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Suisse

Les nouveaux avions de combat indispensables, selon Viola Amherd

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(KEYSTONE/Peter Klaunzer)
La Suisse a besoin de nouveaux avions de combat pour protéger sa population des menaces provenant de l'espace aérien. La ministre de la défense Viola Amherd a lancé vendredi la campagne pour l'achat de nouveaux jets soumis au peuple le 27 septembre.

Augmentation des tensions, prolifération des conflits armés, menace terroriste, affaiblissement des organisations internationales, augmentation des cyberattaques ou réchauffement climatique et catastrophes naturelles à répétition: la menace évolue constamment et "mon devoir est de protéger la population contre ces attaques imprévisibles", a lancé la ministre devant les médias.

Avions nécessaires

L'armée de l'air a de nombreuses tâches pour lesquelles des avions de combat sont nécessaires. Les jets sont utilisés au quotidien pour le service de police aérienne. Les pilotes de l'armée effectuent environ 300 missions du genre chaque année, a expliqué Fanny Chollet, pilote militaire de carrière.

L'armée de l'air intervient si un avion se trouve en situation critique ou s'il viole les règles. Elle est alors le seul moyen d'intervention, a rappelé la pilote. Lorsque Genève accueille une conférence internationale sur la paix, des avions doivent en permanence être dans les airs.

L'armée doit également pouvoir contrôler de manière plus intense ses frontières en cas de tensions dans les environs et s'assurer qu'aucun appareil militaire étranger ne survole le territoire. Elle doit protéger son espace aérien en cas d'attaque directe.

Et la ministre d'avancer que les avions légers ou les hélicoptères sont inutiles face à ces menaces. Ils ne valent rien pour le service de police de l'air et encore moins pour protéger la Suisse en cas de crise. Ils ne volent pas assez haut, sont trop lents ou n'ont pas les radars ou l'armement nécessaires.

Pour remplir ses missions, 32 avions au minimum sont nécessaires aux forces aériennes, a rappelé le chef de l'armée Thomas Süssli. En cas de crise de longue durée, des avions doivent pouvoir voler en permanence. Seize sont nécessaires pour les tours de vol. Les autres servent à la formation et à l'entraînement ou doivent être entretenus ou réparés.

Trop vieux

Les avions de combat actuels arriveront à la fin de leur durée d’utilisation au plus tard vers 2030. Les 26 Tiger ont 40 ans. Ils ne peuvent servir qu'à la formation et ne volent que de jour et par beau temps. Et la ministre de comparer ces avions au premier modèle de téléphone portable créé en 1978 et qui pesait 28 kilos.

Les F/A-18 doivent également être utilisés avec parcimonie afin d'en prolonger la durée de vie, a expliqué Mme Amherd. "Ils sont aussi vieux que les premiers Nokia." "C'est déjà un défi majeur de les faire voler encore dix ans", selon Mme Chollet.

Quatre jets ont été évalués entre avril et juin 2019 à Payerne (VD) pour les remplacer. Le français Rafale (Dassault), l'européen Eurofighter (Airbus) et les deux avions américains: le successeur du FA-18, le Super Hornet de Boeing, et le F-35A de Lockheed-Martin.

Le 27 septembre, les Suisses ne se prononceront ni sur le modèle d'avion, ni sur leur nombre, mais uniquement sur le principe de l'achat. Le Conseil fédéral se prononcera sur le type de jet après le scrutin populaire. Une enveloppe de six milliards de francs est prévue pour acheter les nouveaux avions de combat.

Affaires compensatoires

Les entreprises étrangères qui obtiennent des mandats dans le cadre de l'acquisition doivent compenser 60% de la valeur du contrat en Suisse. 20% des affaires seront compensées directement et 40% indirectement dans le domaine de la base technologique et industrielle en lien avec la sécurité.

Quelque 65% des compensations reviennent à la Suisse alémanique, 30% à la Suisse romande et 5% à la Suisse italienne. Ces contrats permettront de renforcer les PME actives dans la technologie et l'industrie, a estimé Mme Amherd.

Dépense luxueuse

Le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA), le PS et les Verts ont lancé le référendum contre une dépense jugée "luxueuse". Durant l'ensemble de leur durée de vie, ces avions coûteraient jusqu'à 24 milliards de francs aux contribuables, selon l'estimation des référendaires; 18 milliards, d'après le Département fédéral de la défense.

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Suisse

Les avoirs russes gelés sont en hausse en Suisse

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Le Seco et le responsable de l'application des sanctions en Suisse, Simon Plüss, ont fait le point mardi sur les avoirs russes gelés (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

La valeur des avoirs gelés russes en Suisse se monte actuellement à 7,4 milliards de francs, a annoncé mardi la Confédération. C'est une augmentation de 1,6 milliard en une année. Des avoirs supplémentaires ont été identifiés, selon le Secrétariat d'Etat à l'économie.

A ces 7,4 milliards s'ajoutent 14 biens immobiliers de personnes physiques, d'entreprises ou d'entités visées par les sanctions de l'Union européenne contre la Russie, reprises par la Suisse.

La hausse constatée sur une année tient au fait que des avoirs supplémentaires ont été identifiés puis gelés, précise le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) dans un communiqué.

