient restées dans le vert au trimestre précédent (+0,8%).
Elles repartent à la baisse dans la construction (-2,6%) et dans le tertiaire (-2,1%) après un troisième trimestre quasiment stable (respectivement -0,1% et +0,2%), détaille l'Urssaf.
Le niveau reste "nettement plus élevé" que celui d'avant-crise dans l'industrie et le tertiaire (respectivement +5,4% et +7,4% par rapport au dernier trimestre 2019), mais est en revanche "nettement en deçà" dans la construction (-11,8%).
Sur fond de multiplication des plans sociaux, les principaux organismes économiques s'attendent à une hausse du chômage. Dans sa dernière note de conjoncture mi-décembre, l'Insee a estimé que le taux de chômage (mesuré au sens du BIT et permettant des comparaisons internationales) devrait passer de 7,4% actuellement à 7,6% de la population active d'ici à la mi-2025. Les chiffres du quatrième trimestre sont attendus le 11 février.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Le nombre d'offres d'emploi diminue en 2024
La faiblesse conjoncturelle pèse sur le marché du travail en Suisse. Le nombre de postes vacants a diminué en 2024 de 10% sur un an, selon le Swiss Job Market Index d'Adecco. Pour la première fois depuis la pandémie de coronavirus, le bilan annuel est négatif.
La baisse est particulièrement marquée au quatrième trimestre 2024, où 13% d'annonces en moins ont été publiées par rapport à la même période de l'année dernière, selon l'indice compilé par la société de placement Adecco et le moniteur du marché de l'emploi de l'Université de Zurich et publié mardi.
La baisse de la demande de travailleurs qualifiés entraîne un repli des offres d'emploi dans tous les groupes professionnels. Mais ce sont les métiers dits "Mint" (mathématiques, informatique, sciences naturelles, technologie) et de la santé qui ont enregistré le plus fort recul, avec 19% de postes vacants en moins. C'est nettement plus qu'en 2023 (-3%).
Les principaux facteurs à l'origine de cette baisse ont été la contraction de la demande en développeurs de logiciels et analystes. "La baisse de la demande dans les métiers de l'informatique pourrait être une indication de mutations à long terme dus aux changements technologiques, en particulier l'intelligence artificielle", analyse Johanna Bolli-Kemper, du moniteur du marché de l'emploi de l'Université de Zurich.
En outre, le faible nombre de postes vacants parmi les spécialistes des technologies de l'information et de la communication (TIC), des bases de données et des réseaux, de médecins, d'infirmières, d'ingénieurs civils et environnementaux a également contribué au déclin en 2024.
Toutes les régions affectées
A l'opposé, les cadres, les artisans et les ouvriers non qualifiés comptent parmi les professions qui ont connu la plus faible baisse des offres d'emploi en 2024, soit -3%. Depuis 2020, les postes vacants de direction ont tendance à diminuer. Quant aux artisans et ouvriers non qualifiés, ils ont enregistré le deuxième plus grand nombre de places annoncées en Suisse.
Néanmoins, le nombre total d'offres d'emploi reste supérieur au niveau d'avant la pandémie de coronavirus et à la moyenne nationale, précise Adecco.
Au niveau géographique, l'évolution négative du marché du travail en Suisse a affecté toutes les grandes régions en 2024. Zurich est particulièrement touchée, avec un recul des postes vacants de 15%, suivie de près par l'Espace Mittelland avec -14%. La Suisse centrale et le nord-ouest de la Suisse ont enregistré des baisses légèrement plus faibles de 9%. Les régions les moins impactées sont la Suisse orientale (-3%) et le sud-ouest de la Suisse (-2%).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Le Canada "ripostera" si les USA imposent des droits de douane
Le Canada "ripostera" fermement et rapidement si les Etats-Unis imposent des droits de douane de 25% le 1er février, comme l'a annoncé Donald Trump lundi après son investiture, a indiqué mardi le Premier ministre Justin Trudeau.
"Tout est sur la table et je soutiens le principe de droits de douane équivalents au dollar près", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse, précisant que cela "aura un coût pour les Canadiens".
"Nous sommes prêts à faire face à tous les scénarios" et "nous protégerons nos intérêts nationaux", a indiqué le Premier ministre, qui a présenté sa démission début janvier, mais dont le remplaçant ne sera connu que le 9 mars prochain. Il a toutefois précisé qu'il espérait toujours convaincre l'administration Trump de ne pas imposer de droits de douane.
"C'est un moment crucial pour le Canada et les Canadiens", a-t-il estimé.
Selon des économistes, l'imposition de droits de douane déclencherait une profonde récession dans le pays, dont 75% des biens et services exportés partent vers les Etats-Unis.
Des centaines de milliers d'emplois canadiens sont en jeu, et, selon un scénario pessimiste de la banque Scotia, une hausse américaine des droits de douane suivie d'une riposte du Canada sur les importations américaines pourrait faire chuter le PIB canadien de plus de 5%, augmenter le chômage considérablement et faire grimper l'inflation à plus de 4,1%.
"Nous envisageons [des droits de douane] de l'ordre de 25% sur le Mexique et le Canada, parce qu'ils laissent un grand nombre de personnes (...) entrer, et beaucoup de fentanyl (un opioïde responsable d'une immense crise sanitaire aux Etats-Unis) aussi", a déclaré depuis la Maison Blanche le président américain Donald Trump, quelques heures après son investiture lundi.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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