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Économie

Les produits pétroliers ont continué de peser sur les prix en mars

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En mars, les produits pétroliers ont littéralement explosé de quasiment un tiers (+32,1%) en comparaison annuelle (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Suisse a enregistré en mars une nouvelle poussée de renchérissement de 0,6% en glissement mensuel. Sur un an, l'indice des prix à la consommation (CPI) a progressé de 2,4%, contre 2,2% le mois précédent. Les hydrocarbures ont encore une fois pesé lourd.

Sans tenir compte des produits pétroliers, l'inflation annuelle s'est limitée à 1,6%, ressort-il des calculs dévoilés vendredi par l'Office fédéral de la statistique (OFS). L'ampleur du renchérissement s'est révélée conforme aux attentes des économistes consultés par AWP, qui plafonnaient leurs prédictions à 0,6% sur un mois et 2,5% sur un an.

Apurée des produits frais ou saisonniers, ainsi que de l'énergie et des carburants, l'inflation sous-jacente a atteint 1,4% sur douze mois, contre 1,3% en février et 0,8% en janvier.

L'envol des prix de l'énergie et des carburants s'est poursuivi, ceux-ci décollant de 4,8% sur un mois, après avoir déjà progressé de 2,9% en février. En glissement annuel, la hausse a culminé à 20,7% sur un an. Les seuls produits pétroliers ont littéralement explosé de quasiment un tiers (+32,1%) en comparaison annuelle.

L'impact du phénomène se reflète également dans l'évolution des prix en fonction de l'origine des produits. Les biens indigènes n'ont en effet renchéri que de 1,4% sur un an, contre 1,3% en février, tandis que les prix des produits importés ont décollé de 5,5% dans le même laps de temps.

Reflet de l'envol des prix des hydrocarbures, ceux du groupe principal logement et énergie ont gagné 3,7% en l'espace de douze mois et 0,3% en trente jours. L'addition s'est aussi révélée plus salée pour l'habillement et les chaussures (+4,3% sur un mois et +0,8% sur un an), les produits de l'équipement ménager et d'entretien courant (+1,4%, +5,3%), ainsi que les transports (+2,4%, +9,0%).

Les quelques exceptions à l'inflation sont à chercher du côté de la santé, en repli de 0,1% sur un mois et de 0,5% sur un an, ainsi que des communications (-0,2%, -0,1%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Soutien de CS aux nazis: zones d'ombre selon une enquête américaine

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Une commission du Sénat américain publie de nouvelles accusations de dissimulations de documents de l'époque nazie par CS (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/TIL BUERGY)

Une enquête menée par une commission du Sénat américain a révélé que CS (Credit Suisse à l'époque) aurait dissimulé des informations lors de précédentes investigations sur des comptes bancaires ayant appartenu à des nazis à l'époque de la Seconde Guerre mondiale.

"Des dizaines de milliers de documents découverts à la suite de l'enquête de la commission (...) apportent de nouvelles preuves sur l'existence de détenteurs de comptes liés aux nazis, jusqu'alors inconnus ou seulement partiellement connus", a déclaré samedi dans un communiqué la commission du budget du Sénat.

"La banque n'a pas révélé l'existence de ces comptes lors d'enquêtes antérieures", menées notamment dans les années 1990, a ajouté la commission.

Ces révélations font suite aux découvertes de l'ancien procureur Neil Barofsky, nommé médiateur au CS en 2021. Barofsky avait été congédié par CS en 2022, après que la banque eut "fait pression (...) pour qu'il limite son enquête", a avancé la commission sénatoriale.

Réintégré

M. Barofsky a ensuite été réintégré en 2023 après le rachat de Credit Suisse par sa concurrente UBS.

L'équipe de M. Barofsky a découvert des archives qui ont permis d'identifier d'autres clients liés aux nazis, notamment un compte contrôlé par des officiers de haut rang de la SS, selon le Wall Street Journal.

CS "n'a pas toujours partagé les informations qu'elle détenait", a indiqué M. Barofsky dans une lettre envoyée à la commission sénatoriale mi-décembre et rendue publique samedi.

"Mon équipe a travaillé en étroite collaboration avec Credit Suisse pour s'assurer que toutes les parties pertinentes de ses archives qui subsistent soient incorporées dans l'enquête", a également précisé M. Barofsky.

UBS va collaborer

Contacté par l'AFP, UBS a déclaré s'être "engagé à contribuer à un recensement complet des anciens comptes liés aux nazis détenus auparavant dans les banques prédécesseurs de Credit Suisse".

La banque a indiqué fournir "toute l'assistance nécessaire" à Neil Barofsky "pour qu'il puisse continuer à jeter la lumière sur cette période tragique de l'histoire grâce à cette enquête".

L'enquête de la commission sénatoriale est toujours en cours.

En 1998, les banques suisses avaient accepté d'indemniser à hauteur de 1,25 milliard de dollars les juifs spoliés par les nazis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Forte hausse des volumes négociés à la Bourse suisse en 2024

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La Bourse suisse a clôturé 2024 en fanfare, enregistrant une nette accélération des volumes négociés sur la place zurichoise. Sa filiale espagnole a été moins performante, le volume du négoce baissant fortement. (archives) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

La Bourse suisse a clôturé 2024 en fanfare, enregistrant une nette accélération des volumes négociés sur la place zurichoise. Sa filiale espagnole a été moins performante, le volume du négoce baissant fortement malgré une hausse du nombre de transactions.

La Bourse helvétique SIX Swiss Exchange a réalisé sur l'année écoulée un chiffre d'affaires total de 1186,6 milliards de francs. Alors que le volume issu du négoce d'actions s'est replié de 1,3% à 791,9 milliards, celui des titres obligataires a bondi de 75,7% à 301,6 milliards et celui des fonds indiciels (ETF) a progressé de 31% à 84,1 milliards, selon un communiqué de SIX publié vendredi.

