Suisse
Les Suisses font toujours plus d'achats en ligne

- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2019/02/20190228112502144-1000x600.jpg&description=Les Suisses font toujours plus d'achats en ligne', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Les Suisses achètent toujours plus sur internet. En 2018, leurs achats ont représenté 9,5 milliards de francs, soit une hausse de 10% par rapport à l'année précédente. Pour la seule électronique de loisirs, ils ont dépensé 2,1 milliards sur la toile.
L'essentiel de ce montant, soit 7,6 milliards de francs, a été dépensé sur des plateformes d'achats en Suisse, la part restante revenant à l'étranger. L'électronique grand public (2,1 milliards) est l'assortiment le plus plébiscité, en hausse de 6,4%, ressort-il de l'étude publiée jeudi par l'Association de vente à distance (ASVAD), en collaboration avec La Poste et l'institut GfK.
Un tiers du volume total de l'électronique grand public est désormais vendu sur en ligne, Le deuxième segment le plus populaire est celui de l'habillement et des chaussures. Malgré les baisses des prix, ce secteur a pu croître l'an passé en Suisse (+9,6%) et a comptabilisé 1,8 milliard de francs.
Une des particularités suisses est la forte part de la vente de nourriture sur la toile, selon l'étude. En 2018, les produits alimentaires, le vin et les capsules de café ont cumulé presque 1 milliard de francs de ventes.
Part de 16% pour les produits alimentaires
La part des livres et CD a elle aussi progressé, atteignant une croissance de 12,5% par rapport à 2017. Les ventes des distributeurs suisses comme Orell Füssli, Exlibris et confrères ont cumulé 270 millions de francs sur le web.
"Le commerce en ligne croît à nouveau plus vite que le commerce classique", note l'étude. Les consommateurs suisses commandent déjà en ligne 16% de produits non alimentaires. Les auteurs estiment que la part de ces achats grimpera à 20% d'ici 2020.
L'Association de vente à distance relève une ombre au tableau: 33 millions de petits paquets de marchandises, pour la plupart hors TVA et droits de douane, sont arrivés en Suisse en 2018, soit une hausse de 20%, comparé à 2017. Parmi eux, 23 millions d'envois depuis l'Asie. "Le législateur est tenu de prendre des mesures (TVA, obligations de déclaration et respect des normes de sécurité suisses)."
Evoquant ses perspectives pour 2022, l'association part du principe qu'une concurrence croissante permettra de tirer les prix vers le bas, les détaillants proposant directement leurs produits à leurs clients. "La pression sur les prix dans le secteur non-alimentaire va s'accentuer. Les articles d'électronique grand public, l'habillement et les meubles peuvent être achetés sur internet en Suisse à des prix quasi identiques à ceux de l'étranger".
(KEYSTONE-ATS)
Suisse
L'Elysée a "ouvert les portes de ministères" à Nestlé
L'Élysée a "ouvert les portes de ministères" à Nestlé Waters, alors qu'il "savait" que le groupe "trichait depuis plusieurs années", a déclaré mardi le rapporteur de la commission d'enquête sénatoriale sur les eaux en bouteille.
La commission devait auditionner le secrétaire général de l'Élysée Alexis Kohler, démissionnaire, mais celui-ci a décliné en invoquant un motif de "séparation des pouvoirs". L'audition a été remplacée par une brève présentation de "74 pages de documents" transmis par l'Élysée, démontrant selon le rapporteur la "densité" des échanges entre Nestlé et la présidence.
"La présidence de la République était loin d'être une forteresse inexpugnable à l'égard du lobbying de Nestlé. Au contraire, les contacts sont fréquents et l'Élysée ouvre les portes de certains ministères au groupe suisse. La présidence de la République savait, au moins depuis 2022, que Nestlé trichait depuis plusieurs années" sur les traitements de ses eaux minérales Perrier ou Hépar, a déclaré Alexandre Ouizille.
"Elle avait conscience que cela créait une distorsion de concurrence avec les autres minéraliers. Elle avait connaissance des contaminations bactériologiques voire virologiques sur certains forages", a assené le sénateur PS en citant certains passages de notes internes. Les échanges et rencontres entre Nestlé et l'Élysée vont de 2022 à fin 2024.
Une centaine d'auditions
En quatre mois, la commission a auditionné près de 100 personnes, dont trois ministres et anciens ministres, pour essayer d'"établir une véritable transparence sur un dossier qui n'a cessé de faire l'objet de dissimulations au public, à certaines administrations, voire à la représentation nationale", a déclaré mardi son président Laurent Burgoa (LR). Le scandale a éclaté début 2024, après des révélations de journalistes du Monde et de franceinfo sur l'utilisation par des minéraliers de traitements interdits.
