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Économie

Les taux hypothécaires poursuivent leur baisse

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Les taux hypothécaires à taux fixe redeviennent moins chers depuis mi-juin. (Archives) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Les hypothèques à taux fixe poursuivent leur recul entamé en juin. Le ralentissement de l'inflation et la décision de la Banque nationale suisse (BNS) en septembre de garder inchangée ses taux directeurs expliquent cette tendance baissière.

Au 12 décembre, le taux d'intérêt pour un crédit immobilier fixe sur dix ans s'est inscrit à 2,31%, son plus bas depuis mai 2022, indique mardi le comparateur en ligne Moneyland.ch.

Le taux hypothécaire pour un emprunt à deux ans s'est établi à 2,26%, contre 3,07% mi-juin, tandis que celui de cinq ans est en baisse à 2,19%, après 3,02%, détaille le communiqué.

"Il s'agit d'un repli important des taux hypothécaires dans une période aussi courte", commente l'analyste Felix Oeschge de Moneyland.ch.

Par ailleurs les hypothèques à deux, cinq et dix ans sont de nouveau moins chères que le taux hypothécaire Saron, car ce dernier est resté inchangé à 2,61% depuis octobre.

Les experts de Moneyland.ch relèvent cependant qu'il est encore trop tôt pour se prononcer sur la direction que prendront les taux hypothécaires en 2024.

Les marchés financiers s'attendent à ce que la BNS garde jeudi sa politique monétaire inchangée, tout comme au premier trimestre 2024. Une baisse des taux directeurs de l'institut d'émission est prévue au plus tôt mi-2024, mais il n'est pas exclu que l'inflation remonte l'année prochaine et oblige la BNS à resserrer ses taux, ce qui aurait un impact négatif sur les crédits immobiliers.

Le comparateur en ligne Moneypark met également en exergue les incertitudes qui entourent l'évolution des taux hypothécaires ces prochains mois. Celle-ci dépend en grande partie de l'évolution du renchérissement des prix et de la conjoncture en Europe, rappellent les spécialistes.

Sur les trois prochains mois, les taux d'intérêt des emprunts à taux fixe allant jusqu'à 5 ans devraient cependant rester stables, anticipe Moneypark.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Huit organisations économiques contre la réforme de la LPP

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Le projet de réforme "affaiblit l'ensemble de la prévoyance professionnelle et établit une redistribution étrangère au système de 11,3 milliards de francs des jeunes vers les plus âgés", selon l'alliance (image d'illustration). (© Keystone/MARTIN RUETSCHI)

Une alliance économique appelle à voter "non" à la réforme du 2e pilier soumise en votation le 22 septembre. Elle regroupe huit organisations qui dénoncent un projet "raté", qui "remplace une redistribution par une autre".

"Au lieu de remettre la prévoyance professionnelle sur les rails du principe de l'épargne", la réforme de la LPP proposée "provoque des mauvaises incitations contre l'épargne, et plus de bureaucratie", écrit cette coalition emmenée par Gastrosuisse et le Centre patronal (romand) dans un communiqué publié lundi.

Le projet affaiblit l’ensemble de la prévoyance professionnelle et établit "une redistribution étrangère au système de 11,3 milliards de francs des jeunes vers les plus âgés", selon l'alliance. Le financement des suppléments de rente est "complètement disproportionné" par rapport aux économies attendues de 400 millions de francs par an.

La réforme adoptée par le Parlement en mars 2023 vise à assurer les rentes à long terme. Pour ce faire, elle prévoit une baisse du taux de conversion. Des compensations de rentes sont prévues pour la génération transitoire. La moitié des personnes assurées bénéficieront d'un supplément de rentes, durant une période transitoire de quinze ans.

Loin du modèle de l'épargne

Pour l'alliance, avec cette réforme, la prévoyance professionnelle s’éloigne encore un peu plus du principe de l’épargne. "Pourtant, cette réforme devait initialement renforcer le système des trois piliers différents et complémentaires !", rappelle le directeur du Centre Patronal, Christophe Reymond, cité dans le communiqué.

L'alliance comprend également les faîtières des coiffeurs, des boulangers-confiseurs, des professionnels de la viande, des stations services et des centres de fitness et de santé, ainsi que Cafetier Suisse. Elle s'oppose à economiesuisse et à l'Union patronale suisse, qui s'engagent activement en faveur du "oui".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Vent de panique sur les cryptomonnaies

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Pour la première fois depuis le mois de février, la valeur du bitcoin est passée sous les 50'000 dollars. (archives) (© KEYSTONE/DPA/FERNANDO GUTIERREZ-JUAREZ)

Les investisseurs en cryptomonnaies n'échappaient pas lundi au mouvement de sauve-qui-peut qui s'emparait des marchés financiers mondiaux.

"Pour la première fois depuis le mois de février, la valeur du bitcoin est passée sous les 50'000 dollars", note Timo Emden, du cabinet éponyme Emden Research.

Peu après 09h00, le cours de la plus importante cryptomonnaie était repassé au-dessus de ce seuil, à 52'037 dollars (-15%), selon le suivi de la plateforme Coinbase. Son dauphin l'ethereum abandonnait plus de 23% à 2260 dollars.

"De nombreux investisseurs sont confrontés au choix cornélien de digérer leurs pertes ou de tenter de monétiser des gains comptables de dernière minute, ce qui renforcerait encore la tendance baissière," poursuit M. Emden.

