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Suisse

Les lacs de montagne tessinois se portent mieux

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Les lacs de montagne sont des écosystèmes extrêmes, particulièrement sensibles aux activités humaines. (Image prétexte) (© KEYSTONE/OLIVIER MAIRE)

Les eaux des lacs de montagne tessinois sont moins acides qu'il y a quelques décennies, indique vendredi une étude de l'Office de l'air, du climat et des énergies renouvelables du Tessin. Ces écosystèmes restent toutefois très fragiles face aux activités humaines.

Dans le cadre de cette étude, les eaux de vingt petits lacs alpins ont été échantillonnées afin d'analyser leurs principaux paramètres chimiques. "L'analyse des données recueillies montre une récupération progressive de l'acidification. (...) Cela est principalement dû à la réduction des émissions de dioxyde de soufre", explique le département tessinois du territoire (DT) dans un communiqué.

Cette tendance positive est une "condition préalable à la reprise de la biologie", se réjouit le DT. En effet, le phénomène d'acidification des eaux de surface a pour conséquence de réduire la biodiversité, voire de mener à l'élimination de tous les organismes. Ce phénomène causé par la pollution atmosphérique a atteint son apogée dans les années 1980.

Moins de biodiversité en altitude

Les lacs de montagne sont des "écosystèmes extrêmes, caractérisés par de basses températures, une pénurie de nutriments, de longues périodes d'obscurité hivernale, suivies d'une courte période de rayonnement ultraviolet très élevé", précise le communiqué. La biodiversité y est plus faible que dans les masses d'eau situées à plus basse altitude.

Ces écosystèmes sont en outre "particulièrement sensibles aux activités anthropiques". Dès lors, si le DT se félicite que le problème des pluies acides soit "pratiquement résolu", il affiche une certaine prudence quant à l'avenir des lacs de montagne. "Les dépôts d'azote sont encore trop élevés et les effets du changement climatique commencent à peine à se faire sentir."

L'opération d'échantillonnage a été réalisée sur mandat de l'Office fédéral de l'environnement. Elle s'inscrit dans le cadre du programme de coopération internationale pour l'évaluation et la surveillance des effets de la pollution atmosphérique sur les eaux de surface (ICP Waters).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

L'Elysée a "ouvert les portes de ministères" à Nestlé

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"La présidence de la République savait, au moins depuis 2022, que Nestlé trichait depuis plusieurs années", a déclaré Alexandre Ouizille, le rapporteur de la commission d'enquête sénatoriale sur les eaux en bouteille en France (archives). (© KEYSTONE/DPA/SEBASTIAN GOLLNOW)

L'Élysée a "ouvert les portes de ministères" à Nestlé Waters, alors qu'il "savait" que le groupe "trichait depuis plusieurs années", a déclaré mardi le rapporteur de la commission d'enquête sénatoriale sur les eaux en bouteille.

La commission devait auditionner le secrétaire général de l'Élysée Alexis Kohler, démissionnaire, mais celui-ci a décliné en invoquant un motif de "séparation des pouvoirs". L'audition a été remplacée par une brève présentation de "74 pages de documents" transmis par l'Élysée, démontrant selon le rapporteur la "densité" des échanges entre Nestlé et la présidence.

"La présidence de la République était loin d'être une forteresse inexpugnable à l'égard du lobbying de Nestlé. Au contraire, les contacts sont fréquents et l'Élysée ouvre les portes de certains ministères au groupe suisse. La présidence de la République savait, au moins depuis 2022, que Nestlé trichait depuis plusieurs années" sur les traitements de ses eaux minérales Perrier ou Hépar, a déclaré Alexandre Ouizille.

"Elle avait conscience que cela créait une distorsion de concurrence avec les autres minéraliers. Elle avait connaissance des contaminations bactériologiques voire virologiques sur certains forages", a assené le sénateur PS en citant certains passages de notes internes. Les échanges et rencontres entre Nestlé et l'Élysée vont de 2022 à fin 2024.

Une centaine d'auditions

En quatre mois, la commission a auditionné près de 100 personnes, dont trois ministres et anciens ministres, pour essayer d'"établir une véritable transparence sur un dossier qui n'a cessé de faire l'objet de dissimulations au public, à certaines administrations, voire à la représentation nationale", a déclaré mardi son président Laurent Burgoa (LR). Le scandale a éclaté début 2024, après des révélations de journalistes du Monde et de franceinfo sur l'utilisation par des minéraliers de traitements interdits.

