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Suisse

Les hôtels suisses ne voient pas encore le bout du tunnel

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Nonobstant les récents allègements dans les dispositifs sanitaires qui sinistrent depuis plus d'un an le secteur, les hôteliers helvétiques ne s'estiment pas encore sortis de l'auberge. (archive) CREDIT: KEYSTONE/ALEXANDRA WEY

L'hôtellerie suisse continue d'être lourdement pénalisée par la pandémie de coronavirus. Les établissements ont subi des pertes élevées pendant la saison hivernale et au printemps.

Le succès de la période estivale dépend quant à elle d'un éventuel retour de la clientèle étrangère et donc de la levée des restrictions de voyages, a estimé vendredi la faîtière Hotelleriesuisse.

Selon une enquête réalisée en mai par la fédération auprès de 380 membres, 61% des hôtels ont subi pendant la saison d'hiver 2020/2021 une chute du chiffre d'affaires d'au moins 40%. Et ils sont 28% à avoir vu leurs recettes s'effondrer de 70% ou plus. La situation est pire dans les villes, où 83% des établissements ont vu leurs revenus péricliter d'au moins 40%.

En chiffres absolus, les hôtels helvétiques ont encaissé entre novembre 2020 et avril 2021 en moyenne une perte de 1 million de francs. En ville, les pertes atteignent 1,5 million par établissement.

Pour faire face à la situation, 39% des entreprises interrogées ont abaissé leurs prix. Pour les hôtels en milieu urbain, cette part passe même à 61%.

La situation a été un peu moins mauvaise au printemps, 36% des hôtels ayant subi un repli de 40% ou plus du chiffre d'affaires. En milieu urbain, cette proportion passe à 50%. Pour cette période, la perte moyenne par établissement passe à environ 300'000 francs.

Encore loin des niveaux d'avant-crise

Hôtelleriesuisse table sur un léger mieux à l'approche de la saison estivale, avec un niveau de réservation de 48% - cependant encore éloigné des 72% de 2019. En mai, les réservations devraient être plus élevées qu'il y a un an, lors de la première vague de Covid-19. Quant à la période juin-août, elle s'annonce pour l'heure stable comparé à 2020.

"Le rétablissement de l'hôtellerie, surtout en ville, a encore un long chemin à parcourir", a averti la fédération. Cette dernière ne s'attend pas avant l'année prochaine à une reprise, avec un éventuel retour des touristes étrangers.

Face à ces difficultés, la faîtière appelle à conserver "au moins" jusqu'à la fin de l'année les mesures de réduction de l'horaire de travail, à laquelle 86% des établissements ont fait appel. Courant mai, la durée maximale de l'indemnité en cas de réduction de l'horaire de travail (RHT) avait été prolongée de 18 à 24 mois pour éviter une vague de licenciements fin août.

Les mesures de soutien pour les cas de rigueur - débloquées pour 28% des hôtels interrogés - doivent également rester en place.

Les hôteliers ont mis en oeuvre diverses mesures pour gérer au mieux leur trésorerie, avec notamment la réduction des capacités et la fermeture de certaines activités comme la restauration, la réduction des heures supplémentaires, le gel des embauches, le report ou l'annulation d'annonces publicitaires ou encore le gel des investissements.

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Suisse

L'or à plus de 4500 dollars l'once, les métaux battent des records

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Le cours de l'or atteint un niveau record. (archive) (© KEYSTONE/DPA/SVEN HOPPE)

L'or a franchi les 4500 dollars l'once pour la première fois mercredi, avant de redescendre légèrement, alors que de nombreux métaux précieux et industriels atteignent des sommets, le marché des devises restant par ailleurs plutôt serein en cette veille de Noël.

"Les investisseurs ont largement remanié leurs portefeuilles, nombreux sont ceux qui ont clôturé leurs positions" et "les volumes d'échanges sont faibles", constate Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote. "Pourtant... l'année continue de nous réserver des surprises."

Dans la nuit de mardi à mercredi, l'or a grimpé jusqu'à 4525,77 dollars, un niveau inédit, et l'argent a aussi décroché un nouveau record, à 72,70 dollars l'once.

