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Économie

Les hypothèques ont atteint leur plus haut niveau depuis 2018

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Le potentiel de hausse des taux d'intérêts semble pour l'heure limité en Suisse, selon Moneyland (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Jamais depuis 2018, les hypothèques n'avaient été aussi chères, affirme Moneyland. Selon les calculs du courtier en crédits en ligne, la tendance reste à la hausse.

Les taux des emprunts hypothécaires d'une durée de cinq ans atteignaient 1,28% le 7 février et 1,55% pour ceux des hypothèques sur dix ans, contre respectivement 0,97% et 1,17% à mi-décembre.

Depuis la mi-décembre, les taux d'intérêts indicatifs des hypothèques fixes ont connu en Suisse des hausses "inhabituelles", soit de 0,31 point de pourcentage pour les emprunts d'une durée de cinq ans et de 0,38 point de pourcentage pour ceux disposant d'une échéance de dix ans, indique mardi Moneyland. Il n'en demeure pas moins que des différences sensibles subsistent entre les taux offerts par les divers prestataires.

Ainsi, l'écart entre le taux indicatif le plus avantageux pour les hypothèques à taux fixe sur dix ans et le plus cher atteint 0,69 point de pourcentage, le plus avantageux étant de 1,14% et le plus cher de 1,83%. Les hypothèques en ligne restent plus avantageuses que la moyenne: alors que la moyenne de tous les taux indicatifs analysés pour les hypothèques fixes sur dix ans se fixe actuellement de 1,55%, ceux des crédits proposés en ligne coûtent nettement moins chers, avec une moyenne de 1,33%.

Alors que la Réserve fédérale américaine devrait relever plusieurs fois son taux directeur cette année, ni la Banque centrale européenne (BCE), ni la Banque nationale suisse (BNS) n'ont communiqué de hausse prochaine. De toute manière, la pression en la matière qui pourrait s'exercer sur l'institut d'émission helvétique reste faible, au regard de l'évolution de l'inflation. Dans ce contexte, le potentiel de hausse semble pour l'heure limité en Suisse, anticipe Moneyland.

Il n'en reste pas moins que la direction est à la hausse. "Dans un scénario de poursuite de la hausse des taux d'inflation, la BCE et la BNS pourraient malgré tout se voir contraintes de réagir plus tôt par des hausses de taux", explique Felix Oeschger, analyste chez moneyland.ch. C'est déjà le cas aux États-Unis. L'inflation donne du fil à retordre à la Fed américaine, qui donne des impulsions au niveau international.

L'indice hypothécaire de Moneyland se base sur les taux d'intérêt indicatifs publiés en ligne relevés deux fois par jour de manière automatisée sur la plateforme internet du prestataire. Pour les hypothèques à taux fixe sur dix ans, l'indicateur correspond à la valeur moyenne quotidienne des taux d'intérêt de plus de 30 prestataires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Unilever supprimera 3200 postes en Europe

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La localisation exacte des suppressions d'emplois chez Unilever en Europe n'a pas encore été officiellement décidée, mais elles devraient surtout concerner les sites du groupe à Londres et Rotterdam. (archives) (© KEYSTONE/DPA/DANIEL REINHARDT)

Unilever prévoit de supprimer quelque 3200 postes en Europe d'ici la fin de l'année prochaine, dans le cadre du plan de 7500 suppressions d'emplois au total annoncé en mars, a appris l'AFP vendredi de source proche du dossier.

"Nous entamons, au cours des prochaines semaines, le processus de consultation auprès des employés qui pourraient être touchés par les changements proposés", a indiqué un porte-parole du géant britannique de l'hygiène et de l'alimentaire dans une déclaration transmise à l'AFP.

Dans ce processus, environ 3200 postes seraient supprimés en Europe d'ici fin 2025, soit un tiers des emplois de bureau sur le continent, a précisé à l'AFP une source proche du dossier, confirmant une information du Financial Times.

La localisation exacte des suppressions d'emplois en Europe n'a pas encore été officiellement décidée, mais elles devraient surtout concerner les sites du groupe à Londres et Rotterdam, selon les informations du quotidien.

"Nous sommes conscients de l'anxiété considérable que ces propositions suscitent" parmi le personnel et "nous nous engageons à soutenir" les salariés concernés, a ajouté le porte-parole de l'entreprise.

Savons et déodorants

Unilever, connu pour les savons Dove, les déodorants Axe ou les soupes Knorr, a répercuté ces dernières années l'envolée des coûts due à l'inflation. Le groupe a pourtant vu son bénéfice net chuter de 15% l'an dernier et avait annoncé un chiffre d'affaires en faible hausse au premier trimestre.

Sous pression pour améliorer les performances du groupe, notamment de la part de l'investisseur activiste et milliardaire américain Nelson Peltz, qui siège au conseil d'administration depuis 2022, le directeur général Hein Schumacher avait dévoilé en octobre dernier un plan stratégique.

Il compte relancer la performance du groupe en se focalisant sur 30 marques "motrices", qui représentent conjointement 70% des recettes de l'entreprise.