Nestlé Waters avait pris les devants juste avant la publication en avouant des pratiques "passées" et annonçant le remplacement de filtres à charbon et traitements UV par un système de microfiltration à 0,2 micron. Le gouvernement, informé dès 2021 par Nestlé, a approuvé en 2023 son plan de transformation incluant la microfiltration, alors que le seuil retenu faisait débat, le procédé ne devant pas aboutir à une désinfection des eaux minérales selon la réglementation européenne.

Dans des notes internes à la présidence de 2022 citées par le rapporteur, des conseillers évoquent "un usage trop important de filtration" mais aussi des "vulnérabilités" de certains sites Hépar, où des forages ont depuis été arrêtés. Un courriel de fin 2024, reçu par M. Kohler d'un conseiller de la présidence, évoque pour Perrier dans le Gard des "sources de plus en plus régulièrement polluées, notamment de source bactériologique et en partie de matières fécales".

Il évoque aussi de possibles "problèmes entre les marques: ceux qui ont une eau pure n'ont pas intérêt à ce que leurs concurrents puissent utiliser des techniques de purification". Nestlé Waters a toujours défendu la "sécurité alimentaire" de ses produits et sa démarche de transparence auprès des autorités, niant toute pression sur les décideurs et demandant une "clarification" de la réglementation sur la microfiltration. Sollicité mardi, le groupe n'a pas souhaité réagir davantage.

Après de nouvelles révélations en février, Emmanuel Macron avait démenti être au courant du dossier, ajoutant qu'il n'y avait eu ni "entente", ni "connivence".

"Incompréhensible"

"Le 10 octobre 2024, alors que la proposition de commission d'enquête au Sénat existe déjà, le secrétaire général de l'Élysée reçoit le nouveau directeur général de Nestlé, Laurent Freixe (qui sera auditionné mercredi, NDLR), accompagné de Muriel Lienau, présidente de Nestlé Waters", a poursuivi M. Ouizille, annonçant la prochaine mise à disposition du public de l'intégralité des documents transmis par l'Élysée à la commission, une première.

"Le 14 octobre 2024, Nicolas Bouvier, lobbyiste de Nestlé Waters, relance le secrétariat de M. Kohler, celui-ci ayant indiqué à Laurent Freixe lors de leur entretien qu'il fournirait les bons contacts à solliciter au sein des ministères", a-t-il ajouté. Au vu des documents, le refus de se présenter de M. Kohler est "incompréhensible", selon M. Ouizille.

Selon une ordonnance du 17 novembre 1958, toute personne qui ne comparaît pas ou refuse de déposer devant une telle commission est passible de deux ans d'emprisonnement et de 7500 euros d'amende. Face au peu de chance qu'une procédure judiciaire aboutisse, la commission proposera dans son rapport, prévu mi-mai, "une modernisation de l'ordonnance pour que les pouvoirs du Parlement soient respectés", selon le rapporteur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Suisse

Une commission veut 1 milliard de plus pour des munitions

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Une commission demande un milliard de francs supplémentaire pour les munitions destinées aux systèmes de défense sol-air de longue et de moyenne portées (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

L'armée suisse devrait disposer d'un milliard de francs supplémentaire pour des munitions destinées aux systèmes de défense sol-air. La commission compétente du Conseil national a pris cette décision dans le cadre du message sur l'armée 2025.

La commission de politique de sécurité du National propose, par 16 voix contre 9, un crédit d'engagement supplémentaire d'un milliard de francs pour l'achat de munitions pour les systèmes DSA de longue et moyenne portées ainsi que pour des systèmes d’appui de feu indirect à moyenne distance, indique mardi un communiqué des services du Parlement.

L'objectif est d'augmenter la capacité à durer. Pour la majorité, il est impératif que la Suisse, grâce à une première tranche de crédit pour les munitions, puisse conclure des contrats en temps voulu et s'assurer ainsi des créneaux de livraison. Une partie des munitions peut être produite en Suisse.

Pour la minorité de gauche, un crédit supplémentaire ne peut être discuté que si une solution de financement a préalablement été trouvée.

Pas de renvoi

Le Conseil fédéral demande des crédits d'engagement de 1,69 milliard de francs pour 2025, dont 1,5 milliard pour le programme d'armement, notamment pour des nouveaux blindés. Ces dépenses se fondent sur l'objectif du Parlement d'allouer à l'armée 1% du PIB d'ici 2032.