Nestlé Waters avait pris les devants juste avant la publication en avouant des pratiques "passées" et annonçant le remplacement de filtres à charbon et traitements UV par un système de microfiltration à 0,2 micron. Le gouvernement, informé dès 2021 par Nestlé, a approuvé en 2023 son plan de transformation incluant la microfiltration, alors que le seuil retenu faisait débat, le procédé ne devant pas aboutir à une désinfection des eaux minérales selon la réglementation européenne.
Dans des notes internes à la présidence de 2022 citées par le rapporteur, des conseillers évoquent "un usage trop important de filtration" mais aussi des "vulnérabilités" de certains sites Hépar, où des forages ont depuis été arrêtés. Un courriel de fin 2024, reçu par M. Kohler d'un conseiller de la présidence, évoque pour Perrier dans le Gard des "sources de plus en plus régulièrement polluées, notamment de source bactériologique et en partie de matières fécales".
Il évoque aussi de possibles "problèmes entre les marques: ceux qui ont une eau pure n'ont pas intérêt à ce que leurs concurrents puissent utiliser des techniques de purification". Nestlé Waters a toujours défendu la "sécurité alimentaire" de ses produits et sa démarche de transparence auprès des autorités, niant toute pression sur les décideurs et demandant une "clarification" de la réglementation sur la microfiltration. Sollicité mardi, le groupe n'a pas souhaité réagir davantage.
Après de nouvelles révélations en février, Emmanuel Macron avait démenti être au courant du dossier, ajoutant qu'il n'y avait eu ni "entente", ni "connivence".
"Incompréhensible"
"Le 10 octobre 2024, alors que la proposition de commission d'enquête au Sénat existe déjà, le secrétaire général de l'Élysée reçoit le nouveau directeur général de Nestlé, Laurent Freixe (qui sera auditionné mercredi, NDLR), accompagné de Muriel Lienau, présidente de Nestlé Waters", a poursuivi M. Ouizille, annonçant la prochaine mise à disposition du public de l'intégralité des documents transmis par l'Élysée à la commission, une première.
"Le 14 octobre 2024, Nicolas Bouvier, lobbyiste de Nestlé Waters, relance le secrétariat de M. Kohler, celui-ci ayant indiqué à Laurent Freixe lors de leur entretien qu'il fournirait les bons contacts à solliciter au sein des ministères", a-t-il ajouté. Au vu des documents, le refus de se présenter de M. Kohler est "incompréhensible", selon M. Ouizille.
Selon une ordonnance du 17 novembre 1958, toute personne qui ne comparaît pas ou refuse de déposer devant une telle commission est passible de deux ans d'emprisonnement et de 7500 euros d'amende. Face au peu de chance qu'une procédure judiciaire aboutisse, la commission proposera dans son rapport, prévu mi-mai, "une modernisation de l'ordonnance pour que les pouvoirs du Parlement soient respectés", selon le rapporteur.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Suisse
Une commission veut 1 milliard de plus pour des munitions
L'armée suisse devrait disposer d'un milliard de francs supplémentaire pour des munitions destinées aux systèmes de défense sol-air. La commission compétente du Conseil national a pris cette décision dans le cadre du message sur l'armée 2025.
La commission de politique de sécurité du National propose, par 16 voix contre 9, un crédit d'engagement supplémentaire d'un milliard de francs pour l'achat de munitions pour les systèmes DSA de longue et moyenne portées ainsi que pour des systèmes d’appui de feu indirect à moyenne distance, indique mardi un communiqué des services du Parlement.
L'objectif est d'augmenter la capacité à durer. Pour la majorité, il est impératif que la Suisse, grâce à une première tranche de crédit pour les munitions, puisse conclure des contrats en temps voulu et s'assurer ainsi des créneaux de livraison. Une partie des munitions peut être produite en Suisse.
Pour la minorité de gauche, un crédit supplémentaire ne peut être discuté que si une solution de financement a préalablement été trouvée.
Pas de renvoi
Le Conseil fédéral demande des crédits d'engagement de 1,69 milliard de francs pour 2025, dont 1,5 milliard pour le programme d'armement, notamment pour des nouveaux blindés. Ces dépenses se fondent sur l'objectif du Parlement d'allouer à l'armée 1% du PIB d'ici 2032.
Lors des débats de commission, la gauche a tenté en vain de renvoyer tout le paquet au Conseil fédéral, afin que celui-ci adapte le programme d’armement "aux défis réels en matière de politique de sécurité": menaces hybrides, cyberrisques, dangers terroristes et catastrophes graves. La majorité de la commission a rejeté la proposition par 17 voix contre 8, "en raison du caractère urgent des acquisitions du fait de la situation tendue en matière de politique de sécurité".