En mars, il avait ainsi annoncé que le groupe allait se séparer de la division des glaces (qui compte les marques Ben & Jerry's ou Magnum notamment) et lancer pour doper ses marges un plan d'économies prévoyant 7.500 suppressions d'emplois, soit près de 6% des effectifs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Citigroup: résultats trimestriel en hausse, signes de redressement

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La banque Citigroup a constaté un bond de 58% des provisions pour créances douteuses, les taux élevés et la dégradation de la conjoncture économique augmentant les impayés. (archives) (© KEYSTONE/AP/RICHARD DREW)

La banque américaine Citigroup a enregistré des résultats en hausse au deuxième trimestre dans tous ses métiers, manifestant des signes de redressement alors que la société est engagée dans une profonde réforme stratégique.

Le bénéfice net se monte à 3,22 milliards de dollars (2,9 milliards de francs), en progression de 10% sur un an, selon un communiqué.

Rapporté par action, paramètre le plus scruté par Wall Street, il ressort à 1,52 dollar, soit au-dessus du 1,41 dollar annoncé par les analystes, selon un consensus établi par FactSet.

L'établissement new-yorkais termine le trimestre sur un chiffre d'affaires et des bénéfices supérieurs à ceux de la même période de l'an dernier dans chacune de ses grandes activités, sauf le résultat net de la banque de détail.

Citigroup est engagé dans une restructuration majeure, axée sur le retrait de la banque de détail à l'étranger pour se concentrer sur les entreprises, la gestion d'actifs et la banque de financement et d'investissement.

L'enseigne prévoit de supprimer 7.000 emplois cette année et 20.000 au total à moyen terme, pour passer de 200.000 à 180.000 salariés.

Durant la période allant d'avril à juin, la banque d'investissement a fait des étincelles, avec un chiffre d'affaires en hausse de 60% sur un an. Elle a profité d'un volume conséquent d'émissions de dette et de la reprise des introductions en Bourse.

Bond des créances douteuses

Les activités de marché ont aussi eu le vent en poupe, grâce, en particulier, à l'accélération des produits dérivés liés aux actions, qui ont profité de la santé insolente de la Bourse de New York.

Malgré un contexte de taux d'intérêt élevés, qui met sous pression les emprunteurs et les consommateurs, Citigroup a également vu ses revenus s'améliorer dans la banque de détail aux Etats-Unis.

Elle a néanmoins constaté un bond de 58% de ses provisions pour créances douteuses, les taux élevés et la dégradation de la conjoncture économique augmentant les impayés.

A l'échelle du groupe, les provisions sur crédits ont décollé de 52% sur un an.

Ce sursaut a été compensé, outre la croissance des revenus, par la maîtrise des coûts de fonctionnement, qui ont diminué de 2%.

Au total, le chiffre d'affaires est passé à 20,1 milliards, soit 4% de mieux qu'il y a un an à la même période.

"Ces résultats montrent nos progrès dans la mise en oeuvre de notre stratégie ainsi que l'avantage d'un modèle diversifié", a commenté la directrice générale Jane Fraser, citée dans le communiqué.

Dans les échanges préalables à l'ouverture de Wall Street, l'action Citigroup prenait 3,28%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Un tronçon de l'autoroute A9 fermée durant plus de deux mois

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Le tronçon de 2,5 kilomètres de l'A9 entre Gampel/Steg et Rarogne ouvert en août 2023 sera temporairement fermé de mi-juillet à fin septembre 2024. (Archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le tronçon de l'autoroute A9 entre Gampel/Steg et Rarogne fermera dès le 15 juillet et jusqu'à fin septembre. Ceci en raison de travaux qui doivent permettre de raccorder la tranchée couverte de Rarogne avec le tronçon ouvert depuis 2023.

"Il s’agit de travaux prévus sur les équipements d’exploitation et de sécurité prévus de longue date, tels que la pose de câbles à fibre optique, de câbles de commande et de câbles électriques", précise le canton vendredi dans un communiqué. Des portiques supplémentaires seront construits avec les signaux de circulation correspondants.

Le tronçon de 2,5 kilomètres sera rouvert à la circulation dans les deux sens dès octobre. Une nouvelle fermeture du tronçon interviendra durant quatre à six semaines avant la mise service de l’entier du tracé autoroutier Viège - Gampel / Steg , prévu en automne 2025.

Les délais des travaux de l’A9 dans la région de Rarogne sont respectés, assure le canton. Une fois achevé, chaque tronçon est ouvert le plus rapidement possible afin de désengorger le trafic dans cette partie du Haut-Valais, précise-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Inquiétude à l'ONU sur le nombre de grossesses adolescentes

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Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk devra rendre un rapport sur les grossesses adolescentes pour contribuer à accélérer la prévention pour les diminuer (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU est "très inquiet" du nombre de grossesses adolescentes dans le monde. Dans un texte vendredi à Genève, il a demandé un rapport au Haut-Commissariat aux droits de l'homme pour accélérer la prévention auprès des jeunes filles.

Chaque année, 1,5 grossesse sur 1000 est celle d'une fille de moins de 15 ans. Plus de 21 millions de mineures de plus de 15 ans tombent également enceintes, dont environ la moitié ne le souhaitent pas.

Ces jeunes filles et les 12 millions de bébés chaque année sont exposés à des situations difficiles, dit aussi le Conseil. Le taux de mortalité infantile et la menace de conditions graves pour ceux-ci sont plus importants, a insisté également l'entité onusienne.

Le texte approuvé par consensus appelle les Etats à renforcer leurs politiques pour empêcher les grossesses adolescentes et de prévoir des financements adaptés sur cette question. De même qu'à collaborer, notamment avec les pays en développement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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