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Économie

Les valeurs limites d'exposition au bruit doivent être revues

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La population se sent de plus en plus gênée par le bruit des trains et des avions, relève la commission (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Les valeurs limites d'exposition au bruit du trafic doivent être adaptées, estime la Commission fédérale pour la lutte contre le bruit (CFLB). Elle recommande dans un rapport des normes plus strictes, notamment pour les secteurs ferroviaire et aérien.

Malgré des succès incontestés ces dernières années, de nombreuses personnes sont encore exposées à un bruit nuisible ou incommodant en Suisse, relève jeudi la CFLB. Les bases scientifiques des valeurs actuellement en vigueur pour le bruit lié au trafic sont obsolètes.

Dans son rapport, la commission recommande dans les zones uniquement dédiées à l'habitat une valeur limite de jour similaire à la réglementation actuelle pour le bruit routier. Pendant la nuit, la norme doit toutefois être plus sévère d'environ 3 décibels (dB).

Concernant le bruit lié au trafic ferroviaire, il conviendrait d'évaluer plus strictement les périodes diurne et nocturne, estime la CFLB. Du point de vue de la santé, les limites devraient être plus sévères de 6 dB le jour et de 2 dB la nuit dans les zones exclusivement résidentielles.

Le constat est le même s'agissant du bruit du trafic aérien. Les limites sonores devraient être réduites de 6 dB le jour et - selon l'heure - de 1 à 3 dB la nuit. Depuis plusieurs décennies, les gens se sentent de plus en plus gênés par le bruit des trains et des avions, relève la commission.

Période nocturne plus longue

Pour tous les types de bruit liés au trafic, la CFLB recommande par ailleurs d'étendre la période d'évaluation de la période nocturne à la tranche 22h00-07h00. Parallèlement, la période diurne devrait être réduite à la tranche 07h00-22h00, soit 15 heures au total, au lieu des 16 heures actuelles.

Une limite distincte d'une heure devrait également être fixée pour le trafic aérien entre 06h00 et 07h00, en plus des trois heures de nuit actuelles. Cette recommandation répond à une demande du Tribunal fédéral, qui a constaté que les valeurs limites nocturnes fixées pour les avions ne protégeaient pas suffisamment les personnes contre le bruit tôt le matin.

Protection uniforme

Le schéma actuel des valeurs limites, avec les deux périodes de jour et de nuit et les trois types de valeurs limites d'exposition (valeur de planification, valeur limite d'immissions, valeur d'alarme) doit être maintenu, estime la CFLB. Il en va de même pour les degrés de sensibilité, qui remplissent une fonction importante en tant qu'instrument d'aménagement du territoire.

La commission reconnaît toutefois l'importance d'une protection uniforme contre le bruit dans les zones résidentielles. Elle propose en conséquence que les valeurs limites pour tous les types de trafic soient identiques dans les zones exclusivement dédiées à l'habitat et dans celles d'habitat et d'activités mixtes.

Pour une mise en oeuvre rapide

La commission appelle à une mise en oeuvre la plus rapide possible de ses recommandations. Elle se dit toutefois consciente que leur application peut avoir des répercussions importantes, notamment sur les infrastructures de transport. Ces effets doivent être étudiés en détail et pris en compte lors de l'introduction des valeurs actualisées.

Les recommandations de la commission visent à donner au Conseil fédéral les bases nécessaires pour aménager le système de valeurs limites en Suisse, précise le communiqué. Celles-ci doivent répondre aux exigences de la loi sur la protection de l'environnement (LPE).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Toujours plus de surfaces de bureau inoccupées en Suisse

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Les surfaces de bureaux en mal de locataires n'ont cessé d'enfler dans les centres urbains de Suisse. Ici, à Zurich. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Nonobstant un net ralentissement de l'activité de construction, les surfaces de bureaux en mal de locataires n'ont cessé d'enfler dans les centres urbains de Suisse.

Le taux de vacance du segment a progressé de 0,9 point de pourcentage (pp) entre fin 2019 et fin 2024, pour s'établir à 5,0%. Sur douze mois, le degré d'inoccupation a même bondi de 9%.

Si Genève fait figure d'exception avec un recul marginal de 0,1% sur cinq ans, le taux de vacance de 6,2% y demeure l'un des plus élevé du pays. L'agglomération autour de la Cité de Calvin s'est toutefois délestée de sa lanterne rouge aux dépends de région de Bâle, qui avec une progression de 3,4 pp a vu son taux d'inoccupation exploser à 6,4%, selon un relevé du cabinet new-yorkais de conseil en immobilier commercial Jones Lang LaSalle (JLL) publié lundi.

En Ville de Zurich et en périphérie de la Cité de Zwingli, l'offre en déshérence a progressé de 1,3 pp à 5,3%, tandis que Lausanne affiche une hausse de 0,9 pp à 3,8 pp. Berne demeure avec 2,4% (+0,4 pp) le centre urbain le plus tendu, devant même le paradis entrepreneurial zougois et ses 3,0%.