Le programme d'armement a finalement passé la rampe par 16 voix contre 6 et 3 abstentions. Il passera au Conseil national lors de la session d'été.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Vaud: les députés écartent l'idée d'une stratégie égalité cantonale
Le Grand Conseil vaudois ne veut pas d'une stratégie cantonale en matière d'égalité. Un postulat de la gauche a été classé mardi par la majorité de droite, laquelle estime que les mesures actuelles suffisent.
Pour la postulante Muriel Thalmann, il n'est "pas suffisant" de s'appuyer sur la stratégie fédérale sur l'égalité. Et comme de "très nombreux cantons ou villes", Vaud devrait aussi élaborer sa propre stratégie. Celle-ci permettrait d'avoir une "vision d'ensemble" et de ne plus agir "au coup par coup", a relevé la socialiste.
Des objectifs cantonaux pourraient ainsi être fixés et faire l'objet de bilan. Une telle stratégie permettrait encore de "garantir l'ancrage institutionnel au sein de l'administration", a-t-elle ajouté.
Plus autres membres dans la gauche ont abondé dans le même sens, affirmant qu'il était "honteux" que le Canton de Vaud ne dispose pas d'une telle stratégie. "Beaucoup de choses ont déjà été réalisées, mais ces mesures sont dispersées. Il faudrait les réunir et leur donner un cap", a indiqué Céline Misiego (Ensemble à gauche - POP).
Plusieurs références
Pour les opposants en revanche, une telle stratégie cantonale serait redondante avec ce qui se fait déjà. Et notamment avec les objectifs figurant dans le Programme de législature du Conseil d'Etat.
Le Canton peut aussi s'appuyer sur le travail du Bureau de l'égalité entre les femmes et les hommes (BEFH), la stratégie fédérale en matière d'égalité ou encore la Charte romande de l'égalité, signée en 2023. Par ailleurs, la mise en place d'une telle stratégie cantonale aurait un coût financier pour l'Etat de Vaud.
Au vote, le postulat a été refusé par 77 députés, contre 57 avis favorables et quatre abstentions.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Perspectives amères pour le chocolat suisse
Les ventes de chocolat suisse ont stagné l'an dernier, avec une évolution des exportations jugée "alarmante" par la branche. D'autant plus que la flambée des prix du cacao et la pression réglementaire assombrissent les perspectives.
"La légère croissance du marché intérieur (+1,7%) a été contrebalancée par le surplace des exportations (+0,2%)", note la faîtière Chocosuisse mardi dans un communiqué. Et au vu de la part de 72,1% de ces dernières dans les ventes totales, cela "sonne comme un signal d'alarme pour la branche".
Au final, le volume de chocolat suisse vendu n'a que légèrement augmenté de 0,6% par rapport à 2023, s'établissant à 209'096 tonnes.
Le prix du cacao a quadruplé l'an dernier, culminant à 10'888 dollars la tonne fin 2024 après s'être longtemps maintenu entre 2000 et 3000 dollars, conduisant les fabricants de chocolat à répercuter ces coûts sur leurs prix. Les recettes se sont de ce fait nettement enrobées, de 13,3% à 2,2 milliards de francs.
Ces hausses devraient se poursuivre cette année: "le prix fort du cacao ne se répercutera pleinement sur les prix de vente que cette année, car en 2024, de nombreux fabricants de chocolat avaient encore en stock du cacao meilleur marché", peut-on lire.
Dans le même temps, la consommation par habitant en Suisse s'amincit (-2,4% à 10,6 kilos), avertit Chocosuisse. Reste à voir comment les consommatrices et consommateurs réagiront aux nouvelles hausses de prix.
La branche relève aussi le tour de vis réglementaire à venir. Dès la fin de l'année, le règlement européen sur les chaînes d'approvisionnement (EUDR) deviendra obligatoire, avec des exigences accrues en matière de traçabilité, dont les effets pour les entreprises sont encore incertains.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
-
À gagner en écoutant LFMIl y a 1 jour
Aquaparc : Gagnez vos entrées pour une super journée en famille
-
VaudIl y a 3 jours
L'autoroute A1 rouverte en direction d'Yverdon-les-Bains
-
Suisse RomandeIl y a 3 jours
Martigny: le record du monde de la plus grande raclette est suisse
-
HockeyIl y a 3 jours
Fribourg-Gottéron est à une victoire de la finale
-
LausanneIl y a 2 jours
Les vélos électriques sont désormais majoritaires à Lausanne
-
InternationalIl y a 3 jours
Refus de trêve russe: absence de "réponse" américaine dénoncée
-
FootballIl y a 3 jours
Super League: Lausanne-Sport bat Sion dans les arrêts de jeu
-
SuisseIl y a 3 jours
Pas de millionnaire au tirage du Swiss Loto