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Économie

Les travailleurs sont stressés mais moins inquiets pour leur emploi

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Si les travailleurs évaluent leur situation de manière majoritairement positive, le stress reste une problématique majeure, a souligné le président de Travail.Suisse Adrian Wüthrich (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les travailleurs en Suisse ont moins peur de perdre leur emploi. Le stress reste cependant un point critique. Plus de 650'000 employés envisagent de changer d'emploi pour cette raison.

C'est ce qui ressort du "Baromètre Conditions de travail 2022" de Travail.Suisse et de la Haute école spécialisée bernoise, présenté lundi. Chaque année depuis 2015, ce sondage représentatif est réalisé auprès de quelque 1500 personnes âgées de 16 à 64 ans.

Cette année, les salariés estiment que leur situation est majoritairement positive, globalement meilleure que lors des enquêtes précédentes, a indiqué le président de Travail.Suisse Adrian Wüthrich, selon la version écrite de son discours.

Seuls 11,2% des salariés se font du souci pour leur emploi. Ce chiffre n'a jamais été aussi bas depuis le début du baromètre, précise Travail.Suisse. Et de citer le faible taux de chômage et la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée comme facteurs explicatifs.

Stress, un problème majeur

Le stress reste en revanche un problème central. Depuis 2016, la part des travailleurs stressés est passée de 37,8% à 43%. "Si plus de 650'000 salariés souhaitent changer d'emploi en raison du stress, cela montre qu'il est urgent d'agir", souligne Adrian Wüthrich. Et d'exiger que la lutte contre le stress devienne "une priorité politique". De plus, près de trois salariés sur quatre s'attendent à une augmentation de leur charge de travail dans un avenir proche.

Les travailleurs des domaines de la santé et du social jugent leurs conditions de travail comme moins bonnes que dans d'autres secteurs. Cela fait entrer ces domaines dans un cercle vicieux: la pénurie de main-d'oeuvre accentue le stress et péjore les conditions de travail, ce qui pousse les professionnels à des arrêts de travail ou à changer d'emploi, augmentant encore la pénurie, a relevé la vice-présidente de Travail.Suisse Léonore Porchet.

Elle appelle donc le Conseil fédéral et le Parlement à mettre en oeuvre rapidement l'initiative sur les soins infirmiers.

Facteurs de satisfaction

Pour la première fois, le baromètre a examiné l'influence de différents facteurs sur la satisfaction au travail. Les activités physiquement pénibles, un travail à la lumière artificielle, une forte structure hiérarchique ainsi que le fait de travailler dans les secteurs de la santé et du social sont des facteurs qui influencent négativement la satisfaction des travailleurs, a expliqué Gabriel Fischer, responsable de la politique de formation chez Travail.Suisse.

Le genre semble également avoir une influence, les femmes ayant en moyenne un niveau de satisfaction inférieur aux hommes. A l'inverse, l'indépendance et le fait de siéger dans la direction de l'entreprise sont les deux éléments qui ont l'influence la plus positive.

Parmi les autres facteurs qui impactent positivement la satisfaction au travail figurent notamment une activité à temps partiel ou la possibilité de faire du télétravail. M. Fischer souligne toutefois que le télétravail a gardé son ambivalence. Malgré son impact général positif, seule une minorité (38,8%) fait du télétravail et la plupart des personnes qui n’en font pas (58,9%) n’a pas envie d'en faire.

Des efforts à faire sur l'égalité

Les différents intervenants ont rappelé que des efforts étaient encore nécessaires concernant l'application de la loi sur l'égalité. Selon sa version révisée, les entreprises de plus de 100 collaborateurs doivent effectuer une analyse des salaires et communiquer les résultats aux employés jusqu'à fin juin 2023. Pour l'instant, seuls un quart des employés ont reçu une telle communication.

Finalement, le président de Travail.Suisse a rappelé que le renchérissement représente une lourde charge pour les travailleurs et demandé des augmentations générales de salaire pour maintenir le pouvoir d'achat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La Chine en tête des demandes de brevet pour l'IA générative

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Le directeur général de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) Daren Tang appelle à maintenir l'être humain au centre de l'écosystème d'innovation (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Chine est le pays au plus grand nombre de demandes de brevet sur l'intelligence artificielle (IA) générative. Elle dépasse largement les Etats-Unis et la Corée du Sud, a affirmé mercredi l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) à Genève.

En une dizaine d'années, plus de 54'000 demandes ont été lancées sur cette question, selon le rapport. Parmi elles, un quart l'ont été l'année dernière, de même que plus de 45% des documents scientifiques. Depuis 2017, elles ont été multipliées par huit.

L'IA générative permet d'offrir du contenu comme des textes, des images ou de la musique qui alimentent des plateformes comme ChatGPT. Et 38'000 demandes ont été établies depuis la Chine. La Suisse ne figure pas parmi les principaux pays.

Par branche, les biosciences, le transport ou la sécurité constituent plusieurs des principales innovations. "L'intelligence artificielle générative change la donne", affirme le directeur général de l'OMPI Daren Tang. Il appelle à maintenir l'être humain au centre de l'écosystème d'innovation.

