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Suisse

Les cantons auront 305 millions de plus en paiements compensatoires

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Le Valais fait partie des cantons qui toucheront le plus de paiements compensatoires en 2024 (image d'illustration). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Les paiements compensatoires versés aux cantons dans le cadre de la péréquation financière vont augmenter de 305 millions de francs en 2024 pour atteindre 5,9 milliards. Les cantons de Berne et du Valais sont ceux qui toucheront le plus.

Cette hausse est due, à raison de deux tiers, à la croissance des recettes fiscales (112 millions de francs) et, à raison /d'un tiers, de l'augmentation des disparités entre les cantons (51 millions), a indiqué mardi l'Administration fédérale des finances (AFF).

Les paiements compensatoires versés aux cantons à faible potentiel de ressources augmentent ainsi de 163 millions (3,8%) pour s'établir à 4,5 milliards au total. Ce montant est financé à hauteur de 60% par la Confédération et de 40% par les cantons à fort potentiel de ressources.

Le potentiel de ressources exprime la capacité économique fiscalement exploitable des cantons. A l'exception de Genève, tous les cantons romands recevront des paiements compensatoires - le canton lémanique touche en revanche des compensations pour charges socio-démographiques.

Zurich, Zoug et Genève déboursent le plus

Sur l'ensemble de la Suisse, les cantons de Berne et du Valais sont ceux qui toucheront le plus de paiements compensatoires en 2024. Zurich, Zoug et Genève sont ceux qui vont le plus verser.

Par rapport à 2023, l'indice des ressources augmentera dans 17 cantons et diminuera dans les 9 autres en 2024. Les cantons de Schwytz (+4,1 points), des Grisons (+3,3 points) et d'Appenzell Rhodes-Intérieures (+3,0 points) enregistrent la plus forte hausse. Les reculs les plus importants concernent les cantons de Berne (‐2,7 points), de Zurich (-1,9 point) et du Tessin (‐1,5 point).

Parmi les cantons à faible potentiel de ressources, 12 enregistrent une augmentation du montant perçu par habitant comparé à 2023, alors que 6 cantons voient ce montant reculer. Les cantons de Berne (+ 212 fr./hab.), du Valais (+ 98 fr./hab.) et d’Uri (+ 97 fr./hab.) connaissent la progression la plus forte.

À l’inverse, les cantons des Grisons (‐ 168 fr./hab.) et de Thurgovie (‐ 92 fr./hab.) enregistrent la baisse la plus marquée du montant perçu.

Dans le groupe des cantons à fort potentiel de ressources, sept cantons effectuent des versements nets plus élevés en faveur de la péréquation financière par rapport à 2023. Notamment ceux de Schwyz (+ 108 fr./hab.), de Zoug (+ 106 fr./hab.) et de Bâle-Ville (+ 75 fr./hab.). Les versements effectués par le canton de Zurich (‐ 26 fr./hab.) diminuent.

En 2024, la compensation de charges excessives (géo-topographiques et socio-démographiques) financée par la Confédération atteindra 900 millions de francs contre 881 millions en 2023. L'augmentation de 19 millions par rapport à l'année précédente découle de l'adaptation au renchérissement +2,6%).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

L'or poussé à de nouveaux sommets par la guerre commerciale

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"Sans surprise, l'escalade des tensions commerciales continue de stimuler l'appétit pour l'or", remarque Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote. (© KEYSTONE/AP/MIKE GROLL)

Les incertitudes provoquées par la nouvelle politique commerciale de la Maison-Blanche continuaient de pousser l'or vers de nouveaux records mercredi. Le métal jaune a franchi la barre symbolique des 3300 dollars l'once.

Vers 10h05, l'once d'or bondissait de 1,57% à 3302,12 dollars.

"Sans surprise, l'escalade des tensions commerciales continue de stimuler l'appétit pour l'or", remarque Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.

L'affaiblissement du dollar joue un rôle dans l'appréciation du métal précieux: "Le dollar américain reste sous la pression de la guerre commerciale qui commence à avoir des conséquences concrètes pour les entreprises américaines et alimente les craintes de récession aux États-Unis", rappelle ainsi l'analyste.

"Les fonds spéculatifs américains vendent non seulement des actions américaines, mais aussi des actions européennes pour se porter sur l'or (...), le franc suisse et à la surprise générale l'euro qui devient une valeur refuge", a relevé Christopher Dembik, conseiller en stratégie d'investissement chez Pictet AM.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Stadler livrera huit rames à la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur

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Stadler fait savoir qu'il s'agit "de l'une des plus grosses commandes pour le marché français". (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le fabricant de matériel ferroviaire Stadler Rail a décroché une commande auprès des Chemins de fer de Provence (CP), dans la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Il leur livrera huit rames hybrides, fabriquées sur mesure pour leur réseau à voie étroite.

Les deux entreprises ont signé un contrat pour la livraison de huit rames automotrices bi-caisses à voie métrique, est-il indiqué dans un communiqué publié mercredi. Aucune indication n'est donnée sur la date de livraison ou sur les détails financiers du partenariat.

Stadler fait toutefois savoir qu'il s'agit "de l'une des plus grosses commandes pour le marché français".

Ces rames sur mesure, qui mesurent 40 mètres de long et peuvent accueillir environ 180 voyageurs, sont fabriquées dans l'usine Stadler de Bussnang, en Thurgovie. Equipées d'une motorisation hybride, elles vont remplacer et compléter l'ancienne flotte diesel des CP.

