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Économie

Légère hausse, en 2021, des gaz à effet de serre

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Le secteur des transports est le plus grand émetteur, devant ceux du bâtiment et de l'industrie. (© KEYSTONE/DPA/MARIJAN MURAT)

La Suisse a émis dans l'atmosphère près de 3% de gaz à effet de serre de plus en 2021 que l'année précédente. Le secteur du bâtiment a connu la plus forte hausse, de 12,5%, à cause des besoins de chauffage dus à un hiver très rigoureux.

La forte influence des températures hivernales sur les émissions montre qu'une part significative des bâtiments sont encore chauffés au mazout et au gaz, précise l'OFEV dans un communiqué. Cela même si depuis plusieurs années, les émissions de ce secteur suivent une tendance baissière, notamment grâce à l'amélioration de l'efficacité énergétique et au remplacement croissant des systèmes de chauffage au mazout et au gaz par des pompes à chaleur et des énergies renouvelables.

Ainsi par rapport à 1990, les 11,7 millions de tonnes d'équivalent-CO2 émis dans ce secteur en 2021 représentent une baisse de 30%. Pour l'ensemble des émissions en 2021, soit 45,2 millions de tonnes d'équivalent-CO2, la baisse par rapport à 1990 est de 18,2%, indique mardi l'Office fédéral de l'environnement (OFEV).

Le plus grand émetteur reste le secteur des transports, avec 13,9 millions de tonnes d'équivalent-CO2 émis en 2021. Il a aussi connu une hausse par rapport à l'année précédente, mais infime, de 1,45%. Depuis 1990, ce secteur affiche une baisse de 7%. Le niveau d'émission de ce secteur reste inférieur à celui d'avant le Covid, les mesures liées à la gestion de la pandémie ayant continué d'influencer les habitudes de transport, selon l'OFEV.

Le troisième plus gros émetteur, avec 10,7 millions de tonnes d'équivalent-CO2, est le secteur de l'industrie. Par rapport à 2020, ses émissions sont restées pratiquement inchangées, mais elles ont diminué d'environ 21% par rapport à 1990, écrit l'OFEV. Depuis 2006, les émissions de gaz à effet de serre de ce secteur suivent une légère tendance à la baisse.

Autres émissions

Le secteur de l'agriculture a lui aussi connu des valeurs d'émissions inchangées en 2021 par rapport à l'année précédente, à 6,5 millions de tonnes d'équivalent-CO2.

Pour les gaz synthétiques tels les fluides frigorigènes, la tendance légèrement baissière des dernières années s'est poursuivie, à 6,5 millions de tonnes d'équivalent-CO2. Ont également provoqué des émissions de CO2 l'élimination des déchets (1,1 million de tonnes). Pour toutes ces autres émissions, la baisse par rapport à 1990 est d'environ 11%, précise encore l'OFEV.

Au total en 2021, les 45,2 millions de tonnes de CO2 émises au total par la Suisse (soit 18,2% de moins que 30 ans plus tôt) restent en-deçà des objectifs qui étaient de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 20% d'ici 2020. D'ici 2030, la Suisse veut désormais réduire ses émissions de moitié, et d'ici 2050, le Conseil fédéral vise zéro émission nette de gaz à effet de serre.

Réduire les compensations à l'étranger

"Pour que la Suisse atteigne son objectif de zéro émission nette à partir de 2050, des efforts supplémentaires sont nécessaires", a indiqué l'OFEV à l'agence de presse Keystone-ATS. Pour atteindre l'objectif zéro net, la Suisse doit réduire ses émissions le plus possible à l'intérieur du pays, poursuit l'OFEV. Seules les émissions difficilement évitables devront à l'avenir être compensées par des mesures à l'étranger.

En moyenne, les émissions ont diminué de manière constante depuis 1990. Mais les émissions varient considérablement d'une année à l'autre en raison des conditions météorologiques. Selon l'OFEV, une seule année n'est donc que partiellement significative.

Jeudi, l'office va remettre l'inventaire suisse des gaz à effet de serre pour les années 1990-2021 au Secrétariat des Nations Unies sur les changements climatiques. Cet inventaire dresse un tableau complet des émissions de gaz à effet de serre couverts par l'Accord de Paris (accord sur le climat).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Économie

Les banques privées ont profité des revenus d'intérêt l'an dernier

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A plus long terme, 20 des 90 banques privées que compte aujourd'hui la Suisse pourraient disparaître, selon une étude de KPMG. (archives) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les banques privées suisses ont connu une forte croissance en 2023 grâce à une augmentation de leurs revenus d'intérêt, selon une étude de KPMG. Ce sont surtout les petits établissements qui ont vu leurs recettes augmenter.

En 2023, les revenus des banques privées suisses ont augmenté de 3% par rapport à l'année précédente, à plus de 20,5 milliards de francs. L'étude a porté sur 73 sociétés et a été publiée mercredi.