Le nombre de transactions a également crû au total de 4% à 47,95 millions d'opérations, avec une envolée du négoce des ETF (+44,1%), une modeste hausse des actions (+2,5%) et un recul des titres revenus fixes (-7,8%).

Quant à la Bourse espagnole BME Exchange, son volume total s'est replié en 2024 de 12,9% à 423,2 milliards d'euros, en raison d'une forte baisse de 43,5% du volume des titres obligataires et des ETF (-23,6%). Le volume enregistré avec le négoce d'actions a par contre pris 6% à 318 milliards.

Les transactions sur la place madrilène ont cependant pris l'ascenseur, progressant au total de 4,8% à près de 30 millions d'opérations. Alors que le négoce d'actions a accéléré (+5%), celui des revenus fixes (-30%) et des ETF (-26,3%) a fortement décru.

Au total, les deux places boursières ont réalisé des revenus en hausse de 5,6% à 1582,7 milliards de francs et des transactions en hausse de 4,3% à 77,9 millions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Helvetia: 500 postes concernés par les réductions de coûts

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Quelque 500 postes, dont 200 à 250 en Suisse, sont concernés par les nouvelles mesures d'efficacité opérationnelle récemment annoncées par l'assureur Helvetia. (archives) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Quelque 500 postes, dont 200 à 250 en Suisse, sont concernés par les nouvelles mesures d'efficacité opérationnelle récemment annoncées par l'assureur Helvetia. Une partie de ces emplois seront relocalisés à l'étranger, a indiqué vendredi le groupe st-gallois.

Ces mesures de restructuration s'étendront sur une période de trois ans, permettant de "limiter fortement" des suppressions de postes par des fluctuations naturelles, la mobilité en interne et des mesures de requalification, a indiqué vendredi à l'agence AWP un porte-parole de Helvetia, confirmant une information du portail Inside Paradeplatz.

Quant à l'assurance en ligne Smile, le groupe a stoppé son expansion en Espagne, voulant d'abord se concentrer sur les synergies entre ses filiales ibériques Helvetia Seguros et Caser. "Les équipes concernées et les relations clientèle en Espagne seront intégrées dans Helvetia", a ajouté le porte-parole dans un courriel.

Pas de commentaire sur l'Allemagne

Ces décisions n'ont pas d'impact sur la stratégie de Smile en Suisse et en Autriche. Des répercussions financières ne sont pas attendues.

Mi-décembre, le groupe avait indiqué vouloir faire progresser son efficacité opérationnelle de plus de 200 millions de francs et améliorer le ratio combiné, à 95,4% au premier semestre, d'environ 2 points de pourcentage d'ici la fin du premier cycle de trois ans, fin 2027.

Pour atteindre cet objectif, l'assureur veut notamment regrouper ses unités espagnoles Helvetia Seguros et Caser.

L'assureur n'a cependant pas voulu commenter les informations d'Inside Paradeplatz sur un éventuel retrait d'ici mi-2025 du marché allemand.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les faillites d'entreprises prennent l'ascenseur en Suisse

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Par rapport à l'année précédente, le nombre de faillites a crû de 15% en 2024 pour atteindre 11'506 en Suisse (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les faillites d'entreprises ont augmenté de manière significative en 2024 en Suisse. Parallèlement, jamais les créations de sociétés n'ont aussi été nombreuses.

Par rapport à l'année précédente, le nombre de faillites a crû de 15% en 2024 pour atteindre 11'506, dépassant de près de moitié le niveau des années pré-Covid 2018 et 2019, selon un communiqué du spécialiste de la gestion de créances Creditreform publié vendredi. Touchant 18% des sociétés, le surendettement est le principal responsable de cette nette augmentation des dépôts de bilan.

Il existe de grandes différences entre les régions. L'augmentation du nombre de faillites a été particulièrement forte dans les cantons de Nidwald, Appenzell Rhodes-Intérieures, Uri et dans les Grisons. A l'opposé, ce sont les cantons du Jura, de Fribourg et du Valais qui enregistrent les plus faibles taux de dépôts de bilan.

Au niveau des branches, la construction enregistre la plus grande part de faillites avec 22%, suivi du secteur du commerce et des services aux entreprises, avec 18% chacun. L'hôtellerie arrive en troisième position avec 11%.

Creditreform s'attend à ce que le nombre de débâcles de sociétés continue d'augmenter en 2025, notamment en raison d'une modification de la loi fédérale sur la poursuite pour dettes et la faillite, entrée en vigueur le 1er janvier. Selon cette disposition, les créances de droit public ne seront plus poursuivies par voie de saisie, mais par voie de faillite.

Parallèlement, les nouvelles inscriptions au registre du commerce ont atteint des records en 2024. Le nombre de créations d'entreprises a progressé d'environ 2,6% par rapport à l'année précédente pour atteindre 52'970.

Là encore, les cantons présentent de grandes disparités: les cantons de Fribourg, Valais, Uri et les deux Appenzell affichent des chiffres en hausse. A l'autre bout du classement, les cantons de Schaffhouse, Thurgovie, Bâle-Campagne, Lucerne et Soleure font figure de mauvais élèves.

Un quart des entreprises nouvellement fondées relèvent du secteur des services aux entreprises. Le secteur tertiaire, c'est-à-dire le secteur comprenant la gastronomie et le commerce, représente plus de 70% des nouveaux inscrits au registre du commerce, tandis que l'industrie manufacturière et la construction représentent ensemble environ 17%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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