La débandade des cryptomonnaies, comme celle des places financières, est largement attribuée à la crainte d'une entrée en récession des Etats-Unis. Cette nouvelle inquiétude vient s'ajouter à de nombreuses incertitudes, géopolitiques notamment.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les craintes de récession aux USA enfoncent les marchés financiers

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"L'élément déclencheur: un rapport sur l'emploi américain" publié vendredi, qui a fait décrocher "les actions et les rendements obligataires" à Wall Street, a commenté Stephen Innes, analyste de SPI Asset Management. (archives) (© KEYSTONE/EPA EFE/ANA BORNAY)

Les indices boursiers chutaient lundi et le dollar comme l'euro baissaient de 2% par rapport au yen, les investisseurs s'inquiétant de plus en plus d'une récession aux Etats-Unis.

En Europe, les principaux indices boursiers ont chuté dès l'ouverture et vers 07H25 GMT, Paris abandonnait 2,42%, Londres 1,95%, Francfort 2,49%, Amsterdam 3,05%, Milan 3,31%, Zurich 2,97% et Madrid 2,79%.

"L'élément déclencheur: un rapport sur l'emploi américain" publié vendredi, qui a fait décrocher "les actions et les rendements obligataires" à Wall Street, a commenté Stephen Innes, analyste de SPI Asset Management.

Aux Etats-Unis, le taux de chômage en juillet a augmenté plus que prévu à 4,3%, contre 4,1% en juin. C'est le plus haut taux de sans-emploi depuis octobre 2021.

Dans la foulée de cette publication, les rendements obligataires ont nettement baissé, ce qui laisse présager que la réserve fédérale (Fed) pourrait procéder à des baisses de taux plus drastiquement qu'attendu.

Si en septembre la Fed "procède à une première baisse des taux de 50 points de base", au lieu des 25 points de base que le marché anticipe, "ce sera sa façon d'avouer" qu'elle a mis trop de temps à assouplir sa politique monétaire, estime Stephen Innes, analyste de SPI Asset Management.

Par ailleurs, l'ampleur des anticipations des marchés sur le nombre de baisses des taux de la Fed, "pour les 12 prochains mois, ne s'est vue qu'en période de récession", soulignent les analystes de Deutsche Bank.

Sur le marché obligataire, les taux américains, qui évoluent en sens inverse du prix des obligations, ont continué à baisser, évoluant à 3,76% vers 07H25 GMT, contre 3,79% vendredi pour ceux à dix ans, montrant l'intérêt des investisseurs pour les valeurs plus sûres que les actions, qui, elles, sont considérées comme des actifs risqués.

Recul en Asie

Sur les Bourses asiatiques, la chute des indices était bien plus marquée. Tokyo a connu une séance en chute libre. Son indice vedette, le Nikkei, a dévissé de 12,4%, reculant de 4.400 points sur la séance, sa pire baisse historique, la précédente remontant au krach boursier d'octobre 1987. L'indice élargi Topix a sombré de 12,23%.

Taïwan tombait de plus de 8%, et Séoul décrochait de plus de 9%.

Les Bourses chinoises reculaient plus modérément, l'indice Hang Seng de Hong Kong lâchant 2,13% dans les derniers échanges. L'indice composite de Shanghai a reculé de 1,54% et celui de Shenzhen de 1,85%.

"Le déclencheur immédiat de cette aversion au risque semble être la hausse inattendue des taux d'intérêt" annoncée mercredi par la Banque du Japon, selon Dilin Wu, stratégiste chez Pepperstone.

Ce resserrement monétaire après des années de taux négatifs, conjugué à un ralentissement de l'activité économique américaine, a notamment précipité la remontée du yen, soutenue également par des interventions de la banque centrale du Japon sur le marché des changes.

Or, ce mouvement de change est négatif pour les entreprises japonaises exportatrices qui avaient bénéficié de la chute de la devise japonaise.

Sur le marché des changes, le dollar chutait de 2,17% à 143,35 yens, et l'euro de 1,99% à 156,72 yens. Le bitcoin dévissait quant à lui de 11,70% à 52.217 dollars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Société Générale cède sa filiale de banque privée en Suisse à UBP

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Société Générale a cédé sa filiale de banque privée en Suisse, ainsi qu'une autre banque privée basée à Londres, SG Kleinwort Hambros, à UBP. (archives) (© KEYSTONE/AP/MICHEL EULER)

La banque française Société Générale a cédé sa filiale de banque privée en Suisse, ainsi qu'une autre banque privée basée à Londres, SG Kleinwort Hambros, à l'Union bancaire privée (UBP). Ces transactions se montent à un prix total d'environ 900 millions d'euros.

Les accords de vente incluent les fonds propres avec un impact positif d'environ 10 points de base sur le ratio CET1 du groupe français à leurs dates de finalisation attendues d'ici la fin du premier trimestre 2025, précise Société Générale dans un communiqué paru lundi.

Les actifs sous gestion des activités concernées par ces accords s'élevaient à près de 25 milliards d'euros (23,2 milliards de francs) fin décembre 2023. Ces transactions seraient structurées sous la forme de ventes des entités juridiques concernées, ajoute la banque.

Simplification de SG

Les contrats prévoient qu'UBP reprenne la totalité des activités opérées par SG Kleinwort Hambros et Société Générale Private Banking Suisse. La banque genevoise spécialisée dans la gestion de fortune doit également reprendre l'intégralité des portefeuilles clients et l'ensemble des collaborateurs de ces entités.

Ces projets de cessions doivent encore être validés par les autorités financières et réglementaires compétentes. Ils s'inscrivent dans l'exécution de la feuille de route stratégique de Société Générale "visant à façonner un modèle simplifié, plus synergétique et performant, tout en renforçant le capital du groupe", fait savoir la banque.

Société Générale entend poursuivre la stratégie de développement de sa banque privée "en s'appuyant sur ses entités de premier plan en France et à l'international, au Luxembourg et à Monaco", explique-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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