La croissance des recettes est notamment due à l'augmentation des revenus d'intérêts, qui ont augmenté de 26,5% par rapport à l'année précédente. En revanche, les activités de commissions ont légèrement diminué, avec des revenus en baisse de 4%.

"La question se pose désormais de savoir à quel point la situation était exceptionnelle en 2023", a déclaré Philipp Rickert, responsable des services financiers chez KPMG Suisse, lors de la présentation de l'étude.

Les petites banques favorisées

Les revenus d'intérêts ont stimulé l'an dernier la rentabilité, surtout des petites banques privées. Leurs revenus ont augmenté de 20% et leur bénéfice brut de deux tiers, à 528 millions de francs. Les institutions de taille moyenne ont également pu en profiter et réaliser une croissance de leur chiffre d'affaires de 10%. Leur bénéfice brut a augmenté de 27% à 817 millions.

Toutefois, il n'en est pas allé de même pour les grandes banques privées. En raison du déclin des opérations de commissions, leurs revenus totaux ont stagné. En fin de compte, leur bénéfice brut a chuté de 8%, à 4,4 milliards de francs. "Comme ces grandes banques ont souvent de gros clients avec un pouvoir de négociation important, elles doivent généralement leur payer des taux d'intérêt plus élevés que les petites banques", ont constaté les experts de KPMG.

Malgré cette évolution positive, il est nécessaire d'agir, selon Christian Hintermann, expert chez KPMG. Avec la deuxième baisse du taux directeur de la Banque nationale suisse (BNS) cette année, les baisses des taux d'intérêt des autres banques centrales et l'augmentation des réserves obligatoires de la BNS, les revenus d'intérêts vont diminuer. En revanche, les charges d'intérêts sont susceptibles d'augmenter.

Augmentation des actifs

Les actifs gérés par les banques privées en Suisse ont légèrement augmenté en 2023 pour atteindre près de 3000 milliards de francs. La principale raison en est un afflux net d'argent frais de 67 milliards de francs. Les grands établissements ont connu une croissance des nouveaux fonds de 2,8%, les banques de taille moyenne, de 1,8%, et les petites banques, de 1,4%. "Beaucoup n'ont probablement pas atteint leurs propres objectifs. Ceux des grandes banques privées en matière de croissance d'argent frais se situent souvent entre 3 et 6%", a déclaré Christian Hintermann.

L'embauche massive de conseillers à la clientèle suite à la fusion entre UBS et Credit Suisse n'a apparemment eu que peu d'impact l'année dernière. Toutefois, cela n'est pas très surprenant pour les experts de KPMG. "Il faut généralement des mois avant que les conseillers à la clientèle nouvellement embauchés puissent convaincre certains de leurs anciens clients de changer", a affirmé Christian Hintermann.

En 2023, à part la reprise de Credit Suisse par UBS, il n'y a pas eu de rachats ni de fusions dans le secteur de la banque privée. L'exception a été la vente de la filiale italienne de Julius Bär, Kairos, à l'italien Anima Holding. À mesure que la vague des taux d'intérêt "s'aplatit", les experts de KPMG estiment que la pression en faveur d'une consolidation va encore augmenter.

La situation risque cependant de changer à nouveau: plusieurs rachats de banques privées ont eu lieu cette année dans l'Union européenne. A plus long terme, Christian Hintermann estime que 20 des 90 banques privées que compte aujourd'hui la Suisse pourraient disparaître.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Martin Schlegel succède à Thomas Jordan à la tête de la BNS

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Martin Schlegel était arrivé à la BNS en 2003, au sortir d'études en sciences économiques à l'Université de Zurich. (archive) (© KEYSTONE/MARCEL BIERI)

Martin Schlegel va succéder le 1er octobre à Thomas Jordan à la tête de la Banque nationale suisse (BNS). L'actuel vice-président a assuré vouloir poursuivre l'application du mandat de l'institut d'émission helvétique en matière de stabilité des prix.

M. Schlegel, entré à la banque centrale suisse en 2003, a été nommé mercredi par le Conseil fédéral au poste de président de la direction générale de la Banque nationale suisse (BNS).

Antoine Martin, actuellement membre de la direction générale et chef du 3e département, reprendra la fonction de vice-président et Petra Tschudin, jusqu'alors membre suppléante, rejoindra la direction générale, a annoncé le Département fédéral des finances (DFF) dans un communiqué.

Karin Keller-Sutter, cheffe du DFF, a souligné "la solide compétence professionnelle" du nouveau patron de la BNS, qui est "reconnue au niveau international".

Le gouvernement a établi en mai une première liste de candidats potentiels, évaluant aussi des candidats externes à l'institut d'émission, a détaillé la ministre des Finances lors d'une conférence de presse à Berne.