Vers 11H40 GMT, l'or grappillait 0,03% à 4.485,90 dollars l'once, et l'argent grimpait de 0,95% à 72,11 dollars l'once.

"La faiblesse du dollar, les anticipations de nouvelles baisses de taux aux États-Unis, les inquiétudes concernant les déficits publics et la dette des pays développés, ainsi que les tensions géopolitiques, ont contribué à propulser les métaux précieux sur le devant de la scène", résume Russ Mould, d'AJ Bell.

Métaux précieux également utilisés dans la fabrication de catalyseurs automobiles, le platine a atteint son plus haut historique, à 2981,53 dollars l'once, tandis que le palladium a touché un nouveau plus haut depuis décembre 2022.

Le platine comme le cuivre, qui a également dépassé un palier historique à plus de 12'000 dollars la tonne, sont aussi portés par la crainte de droits de douane vers les Etats-Unis - le platine et le cuivre raffiné étant jusqu'ici épargnés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Une solide année boursière grâce à la tech et en dépit de Trump

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La Bourse suisse a affiché une solide progression en 2025. (archive) (© KEYSTONE/THOMAS DELLEY)

L'année 2025 qui s'achève se présente sous de bons auspices pour la Bourse suisse, qui a affiché une solide progression dans un contexte d'envolée du secteur de la tech et de l'intelligence artificielle (IA), en dépit de la guerre commerciale américaine.

Mardi midi, dernier jour de cotation avant les fêtes de Noël, le SMI affichait une progression de 13,9% depuis début janvier, se payant même le luxe d'atteindre un plus haut annuel à 13'216 points. L'indice vedette de la place zurichoise faisant mieux son homologue français CAC 40 (+9,8%) et dépassait de peu le prestigieux indice Dow Jones (+13,7%) de Wall Street.

La partie était cependant loin d'être gagnée pour le Swiss Market Index, qui rassemble les 20 plus grandes capitalisations de la place zurichoise. Après avoir atteint début mars un plus haut historique à 13'199,05 points, l'indice a brutalement chuté mi-avril à 10'699,66 points sous les coups de boutoir du président américain Donald Trump et de son "Liberation day".

Le SMI s'est néanmoins rapidement repris pour reprendre progressivement le terrain perdu, franchissant à la hausse début décembre la barre des 13'000 points.

La Bourse helvétique a profité du moral positif des investisseurs et de l'entrain des autres places mondiales. Les droits de douane américains ont certes provoqué une onde de choc, mais le marché actions a rapidement rebondi, la plupart des sociétés cotées n'étant pas directement affectées par ces surtaxes de 39%, depuis ramenées à 15%.

Les autres principaux indices de la Bourse suisse SIX ont également bénéficié de l'intérêt des participants, le Swiss Leader Index (SLI) gagnant 11,5% et le Swiss Performance Index (SPI) 17,3%.

Perles et cailloux

Dans le détail, les grandes capitalisations Holcim (+68,5%), Galderma (+62,2%) et Sandoz (+56,1%) affichent à ce jour les meilleures performances, alors que Sonova (-30,1%), Sika (-24,4%) et Partners Group (-19,9%) ont été pénalisés par les investisseurs.

Sur l'indice global SPI, le laboratoire Idorsia sort du lot (+448%), tout comme le leader suisse de la construction Implenia (+142%) et le producteur de composants électroniques Cicor (+106%). Les investisseurs ont par contre boudé le titre du constructeur de métiers à tisser Rieter (-68%).

De nombreux titres ont affiché des résultats médiocres cette année, les investisseurs préférant se concentrer sur les placements dans l'IA et les valeurs technologiques. L'expert de Helvetische Bank, Remo Rosenau, a ainsi évoqué une performance inférieure à la moyenne des titres Nestlé, Sika, Straumann, Partners Group et Givaudan, "alors que la plupart de ces sociétés ont publié des résultats solide, voire bons".