Comme annoncé en août 2024, le Ministère public de la Confédération, après enquête préliminaire du Seco, a ouvert une procédure pénale pour soupçon de violation des sanctions. Dans ce contexte, le Seco a gelé à titre superprovisionnel des actifs d'un montant actuel de 1,65 milliard de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Lacs de Neuchâtel et Morat: les remous continuent à la LNM

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La LNM souffre d'un manque chronique d'investissements depuis plus de 15 ans (archives). (© KEYSTONE/THOMAS DELLEY)

Les difficultés continuent pour la LNM, société de navigation sur les lacs de Neuchâtel et Morat. Les employés "désespérés et à bout" estiment que la saison est en péril si l'entreprise n'améliore pas les conditions de travail. Un membre de la direction a été licencié.

"La confiance ne se gagne pas en trois mois", a déclaré Peter Voets directeur général de la LNM depuis le 1er janvier, dans l'édition d'Arcinfo parue mardi. "Des propositions me sont remontées et beaucoup sont pertinentes", a-t-il ajouté. Une réunion entre employés et direction s'est tenue le 12 mars.

Le nouveau directeur général a reconnu "une fatigue généralisée" de ses employés. Face à la menace d'une action syndicale forte, Peter Voets aimerait avoir un dialogue avec les personnes concernées avant toute décision. "La porte de mon bureau est toujours ouverte". Par rapport au membre de la direction licencié, le directeur a expliqué que la personne en question ne correspondait pas à son poste.

Face au manque de personnel qui mettrait la saison en péril, le directeur a précisé que l'engagement de collaborateurs est étudié. "Si c'est possible, je souhaite que cette solution soit effective dès septembre".

Manque d'investissements

Peter Voets a expliqué que la société souffre d'un manque chronique d'investissements depuis une quinzaine d'années. "Selon nos estimations, nous aurons besoin de quatre ans pour rafraîchir l'entier de la flotte".

Face aux critiques liées à l'achat d'un nouveau bateau électrique pour l'événementiel, Peter Voets a précisé que "cette mise en service sera compliquée d'ici aux cinq prochaines années, mais nous en aurons besoin pour les croisières privées". Cela ne pourra pas se faire sans un soutien des commanditaires - les cantons de Neuchâtel, Fribourg et Vaud.

Début février, la RTS avait révélé que l'investissement pour ce bateau serait de 12 millions de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Accès de fébrilité chez les PME industrielles en mars

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Les PME suisses devront compter dans l'ensemble sur des barrières commerciales bien plus élevées qu'au cours des dernières années (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le moral des petites et moyennes entreprises (PME) industrielles helvétiques a repris en ce début de printemps la direction des chaussettes.

L'indice PMI PME compilé par Raiffeisen s'établissait en mars à 47,9 points, après avoir affleuré juste sous le seuil de croissance de 50 points en février.

Au premier rang des inquiétudes des entrepreneurs interrogés par la coopérative bancaire saint-galloise figurent les droits de douane brandis tous azimuts par le président des Etats-Unis Donald Trump.

L'ampleur de la guerre commerciale déclarée par le pays de l'oncle Sam au reste du monde reste encore à déterminer, le locataire de la Maison blanche étant susceptible de lever rapidement certains des droits de douane annoncés. "Il faut néanmoins compter dans l'ensemble sur des barrières commerciales bien plus élevées qu'au cours des dernières années," préviennent les experts de Raiffeisen dans leur publication périodique mardi.

Deux tiers des PME exportatrices prévoient dans ce contexte de modérer leurs projets d'investissements, de manière drastique même pour un cinquième des répondants. Le phénomène contamine désormais aussi les PME exclusivement actives au niveau national, un tiers d'entre elles rechignant désormais à la dépense.

Les experts constatent cependant aussi que la proportion d'irréductibles demeure relativement élevée. Près d'un tiers des sondés laissent augurer d'investissements relevés dans leurs outils de production et plus de 20% considèrent relever leurs budgets pour la recherche et le développement.

Le pharaonique plan de relance dans les infrastructures et la défense fraîchement approuvé en Allemagne luit par ailleurs comme un espoir dans les yeux des entreprises jouissant d'une solide exposition au nord du Rhin.

Les auteurs du rapport préviennent toutefois que les retombées pour la Suisse risquent de se faire attendre jusqu'à l'année prochaine, du fait des limitations des capacités et de l'approvisionnement chez le grand voisin septentrional.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Schindler a un nouveau patron pour la Suisse

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Schindler a recruté en interne son nouveau directeur général pour la Suisse (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le fabricant d'ascenseurs et d'escaliers roulants Schindler se dote d'un nouveau directeur général pour la Suisse. A compter de ce jour, Franz-Xaver Simmen prend les commandes d'Ascenseurs Schindler SA.

Le natif d'Uri, recruté à l'interne, succède à Patrick Hess qui rejoint la direction générale du groupe en tant que responsable de la région Europe du Nord, est-il précisé mardi dans un communiqué.

Occupant jusqu'ici le poste de responsable de la chaîne d'approvisionnement de Schindler pour l'Europe, M. Simmen supervisait l'ensemble des sites de production du Vieux-Continent. Avant cela, il a aussi été pendant quatre ans le directeur général de la société immobilière Andermatt Swiss Alps.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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