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Suisse

Les USA accusent la Suisse de manipuler sa devise

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(Image prétexte ©KEYSTONE/Anthony Anex)

Les Etats-Unis ont accusé mercredi la Suisse et le Vietnam de manipuler leurs monnaies pour en tirer un avantage commercial indu, et demandé à la Chine d'être plus "transparente", selon un rapport semi-annuel sur ces questions publié par le Trésor. La Banque nationale suisse (BNS) a vivement réagi à ces affirmations.

"Le Vietnam et la Suisse manipulent leurs monnaies", a déterminé le ministère, qui a évalué la situation de 20 des principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis entre juillet 2019 et juin 2020.

Dix autres pays, dont l'Allemagne, le Japon et l'Italie, sont placés sous surveillance, une liste dans laquelle Taiwan, la Thaïlande et l'Inde ont été ajoutés. Washington ne considère plus, depuis janvier 2020, que la Chine manipule sa monnaie, mais le pays reste sous surveillance.

Réagissant à ces propos, la BNS a indiqué que l'institut d'émission et les autorités helvétiques sont en contact avec leurs homologues américains "afin de leur expliquer la situation économique et la politique monétaire de notre pays".

"En aucun cas, la Suisse n'effectue de manipulations monétaires", a martelé la banque centrale suisse, qui doit annoncer jeudi sa décision de politique monétaire dans un contexte de crise pandémique et de renchérissement du franc.

Selon cette dernière, "les interventions de la BNS sur le marché des changes ne visent pas à empêcher des adaptations de la balance des paiements ni à obtenir un avantage compétitif injustifié pour l'économie suisse". Au contraire, "la politique monétaire suisse a besoin de ces interventions pour garantir des conditions monétaires appropriées et, par là même, la stabilité des prix en Suisse", a-t-elle souligné dans un communiqué.

"Le rapport n'entraîne aucun changement pour l'approche de la BNS en matière de politique monétaire" et vu la situation économique tendue et le niveau élevé du franc, elle "reste disposée, à intervenir de manière accrue sur le marché des changes".

Le Secrétariat d'Etat aux questions financières internationales (SFI) a pour sa part indiqué qu'il était impossible de dire à ce stade si les Etats-Unis allaient prononcer des sanctions contre la Suisse.

Dans l'immédiat, le franc réagissait fortement à ces annonces. La monnaie helvétique se relâchait brusquement face à l'euro, passant en quelques minutes de 1,0770 franc pour un euro à 1,0807. Le mouvement était identique face au billet vert, la devise suisse passant de 0,8838 franc pour un dollar à 0,8867.

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Suisse

Le président du PVL critique un Conseil fédéral trop passif

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Le président des Vert'libéraux n'a pas ménagé le Conseil fédéral dans son discours d'ouverture de l'assemblée des délégués du PVL samedi à Brigue (Archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le Conseil fédéral est trop passif face à la situation géopolitique mondiale, a jugé le président des Vert'libéraux Jürg Grossen, en ouvrant samedi l'assemblée des délégués du PVL à Brigue (VS). Or la Suisse ne peut plus se permettre d'attendre, selon lui.

Malgré les nombreuses mises en garde contre des droits de douane élevés, le Conseil fédéral a pensé qu'il suffisait d'envoyer aux Etats-Unis sa secrétaire d'Etat à l'économie, a critiqué le président des Vert'libéraux, selon le texte de son discours d'ouverture. Le gouvernement suisse "vit dans un monde illusoire", a affirmé Jürg Grossen.

D'après le Bernois, cette affaire des droits de douane de Donald Trump illustre les avantages d'avoir de bonnes relations avec l'Union européenne. Mais sur ce sujet aussi, le gouvernement est trop passif, a critiqué M. Grossen. Et les Vert'libéraux d'attendre du Conseil fédéral qu'il soumette rapidement les Bilatérales III au Parlement et qu'il défende avec passion et vigueur le bon résultat des négociations de ces accords.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Droits de douane: l'ex-ambassadeur US en Suisse McMullen optimiste

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Edward McMullen, ex-ambassadeur des Etats-Unis en Suisse sous le premier mandat de Donald Trump, juge "brillante"l'attitude de KKS. (© KEYSTONE/TI-PRESS/ALESSANDRO CRINARI)

l'ex-ambassadeur américain en Suisse, Edward McMullen, s'est montré optimiste pour la Suisse samedi matin, au lendemain de l'annonce par Donald Trump de droits de douane de plus de 30% pour les exportations suisses. Berne se trouvera bientôt dans une bonne position.