John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement à Cité Gestion, se veut également prudent. "Les tensions commerciales et géopolitiques ne sont plus des accidents conjoncturels, mais bien la toile de fond d'un nouvel ordre économique". Pour l'associé de la banque genevoise, "la difficulté n'est plus seulement de prévoir la prochaine décision d'une banque centrale, mais d'anticiper l'imbrication de multiples chocs simultanés" qui provoquent volatilité et dispersion des performances.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Le Père Noël file à vitesse supersonique à travers la Suisse

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Le Père Noël doit filer pour livrer les cadeaux à temps. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Père Noël sous pression: pour visiter tous les enfants de Suisse la veille de Noël, il doit livrer des cadeaux à 68 enfants chaque seconde.

Selon les données de l’Office fédéral de la statistique, 976’103 enfants âgés de moins de dix ans vivent en Suisse. Beaucoup attendent bien sûr le grand moment le 24 décembre: les clochettes sonnent, les portes s’ouvrent, les cadeaux sont là.

Heureusement, le moment de la remise des cadeaux n’est pas le même dans toutes les familles - sur une période d’environ quatre heures -, le Père Noël devra probablement livrer tous ces innombrables présents.

Pour cela, il devrait apporter des cadeaux à 68 enfants chaque seconde, selon les calculs de Keystone-ATS. Pas étonnant qu’on ne l’ait jamais vraiment vu – à une telle vitesse, impossible de poser pour des photos. Mais à quelle vitesse doit-il vraiment se déplacer ?

À vitesse supersonique

Pour le savoir, il faudrait connaître le nombre de kilomètres parcourus par le Père Noël. En réalité, il vole probablement en ligne droite de maison en maison. Comme on ne sait pas exactement combien d’enfants vivent à quel endroit, on peut faire une approximation, en se référant au réseau routier suisse - et ses 85’151 kilomètres. Ce dernier couvre le pays de manière dense, relie pratiquement toutes les zones habitées et constitue ainsi un indicateur réaliste des distances que le Père Noël devrait parcourir s’il allait de porte en porte.

En calculant cette distance sur la fenêtre de quatre heures disponible, on obtient une vitesse de déplacement d’environ 21’290 kilomètres par heure. Le Père Noël voyage ainsi environ 23 fois plus vite qu’un avion de ligne moderne et presque 17 fois plus vite que le son.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Pour le patron de Bell, les substituts de viande restent marginaux

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Bell entend continuer à miser sur la viande traditionnelle et la viande produite en laboratoire, affirme son patron Marco Tschanz (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

La phase de forte croissance des substituts de viande est terminée, affirme le directeur de Bell Suisse, Marco Tschanz. Le chiffre d'affaires de l'assortiment de substituts de viande de Bell Food Group n'augmente plus que de 0 à 1% par an, note-t-il.

Ces produits ont connu un boom pendant le Covid-19, mais le soufflé est retombé, remarque M. Tschanz dans un entretien diffusé mercredi par la Neue Zürcher Zeitung. Ils sont "restés jusqu'à présent un produit de niche", notamment en raison de leur goût, qui n'est pas comparable à celui de la viande, ajoute-t-il. Et il s'agit souvent de "produits hautement transformés avec de nombreux additifs", relève-t-il encore.

Bell entend continuer à miser sur la viande conventionnelle. La consommation par habitant en Suisse est stable depuis de nombreuses années, explique le patron du groupe. Mais la consommation de viande de poulet, en particulier, a nettement augmenté ces derniers temps, ajoute-t-il.

Le fabricant de viande mise également sur la viande produite en laboratoire. En 2018, l'entreprise a pris une participation dans la start-up néerlandaise Mosa Meat. "Si une technique permettant de produire de la viande sans abattre ni découper un animal voit le jour, nous devons en être", déclare M. Tschanz.

Mais, précise-t-il, il faudra encore du temps avant qu'un produit à base de viande de culture n'atteigne le marché de masse. Le processus d'autorisation est "très coûteux et fortement réglementé", explique le responsable. Dans l'Union européenne (UE), les procédures d'examen durent deux à trois ans, puis la politique doit décider. "Cela va donc encore durer au moins cinq ans".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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