Près de 18'000 demandes portent sur des images et des vidéos devant les textes à plus de 13'000. Actuellement, les brevets sur l'IA générative ne constituent que 6% de ceux sur l'IA. Ces technologies pourraient notamment aboutir à des véhicules autonomes ou encore des médicaments.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Léger répit sur le front des faillites en juin

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L'accalmie constatée en juin sur le front des faillites risque de n'être que de courte durée. (archive) (© KEYSTONE/PETRA OROSZ)

Le nombre de faillites a poursuivi son essor en juin, à un rythme toutefois moins soutenu que précédemment. Les procédures pour défaut de paiement ont progressé de 3,8% sur un an pour concerner 729 sociétés, quand le premier semestre accuse une accélération de 11,2%.

Les procédures pour cause de défaut d'organisation se sont même contractées de 0,5% en juin, ramenant la progression sur six mois à 4,2%, relate mercredi Creditreform.

Les experts de l'agence de recouvrement doutent toutefois de la durabilité du répit et avancent le chiffre de plus de 11'000 faillites sur l'ensemble de l'exercice, soit 12,3% de plus qu'en 2023. Le cas échéant, ce chiffre constituerait un nouveau record.

Les registres de commerce n'en ont pour autant pas fini de prendre de l'embonpoint. Les nouvelles inscriptions ont certes fondu de 7,1% à moins de 4600 en juin, mais elles maintiennent une avance de 2,1% sur six mois et devraient accélérer de 3,8% sur l'année entière. Les 53'600 créations attendues en 2024 doivent ainsi confortablement combler les 32'100 radiations projetées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Le marché hypothécaire suisse a vu sa croissance ralentir en 2023

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L'intermédiaire en hypothèques, propriété de l'assureur Helvetia, déplore un ralentissement de la croissance de ce marché l'an dernier. (archive) (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Le marché hypothécaire suisse a vu sa croissance nettement ralentir l'an dernier. Selon une analyse du portail de services financiers Moneypark, filiale de l'assureur Helvetia, le ralentissement a tout particulièrement touché les intermédiaires en hypothèques.

L'an dernier, le volume du marché hypothécaire a augmenté de 29 milliards de francs à un total de 1239 milliards, soit une progression de 2,4% au regard de 2022. La croissance, la plus faible depuis un décennie, s'est révélée nettement inférieure à la moyenne de 3,1% enregistrée au cours des dix dernières années.

Sans surprise, la hausse des taux d'intérêts de ces dernières années a pesé sur le marché, une évolution qui devrait se poursuivre cette année estime Moneypark. Celle-ci se fait désormais "sentir avec un certain retard", a déclaré le directeur général de Moneypark Lukas Vogt, interrogé par l'agence AWP.

L'évolution des taux d'intérêts a refroidi les ardeurs des acquéreurs potentiels de biens immobiliers, les prix de ces derniers n'ayant pas baissé en parallèle. "De nombreuses personnes souhaitant acheter ont dû renoncer à leur projet ou du moins le reporter à une date ultérieure", a expliqué M. Vogt. La croissance de 29 milliards reste toutefois "conséquente", surtout en comparaison internationale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Qatar Airways: bénéfice annuel record de 1,7 milliard de dollars

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Le groupe affiche la meilleure performance financière de ses 27 ans d'histoire", selon un communiqué. (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

La compagnie aérienne Qatar Airways a annoncé mardi avoir dégagé un bénéfice net record de 1,7 milliard de dollars (1,58 milliard d'euros) lors de son exercice 2023/2024, en hausse de 39% sur un an, pour un chiffre d'affaires en progression de 6%.

"Le groupe affiche la meilleure performance financière de ses 27 ans d'histoire", a précisé la compagnie dans son communiqué, ajoutant avoir transporté plus de 40 millions de passagers, soit un bond de 26% par rapport à l'exercice précédent.

"Ces résultats financiers très solides témoignent de l'ambition et de l'orientation claire qui ont guidé les progrès du groupe Qatar Airways tout au long de l'exercice 2023-24", a déclaré le directeur général Badr Mohammed Al-Meer.

L'exercice précédent s'était révélé décevant, avec une baisse de 21% du bénéfice net à 1,21 milliard de dollars, malgré la tenue au Qatar de la Coupe du monde de football du 21 novembre au 18 décembre 2022.

"Notre attention continue sur la rentabilité, l'efficacité et l'expérience client a été soutenue par un programme stratégique de croissance du réseau et d'expansion de la flotte, ce qui a généré les revenus et les marges bénéficiaires les plus élevés de l'histoire de la compagnie aérienne", a ajouté Badr Mohammed Al-Meer Al-Meer.

Lors de l'exercice 2021-2022, Qatar Airways avait déjà dégagé un bénéfice annuel record, de 1,54 milliard de dollars, après deux années de pertes dues de la pandémie de Covid-19.

En septembre 2021, la compagnie aérienne avait bénéficié d'une aide publique de 3 milliards de dollars. Elle avait également été renflouée par le riche Etat gazier l'année précédente, à hauteur de 2 milliards de dollars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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