Lors des débats de commission, la gauche a tenté en vain de renvoyer tout le paquet au Conseil fédéral, afin que celui-ci adapte le programme d’armement "aux défis réels en matière de politique de sécurité": menaces hybrides, cyberrisques, dangers terroristes et catastrophes graves. La majorité de la commission a rejeté la proposition par 17 voix contre 8, "en raison du caractère urgent des acquisitions du fait de la situation tendue en matière de politique de sécurité".

Le programme d'armement a finalement passé la rampe par 16 voix contre 6 et 3 abstentions. Il passera au Conseil national lors de la session d'été.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Vaud: les députés écartent l'idée d'une stratégie égalité cantonale

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Le postulat de Muriel Thalmann sur une stratégie Egalité cantonale a été écarté (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Grand Conseil vaudois ne veut pas d'une stratégie cantonale en matière d'égalité. Un postulat de la gauche a été classé mardi par la majorité de droite, laquelle estime que les mesures actuelles suffisent.

Pour la postulante Muriel Thalmann, il n'est "pas suffisant" de s'appuyer sur la stratégie fédérale sur l'égalité. Et comme de "très nombreux cantons ou villes", Vaud devrait aussi élaborer sa propre stratégie. Celle-ci permettrait d'avoir une "vision d'ensemble" et de ne plus agir "au coup par coup", a relevé la socialiste.

Des objectifs cantonaux pourraient ainsi être fixés et faire l'objet de bilan. Une telle stratégie permettrait encore de "garantir l'ancrage institutionnel au sein de l'administration", a-t-elle ajouté.

Plus autres membres dans la gauche ont abondé dans le même sens, affirmant qu'il était "honteux" que le Canton de Vaud ne dispose pas d'une telle stratégie. "Beaucoup de choses ont déjà été réalisées, mais ces mesures sont dispersées. Il faudrait les réunir et leur donner un cap", a indiqué Céline Misiego (Ensemble à gauche - POP).

Plusieurs références

Pour les opposants en revanche, une telle stratégie cantonale serait redondante avec ce qui se fait déjà. Et notamment avec les objectifs figurant dans le Programme de législature du Conseil d'Etat.

Le Canton peut aussi s'appuyer sur le travail du Bureau de l'égalité entre les femmes et les hommes (BEFH), la stratégie fédérale en matière d'égalité ou encore la Charte romande de l'égalité, signée en 2023. Par ailleurs, la mise en place d'une telle stratégie cantonale aurait un coût financier pour l'Etat de Vaud.

Au vote, le postulat a été refusé par 77 députés, contre 57 avis favorables et quatre abstentions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Perspectives amères pour le chocolat suisse

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Le prix du cacao, qui s'est envolé ces derniers mois, se répercutera sur les prix de vente des tablettes de chocolat et autres pralinés cette année (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les ventes de chocolat suisse ont stagné l'an dernier, avec une évolution des exportations jugée "alarmante" par la branche. D'autant plus que la flambée des prix du cacao et la pression réglementaire assombrissent les perspectives.

"La légère croissance du marché intérieur (+1,7%) a été contrebalancée par le surplace des exportations (+0,2%)", note la faîtière Chocosuisse mardi dans un communiqué. Et au vu de la part de 72,1% de ces dernières dans les ventes totales, cela "sonne comme un signal d'alarme pour la branche".

Au final, le volume de chocolat suisse vendu n'a que légèrement augmenté de 0,6% par rapport à 2023, s'établissant à 209'096 tonnes.

Le prix du cacao a quadruplé l'an dernier, culminant à 10'888 dollars la tonne fin 2024 après s'être longtemps maintenu entre 2000 et 3000 dollars, conduisant les fabricants de chocolat à répercuter ces coûts sur leurs prix. Les recettes se sont de ce fait nettement enrobées, de 13,3% à 2,2 milliards de francs.

Ces hausses devraient se poursuivre cette année: "le prix fort du cacao ne se répercutera pleinement sur les prix de vente que cette année, car en 2024, de nombreux fabricants de chocolat avaient encore en stock du cacao meilleur marché", peut-on lire.

Dans le même temps, la consommation par habitant en Suisse s'amincit (-2,4% à 10,6 kilos), avertit Chocosuisse. Reste à voir comment les consommatrices et consommateurs réagiront aux nouvelles hausses de prix.

La branche relève aussi le tour de vis réglementaire à venir. Dès la fin de l'année, le règlement européen sur les chaînes d'approvisionnement (EUDR) deviendra obligatoire, avec des exigences accrues en matière de traçabilité, dont les effets pour les entreprises sont encore incertains.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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