Les droits de douane imposés par le nouveau président des Etats-Unis ont laissé l'ex-ambassadeur "perplexe": "cela n'a aucun sens d'imposer des droits de douane de 31% à la Suisse alors que l'UE en est à 20%", a dit Edward McMullen à la radio et télévision alémanique SRF.

M.McMullen, un proche de Donald Trump dès avant le premier mandat du président américain, juge "brillante" l'attitude de la présidente de la Confédération. Karin Keller-Sutter ne prend pas une position hostile, relève-t-il.

Elle a dit qu'il s'agissait du début d'un processus engagé par les Etats-Unis et que la Suisse participerait à ce processus. Et elle s'assurera également que les Etats-Unis reçoivent toutes les données nécessaires pour comprendre la situation des droits de douane entre la Suisse et les Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Johann Chapoutot donnera une conférence à Genève le 15 avril

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Johann Chapoutot donnera sa conférence dans la salle UniDufour (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Spécialiste reconnu du nazisme, Johann Chapoutot donnera une conférence le mardi 15 avril, à Genève. Invité par la Fondation Zoein, l'historien français donnera les raisons qui, selon lui, ont conduit, au début des années 30, à l'effondrement du régime démocratique de la République de Weimar et à la prise de pouvoir d'Adolf Hitler.

Le professeur d'histoire contemporaine à la Sorbonne s'exprimera dans le cadre d'un cycle de conférences intitulé "La démocratie en danger". Ce cycle de conférences a été lancé par la fondation Zoein en partenariat avec l'Université de Genève (UNIGE) et avec le soutien de l'Etat de Genève.

Johann Chapoutot expliquera comment l'alliance entre les partis conservateurs, nationalistes et libéraux avec l'extrême droite a porté les nazis à la tête de l'Allemagne. La conférence sera suivie d'une table ronde animée par le professeur Jean-François Bayard, du Graduate Institut et du professeur Ludovic Tournès, de l'UNIGE.

La Fondation Zoein a été créée en 2017 à Genève. Elle poursuit l'objectif "de promouvoir de nouveaux modèles socio-économiques et démocratiques, articulant enjeux écologiques et enjeux sociaux". Elle s'investit aussi dans la vulgarisation d'informations scientifiques au travers de vidéos, articles, podcasts.

La conférence se tiendra mardi 15 avril, à 20h00, dans la salle UniDufour.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les chèques Reka c'est fini, place au format carte de crédit

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Reka abandonne ses chèques, après 60 ans. Dès 2026, l'organisation ne proposera plus qu'une solution numérique au format carte de crédit (Archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les chèques Reka, émis depuis 60 ans par la Caisse suisse de voyage, vivent leur dernière année. Dès 2026, la Reka ne proposera plus que le format carte de crédit.

A l'origine de la décision: la forte baisse de la demande des chèques version papier.

Alors qu'il atteignait encore 250 millions de francs en 2020, l'année du début de l'épidémie de Covid-19, le montant des commandes de chèques pour cette année est tombé à 30 millions de francs, précise samedi dans Schweiz am Wochenende le directeur de l'entreprise, Roland Ludwig. Aujourd'hui déjà, 94% de l'"argent Reka" est dépensé via la Reka-Card numérique, selon la Reka.

La Caisse suisse de voyage (Reka) avait prévu d'informer lundi. Dans un communiqué également reçu par l'agence de presse Keystone-ATS, l'entreprise assure que les chèques Reka déjà achetés restent valables de manière illimitée et pourront toujours être utilisés comme moyen de paiement.

La fin des chèques Reka marque le terme d'une époque, écrit la Caisse suisse de voyage dans son communiqué. Après leur introduction en 1966, les chèques Reka sont rapidement devenus la prestation salariale accessoire la plus importante en Suisse, poursuit la Reka.

Actuellement, plus de 4500 employeurs et autres organisations de travailleurs proposent à leurs collaborateurs et membres de l'argent Reka à prix réduit, en tant que prestation salariale accessoire. Par exemple l'employé achète à 80 francs un chèque d'une valeur de 100 francs.

Les chèques Reka peuvent être utilisés dans une large gamme d'offres touristiques et de loisirs. Il y a bien sûr les villages Reka, où les utilisateurs peuvent par exemple payer des chambres, mais des hôtels, des magasins ou des entreprises de transports comme les CFF acceptent les chèques Reka.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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