"Ces trains plus respectueux de l'environnement sont utilisés sur la ligne à voie étroite Nice - Digne-les-Bains, longue de 150 kilomètres. Dans la zone urbaine de Nice, les rames fonctionnent sur batterie, tandis que sur le reste de la ligne dans l'arrière-pays, la traction hybride est utilisée avec une combinaison entre les batteries et les moteurs alimentés au biodiesel. Une station de recharge pour les batteries de traction sera construite à Nice et dans le nouveau dépôt", précise le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Groupe E va supprimer près de 200 emplois en Suisse romande

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Face au manque de rentabilité des très grands chantiers et à une baisse significative des ventes de pompes à chaleur et de panneaux photovoltaïques, l'entreprise annonce qu'elle se séparera de 188 collaborateurs en Suisse romande dans les prochains mois. (© KEYSTONE/THOMAS DELLEY)

L'énergéticien Groupe E a vu sa performance opérationnelle reculer en 2024. Face notamment au manque de rentabilité des grands chantiers, l'entreprise annonce qu'elle se séparera de 188 collaborateurs en Suisse romande dans les prochains mois.

"Un plan social sera élaboré avec les partenaires sociaux, dont le syndicat Syna et les commissions et représentations du personnel. Il vise à assurer une transition juste et respectueuse et comprend notamment un soutien actif dans la recherche d'un emploi", promet dans un communiqué publié mercredi la société basée à Granges-Paccot, dans le canton de Fribourg.

En fonction des résultats de la procédure de consultation qui a débuté mercredi et durera jusqu'à mi-mai 2025, "les suppressions de postes interviendront dans le courant de cette année ou début 2026", ajoute-t-elle. Groupe E entend restructurer ses succursales dans les cantons du Jura, de Neuchâtel, de Vaud, de Fribourg, du Valais et dans le Jura bernois.

"Des suppressions de postes, qui toucheront 188 personnes sur un total de 2600, semblent malheureusement inéluctables, sous réserve de l'issue de la consultation préalable des partenaires sociaux", souligne-t-il.

Le groupe explique être confronté depuis 2023 "à une baisse marquée" des ventes de panneaux photovoltaïques et de pompes à chaleur. Pour pouvoir affronter cette évolution du marché et assurer la stabilité économique de l'entreprise, il a mené "une analyse stratégique". "Ses conclusions conduisent aujourd'hui à une restructuration d'envergure visant à rendre la Direction Technique et Infrastructures (DTI) plus agile, à augmenter sa rentabilité et à mieux répondre aux attentes de ses clients".

Une restructuration qui pèsera en 2025

Le directeur général de DTI, Michel Beaud, quitte par ailleurs son poste, après plus de 30 ans en fonction dans la société: "Il a été décidé d'un commun accord que Michel Beaud quitterait le groupe pour se consacrer dès à présent à de nouveaux projets professionnels", fait savoir cette dernière. Le conseil d'administration a nommé Jacques Mauron pour assurer la direction de DTI jusqu'au recrutement d'un successeur.

"Cette nouvelle organisation, plus flexible et axée sur des activités prometteuses, permettra au groupe de se repositionner durablement", assure Groupe E. L'entreprise prévoit que cette restructuration pèsera sur la performance en 2025 et table sur une amélioration de sa rentabilité à partir de 2026.

En 2024, elle a vu son chiffres d'affaires s'enrober de 4,2% à 1,1 milliard de francs. Sa performance opérationnelle (Ebit), à hauteur de 12 millions, affiche par contre un repli de 6,6 millions par rapport à l'exercice 2023 en raison notamment des coûts de restructuration liés à l'arrêt des activités fibre optique et du manque de rentabilité sur les grands chantiers. "Ce niveau est nettement inférieur aux attentes et nécessite des mesures d'assainissement", souligne-elle.

Le bénéfice net chute lui de 11,8% à 85 millions, "grâce à la contribution d'EOSH holding à hauteur de 55 millions". Les flux de trésorerie ont plus que doublé (+57,4%), s'élevant à 170 millions, "ce qui témoigne de la capacité de Groupe E à financer ses investissements dans la transition énergétique".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Le directeur général sortant de Raiffeisen a moins gagné en 2024

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Après six années à la tête de l'entreprise, M. Huber a démissionné à la mi-décembre pour devenir président de la Banque cantonale des Grisons en juillet 2025. (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le patron démissionnaire de Raiffeisen Suisse, Heinz Huber, a reçu un salaire moins élevée pour l'exercice 2024. Sa rémunération brute totale a été de 1,32 million de francs, après 1,48 million un an plus tôt.

En incluant les frais forfaitaires, les contributions aux assurances sociales et à la prévoyance du personnel, M. Huber a coûté au total 1,68 million au groupe, contre 1,87 million en 2023, indique le rapport annuel paru mercredi.

Après six années à la tête de l'entreprise, M. Huber a démissionné à la mi-décembre pour devenir président de la Banque cantonale des Grisons en juillet 2025. La participation collective aux résultats, qui s'élevait à 158'000 francs en 2023, a été entièrement supprimée pour l'exercice écoulé.

Pour l'ensemble de la direction composée de sept membres, la rémunération brute a diminué à 7,67 millions, contre 8,29 millions auparavant.

Le conseil d'administration a de son côté eu une rémunération inchangée à 2 millions. Le président Thomas Müller en a perçu 700'000 francs, et le vice-président Pascal Gantenbein 220'000 francs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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