Les auteurs du rapport notent néanmoins que l'essor des taux de vacance en Helvétie et tout relatif, au vu de l'envol de ceux des 22 principales villes européennes, de 3,3 pp pour une moyenne de 8,5%.

Si l'activité de construction de bureaux en Suisse n'a eu de cesse de s'éroder depuis l'explosion de la pandémie de coronavirus et le formidable essor du télétravail, les experts de JLL partent du principe que la demande est restée "dans l'ensemble intacte". Le volume de 57'000 m2 de nouvelles surfaces recensé en 2024, contre 343'000 m2 en 2020, doit ainsi constituer un point d'inflexion à partir duquel les volumes reprendront l'ascenseur sur le moyen terme.

Le cabinet observe en outre que de nombreux fonds et véhicules de placement ont réalisé sur la seconde moitié de l'an dernier des augmentations de capital, leur permettant d'entamer l'exercice 2025 les poches pleines. Il anticipe conséquemment un regain des volumes de transactions, dopé de surcroit par la faiblesse actuelle des taux d'intérêts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

USA: le déficit commercial repart à la hausse en novembre

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Le déficit commercial des Etats-Unis est reparti à la hausse en novembre. (archive) (© KEYSTONE/AP NY/DESMOND BOYLAN)

Le déficit commercial des Etats-Unis est reparti à la hausse en novembre sous l'effet d'une hausse plus importante des importations, que des exportations, selon les données publiées mardi par le département du Commerce.

Le déficit des échanges des biens et services avec le reste du monde est monté en novembre à 78,2 milliards de dollars, en progression de 6,2% par rapport au mois d'octobre, dont les données ont été légèrement révisées en hausse.

La hausse est légèrement plus forte qu'attendu, puisque les analystes tablaient sur un déficit de 77,9 milliards de dollars, selon le consensus publié par briefing.com.

Sur un an, le déficit commercial américain est également en progression de 13% en novembre, soit 93,9 milliards de plus, a également précisé le département du Commerce, du fait, là encore d'une hausse bien plus marquée des importations que des exportations, en valeur.

En novembre, les exportations sont ainsi en hausse de 2,7%, soit 7,1 milliards de dollars de plus que le mois précédent.

L'augmentation du déficit concerne en particulier les biens, alors que les services restent au contraire en surplus, de quasi un milliard de dollars.

Dans le détail, les exportations de biens ont en particulier concerné les matières premières et produits pétroliers, ainsi que les pièces automobiles et les produits pharmaceutiques.

A l'inverse, les importations se sont principalement concentrées sur l'énergie, les achats de semi-conducteurs et d'avions civils, ainsi que des produits alimentaires et pièces de véhicules automobiles.

La distribution géographique du déficit commercial, pour les biens, reste globalement inchangée, le plus important restant encore lié aux échanges avec la Chine, à 25,4 milliards de dollars, en recul cependant par rapport au mois d'octobre.

L'Union européenne reste en deuxième position, avec un déficit commercial américain de 20,5 milliards de dollars, également en recul sur un mois, et se concentre toujours sur les cinq mêmes pays: l'Allemagne, la France, avec qui le déficit a augmenté, l'Irlande et l'Italie. L'excédent se creuse encore dans les échanges avec les Pays-Bas.

Enfin, les déficits avec le Mexique et le Vietnam reste toujours les plus importants, hors Chine et UE, et sont également en progression d'un mois sur l'autre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Reprise des vols internationaux à l'aéroport de Damas

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L'aéroport d'Alep a lui rouvert le 18 décembre (archives). (© KEYSTONE/EPA/BILAL AL HAMMOUD)

Les vols internationaux ont repris mardi dans une atmosphère de liesse à l'aéroport international de Damas. C'est une première depuis la prise du pouvoir en Syrie par une coalition dirigée par des islamistes radicaux, qui a chassé le président Bachar al-Assad.

Un premier avion de la compagnie nationale Syrian Airlines a décollé pour Charjah, aux Emirats arabes unis, vers 11h45 locales (09h45 en Suisse), selon des correspondants de l'AFP. L'avion avait été repeint aux couleurs du nouveau drapeau, celui du soulèvement contre le pouvoir de Bachar al-Assad, adopté par les nouvelles autorités.

Il s'agit du premier vol commercial international depuis le 8 décembre, date de la prise de Damas par des groupes armés emmenés par la formation radicale islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS) et la fuite du président déchu. Un premier vol en provenance du Qatar depuis près de 13 ans a ensuite atterri vers 13h00 locales (11h00 en Suisse), selon les correspondants de l'AFP.