Martin Schlegel a quant à lui souligné "le grand honneur" et "la grande responsabilité" d'avoir accédé à la tête de la BNS. Cette dernière "a été efficace ces dernières années", en luttant contre l'envolée de l'inflation en Suisse. "Nous allons continuer à assurer notre mandat de stabilité des prix", a-t-il martelé, alors que la banque centrale helvétique vient d'abaisser pour la deuxième fois son taux directeur à 1,25%.

Interrogé sur l'importance du changement climatique dans la stratégie de placement de la BNS, un sujet pour lequel elle est régulièrement critiquée, M. Schlegel a seulement indiqué que l'institut d'émission "analyse les conséquences du changement climatique" dans le cadre de la politique de l'établissement.

Crises à répétition

Mme Keller-Sutter a pour sa part applaudi le "remarquable travail en des temps difficiles" et le "précieux engagement en faveur de notre pays" de Thomas Jordan.

M. Jordan a rejoint en 1997 la BNS à Zurich et a été nommé en mai 2007 membre de la direction générale. Le Biennois a pris en avril 2012 les rênes de la banque centrale suisse, alors en pleine crise après le départ de Philipp Hildebrand. Ce dernier avait été contraint à la démission suite à des transactions controversées sur devises réalisées par son épouse d'alors.

La levée du taux plancher entre le franc et l'euro en 2015 a été l'un des faits marquants de la présidence de M. Jordan, alors que la crise provoquée par la pandémie de Covid-19 et la chute de Credit Suisse ont marqué la fin de son mandat.

Défendant de longues années, contre vents et marées, une politique monétaire ultra-accommodante qui lui a attiré les foudres du secteur bancaire en Suisse, le président partant de la BNS a mis un terme en septembre 2022 aux taux d'intérêt négatifs qu'il avait introduits en 2015.

La BNS est parvenue à contrer efficacement les pressions inflationnistes en Suisse, la hausse des prix à la consommation restant bien inférieure à la zone euro. Après avoir atteint un pic à 3,5% en juillet 2022, en raison de l'envolée des prix des produits énergétiques suite à l'invasion militaire russe de l'Ukraine, l'inflation a continuellement reculé en Suisse. En mai, elle culminait à 1,4%, dans la fourchette des 0% à 2% que la BNS assimile à la stabilité des prix.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Mise en oeuvre concrète des mesures de la loi sur le CO2

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Signataire de l'Accord de Paris, la Suisse doit réduire ses émissions de gaz à effet de serre de moitié par rapport à 1990 d'ici 2030 (illustration). (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Les mesures figurant dans la loi sur le CO2 doivent être mises en oeuvre concrètement. Le Conseil fédéral a ouvert mercredi la consultation sur des modifications d'ordonnance en ce sens. Le délai court jusqu'au 17 octobre.

Le Parlement a approuvé en mars la loi sur le CO2. Celle-ci règle la politique climatique helvétique pour les années 2025-2030.

Signataire de l'Accord de Paris, la Suisse doit réduire ses émissions de gaz à effet de serre de moitié par rapport à 1990 d'ici 2030. En outre, elle doit atteindre le zéro net d'ici 2050.

Pour atteindre ces objectifs, la Suisse doit réduire à l'interne deux tiers des émissions de gaz à effet de serre. Le Conseil fédéral a fixé les objectifs de réduction des différents secteurs.

L'ordonnance sur le CO2 règle aussi le soutien de la Confédération pour les mesures d'adaptation aux changements climatiques. Elle précise encore différentes mesures d’encouragement pour les entreprises recourant à des techniques respectueuses du climat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Quatre objets fédéraux en votation le 24 novembre prochain

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Quatre objets fédéraux sont au menu le 24 novembre prochain (archives). (© KEYSTONE/FABRICE COFFRINI)

Le peuple suisse se prononcera sur quatre objets fédéraux le 24 novembre prochain, a décidé mercredi le Conseil fédéral. L'extension des autoroutes, le droit du bail et le financement uniforme des prestations de soins seront au menu.

Associée à d'autres organisations, l'ATE a déposé un référendum contre des projets de développement autoroutier du Conseil fédéral et du Parlement. L'alliance dénonce "une frénésie de construction autoroutière".

L'Asloca a elle lancé un référendum contre la réforme du droit du bail, qu'elle décrit comme "durcissement". Le Parlement a avalisé deux projets en la matière. Le premier a pour but d'empêcher les sous-locations abusives. L'autre projet vise à simplifier les résiliations du bail pour besoin propre.

Le dernier référendum a été déposé par le Syndicat des services publics concernant le projet de financement uniforme des soins ambulatoires, stationnaires et de longue durée. La réforme modifie radicalement le mode de financement des soins et donne trop de pouvoir aux caisses maladie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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