"Aujourd'hui marque un nouveau départ", a déclaré à l'AFP le directeur de l'aéroport, Anis Fallouh. "Nous avons commencé à accueillir les vols internationaux décollant et atterrissant à Damas", a-t-il ajouté.

"Totalement différent"

Dans le hall des départs régnait une atmosphère de liesse, certains passagers faisant le signe de la victoire, selon les correspondants de l'AFP. "L'aéroport est totalement différent du passé", sous le pouvoir précédent, affirme l'une d'entre eux, Amal Geroudy, 45 ans. "Les fonctionnaires nous traitaient avec condescendance, aujourd'hui (..) ils nous sourient".

"J'avais peur que l'aéroport reste fermé et que mon visa expire", ajoute cette femme qui va rejoindre sa famille aux Emirats. L'agence officielle syrienne Sana a annoncé que "le premier avion syrien après la libération" a décollé avec "145 passagers à bord".

Dans le hall des arrivées, des Syriens chargés de ballons multicolores et de bouquets de fleurs attendaient des proches que certains n'avaient pas revus depuis des années. Des passagers ont débarqué de l'avion venant du Qatar, le nouveau drapeau syrien sur les épaules, chantant en choeur "Lève la tête, tu es un Syrien libre", un refrain emblématique des opposants à Bachar al-Assad.

"Vol d'essai"

Certains se sont agenouillés et ont baisé le sol, selon un photographe de l'AFP. La compagnie nationale du Qatar avait annoncé la reprise mardi de ses vols vers la capitale syrienne après quasiment 13 ans d'interruption.

L'aéroport, qui ne desservait qu'une poignée de destinations avant sa fermeture, avait recommencé à accueillir des avions chargés d'aide humanitaire depuis décembre, notamment en provenance de plusieurs pays arabes dont l'Arabie saoudite qui a établi un pont aérien. La Jordanie a annoncé mardi avoir envoyé un "vol d'essai" à Damas pour préparer la reprise des liaisons entre Amman et Damas.

En outre, le 18 décembre, le premier vol domestique depuis la fuite du président déchu avait décollé du terminal de la capitale pour Alep dans le nord. Les nouvelles autorités ont multiplié les gestes d'ouverture envers la communauté internationale et le chef de la diplomatie, Assaad al-Chaibani, mène une tournée arabe qui l'a déjà conduit aux Emirats et au Qatar, après une première visite en Arabie saoudite.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Zone euro: l'inflation rebondit décembre à 2,4% sur un an

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En zone euro, ce n'est plus tant l'inflation que la croissance qui inquiète, alors que l'union monétaire s'est enlisée dans la stagnation. (archives) (© KEYSTONE/DPA/SEBASTIAN KAHNERT)

L'inflation en zone euro a progressé de 0,2 point en décembre à 2,4% sur un an, poursuivant son rebond entamé en octobre en raison d'une légère hausse des tarifs de l'énergie, a annoncé Eurostat mardi.

Après des mois de reflux, la hausse des prix à la consommation avait atteint en septembre son niveau le plus bas en trois ans et demi, à 1,7%, avant de remonter en octobre à 2%, soit exactement la cible visée par la Banque centrale européenne (BCE).

Depuis, elle est repassée légèrement au-dessus de cet objectif dans les 20 pays partageant la monnaie unique, alimentée par une légère accélération des tarifs de l'énergie, selon les chiffres de l'office européen des statistiques.

Le taux d'inflation de décembre est conforme aux attentes des analystes.

Cependant, l'inflation sous-jacente - corrigée des prix volatils de l'énergie et de l'alimentation -, qui fait référence pour les marchés et la Banque centrale européenne (BCE), est restée stable à 2,7% et est inchangée depuis septembre.

L'énergie plus chère

La hausse globale des prix à la consommation en décembre résulte essentiellement d'une progression de 0,1% sur un an des tarifs de l'énergie, alors qu'ils avaient baissé de 2% en novembre.

L'inflation sectorielle dans les services s'est légèrement accélérée en décembre à 4% (+0,1 point par rapport au mois précédent).

En revanche, la hausse des prix des biens industriels a ralenti (+0,5% après +0,6%) tandis que celle des produits alimentaires est restée stable par rapport à novembre à 2,7% sur un an.

Globalement, la hausse des prix à la consommation dans la zone euro s'est très nettement calmée depuis le record de 10,6% sur un an atteint en octobre 2022, quand les tarifs de l'énergie flambaient dans le contexte de la guerre en Ukraine.

Cette tendance a permis à la BCE de baisser ses taux d'intérêt à quatre reprises depuis juin.

Pour endiguer l'inflation, l'institution monétaire avait augmenté les coûts d'emprunt à un rythme sans précédent à partir de juillet 2022, au prix d'un fort ralentissement de la croissance économique.

Désormais, ce n'est plus tant l'inflation que la croissance qui inquiète, alors que la zone euro s'est enlisée dans la stagnation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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